À la veille du choc face au Paris-Saint-Germain, et dans une période de crise dont seul l'OM a le secret, l'entraîneur par intérim Pancho Abardonado s'est livré face à la presse. L'occasion pour lui de revenir sur la situation compliquée du club, les différents changements tactiques orchestrés, ainsi que le déplacement à Paris.
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00:00 Le groupe a été solidaire déjà à l'Ajax, il va falloir tirer un grand coup de chapeau
00:03 parce que ce n'était pas évident.
00:04 Le fait est que notre président a confirmé sa position au club, bien sûr que ça rassure
00:08 tout le monde, notamment nous parce qu'avec David Desmond, on s'est retrouvé seul avec
00:12 Gilles Marambo, le supréparateur physique, et John Pascourt, on était tout seul.
00:15 Donc, en sachant qu'on a l'appui de notre président qui confirme son travail auprès
00:21 de l'Olympique de Marseille, pour nous c'est un soulagement.
00:22 La solidarité, la gnaque, l'envie, surtout que c'est une belle affiche quand même.
00:27 Les joueurs sont conscients du match qu'ils doivent aussi reproduire contre Paris Dimanche.
00:34 Donc voilà, surtout il ne faut pas oublier que l'envie, la rage, la gnaque, c'est bien,
00:39 mais aussi il faut parler de qualité.
00:40 On a un groupe de qualité, avec des joueurs de qualité, donc ça va faire un bon match.
00:44 C'est une joie en tant que jeune Marseillais, jeune coach, de se présenter face au grand
00:50 Paris Saint-Germain.
00:51 Pour moi c'est une grande fierté, on va démontrer toutes nos qualités footballistiques sur ce
00:56 match-là, en espérant qu'on va prendre beaucoup de plaisir, et on en prendra, et
01:00 surtout on va là-bas pour aller chercher un résultat.
01:03 On est face à des hommes responsables, et des grands footballeurs.
01:06 Donc à partir de là, ça me facilite la tâche.
01:08 Et surtout, c'est des joueurs qui savent déjà où ils sont, ils savent aussi l'implication
01:13 qu'ils doivent mettre dans ce club-là.
01:14 Moi je n'ai pas d'inquiétude quand on m'a demandé de récupérer l'équipe,
01:18 notamment David quand il m'a appelé.
01:20 Mais même quand j'étais sur les ordres de M.
01:22 Pompon, je sentais un groupe qui vivait bien, qui travaillait bien.
01:25 Il n'y avait pas ce déclic-là qui pouvait nous permettre de gagner les matchs.
01:30 Mais moi je n'ai aucune inquiétude.