Le débrief du 3e match des Bleus dans cette Coupe du Monde de rugby face à la Namibie ! Retour sur cette victoire historique 96-00 avec Julien Tomas, Daniel Herrero, Philippe Spanghero et Alexandre Priam !
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SportTranscription
00:00 C'est l'après-match de cette victoire de l'équipe de France face à la Namibie.
00:11 96 à 0 des essais à la pelle.
00:15 13 essais dont un essai de pénalité.
00:18 On va vous donner les marqueurs.
00:19 Attention, accrochez-vous parce qu'il y en a beaucoup.
00:22 Je suis obligé d'agrandir mes notes pour être sûr.
00:25 Alors, Damien Peuneau triplé.
00:27 Voilà, comme ça c'est réglé.
00:29 Doublé pour Danty, doublé pour Bielbiaré, doublé pour Olivon,
00:34 puis des essais uniques de Dupont, de Flamand, de Couilloux et de Jaminet.
00:39 Plus, je le disais, un essai de pénalité.
00:41 Thomas Ramos ayant été absolument exceptionnel au pied.
00:43 Il a manqué la première transformation, il a réussi les 12 suivantes.
00:46 Voilà, ce qui est quand même absolument colossal.
00:50 Large, très large victoire de l'équipe de France.
00:52 Si large même que c'est la victoire la plus large de l'histoire du 15 de France.
00:57 Aujourd'hui, donc, ce 21 septembre 2023 sur Sud Radio,
01:02 la radio de la Coupe du Monde de rugby.
01:03 Vous avez vécu la victoire la plus large de l'équipe de France
01:06 et c'était face à l'Anamébie, donc 96 à 0.
01:09 On attaque le débrief avec Philippe Anghiro en direct du Vélodrome.
01:12 Bonsoir Philippe, rebonsoir.
01:14 La fête n'est pas près de se terminer du côté du Vélodrome.
01:19 Non, mais ce stade a quand même un rapport au 15 de France qui est incroyable.
01:23 C'est vrai que c'est dur de croire et d'imaginer qu'à côté de ça,
01:28 le rugby ait autant de mal à se développer à Marseille,
01:32 qui est une très grande ville de France et surtout une vraie terre de rugby.
01:35 On le voit là avec ces images encore et des images qui servent le rugby
01:39 avec ces deux équipes mêlées, qui communient avec le public.
01:43 Honnêtement, c'est aussi pour ça qu'on aime tellement ce sport.
01:47 Ouais, ambiance exceptionnelle.
01:49 Julien Thomas qui est avec nous aussi et vous au 0826 300 300 sur la chaîne Twitch de Sud Radio.
01:55 Eh bien, on est là, on est là, on vous lit.
01:59 Nico qui nous dit je sens qu'Alex est comme moi, choqué.
02:03 Il parle de moi, Nico, dégoûté par la blessure de Dupont.
02:06 Oui, on va en parler parce que c'est quand même absolument terrible,
02:09 cette blessure d'Antoine Dupont.
02:10 Et c'est fondamentalement l'objet de notre après match aujourd'hui.
02:15 Mais pas seulement, on évoquera aussi la performance globale de l'équipe de France
02:19 sur le plan du jeu.
02:20 On parlera aussi un peu de l'adversité d'un très faible niveau.
02:23 Puis on évoquera aussi les joueurs qui ont marqué des points aujourd'hui,
02:26 ceux qui n'ont pas beaucoup marqué, mais tout le monde a fait une très, très belle performance.
02:32 Quand on regarde un petit peu cette rencontre 96 à 0, Julien Thomas,
02:38 ce score est net, il est sans bavure.
02:41 On aurait aimé les 3 puntos, les 4 puntos de plus pour Alassane,
02:45 mais quand même 96 à 0, c'est du jamais vu.
02:49 Du jamais vu, un record, et surtout dans la construction,
02:52 d'en vite prendre le score.
02:53 On les avait entendus déjà, c'était des rugouets, ça n'a pas été fait.
02:57 Donc ils se sont mis un petit peu le bourdon, ces Français, du coup dans le doute.
03:02 Et puis là, d'entrée de match, ça a été offensivement un festival pendant 80 minutes.
03:09 Non, j'ai vu des Français déjà respecter l'adversaire, appliquer.
03:13 Les rampes de lancement, pour moi, elles ont été totalement bénéfiques.
03:17 Il y a eu le retour de Jonathan Danty, parce que tout ça, ces petits joueurs,
03:22 on va dire qu'ils manquaient peut-être dans le grattage.
03:25 C'est Charles Olivon, le capitaine de touche, ces mecs comme ça, Antonio à droite.
03:32 Moi, je pense que c'est des facteurs qui sont importants dans l'alchimie du 15 de départ
03:37 et surtout qui amènent de complémentarités à chaque poste de milieu terrain.
03:41 Il nous manquait quand même un Danty.
03:42 Pour moi, à la 30e, il gratte un ballon alors qu'on est sous pression
03:45 pour rester à 0 points face aux Namibiens.
03:49 S'il n'est pas là, je pense qu'on ne peut pas même essayer.
03:51 Et c'est lui qui gratte un ballon.
03:52 Voilà, donc son registre a été fantastique.
03:54 Deux essais en plus de Jonathan, donc il revient à son meilleur niveau.
03:58 Après, le petit bémol et le point noir, c'est celui des tueurs de match.
04:01 - Oui, on rejoint aussi Christine Bouillaud, journaliste Sud Radio,
04:05 dans quelques minutes sur notre antenne, bien évidemment,
04:08 pour avoir aussi un petit peu l'ambiance depuis Toulouse,
04:12 où il y a la plus grande fan zone de France, 40 000 personnes à Toulouse.
04:16 On vous accueille aussi au 0826 300 300 et sur la chaîne Twitch de Sud Radio.
04:21 Tiens, une petite info à vous donner, une petite stat,
04:24 mais pas il s'intrigue bien ce soir.
04:27 C'est l'évolution de l'intérêt pour une recherche sur Google,
04:30 vous savez, le célèbre moteur de recherche pour la recherche planche orbitale.
04:35 Sur ces derniers jours, il n'y avait pas plus de 25 recherches
04:39 pour planche orbitale en France.
04:42 Sur la dernière heure, il y en a eu plus de plus de 100.
04:45 En fait, la graduation s'arrête à 100.
04:47 Mais le graphisme est très, très clair.
04:53 C'est une ligne et puis une barre.
04:56 Donc voilà, tout le monde recherche planche orbitale.
04:57 Pourquoi, me direz vous, si vous nous rejoignez sur Sud Radio ?
04:59 Parce qu'il y a la crainte d'une fracture du planche orbitale pour Antoine Dupont.
05:03 Voilà, ça, c'est une sacrée ombre au tableau,
05:05 tout comme la blessure tout à l'heure de Paul Boudeau, en sonnée sur une charge.
05:09 Et puis peut-être des interrogations sur l'état du genou de Mignottonio,
05:13 sorti à la pause.
05:14 Bonsoir, Christine Bouillaud.
05:16 - Et bonsoir, les garçons.
05:17 - Merci d'être avec nous, Christine.
05:19 Journaliste, évidemment, Sud Radio, rédactrice en chef à Toulouse.
05:24 Cette victoire est belle.
05:25 Elle est entachée par les blessures.
05:27 On y viendra dans cette heure-là.
05:29 Mais d'abord, ce qui domine, c'est cet aspect convaincant
05:32 qu'on n'avait pas du tout vu face à l'Uruguay.
05:35 - Oui, ce qui est bien, c'est qu'ils ont fait ce qu'on attendait d'eux, en fait.
05:39 Donc, je pense que le message de l'après-Uruguay est passé.
05:44 Et qu'ils ont été appliqués, ils ont fait un match plein
05:48 avec la manière, le spectacle, et chacun a pu se libérer.
05:54 Donc, c'est rassurant.
05:56 Le danger, c'était de se relâcher en deuxième période.
05:59 Et ça n'a pas été le cas du tout.
06:01 Donc, c'est plutôt positif.
06:05 - Maintenant, est-ce que la valeur de la Namibie permet de se jauger
06:08 sur un match comme celui-là ?
06:10 - Peu importe, j'ai envie de dire, parce que ça fait du bien à tout le monde.
06:15 À commencer par les joueurs eux-mêmes.
06:17 Même s'ils sortent en se demandant quel est l'état de la blessure,
06:21 de leur mettre à penser, leur mettre à jouer, Antoine Dupont.
06:24 Donc, mais voilà, il faudra faire avec.
06:27 Et puis, le groupe a montré aussi qu'il était capable de rebondir
06:32 après la sortie d'Antoine, qui a donné l'estime effectivement
06:36 de quelque chose d'un peu indifférent.
06:39 Il est parti avec Didier Lacroix.
06:42 - Il est à l'hôpital avec Didier Lacroix, la ville de France
06:45 où il y a eu le plus de recherches planche orbitale et Toulouse
06:47 sur ces dernières minutes.
06:48 - Ça fait beaucoup.
06:50 - C'est vrai que les supporters toulousains, c'est difficile pour eux.
06:52 Du coup, c'est vrai qu'il y a un aspect contrasté entre la très large victoire,
06:55 entre l'adversité qui était franchement très faible, et puis les blessures.
07:00 Ce qui me vient, c'est un petit jeu qu'on adore faire sur Sud Radio.
07:04 C'est un jeu aussi que je propose à ceux qui nous suivent sur Twitch.
07:07 Vous êtes nombreux sur la chaîne Sud Radio actuellement.
07:11 Un mot, un seul mot, et même je vais inviter Maxime Senna dans ce petit jeu.
07:16 Un seul mot pour qualifier la victoire de l'équipe de France,
07:18 pour qualifier la rencontre de ce soir.
07:21 Et c'est Maxime Senna qui va s'élancer en premier.
