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NewsTranscription
00:00 Alors il n'est jamais question de faire peur aux Français.
00:03 Les choses sont là, elles sont telles qu'elles sont.
00:06 Madame, Monsieur, bonsoir.
00:11 Alors, sur les cartes de température de TF1,
00:15 nous avons un dégradé de neuf couleurs.
00:17 Quatre couleurs qui vont vers les bleus.
00:19 Ensuite, on a trois couleurs qui commencent avec un beige clair
00:23 et des beiges de plus en plus foncés,
00:25 avec deux autres couleurs qui vont vers des températures plus élevées,
00:29 donc une couleur plus chaude, l'orange.
00:32 Comment ça marche ?
00:34 Eh bien, tout simplement, on prend la température de saison,
00:38 la température moyenne que l'on devrait avoir.
00:40 Si la moyenne des températures est, par exemple, de 21 degrés
00:43 sur les régions du Nord et de 24 dans le Sud,
00:46 bon, on ne peut pas faire une différence entre le Nord et le Sud,
00:50 donc on temporise et on se dit qu'à partir de 22 degrés,
00:55 on est dans des températures normales pour la saison
00:59 et à partir de 22 degrés, de plus en plus chaudes
01:02 au fur et à mesure que la température augmente.
01:04 Donc on ira vers des couleurs beige de plus en plus foncées.
01:07 Et puis, 21 degrés, ce sera la température qui est basse,
01:12 un peu basse, la première température basse pour la saison,
01:14 et au fil des températures qui baissent en fonction des villes,
01:19 on aura des bleus de plus en plus froids,
01:22 de plus en plus durs, si j'ose dire.
01:24 Pourquoi ? Eh bien, tout simplement,
01:26 pour qu'on ait l'impression que, ah, effectivement,
01:28 on est en dessous des normales de saison, c'est bleu.
01:30 Ah, effectivement, on est sur les normales de saison,
01:33 c'est tout juste beige, ou on est au-dessus,
01:35 et là, on a des couleurs extrêmement chaudes.
01:37 Alors, les températures pour demain matin, relativement douces,
01:40 16 degrés pour les Bretons, le maximum 19 degrés à La Rochelle
01:43 et entre Nice et Perpignan, en passant par la Canebière.
01:47 On a trois codes couleurs pour les chiffres des températures,
01:51 à savoir que les minima sont en bleu, ça saute aux yeux,
01:56 et les maxima sont en rouge,
01:58 et puis les autres sont en noir, avec un petit liseré tout autour.
02:03 Ce choix, c'est pour que, justement,
02:05 on voit tout de suite, du premier coup d'œil,
02:07 où là où il fera le plus frais et là où il fera le plus chaud.
02:11 Alors, il n'est jamais question de faire peur aux Français.
02:15 Les choses sont là, elles sont telles qu'elles sont.
02:18 Alors, il est évident qu'on voit de plus en plus
02:21 que ce réchauffement climatique s'accélère.
02:24 Il y a quelques années, on battait des records de chaleur.
02:27 On en battait un, on en battait deux, etc.
02:29 Là, dernièrement encore, il nous est arrivé
02:31 de battre des records de chaleur de la veille.
02:35 Ça, c'était quasiment du jamais vu.
02:37 Il y a un mot que l'on n'utilisait jamais avant
02:41 et qui revient de plus en plus fréquemment dans le langage,
02:45 c'est "température absolue", c'est "record absolu".
02:49 Ça veut dire quoi ?
02:50 Souvent, on disait, on a battu un record
02:53 pour tel mois, ou pour tel décadre, ou pour tel jour.
02:57 Maintenant, on dit, on a battu dans telle ville un record absolu.
03:01 Ça veut dire, il n'avait jamais fait aussi chaud,
03:04 tout mois confondu.
03:05 Donc, ça, on s'aperçoit effectivement
03:09 de cette modification, de ce changement climatique
03:12 et des températures qui sont de plus en plus élevées.
03:15 Donc, l'idée, ce n'est pas du tout de faire peur aux téléspectateurs.
03:19 Je ne pense pas qu'ils le ressentent comme ça.
03:21 Ils le ressentent peut-être comme une interrogation
03:23 et peut-être aussi une anxiété par rapport à ce qui va se passer.
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