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Charlotte Touraton gérante de Hamilton House école de formation en langue à Talence

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Transcription
00:00 Et il est 7h15 alors que la Gironde accueille le roi Charles III. On reçoit dans l'éco-odyssée une formatrice en anglais.
00:06 Pour bien comprendre tout ce qui va se raconter aujourd'hui, la gérante de Hamilton House, une école de formation en langue à Talens, est avec nous ce matin. Laetitia Huline.
00:14 Bonjour Charlotte Thoraton.
00:15 Bonjour.
00:15 Alors en tant qu'amatrice d'anglais, de langue, de culture britannique, qu'est-ce que ça vous fait d'avoir le roi aujourd'hui si près de chez vous ?
00:25 Forcément c'est un événement pour nous, on a beaucoup de britanniques dans l'équipe donc c'est un symbole important de la culture anglaise.
00:35 Donc effectivement c'est un événement important.
00:37 Vous allez le voir ?
00:38 Non, mon emploi du temps ne me le permet pas mais je suivrai ce soir les images de sa journée à Bordeaux.
00:44 Vous avez fait des choses un petit peu particulières en lien avec sa venue ?
00:48 Nous au sein de l'équipe, dans la salle des professeurs, oui on a des petites choses et puis on va en parler aujourd'hui avec l'équipe mais pas de manifestation particulière.
00:57 Il y a des vrais fans de la couronne britannique justement parmi votre équipe qui suivent toutes les actualités ?
01:04 Oui, oui. Les formateurs de nationalité britannique, qu'ils soient pour ou contre ou peu importe leurs idées sur la famille royale,
01:15 ils suivent tous l'actualité de la famille royale.
01:19 L'actualité people et tout ce qui va avec ?
01:21 People je ne sais pas mais ce genre de grands événements, oui ils vont le suivre, c'est sûr.
01:25 Est-ce que quand on pense aux cours d'anglais en France, on a un petit peu cette image ?
01:32 On a tous eu les mêmes cours débiles, avec cette fameuse question existentielle à laquelle il fallait trouver absolument une réponse.
01:40 "Where is Brian ?"
01:44 Est-ce qu'on peut dire aujourd'hui, Charlotte Touraton, que les français sont mauvais en anglais ?
01:50 Non, sauf moi !
01:53 Non, par contre ce qu'on peut dire c'est que les français se considèrent comme étant mauvais en anglais,
01:57 donc il y a souvent un problème de confiance, c'est ce qu'on voit la plupart du temps chez les stagiaires qui viennent chez nous et qui démarrent une formation.
02:05 Le premier cap à passer pour le formateur c'est ça, c'est de leur redonner confiance.
02:11 En général, la glace est brisée très très rapidement et ils arrivent à se mettre dans le bain et ils ne sont pas plus mauvais que d'autres, il faut juste qu'ils osent.
02:20 Aujourd'hui on voit quand même que les nouvelles générations ont un meilleur niveau et sont plus vigilantes à leur niveau d'anglais,
02:29 préparent mieux leur niveau d'anglais pour leur diplôme et leurs études supérieures post-bac.
02:35 Charlotte Touraton, gérante du Hamilton House, école de formation en langue.
02:38 On parle donc de l'anglais ce matin avec la venue du roi Charles III à Bordeaux.
02:42 Est-ce que, Charlotte Touraton, les générations, les jeunes ou les plus anciens ont le même niveau ou il y a une différence ?
02:52 Non, il y a une différence, c'est ce que je disais, chez la jeune génération, aujourd'hui pour pouvoir étudier à l'étranger ou pour pouvoir intégrer des écoles dans l'enseignement supérieur,
03:05 aujourd'hui un diplôme d'anglais, donc nous on est sans examen aussi pour des examens d'anglais de Cambridge,
03:13 et aujourd'hui un diplôme d'anglais peut faire la différence via Parcoursup pour intégrer une école dans l'enseignement supérieur.
03:22 Donc les jeunes s'intéressent de plus en plus et se préparent de plus en plus, se forment de plus en plus jeunes,
03:28 et après il y a toute la partie série que les jeunes regardent de plus en plus tôt en VO,
03:37 et qui fait qu'effectivement ça a augmenté le niveau d'anglais, le niveau de compréhension, notamment en anglais chez les jeunes générations.
03:45 Vous formez aussi des entreprises ?
03:47 Oui, on fait essentiellement de la formation continue pour adultes, donc on intervient beaucoup en entreprise,
03:54 mais après on a aussi des locaux avec des salles de formation où les gens peuvent venir se former chez nous.
03:58 Mais quelles entreprises alors ?
04:00 Alors on a des entreprises privées, locales, beaucoup dans le secteur industriel et aéronautique,
04:07 et après on répond également à des appels d'offres, donc on intervient dans des administrations publiques.
04:13 Est-ce qu'il y a une envie aussi d'aller plus loin ? Est-ce que ça génère des fois des vocations ?
04:22 Par rapport ?
04:23 D'apprendre l'anglais et peut-être de se perfectionner encore, et de continuer, peut-être partir en Angleterre,
04:31 ou vous avez eu des choses comme ça qui sont arrivées ?
04:35 Alors on a des personnes effectivement qui viennent avec un but précis,
04:39 de pouvoir évoluer dans leur carrière professionnelle et qui pour cela doivent se perfectionner en anglais.
04:46 Alors en général c'est une volonté de leur part d'améliorer leur niveau d'anglais pour partir vers d'autres projets professionnels.
04:55 Merci beaucoup d'avoir été avec nous ce matin Charlotte Touraton.
04:58 Merci à vous.
04:59 Je vous interviewe sur francebleu.fr.
05:02 Charlotte Touraton qui est la gérante du Hamilton House, une école de formation en langue,
05:06 et nous on va plutôt réviser ce matin notre anglais parce qu'on vous le rappelle,
05:11 ce qui fait l'événement aujourd'hui en Gironde et donc à Bordeaux c'est la venue, la visite du roi Charles III et Camilla,
05:17 quand nous allons vivre ensemble sur France Bleu Gironde.
05:20 Avant ça, il est 7h20.

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