07:23 Maxime, un seul mot.
07:24 - Je vais dire rassurant.
07:25 - Rassurant pour Maxime Senna.
07:27 Philippe Spanguero.
07:29 - Abouti.
07:30 - Abouti pour Philippe Spanguero.
07:32 Julien Thomas.
07:34 - Eh bien, c'est pas tous les jours qu'on met 96 de points à zéro.
07:37 Historique.
07:38 - Historique pour Julien Thomas.
07:40 Et pour toi, Christine ?
07:41 - Carton plein.
07:42 - Carton plein.
07:43 - J'ai deux mots. J'ai le droit à deux mots.
07:44 - Oui, on t'accorde, Christine.
07:47 Maxime, tu as choisi rassuré parce que tu avais besoin d'être rassuré ?
07:50 - Après le match contre l'Uruguay, un petit peu quand même.
07:53 Je n'étais pas serein sur la suite.
07:56 Est-ce qu'on était capable de mettre un score fleuve à cette équipe de Namibie quand même ?
08:00 Et ce soir, je suis rassuré.
08:01 - Rassuré. Est-ce qu'on est tous rassurés par le jeu ?
08:04 Parce que rassurés par l'état des joueurs, on en parlera ensuite.
08:07 Mais rassurés par le jeu, est-ce qu'on peut vraiment être rassurés par le jeu
08:11 quand on voit l'adversité qu'a affronté l'équipe de France aujourd'hui ?
08:16 - Moi, je dis oui.
08:17 - Oui.
08:17 - Je peux en avoir l'intention ?
08:18 - Bien sûr, vas-y, Christine.
08:20 - Oui, parce qu'on sait très bien que le mental est quand même une machine redoutable
08:28 qui peut te mettre tout de suite le doute.
08:32 Il y a des choses dans un groupe.
08:34 Mais ce qui montre pourquoi on est rassurés, c'est que ce côté, on se ressaisit,
08:40 on connaît notre valeur et on ne doute pas.
08:42 Donc, quel que soit l'adversaire, on déroule.
08:45 Et la première mi-temps, c'était quand même du rugby champagne.
08:49 Même si en face, effectivement, on peut se dire que ce n'était pas du même niveau,
08:56 il y a quand même eu des actions, des jeux de passes qui ont enflammé le public.
09:03 Enfin, on s'est régalés, quoi.
09:04 Franchement, on s'est régalés.
09:05 Donc, quand on se dit rassurés, c'est qu'ils ont fait un match à pitié plein.
09:10 Ils ont fait ce qu'on leur a demandé, ce qu'on attendait d'eux.
09:14 Et à part les blessures qui sont un autre sujet,
09:17 parce que la charge sur Dupont, on peut s'interroger sur la façon dont il est pris,
09:23 parce que franchement, on n'est pas loin de la copie parfaite.
09:27 - Alors, on a un peu plus d'informations grâce à Fabien Galtier,
09:30 écouté par Maxime Senna, suspicion de fissures ou de fractures sur la maxillaire,
09:35 qui est un os des mâchoires.
09:37 Donc, on surveille ça.
09:39 Ce n'est pas nécessairement le planche orbitale, mais ce serait peut-être le maxillaire,
09:45 à surveiller au niveau de la mâchoire d'Antoine Dupont.
09:49 Mais on n'a pas plus d'informations à vous donner.
09:51 "Carton plein", c'était ton mot, toi Christine.
09:54 Je reviens sur le mot historique de Julien Thomas.
09:57 Là, malgré l'adversité, tu as la sensation, Julien, d'avoir vécu un moment historique, vraiment ?
10:02 - Historique par rapport au score.
10:05 Prendre le zéro point, déjà.
10:07 Défendre, sauver ta ligne.
10:10 On avait vu une équipe de France pas exceptionnelle au niveau défensif.
10:14 C'est vrai que c'est la Namibie, l'équipe faible de cette poule.
10:17 Mais tout de même, les Blacks en ont mis 77, il me semble.
10:22 96, c'est assez historique au niveau du score et de l'ambition offensive.
10:26 Là où j'ai aimé cette équipe de France, c'est qu'elle a entrepris.
10:30 Je l'ai vue libérée d'entrée de match.
10:32 Je l'ai vue prendre le match par le bon bout.
10:34 C'est-à-dire rapidement prendre le score, ne pas se mettre un petit peu le doute
10:38 pendant 20 minutes de la première mi-temps.
10:41 C'est là où se sont vraiment libérés les Français.
10:43 C'est surtout pour moi un match quasi plein dans le lancement de jeu,
10:51 dans le système offensif qu'ils ont voulu mettre, dans la cohésion collective.
10:56 Alors oui, il y a des facteurs de joueurs qui étaient présents sur ce match,
11:00 comme Dupont, c'est lui qui était quand même le premier à rester avec son jeu au pied.
11:04 Après, ils nous ont fait un du pied gauche de l'autre côté en fin de première mi-temps.
11:08 Penaud, c'est Real Marquers.
11:10 Tu as besoin d'individualité très forte quand même dans cette équipe de France
11:14 pour décanter et surtout pour amener au plus haut niveau de l'exigence offensive cette équipe.
11:21 - Oui, Félix Ponguirau, j'ai oublié ton mot.
11:25 Toutes mes excuses, Félix. Quel était ton mot déjà ?
11:28 - "Abouti".
11:29 - "Abouti". Alors "Abouti", et on a eu "propre" aussi sur le chat de Sud Radio, sur Twitch.
11:38 "Abouti", "propre", je pense qu'on peut rapprocher un petit peu ces deux notions.
11:41 Je vais vous donner quelques points statistiques pour aller dans votre sens, messieurs et mesdames.
11:46 4 fautes de l'équipe de France, seulement aujourd'hui contre 13 côté Nabibien.
11:50 91% de plaquage réussi. On a eu 2 balles en touche en tout début de match.
11:56 Sur le reste, on a fait un magnifique 19/21, puisqu'on a réussi les 19 autres, ce qui est absolument colossal.
12:02 5/5 en mêlée, là aussi, c'est absolument colossal.
12:07 Nos 6 môles ont été couronnés de succès, 6/6.
12:13 Un seul ballon perdu dans les rucks. "Propre", "Abouti", les deux notions se rejoignent quand même, là, Philippe.
12:19 - Oui, bien sûr, ça se rejoint. C'est vrai que je comprends le mot choisi par Julien, "historique", par l'ampleur du score.
12:26 Et c'est vrai que, malgré tout, on a reproché ces dernières semaines à cette équipe de France
12:30 de ne pas avoir su garder son rythme et son niveau de jeu face à des adversaires plus faibles.
12:36 Ça a été un des maux de cette équipe de France pendant de très très nombreuses années.
12:41 Et là, on avait trouvé cette nouvelle génération tueuse dans l'âme, comme quasiment aucune génération avant elle.
12:47 Et donc, on était exigeants. Et ce soir, il n'y a pas grand-chose à redire.
12:52 On a très rarement vu de mémoire une équipe de France ne pas tomber dans des travers en 2e période,
12:57 ne pas jouer avec la facilité, ne pas baisser de rythme.
13:01 Et c'est très rare d'avoir vu une équipe de France quasiment mettre autant de points à une petite nation en 2e mi-temps qu'en 1re.
13:08 Et donc voilà, il faut savoir s'en réjouir.
13:10 Bien sûr qu'on connaissait la faiblesse de l'opposition, sans faire offense au Namibien,
13:15 mais en tous les cas, il fallait que cette équipe de France reste sur ses critères d'exigence et elle y est restée tout le match.
13:20 - Julien Thauvin. - Vas-y, Julien. On a tout notre temps, on est là jusqu'à minuit.
13:25 - Oui, c'est pour ça. C'est quand même, pour avoir joué depuis tout petit, même quand t'es à Milly-Poussin, en junior ou autre, 96 à 0, t'es au niveau international quand même.
13:35 J'ai pas souvenir même, dans un club, à l'école de rugby, en junior, d'avoir mis 96 à 0.
13:41 Là, c'est un niveau international coupé du monde. C'est incroyable ce score de 96 à 0.
13:46 - C'est complètement fou. On nous demande des news d'Atonio.
13:49 Alors, ce qu'on peut vous dire sur Atonio, c'est qu'il est sorti à la mi-temps.
13:53 Pendant la mi-temps, d'ailleurs, avant qu'on sache qu'il sorte avec Félix Fanguiron, on avait un doute sur l'état de son genou droit, Philippe.
14:00 C'était ton observation. On avait dit, toi, "moi, sélectionneur, que ferais-tu ?"
14:04 T'avais dit "moi, sélectionneur, je remplacerai Wini Atonio", si je ne me trompe pas, Philippe.
14:08 - Oui, le score était fait. On avait vu deux petites alertes sur une jambe et un genou déjà touchés.
14:14 Donc, il n'y avait pas de débat pour moi sur la sortie d'Atonio à la mi-temps.
14:18 Voilà, on le répète, il y a 15 jours entre ce match et contre l'Italie, ça fait partie des éléments majeurs dont on a vraiment besoin.
14:25 Et c'est vrai que ça fait partie de ces joueurs où, même si on a une profondeur de banc qu'on a peut-être rarement eue en équipe de France,
14:33 Atonio fait partie des postes auxquels, malgré tout, les remplaçants n'ont pas forcément su saisir leur chance et se mettre au niveau.
14:42 Donc, c'est un joueur indispensable dans le dispositif et il n'y avait aucun risque à prendre avec lui.
14:47 - On nous mande aussi des nouvelles de Paul Boudéon qui avait l'air d'être quand même bien sonné.
14:51 Paul Boudéon, s'il a passé un protocole commotion, il ne l'a probablement pas passé avec succès puisqu'il n'est pas revenu sur le terrain.
14:58 Mais il avait l'air quand même pas en super forme, Paul Boudéon, ce qui ne nous rassure pas tout à fait, pour être très honnête.
15:07 C'est vrai que, au regard de l'adversité...
15:08 - Pardon, mais pour faire le lien avec Paul Boudéon, il faut quand même souligner encore la moitié en puissance d'Anthony Gellon.
15:15 Deuxième match, il n'a pas joué un match depuis une rupture des croisés.
15:21 C'est incroyable, ses deux premiers matchs sont en Coupe du Monde.
15:24 Donc, on avait parlé de la sélection de Paul Boudéon et de ce profil qui pouvait pallier à l'absence de Dupont.
15:29 Donc, c'est vrai que la sortie de Boudéon, elle peut être un peu inquiétante, mais elle est à la fois compensée par l'attitude de Gellon ce soir.
15:37 - Oui, est-ce qu'au final, ce qu'on ne retient pas aussi ce soir, c'est que malgré l'adversité très faible, il y a cette douleur de perdre peut-être deux, ça c'est sûr probablement,
15:49 mais peut-être trois joueurs de l'équipe de France, deux majeurs et un potentiel finisseur.
15:55 Christine Bouillaud, ce qui est quand même un petit peu embêtant.
15:58 - Oui, ce qui pourrait se transformer en victoire à l'Apirus. Mais bon, après, je pense que dans la vie du groupe, certes, ça peut être un coup dur par rapport à ça,
16:10 mais ça fait aussi partie de l'histoire d'un groupe. Et voilà, tu as tes cadres qui ne sont pas là, qui sont au repos ou en tous les cas qui sont au soin.
16:22 Tu sais que tu dois monter en puissance ou en tous les cas, tu dois te remettre au niveau.
16:28 Donc finalement, ce match, ces blessures, si elles sont plus graves qu'on peut imaginer...
16:37 - D'ailleurs, ce qu'on nous demande, pour du bon, ce que c'est la maxillaire.
16:40 Alors, quand vous prenez votre bouche, toute la partie mâchoire en dessous vos dents, c'est le mandibule.
16:46 Et au-dessus de vos dents, qui va jusqu'en bas de l'œil, c'est le maxillaire.
16:52 - C'est ce qui tient la mâchoire, en fait.
16:55 - Exactement, c'est la partie haute.
16:57 - Et c'est la partie haute. Alors effectivement, c'est des blessures qui sont compliquées et qui sont difficiles à soigner.
17:02 Et certainement, comme il y a 15 jours, il faut cesser du temps et attendre véritablement le verdict du staff médical.
17:10 Mais ce que je veux dire, c'est que maintenant qu'ils ont retrouvé aussi le plaisir de jouer...
17:15 Parce que moi, ce que je note aussi, c'est que ce soir, ils avaient envie tous, morts de faim, d'être vraiment dans le rythme.
17:23 On n'a pas vu un joueur en dessous par rapport à un autre.
17:27 Donc ça, c'est important pour le groupe et la dynamique.
17:30 Et ça veut dire aussi que ça remet en avant, ça remet de l'élan, ça redonne confiance.
17:38 Et finalement, on peut aussi espérer que le groupe, même sans ses cadres ou sans ses joueurs qui sont peut-être absents parce que blessure,
17:48 se retrouve serein malgré tout par rapport à la performance qu'ils ont eue.
17:54 Parce qu'ils auraient ramé derrière les blessures et les sorties des uns et des autres.
17:58 Là, on aurait pu se dire "ça va être compliqué". Ce qui n'a pas été le cas.
18:02 On est resté sur le même rythme, on a continué à avancer, on a continué à marquer, à développer du jeu.
18:06 Et donc ça, c'est quand même plutôt rassurant pour la suite de la compétition.
18:10 Moi personnellement, je pense que le groupe a repris, a entendu les leçons de l'Uruguay
18:17 et a repris confiance à travers ce score fleuve et sans appel parce qu'on prend zéro point quand même.
18:23 C'est pas rien. La Nouvelle-Zélande, même s'ils en ont pris trois.
18:29 On a une excellente question de Proxy85 sur le chat de Sud Radio sur Twitch qui nous dit
18:34 "On est d'accord si on perd Dupont, Atonio, etc. Quelle projection pour l'Italie ?
18:38 Équipe Premium, donc avec les 4, équipe hybride où on fait totalement Romagné ?"
18:43 Cette question-là, on y répondra plutôt en fin d'après-match.
18:47 On est encore sur la rencontre, on se projettera ensuite et ce sera très intéressant.
18:51 Mais très bonne question Proxy, on la note, t'inquiète pas.
18:54 Philippe, je voulais revenir justement sur ce point-là.
18:58 Les blessures, elles sont là aujourd'hui et il y a le mot que j'ai noté sur ma petite feuille de Christine.
19:08 Il fallait retrouver la confiance. C'est vrai que cette semaine, elle a été un peu particulière.
19:14 On a vu le petit dérapage de Fabien Galtier avec les espoirs du stade français.
19:18 On a vu aussi des supporters être un peu mécontents du match à Lille.
19:24 Est-ce qu'il y avait la question de raccrocher le wagon des supporters,
19:29 les ramener de nouveau s'il le fallait vraiment dans ce giron Équipe de France pour la Coupe du Monde au Vélodrome ?
19:36 Je crois qu'on n'a pas décroché avec nos supporters après ce match contre l'Uruguay.
19:41 Mais oui, il y avait un peu de frustration.
19:43 On le répète, il y avait beaucoup d'attentes autour de cette équipe de France.
19:46 Et puis, ce qui n'a pas servi nos bleus, c'est que dans les jours qui ont suivi,
19:50 on a vu les grosses nations impitoyables face aux petites.
19:54 Et donc, on s'est dit qu'il faut qu'on soit plus tueurs et qu'on redevienne tueurs,
19:57 comme on avait su l'être par le passé, le passé proche.
20:01 Et donc, je crois que ce soir, en effet, malgré une opposition a priori assez faible,
20:07 on a senti de la pression sur les épaules de ces joueurs.
20:10 On a senti les visages du staff crisper.
20:12 Il y avait beaucoup d'attentes quant au match de ce soir par rapport au comportement.
20:16 Et je crois qu'en ça, on est rassurés.
20:18 Alors bien sûr, il y a tous ces bémols et on va attendre avec beaucoup d'impatience
20:22 les heures qui suivent pour avoir le verdict concernant surtout Antoine Dupont,
20:26 parce que je suis un peu moins inquiet pour les autres.
20:29 Voilà, Boudin, à mon avis, les 15 jours jusqu'à l'Italie vont lui permettre de récupérer.
20:35 Antonio, je ne suis pas médecin, mais bon, on l'a vu grimacer sur le genou.
20:39 C'est souvent le genou, Antonio.
20:41 Et il y a un moteur en lui, c'est qu'à la fin de la Coupe du Monde,
20:43 il devrait arrêter sa carrière internationale.
20:46 Oui, et puis encore une fois, il y a 15 jours contre l'Italie.
20:50 Donc je spoil un peu la fin, mais pour moi, il faut arrêter de se poser ces questions-là.
20:54 Comment on peut imaginer se dire qu'on va jouer avec une équipe hybride contre l'Italie ?
20:58 C'est la dernière proposition assez sérieuse avant de rencontrer ce qui se fait de mieux au monde, Ankar.
21:06 Je veux dire, pour moi, le débat ne doit même plus exister.
21:10 On en parlera tout à l'heure.
21:12 Je suis chafouin.
21:13 Je trouve qu'il mérite d'être là, le débat.
21:17 On va en giron, on va rejoindre Grégory.
21:20 Bonsoir, Grégory.
21:21 Bonsoir à tous les trois.
21:22 Bienvenue sur Soudradio, la radio de la Coupe du Monde de rugby.
21:26 Grégory, quel sentiment t'habite après cette victoire, si vous nous rejoignez sur Soudradio ?
21:32 96 à 0, plus large victoire de l'histoire de l'équipe de France.
21:35 C'est un sentiment mitigé, en fait.
21:37 Évidemment, un raz-de-marée au niveau du résultat,
21:40 parce que mettre autant d'écarts, il ne faut pas se leurrer, c'est la Namibie.
21:45 Donc l'écart a été monstrueux déjà au départ.
21:47 Après, perdre Antoine ce soir, ça fait mal quand même,
21:50 parce que quand je vois ce qu'il a déjà fait pendant plus de 40 visites où il a joué ce soir,
21:54 c'était assez brillant tout ce qu'il a fait.
21:56 Après, moi, j'ai hyper confiance en l'équipe,
21:59 parce qu'il y a une solidarité dingue.
22:01 Moi, je me suis régalé quand même sur les phases de jeu de cette partie-là.
22:05 Il y a eu du plaisir devant l'écran ce soir ?
22:07 Oui, parce qu'il y a eu des belles séquences.
22:09 Même s'il n'y avait pas d'adversité.
22:11 Vous l'avez tous dit, quand je vous ai écouté dans le débrief pendant le match,
22:15 il y avait de l'envie.
22:17 Les joueurs se sont remis, peut-être pas en question, il ne faut pas exagérer.
22:20 Non, mais c'est possible qu'il y ait des cadres,
22:23 qu'il y ait eu des mots un peu forts cette semaine.
22:26 Ce n'est pas impossible.
22:27 Je pense, et puis je pense qu'il faut prendre toutes les équipes au sérieux.
22:30 En fait, je les ai trouvées hyper sérieux, hyper impliqués ce soir.
22:34 Je pense que ça fait vraiment chier en parlant poliment pour Antoine.
22:38 Non, mais tu peux en parler vrai ici.
22:40 Mais franchement, j'ai hyper confiance.
22:42 Je pense que si on garde cette envie, cette énergie,
22:45 qu'on arrive à ne pas trop perdre 2 à 3 joueurs par match,
22:48 moi je nous vois au bout.
22:50 C'est notre année.
22:51 En plus, comme supporter de l'UBB et qu'on a un paquet de joueurs qui jouent à l'UBB.
22:55 Comme Maxime, notre réalisateur.
22:56 Voilà, donc là je suis hyper fier.
22:59 Et puis on a une pépite, c'est une découverte.
23:03 Notre petite pépite bordelaise de 20 ans.
23:06 Donc moi je suis très fier d'eux.
23:09 Il ne faut rien lâcher.
23:11 Après, je suis assez d'accord avec vous.
23:13 Moi, il ne faut pas s'amuser à vouloir mettre une équipe hybride face à l'Italie
23:17 parce que c'est du sérieux.
23:18 Après, on est lancé.
23:20 Il y aura trop du temps de jeu à tous.
23:22 Et Grégory, j'en profite.
23:24 Je vais poser la question à tout le monde.
23:25 À vous qui nous écoutez.
23:26 Que vous soyez partout dans le monde.
23:28 Que vous soyez à Pau, à Menton, à Clermont-Ferrand.
23:32 Pourquoi pas à Limoges, à Angoulême, à Périgueux.
23:34 Vous nous écoutez de partout.
23:36 Et bien aussi sur les réseaux sociaux, évidemment.
23:39 Sur Twitch, sur la chaîne Twitch de Sud Radio.
23:41 Vous êtes nombreux.
23:42 On vous lit avec beaucoup de passion.
23:44 Peut-être que vous nous écoutez aussi de l'étranger avec l'application.
23:47 Voilà, ou sur sudradio.fr.
23:49 En Asie, beaucoup, on le sait.
23:51 Il y a un très grand fan club de Phyllis Panguero.
23:54 J'ai une question simple et un tour de table.
23:58 On invite absolument tout le monde.
24:00 On va tous vous lire.
24:01 Ça va être très simple.
24:02 Qui est le meilleur joueur de cette partie ?
24:06 Je sais que c'est un sport collectif.
24:08 Mais j'en demande un joueur qui vous a emballé.
24:11 Un joueur qui vous a surpris.
24:13 Un joueur qui, aujourd'hui, vous fait écrire sur une feuille de papier.
24:17 Cet homme-là est le meilleur joueur de cette partie.
24:20 Maxime Senna.
24:22 - Tu me prends de court, là. - Ah bah oui.
24:25 Euh...
24:27 Écoute, je n'en sais rien.
24:29 Euh... Je vais dire Biel Biarré.
24:32 Biel Biarré pour Maxime Senna, le bordelette.
24:34 - Évidemment. - Copier.
24:36 Phyllis Panguero.
24:38 J'allais dire Biel Biarré.
24:39 Au-delà de la performance individuelle,
24:42 pour moi, c'était le dernier poste où il pouvait y avoir débat avec Gabin Villière.
24:46 Avant le match de ce soir, on pouvait encore se poser la question dans la hiérarchie.
24:49 Et pour moi, avec le match de ce soir,
24:51 je pense que Gabin Villière a un peu décroché
24:54 que dans la tête du staff, c'est Biel Biarré qui s'est fait une place au soleil.
24:58 On a Proxy qui nous dit "Penaud".
25:00 On a Malalor qui nous dit "Danty".
25:01 Penaud aussi pour Ours, mais qui met lui, Biel Biarré, pas loin.
25:05 On a Sam Gamegear qui nous dit
25:08 "François Croce, une machine, aujourd'hui".
25:11 Julien Thomas, quel est ton choix, toi ?
25:13 Exactement. Alors, "Travail de l'ombre" et "Besogneux", François Croce.
25:18 Et sinon, je mettrais Jonathan Danty.
25:21 Match, il revient, de blessure, deux essais.
25:24 Important sur le centre du terrain.
25:27 Et puis surtout, premier match, il me semble, avec un coupé du monde.
25:30 Donc, Jo Danty, Fatou, qui a été, pour l'instant, monstrueux
25:34 et qui est une pièce essentielle pour moi dans ce centre.
25:37 Donc, Jonathan Danty, pour toi, c'est vrai qu'il faisait son retour aujourd'hui.
25:42 Il n'a pas été énormément attaqué dans sa zone.
25:46 Je vais regarder un peu ses statistiques avant de dire n'importe quoi, bien évidemment.
25:50 Il a fait 5 sur 5 au plaquage, très propre.
25:52 Jonathan Danty, il a touché 8 ballons.
25:56 Il est exactement un défenseur battu, très solide.
25:58 Grégory, ton joueur du match pour toi ?
26:00 Alors, le coup de cœur, Louis Biel-Barré, évidemment.
26:03 Et je suis assez d'accord avec l'analyse sur Danty.
26:05 Je pense que Danty va nous faire du bien, notamment dans les gros matchs à venir.
26:08 Il a une capacité à gratter, il est solide.
26:11 Justement, Grégory, j'ai l'impression que Ficou joue mieux
26:15 parce qu'il se sent serein d'avoir Danty à côté de lui.
26:18 Est-ce que c'est possible, ça ?
26:20 Je pense, clairement.
26:23 Quand t'as des joueurs qui te rassurent aussi autant, je pense que tu veux toujours libérer.
26:28 Et puis, Gaël, il n'a pas de pression, en fait.
26:31 Je pense que c'est peut-être la dernière Coupe du Monde.
26:33 Il est jeune encore, Gaël Ficou.
26:35 Tu veux le mettre à la retraite, toi ?
26:37 T'es sûr ?
26:39 Tu sais, il a 29 ans.
26:42 Il est là en 94, le garçon.
26:45 Il a commencé en équipe de France il y a 10 ans.
26:48 On avait l'impression de le voir depuis très longtemps,
26:50 mais ça a été des plus jeunes internationaux.
26:52 J'avais ce sentiment-là, tu sais.
26:54 Ça faisait plus longtemps qu'il n'y avait pas commencé.
26:56 Il y a des chances qu'on le revende en Australie dans 4 ans, Gaël Ficou.
26:58 Tant mieux.
27:00 Julien, l'idée que Ficou est bon parce que Dantier est là, ça existe, ça ?
27:05 Oui, ça existe.
27:07 En plus, on a mis un petit peu l'étiquette à Gaël Ficou de capitaine de défense, etc.
27:12 Sauf que c'est Jonathan Dantier qui fait ce rôle-là,
27:15 de gratteur, de gaillard, de venir mettre les tampons, de mettre les mains.
27:19 Ça laisse Gaël mettre un petit peu la tête au chocolat,
27:22 d'être plus lucide, notamment sur les offensives.
27:25 Et lui, il a un peu plus de génie offensivement que peut-être Jonathan,
27:29 qui est dans un autre registre.
27:31 Alors, il a la puissance, zoodantie,
27:34 mais Gaël, lui, joue les surnombres, joue les espaces, joue justement.
27:38 Du coup, ça le libère de ce côté de registre, quand il n'y a pas Dantier,
27:42 de gratteur, de papa, un petit peu à côté des jeunes.
27:46 - On a Clem qui nous dit que Dupont est évidemment dans le top de ce soir,
27:50 sur ce qu'il a montré. Julien, de nouveau, toi aussi, tu es d'accord ?
27:54 - Oui, oui, bien sûr. Quand tu vois avant qu'il sorte,
27:57 le premier essai, c'est lui pied droit, qui met cette diagonale,
28:00 il court en travers, puis bon, ici, il laisse ce coup de pied avant la mi-temps.
28:04 Et puis, il a animé, il a animé parfaitement.
28:07 À chaque fois, ça partait de lui, il vient de fixer 3-4 défenseurs,
28:10 rien que par ses pas et ses courses un petit peu en travers,
28:13 aura des rucks et du coup, il fixe la défense, tu ne peux plus contrôler derrière.
28:17 - On a Alistair Kotze, sélectionneur de la Namibie,
28:21 qui dit auprès du micro Sud Radio de Nicolas Delage,
28:24 "C'est une humiliation, ça fait très mal, mes joueurs n'étaient pas eux-mêmes,
28:27 chaque erreur a été punie."
28:29 Merci Philippe d'avoir été avec nous ce soir, on va te libérer du côté du Vélodrome.
28:33 Très belle soirée. - C'est toujours un plaisir, monsieur.
28:36 - On fait bien de te laisser parce que la ligne est en train de lire.
28:40 - Non, on t'a perdu Philippe, c'est peut-être ton aura.
28:44 - Le Vélodrome t'a coupé. - Au revoir, c'est la loi du Vélodrome.
28:48 Christine Bouillaud, le joueur du match pour toi, c'est qui ?
28:52 - Je rejoins tout ce qui a été dit avant,
28:55 je mettais Dupont en tête jusqu'à sa blessure,
28:59 parce que vraiment, c'est un régal.
29:02 Mais je pense qu'on oublie aussi la confiance qu'apporte la précision au pied,
29:08 l'horloge suisse qui est Ramos sur les pénalités.
29:14 - Impressionnant.
29:16 - Parce que quand tu connais la difficulté de l'exercice,
29:20 pour moi c'est comme un tireur de pénaltys.
29:23 Et je suis toujours très impressionnée par la capacité de ces joueurs d'être réguliers.
29:29 Il en rate une je crois ce soir, c'est tout ce qu'il fait.
29:32 - Il manque que ça.
29:34 - Oui, mais quand tu as ça dans ton groupe, tu te dis,
29:38 quand il a la balle, c'est un capital confiance pour le reste de l'équipe qui est monstrueux.
29:45 Moi je suis très impressionnée par cette précision,
29:48 quel que soit l'angle, quelle que soit la distance de Thomas Ramos sur les pénalités.
29:54 Vraiment, c'est un exercice qui ne doit pas être simple.
29:57 Et j'aimerais bien savoir dans sa tête, à ce moment-là,
30:00 comment il se prépare, comment il passe d'une intensité forte à cette concentration,
30:05 cette remise au calme, pour arriver.
30:07 - C'est aussi ce qu'on voit au handball sur les pénaltys.
30:11 - Oui, tu as des tireurs de pénalty qui sont...
30:15 parce que c'est un face-à-face...
30:17 - Oui, parce qu'on parle avec Christine Boyon, ancienne internationale de handball.
30:21 - Pour moi, alors là tu es face au poteau,
30:25 tu n'as pas le jeu de l'impression du joueur d'en face, si tu veux.
30:30 Mais simplement, c'est cette maîtrise de l'exercice qui en fait un métronome.
30:35 Et je pense à tout le groupe qui derrière se dit "bon, c'est gagné".
30:40 En gros, le capital confiance aussi vient de là.
30:43 C'est des points que tu engranges, c'est des points que tu n'as pas marqués, etc.
30:47 Et c'est vrai qu'il passe toujours un peu à côté par rapport aux...
30:52 Mais vraiment, c'est impressionnant. Moi, je trouve ça impressionnant.
30:55 - Un match très impressionnant de Thomas Ramos.
30:57 Au programme, jusqu'à minuit, on va parler évidemment de la Namibie dans un instant.
31:02 On va aussi se projeter un peu plus sur l'avenir,
31:05 sur la composition face à l'Italie.
31:08 Et puis, une question aussi, si Dupont est out jusqu'à la fin de la compétition,
31:12 qu'est-ce qu'on fait ? Qui rappelle-t-on ?
31:14 Je vous laisse réfléchir un petit peu, mais d'abord, première question,
31:18 un petit sondage un petit peu provocateur volontairement.
31:22 Ce match de la Namibie est-il le reflet des limites de l'expansion du rugby dans la Coupe du Monde ?
31:29 Parce que l'Uruguay avait un petit peu contré cette théorie-là.
31:33 La Namibie renforce quand même cette idée,
31:35 parce que c'est plus de 200 points encaissés en 3 matchs.
31:39 C'est dur de dire "erreur de casting",
31:42 mais en fait, c'est tout simplement la deuxième nation africaine,
31:45 elle doit être à la Coupe du Monde,
31:48 mais elle ne peut pas faire autre chose que de s'incliner toujours largement.
31:53 Il y a peut-être un souci de compétitivité avec ça, Lucien Gasparra, qui est avec nous en studio.
31:59 Oui, il y a une certaine logique, c'est le niveau du championnat dans lequel ils évoluent.
32:02 Tous les adversaires au niveau international qu'ils rencontrent pendant 4 ans,
32:05 ça crée un gap de niveau qu'ils ne peuvent pas rattraper.
32:08 On était avec quelqu'un en Namibie cette semaine notamment.
32:10 Oui, Grégory en Namibie, qui nous explique que le rugby n'est pas très développé
32:14 et que ce n'est pas une préparation de 2 mois, une préparation physique,
32:17 qui va permettre de combler le gouffre.
32:19 On voit qu'ils avaient face à eux des joueurs en majorité du stade toulousain ce soir,
32:23 qui jouent des finales de Coupe d'Europe, des finales top 14, des matchs à pression devant beaucoup de monde.
32:27 Le rugby namibien, c'est un rugby presque encore amateur,
32:31 donc il n'y a rien d'étonnant et si on veut se pencher sur le sujet et la question,
32:35 il faudra en fait voir comment faire évoluer à plus haut niveau les joueurs de nations plus faibles,
32:40 et plus régulièrement aussi.
32:41 C'est aussi un problème financier parce que ça ne fait pas remplir les stades
32:45 de jouer la Namibie en mois de novembre dans une tournée d'automne.
32:48 C'est donc privilégié rarement d'aller faire un match contre les Namibiens
32:51 plutôt que de rencontrer les Hauts-Blacs-Costa de France, qui se comprend aussi.
32:54 Donc c'est aussi des enjeux économiques d'intégrer les petites équipes.
32:57 Sur la chaîne Twitch de Sud Radio, on a un Égyptien qui dit "bonsoir Sud Radio".
33:00 Bonsoir à toi.
33:01 On a une belle réflexion d'ours à l'instant qu'il nous dit.
33:04 Non, je ne suis pas d'accord avec l'idée que ce match de la Namibie
33:08 rappelle le fait que l'expansion du rugby dans la Coupe du Monde
33:11 est un petit peu problématique.
33:14 Il dit "on a vu le Japon monter et descendre,
33:16 la Roumanie aussi très faible, mais a besoin de cette exposition pour progresser.
33:20 Au contraire, plus d'équipes de fin de tiers 2"
33:22 parce que vous savez, dans le rugby, on parle de tiers 1, de tiers 2, de tiers 3,
33:25 "équilibre les débats entre elles".
33:27 Alors, c'est vrai que la question, Grégory, notre auditeur en Gironde,
33:31 c'est vrai que la Coupe du Monde, c'est beaucoup d'argent.
33:34 Aujourd'hui, on peut se dire que c'est peut-être un peu problématique
33:37 d'avoir des scores comme aujourd'hui, 96 à 0.
33:40 Mais quelle est la solution ?
33:41 Moins d'équipes de ce niveau-là ou justement plus,
33:44 pour qu'il y ait peut-être plus de poules et plus d'adversité entre elles ?
33:48 Quelle est ton idée, toi Grégory ?
33:50 - Clairement, je pense que comme ours,
33:52 je pense qu'au contraire, il faut ouvrir le rugby à d'autres pays.
33:55 Je pense qu'après, c'est culturel.
33:57 Il y a des choses qui vont prendre du temps.
33:59 Si on parle de l'Italie, à notre niveau, à notre échelle,
34:02 à un moment donné, ils ont été complètement à l'ouest.
34:05 Ils ont eu une période où ils sont super montés en puissance,
34:08 mais ils sont redescendus un peu.
34:10 Mais je pense qu'il faut accompagner tous ces pays-là dans le développement.
34:13 Au contraire, plus on les médiatisera, plus on parlera du rugby,
34:16 plus il y aura des jeunes qui vont vouloir jouer au rugby.
34:19 Puis après, quand on parle du Japon, on parlait du Japon,
34:21 il y a eu beaucoup de naturalisation, il ne faut pas se faire rire.
34:23 - Bien sûr, tout à fait.
34:24 - Et après, il y a toujours des pays où je suis très surpris du faible niveau.
34:27 Quand je vois le potentiel de pays comme les États-Unis ou même le Canada,
34:30 le niveau est hyper bas.
34:32 - Des nations qui ont misé sur le rugby à 7 et qui font demi-tour désormais.
34:36 - Oui, c'est ça.
34:37 Ou ils ont d'autres sports comme le football américain par rapport aux États-Unis,
34:40 où c'est de la folie.
34:41 Mais je suis sûr que tous ces pays-là ont plein des sorts.
34:43 Moi, après, je suis hyper content de voir le Portugal au niveau où ils sont,
34:47 mais l'envie qu'ils amènent,
34:49 c'est des pays, j'aurais même parié, qui puissent jouer à ce niveau-là aujourd'hui.
34:52 Et c'est sûr que...
34:53 - Quand on met quasiment 100 points à une équipe comme ce soir,
34:56 on se dit "OK, l'enjeu, il est où ?"
34:58 Mais je pense qu'il faut au contraire parler du rugby,
35:00 montrer le rugby dans plein de pays.
35:02 Et il y a des pays qui ont des potentiels monstrueux.
35:04 - On ne peut même pas ouvrir encore plus,
35:07 parce que ouvrir encore plus, c'est chercher des nations encore plus faibles.
35:10 Donc là, ce ne sont même pas des 96-0,
35:12 si on va voir encore plus bas, c'est des scores encore plus larges.
35:15 Donc la solution, ce n'est même pas encore là.
35:17 - Peut-être que si on fait plus de poules, avec des chapeaux peut-être mieux faits aussi,
35:20 ça peut peut-être permettre d'aider tout ça.
35:23 Merci Grégory d'avoir été avec nous sur ce Radio.
35:26 Et on te rappellera, parce que tu as un avis très éclairé,
35:29 extrêmement intéressant de parler avec toi.
35:32 Dans un instant, sur Sud Radio, il va se passer quelque chose, vous le savez.
35:35 Il va y avoir un "Qui je suis ?" dans quelques minutes,
35:38 avec un supporter de Grenoble contre un supporter du Stade Français Paris,
35:42 qui vont s'affronter.
35:43 Ça va être exceptionnel.
35:44 Il y a un ballon Gilbert Sud Radio à gagner.
35:47 Désormais, on va parler un tout petit peu de ce qui va se passer
35:50 pour la suite de l'équipe de France.
35:52 L'équipe de France aujourd'hui, quand on regarde la poule,
35:55 cette poule A,
35:57 il y a forcément tous les voyants au vert,
36:01 puisque c'est trois victoires pour l'équipe de France.
36:03 Leader de la poule A, 13 points devant l'Italie,
36:06 qui n'a joué que deux matchs, mais qui a quand même 10 points.
36:09 Troisième, la Nouvelle-Zélande, qui n'a joué que deux matchs,
36:11 qui n'a que 5 points.
36:13 Mais voilà, bientôt ça va se régler,
36:15 tout ça à zéro point, Uruguay et Namibie.
36:17 Faut-il faire tourner face à l'Italie ?
36:20 Faut-il faire une équipe hybride ?
36:22 Quand je dis équipe hybride,
36:23 on parle de 4, 5, 6 joueurs maximum.
36:26 Qui ne seraient pas des cadres,
36:28 mais plutôt des finisseurs,
36:29 qui intégreraient le 15 de départ.
36:30 Faut-il tout simplement mettre tous les cadres,
36:33 pour s'assurer une première place,
36:35 et de totalement dominer cette poule A ?
36:38 Tour de table, est-ce équipe de cadres, équipe hybride,
36:42 ou équipe remaniée ?
36:43 Lucien Gasparrac, sans développer.
36:45 Une équipe hybride.
36:46 Hybride pour Lucien Gasparrac,
36:48 pour Julien Thomas.
36:50 Équipe type, avec ceux qu'on a sous la même.
36:53 En fonction des plaisirs, bien sûr.
36:54 Équipe type, donc, pour Julien Thomas.
36:56 Christine Bouillot ?
36:58 Ceux qui ont fini la partie, ils repartent.
37:01 Ceux qui ont fini, donc toi tu mets les remplaçants du jour, titulaire ?
37:06 Non, non, non, c'est-à-dire ceux qui ont fini le match,
37:09 là tu repars avec eux.
37:10 D'accord, ok.
37:11 Voilà.
37:12 Tu ne changes pas une équipe qui gagne,
37:13 voilà le principe.
37:14 Mais j'avais une question sur le débat d'avant,
37:16 monsieur, vous êtes en train de pouvoir m'éclairer,
37:17 sur l'histoire du développement du rugby.
37:19 Je me faisais une réflexion.
37:21 Pourquoi à l'issue des matchs de poule,
37:23 les équipes dites plus faibles rentrent à la maison
37:26 et ne font pas des matchs de classement entre elles,
37:28 avec des niveaux qui sont un peu plus équivalents,
37:30 pour continuer à progresser, pour continuer à travailler ?
37:32 C'est une réflexion tout à fait pertinente,
37:35 effectivement, Christine.
37:38 Aujourd'hui, pour te dire,
37:40 il y a les deux premières places qui sont qualificatives,
37:42 et la troisième est qualificative pour la prochaine Coupe du Monde.
37:45 Tu ne vas pas en phase finale,
37:46 mais tu remportes ton billet pour la prochaine Coupe du Monde.
37:48 Je me faisais la réflexion,
37:49 parce que par exemple le basket,
37:50 récemment, les Français ont joué une place,
37:53 et on sait qu'elles sont infinies, 17ème,
37:55 ou tu fais une dixième.
37:57 Du coup, tu gardes les mecs sous la main,
37:59 tu gardes ton équipe,
38:00 et tu continues à travailler,
38:01 tu continues à les faire jouer,
38:03 et peut-être aussi, ça permet de faire avancer,
38:05 de ne pas avoir des équipes qui déboulent comme ça dans un mondial,
38:08 avec assez peu de compétition par rapport aux autres, etc.
38:11 Donc, peut-être que, voilà.
38:13 C'était juste la réflexion par rapport au débat d'avant.
38:15 Je retourne à l'avantage.
38:16 C'est une excellente réflexion, Christine.
38:18 C'est effectivement très intéressant.
38:20 Dans quelques minutes sur ce radio,
38:21 on vous diffusera, si le 15 de France s'accélère au Vélodrome,
38:26 la conférence de presse en direct de l'auditorium,
38:30 dans quelques minutes.
38:32 Donc, toi Christine, tu voulais une équipe totalement cadre,
38:37 Julien Thomas une équipe totalement cadre aussi,
38:40 et Lucia Gasparra, une équipe remanie.
38:42 Pourquoi les cadres, Julien, rapidement ?
38:44 - Mais les cadres, parce que derrière,
38:46 tu vas attaquer les phases finales.
38:48 Et puis là, maintenant, il va falloir que tu sois dans une connexion,
38:51 dans un cheminement un petit peu d'un groupe
38:55 qui va aller vers la finale.
38:57 Et puis, il faut vraiment comprendre
39:00 que là, c'est le dernier match de la phase de poule.
39:02 Donc, les derniers réglages, c'est maintenant ou jamais.
39:06 Et puis derrière, tu attaques le solide,
39:07 parce que tu vas prendre l'Afrique du Sud ou l'Irlande.
39:09 Donc, pour moi, c'est les cadres qui vont être alignés
39:12 pour prétendre aux quarts de finale.
39:14 - Christine, tu es d'accord ?
39:15 - Ah oui, je suis entièrement d'accord.
39:17 Je pense même que ce serait une erreur de coaching
39:20 que de vouloir à nouveau faire beaucoup de changements,
39:24 essayer des choses.
39:25 Je pense qu'ils ont leur équipe type.
39:27 Et puis, pour ça, c'est l'équipe qui a fini ce soir.
39:30 Et tu remets les cadres qui étaient sur le banc éventuellement,
39:33 mais tu mets l'équipe la plus solide possible
39:35 pour que dans la tête,
39:37 elles préparent qu'il ne soit déjà aucun octobre.
39:39 Je veux dire, il n'y a pas d'herbe versée plus que ça.
39:43 En plus, on a vu ce que les remplaçants ont pu avoir
39:47 comme difficulté par rapport à la compétition,
39:49 par rapport à l'enjeu, par rapport à la pression.
39:52 Quel est l'intérêt ?
39:54 Quel est l'intérêt de rebasculer sur un groupe
39:58 qui ne va pas trouver ses automatismes ?
40:02 - Et puis, il reste quatre matchs, c'est une autre relation.
40:05 Donc, ce n'est pas non plus...
40:07 - Mais ça peut aussi mettre dans l'idée de ménager certains joueurs aussi,
40:10 parce qu'on voit quand même qu'il y a de la fatigue.
40:12 - On a une très belle réflexion de Dactal qui nous dit
40:15 "Mais Christine, on était en Coupe du monde de basket ce soir,
40:17 t'as vu le score ? 96 points !"
40:19 - Oui, ouais !
40:20 - C'est plutôt juste.
40:21 Lucien, tu soutiens l'idée d'une équipe hybride.
40:23 Pourquoi ?
40:24 - Alors, avant le match, j'aurais dit mettre les cadres,
40:26 mais je suis tellement abasourdi sous le choc
40:28 de la blessure d'Antoine Dupont,
40:30 de l'inquiétude autour de Wignatonio,
40:32 que j'ai peur d'autres blessures.
40:33 - De Boudéan aussi.
40:34 - De Boudéan aussi, donc j'ai peur de remettre les joueurs premiums sur le terrain.
40:36 Je suis refroidi par ces blessures.
40:38 Effectivement, il faut les cadres,
40:40 il faut que les joueurs se trouvent.
40:42 - Et ça, c'est l'un de tes équipes ?
40:43 - Oui, c'est sûr, mais c'est l'impression de ce soir qui me laisse dire ça.
40:46 Maintenant, effectivement, il faut que les joueurs jouent,
40:48 mais est-ce que mettre Movaca sur le banc,
40:50 et que Bourguer est titulaire,
40:52 pour qu'il ait lui aussi du temps de jouer ?
40:53 - Tu penses, il est le meilleur joueur du monde ?
40:54 C'est ça qui est difficile.
40:55 - Lucien, là c'est un tournoi destination que tu démarres.
40:58 Tu dois gagner tous les matchs.
41:00 - Oui, non, mais bien sûr, évidemment.
41:02 - Donc tu mets ce que t'as de mieux dans le vestiaire,
41:06 et tu les envoies à l'étage.
41:07 - Je disais ça plus par un casse-cul d'autres blessures.
41:09 - La petite réaction à l'instant d'Alester Cotze, c'est très intéressant.
41:13 Il parle d'Antoine Dupont, le sélectionneur sud-africain de la Namibie.
41:17 Il dit que c'est un accident malheureux pour Antoine Dupont,
41:22 cette percussion de Yoann Deysel.
41:24 On va prendre la direction de l'auditorium du Vélodrome,
41:27 avec Charles Olivon,
41:29 qui se présente à la place d'Antoine Dupont,
41:31 le vice-capitaine de l'équipe de France,
41:32 qui prend la parole en conférence de presse,
41:34 étant direct sur Sud Radio.
41:36 - Désolé de commencer par ça,
41:37 mais est-ce que tu peux nous donner des nouvelles d'Antoine, s'il te plaît ?
41:40 - À l'heure actuelle, il est à l'hôpital,
41:44 il passe des examens,
41:46 et pour être précis, il y a une suspicion de fissures ou de fractures
41:50 au niveau du maxillaire.
41:52 Je ne peux pas vous dire plus.
41:54 Dès que j'aurai des informations,
41:56 si j'ai des informations pendant la conférence de presse,
41:58 bien évidemment, je vous en informerai.
42:01 Pour le moment, je n'ai pas de nouvelles.
42:03 - Le maxillaire, pour vous le dire,
42:05 c'est l'os qui est au-dessus des dents.
42:09 C'est l'os qui est au-dessus des dents,
42:11 qui va jusqu'au niveau de l'œil,
42:12 pour faire un petit peu d'anatomie.
42:14 Ensuite, une nouvelle question pour Fabien Galtier et Charles Olivon,
42:17 parce que vous avez vu, la question était pour Charles Olivon,
42:19 c'est Fabien Galtier qui a répondu.
42:21 On est en direct du Vélodrome,
42:24 la conférence de presse sur Twitch,
42:25 sur la chaîne Sud Radio,
42:26 et dans un instant, les prochaines questions pour Fabien Galtier.
42:31 - Dans quelques instants, avec Maxime Senna et Nicolas Delage,
42:35 on sent que c'est lourd.
42:37 - C'est un succès record ce soir, il y a eu 14 essais.
42:41 Malgré tout, évidemment, tout le monde pense aux blessures,
42:44 il y a eu pas mal de joueurs qui sont sortis,
42:46 et notamment Antoine Dupont, on est tous un peu inquiets.
42:48 Est-ce que ça ternit un petit peu la soirée de ce soir,
42:51 dans l'esprit du staff et de tout le vestiaire ?
42:54 - Bien sûr que quand un joueur se blesse à Bénon,
42:58 on n'est jamais heureux.
43:01 On n'est jamais heureux.
43:03 On est toujours concernés, très concernés.
43:06 Effectivement, c'est pas la même chose que s'il y a eu zéro blessé.
43:15 - Bonsoir Fabien, Pierre Roubin pour Canal+ à votre gauche.
43:22 Est-ce qu'il y a doute blessé qu'Antoine ?
43:25 On a vu Uni à un moment tenir le genou en première période,
43:28 on a vu aussi Paul Boudéon rester au sol et sortir.
43:30 Est-ce que vous pouvez nous dire comment vont ces joueurs ?
43:33 - A priori, ce sont des blessures, mais Bénine,
43:35 donc Uni à ton jour, il était convaincu de le sortir à la mi-temps,
43:37 de toute façon.
43:39 C'était le genou, mais rien de grave.
43:41 Et Paul Boudéon, vous avez vu, il est rentré, il est ressorti,
43:44 donc il a fait gamelle, en fait.
43:47 Comme on va à Vifoot.
43:49 Il y va bien, il a pris nos cartons, une très excellente.
43:54 Je plaisante, j'essaie de plaisanter, parce qu'on a quand même gagné,
43:57 et puis surtout, le public ici est fantastique.
44:00 C'est quelque chose d'unique.
44:03 On l'avait dit avant, on l'a revécu à nouveau.
44:08 C'est incroyable, c'est vrai.
44:10 Il y a quelque chose d'irrationnel à ce stade.
44:13 Donc voilà, ça c'est le côté positif.
44:18 Et puis, si vous voulez que je vous parle de Paul,
44:21 c'est un protocole commotion qui servait à rien d'exact.
44:24 C'est pas positif, donc il n'a pas pu re-rentrer.
44:28 - Voilà, donc ce qu'on disait en direct sur ce Radio avec Nicolas Dollage et Daniel Herrero,
44:32 c'est que Paul Boudin n'avait pas réussi son protocole commotion,
44:35 et il sera donc absent pour la prochaine rencontre de Facto.
44:40 Pour Bini Atonio, ce sont des bonnes nouvelles.
44:43 Il était prévu de sortir à la mi-temps, des petits pépins,
44:46 mais rien de grave pour Bini Atonio,
44:48 qui est vraiment préservé.
44:51 Enfin, bien gâté, avec un ton un peu surprenant.
44:54 C'est pas trop l'habitude de la maison, pas trop le genre du sélectionneur.
44:58 On écoute toujours Fabien Guetta en direct sur ce Radio.
45:00 - On avait prévu de changer 1, 2, 3, 5 à la mi-temps.
45:04 Et puis après, on avait prévu de changer tout le reste de l'équipe
45:08 autour de la 55e,
45:11 parce que le but était de jouer ce match pour prendre du temps de jeu
45:14 et ne pas rester inactif pendant un mois.
45:16 Donc c'est vrai qu'on peut se dire que si on n'avait pas mis Antoine
45:20 sur la deuxième mi-temps, comme on l'avait dit.
45:23 Mais bon...
45:25 - Il finit pas ses phrases aujourd'hui Fabien Guetta,
45:29 en en direct sur Sud Radio, au Vélodrome,
45:33 avec l'équipe de France et Fabien Guetta.
45:36 On vous lit sur la chaîne Twitch Sud Radio.
45:39 Proxy nous dit "Guetta a raté son protocole commotion aussi".
45:42 C'est vrai que c'est un peu particulier, la réponse.
45:45 Julien Thomas, je t'ai vu te marrer.
45:47 C'est vrai que c'était un peu bizarre la réponse de Fabien Guetta.
45:49 - Oui, c'est du Fabien.
45:51 Il échappe un petit peu le sujet par de l'humour.
45:54 Il part dans sa réflexion en parlant du public varséillais,
45:58 alors qu'on lui pose une question sur Baudelante et des blessés.
46:01 Et pendant ce temps-là, il réfléchit comment il va répondre justement
46:05 si les protocoles positifs, négatifs, donnent une information
46:09 qui va sortir dans la presse nationale.
46:11 Donc c'est du Fabien Guetta.
46:13 Maintenant, le connaissant est quand même affecté,
46:17 inquiet pour ces joueurs blessés.
46:19 Quand il met titulaire ces joueurs-là,
46:23 c'est qu'il leur donne confiance.
46:25 Et trois comme ça dans un match face à la Namibie,
46:28 alors que c'est un match 96-0,
46:30 je pense qu'il doit les avoir un peu en travers.
46:33 - On repart du côté du Vélodrome avec une question pour Charles Olivon
46:36 sur, encore une fois, Anton Dupont.
46:38 - ...notre bulle qu'on a l'habitude de faire.
46:40 Sur le grand écran, il commence à y avoir les images qui passent.
46:43 Dès la première image, évidemment, on a compris.
46:46 Parce que c'était pas mal retardement.
46:48 La tête a été touchée.
46:50 De suite, ça a été simple et clair pour tout le monde.
46:54 On s'est remis en ordre de marche.
46:56 On a compris qu'il fallait basculer sur la pénalité.
46:59 Et on a décidé de notre prochaine action sans tergiverser.
47:05 C'est des faits de match qui arrivent malheureusement assez souvent.
47:09 Des petites ou des grosses blessures dans les matchs.
47:12 Donc voilà, ça arrive, ça fait partie de notre job.
47:15 On s'est reconcentré, on est reparti de l'avant directement.
47:19 On n'a pas le temps et pas la place pour tergiverser malheureusement.
47:24 - On voit d'ailleurs des petites critiques.
47:27 On voit Charles Olivon, il comprend tout de suite qu'il y a un problème pour Anton Dupont.
47:32 On a vu beaucoup de critiques sur les réseaux sociaux, Julien.
47:35 Est-ce qu'il fallait sortir Anton Dupont plutôt ?
47:38 Tout simplement le protéger un peu plus ?
47:41 Est-ce qu'on peut vraiment remettre la faute sur ça, Julien ?
47:44 - Non, non, non. On ne prétend pas à penser qu'il se blesse honnêtement.
47:49 Alors dans ces cas-là, tu le protèges parce que c'est le meilleur joueur du monde.
47:52 Dans ces cas-là, il ne fait pas un match de poule.
47:54 Déjà, il n'avait pas joué le match précédent.
47:56 Là, il fallait du temps de jeu.
47:58 Puis ils ont 15, voire un peu plus, 100 matchs.
48:01 Non, il fallait qu'il ait du temps de jeu, Antoine.
48:04 Il ne fallait pas qu'il fasse 80 minutes, bien sûr.
48:06 Mais pour moi, c'était logique qu'il reste jusqu'à au moins la 50e, 55e, comme disait Fabien.
48:11 - Oui, au moins jusqu'à la 55e minute, déjà un dernier petit détour au Vélodrome
48:16 avant de faire le grand "Qui je suis ?" avec le chat et avec toute l'équipe Sud Radio rugby.
48:20 Un petit détour au Vélodrome avec Fabien Galtier et Charles Olivon
48:23 grâce au travail technique de Nicolas Delhage.
48:26 - J'avais une mou et en fait, il a continué.
48:30 - Tu parles de Bielbiere.
48:31 - Il a apporté une bonne réponse à sa sélection.
48:35 - C'est vrai qu'il a été très, très bon, Louis Bielbiere.
48:38 Dans le jeu, globalement, est-ce que toi, tu t'es régalé ?
48:42 - Ah là là, je me régale toujours.
48:47 À chaque match de France, je me régale.
48:50 C'est le sublime, c'est le merveilleux.
48:53 Dans ce stade incroyable, je me régale toujours.
48:55 Parfois, je souffre.
48:58 Parfois, c'est dur.
49:02 Mais globalement, nous, nous nous régalons toujours.
49:08 On a conscience d'où on est et de ce qu'on vit.
49:12 Donc aujourd'hui, c'était particulier.
49:14 Mais le but, ce n'était pas tellement de se régaler.
49:17 Je pense que les joueurs, la consigne, c'était de jouer ensemble,
49:23 de jouer entre nous,
49:27 de jouer en équipe et de jouer juste.
49:31 C'était ça l'objectif.
49:34 Pas se régaler, parce que si on pense à se régaler des fois,
49:37 dans ce jeu, il manque trop d'ingrédients.
49:41 - Essayez de jouer juste, se régaler.
49:45 Voilà les derniers mots de Fabien Galtier.
49:48 Vous l'aurez dans le Grand Matin, week-end, évidemment.
49:51 La zone mixte avec le micro dans le Grand Matin de Patrick Roger.
49:55 Ce n'est pas encore le week-end.
49:56 C'est vrai qu'on a l'habitude de vivre l'équipe de France le week-end,
49:58 mais on est bien jeudi soir, on vous le rappelle.
50:00 Julien Thomas, à l'instant, les derniers mots de Fabien Galtier sur le plaisir.
50:04 Il en rajoute un poil quand même, le sélectionneur, Julien.
50:07 - Du Fabien Galtier acteur.
50:10 Un acteur cinéma, bien sûr, qui a rajouté, qui extrapole,
50:18 et qui rentre dans la mouvance du public, de ce stade vélodrome.
50:22 Il nous en reparle.
50:23 Et puis voilà, non mais 96-0, il le mérite bien sûr d'extrapoler comme ça,
50:27 mais c'est du Fabien Galtier.
50:29 - C'est du grand Fabien Galtier.
50:30 Le mot de la fin du débrief avec toi, Julien Thomas, avant de passer au Qui je suis,
50:33 où tu aideras Philippe et Lucien aidera Thibaut.
50:38 Donc ce sera Montpellier-Grenoble contre le Stade Français-Paris.
50:42 Ce sera exceptionnel.
50:43 Le mot de la fin sur cette soirée qu'on a vécue ensemble, Julien.
50:46 - Eh bien, une équipe de France qui nous a rassurés,
50:49 avec une ossature qui était quasi un 15-0 type,
50:52 et surtout offensivement.
50:54 On avait peur sur l'Uruguay d'avoir perdu un petit peu ce panache,
50:58 et puis là on a vu que quand il y avait une ossature,
51:01 et notamment une colonne vertébrale vraiment de 8, 10, 15, qui était solide.
51:08 Il y a une équipe de France qui tient la route.
51:10 96-0, c'est historique pour moi.
51:12 Et puis malheureusement, il y a ces trois blessures,
51:14 qui à voir quand même, notamment Dupont.
51:17 - Notamment Dupont, ça a été effectivement le grand point d'or de cette soirée.
51:22 On vous tiendra au courant de l'évolution de l'état Dupont,
51:25 au gré des informations sur les réseaux sociaux de Sud Radio Rugby,
51:29 et dans le grand matin, donc de Patrick Roger,
51:31 Laurie Leclerc et toute l'équipe Sud Radio,
51:33 demain, dès la première heure.
51:36 Bonsoir Philippe de Grenoble.
51:39 Bonsoir Philippe.
51:40 - Bonsoir Alexandre, bonsoir à toutes et à tous.
51:43 - Philippe qui est en direct de Marseille, puisqu'il était au Vélodrome.
51:46 Bonsoir Thibaut de Paris, qui était à Marseille aussi.
51:48 Rien que c'est pas bon pour un Parisien ça Thibaut.
51:50 - Bonsoir Alexandre.
51:53 - Vous êtes présents tous les deux pour remporter un ballon,
51:56 un ballon Gilbert Sud Radio, un ballon officiel Gilbert Sud Radio.
52:00 Il est absolument exceptionnel ce ballon.
52:03 Et il n'y en a pas beaucoup, parce que c'est une commande spéciale
52:06 pour cette Coupe du Monde.
52:08 La preuve, je ne peux même pas vous le montrer,
52:10 parce qu'en fait il y en a vraiment très peu.
52:12 Et on en a tellement écoulé qu'on se bat pour les avoir.
52:15 Et pour les avoir, il faut gagner le Qui Je Suis.
52:17 Le Qui Je Suis c'est très simple, mais d'abord jingle.
52:19 - Sud Radio au cœur de la mêlée.
52:22 - Alors, puisqu'on ne se connaît pas, présentez-vous.
52:27 Présentez-vous.
52:30 Les gars, Qui Je Suis, c'est moi.
52:36 C'est moi, je suis le monsieur.
52:46 Ça c'est se présenter.
52:47 - Il fait toujours son petit effet.
52:49 - Les frissons.
52:50 - Toujours les frissons du serré sportif.
52:53 Et oui, grand club de rugby catalan.
52:55 On est avec Philippe, on est avec Thibaut.
52:57 Soyez bien prêts à l'oreille.
52:59 Attention sur les haut-parleurs et sur les radios en direct.
53:02 Les gars, il faut qu'on puisse vous entendre correctement,
53:04 sinon ça ne va pas être possible de participer, Thibaut et Philippe.
53:09 Est-ce que vous m'entendez bien les deux ?
53:11 - Oui, très bien.
53:13 - On essaie de bien vous entendre.
53:15 Alors, Philippe, tu vas jouer avec Julien.
53:17 Toutes les bonnes réponses de Julien vont aussi pour toi, Philippe, de Grenoble.
53:23 Et il y aura une petite Stade France et Paris avec Thibaut et Lucien en studio.
53:27 Et puis, évidemment, il y a aussi le chat sur Twitch qui est redoutable.
53:32 Êtes-vous prêts ?
53:33 - Oui, on est prêts.
53:35 - Tout le monde est prêt ? Micro ouvert.
53:37 Je suis né à Perpignan.
53:39 J'ai commencé ma carrière à Perpignan très très jeune.
53:42 J'avais 7 ans.
53:43 J'y ai joué en junior jusqu'en jeune, jusqu'en 2004 avant de passer pro.
53:47 Et j'y ai joué seulement deux saisons.
53:49 C'est presque une anomalie au regard de mes racines.
53:53 Je pars ensuite au Racing 92, où j'y joue là aussi que deux saisons.
53:58 39 matchs, notamment en deuxième division.
54:01 Puis j'arrive au Stade France et Paris.
54:03 Et c'est une révélation, je suis un cadre.
54:05 Un grand cadre de ce vestiaire.
54:08 - Je l'ai, Laurence Amperré.
54:10 - Laurence Amperré, Thibaut Infanterie.
54:12 - Ah Thibaut.
54:14 - Et j'allais dire, j'ai été entraîneur du Stade France et Paris.
54:18 - Arrêtez, je t'ai dénoncé.
54:20 - Et j'officierai auprès de l'équipe de France dans quelques semaines.
54:24 On continue avec un autre catalan.
54:26 Je suis né à Perpignan.
54:29 J'ai commencé à l'Ouest catalane avant d'aller à l'USAP.
54:32 Puis de jouer à l'USAP chez les pros jusqu'en 2013.
54:36 Et j'ai terminé ma carrière à Montpellier.
54:38 - Guilhem Garado.
54:39 - Non.
54:40 Nicolas Mass.
54:41 - Nicolas Mass, Lucien.
54:42 - Thibaut 2-0.
54:44 - Oh la la, la team Stade Français qui mène 2-0.
54:47 Philippe de Grenoble et Julien Thomas.
54:49 Là il va falloir réagir les gars.
54:51 - Julien, il faut qu'on se réveille.
54:52 - Allez Philippe.
54:53 - Julien il n'est pas avec moi à Stade Français quand même.
54:55 - Ah oui, non mais là c'est Lucien.
54:57 - Je suis supporter du Stade Français.
54:59 - Et Lucien est très solide.
55:01 Je suis né à Clermont-Ferrand.
55:02 Là c'est plus difficile, je vous préviens.
55:04 Je suis né à Clermont-Ferrand et j'ai commencé ma carrière à Clermont-Ferrand.
55:07 J'ai un nom très connu dans l'Olympique.
55:10 J'ai ensuite joué à Castres entre 2003 et 2005.
55:13 Puis à Brive entre 2005 et 2006.
55:15 Et j'ai fini ma carrière à Lyon en 2012.
55:18 - 1-0.
55:19 - Non.
55:20 J'ai fini ma carrière à Lyon en 2012.
55:23 En 2010, lors d'une finale face à La Rochelle,
55:26 je prends un rafu de Florian Ninard.
55:28 La Rochelle remporte une finale d'accession au top 14
55:32 puisque je manque mon plaquage face à Florian Ninard.
55:36 J'ai un nom extrêmement connu.
55:38 J'ai été ensuite entraîneur des 3/4 du Loup.
55:41 Puis entraîneur des 3/4 de Clermont.
55:44 Où j'ai terminé mon mandat au Loup.
55:46 - Sadourny.
55:47 - Sadourny !
55:48 - C'est magnifique.
55:49 Ça fait 3-0.
55:50 - Et oui.
55:51 - Encore une seule bonne réponse du Stade Français Paris.
55:55 C'est terminé.
55:56 - Je vous le dis.
55:57 Il y a 3-0.
55:58 - Il y a 3-0 et j'en ai prévu un petit peu plus.
55:59 - J'ai été joueur.
56:00 - Il y a 2-0.
56:01 - Non, il y a 3-0.
56:02 Je reconnais le demi-mêlé là.
56:04 Attention, là on change de catégorie.
56:08 Attention, il a fait plus de clubs que Julien Thomas.
56:11 Je suis né à Tarbes.
56:12 Puis je suis allé à Béziers, à Agin, à Dax, à Béziers, à Brive, à Perpignan, au Scharx, à Montauban, à Aéronie, à Lourdes et j'ai terminé à Montauban.
56:23 - Régis Lespinas.
56:24 - Non.
56:25 J'étais arrière ou hélier.
56:26 J'ai 12 sélections.
56:28 Mon prénom est Julien Larague.
56:30 - Julien Larague !
56:31 - C'est la victoire ! C'est la victoire du Stade Français Paris !
56:34 - Non, non, non.
56:35 - C'est la victoire ! Ah si c'est la victoire.
56:37 Je suis désolé.
56:38 - C'est à l'image du début du championnat du Stade Français.
56:40 - Là, 4-0.
56:43 Oh, Philippe, je suis désolé.
56:45 - Là, on est battu à pleine couture.
56:47 Je dois m'incliner.
56:48 - Là, c'est...
56:49 Là, c'est bravo.
56:51 - Là, qu'est-ce que...
56:52 - Que dire ? Que dire ?
56:54 - Bravo, esprit rugby, bravo aux adversaires.
56:57 - Ah, c'est beau, bravo.
56:58 - Je n'ai jamais vu Lucien autant ému.
57:00 - C'était le France-Namibie de qui je suis.
57:03 - Thibaut, le ballon Gilbert Sud Radio, il est pour toi.
57:05 - Ah, super, merci.
57:07 Je remercie mon chauffeur Hubert qui a baissé sa radio.
57:11 - Ah bah merci, merci le chauffeur.
57:13 - Tu t'appelles comment ?
57:15 - Il s'appelle Idriss.
57:16 - Eh bah merci Idriss !
57:17 T'étais sur Sud Radio.
57:19 - Un ballon pour Idriss.
57:20 - Merci à tous d'avoir été là.
57:22 On s'est vraiment régalé avec vous ce soir sur la chaîne Twitch Sud Radio.
57:26 Avec vous, auditeurs au 0826 300 300,
57:30 on s'est absolument régalé avec la victoire historique,
57:34 la plus large de l'histoire de l'équipe de France 96 à 0 face à la Namibie.
57:39 Dans un instant sur Sud Radio, vous retrouvez les médias avec Valérie Xpert et Gilles Gansman.
57:45 Très très belle soirée à tous et les réactions demain sur Sud Radio.