Au deuxième jour de sa visite en France, Charles III a prononcé un discours devant le Sénat, appelant à une "entente pour la durabilité" entre la France et le Royaume-Uni pour répondre à "l'urgence mondiale en matière de climat". Le roi et son épouse se sont ensuite rendus à Saint-Denis pour une visite sur le thème du sport, avant de rejoindre le marché aux fleurs Reine-Elizabeth-II puis Notre-Dame de Paris afin de rencontrer des pompiers et une équipe de restauration.
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00:00 C'est Karine de Ménonville qui est avec nous. Bonsoir Karine.
00:05 Bonsoir Alain.
00:06 À l'instant où on en parle, la visite fascine apparemment les Français.
00:09 Outre-Manche, quand dit-on, est-ce que les médias britanniques sont aussi sympas que leurs collègues français ?
00:16 Alors j'ai envie de dire, je suis désolée, mais que le décalage il est flagrant.
00:20 Chez nous, on guette les moindres faits d'horreur du couple royal, on est fascinés.
00:24 Au Royaume-Uni, c'est loin d'être le même engouement.
00:27 Vous allez regarder le Guardian, le Financial Times ou encore le tabloïd Le Sun, c'est simple.
00:31 Ils n'évoquent même pas cette visite d'État, pas une photo, pas un article en une.
00:36 Et ça on dit long quand on sait que le Guardian est considéré par les Britanniques comme le journal dans lequel ils ont le plus confiance.
00:43 Alors si on regarde le reste de la presse, soyons un peu honnêtes.
00:46 Le Daily Mail, le Time, le Daily Télégraphe, c'est service minimum.
00:50 On voit un petit peu, quelques photos, mais pas de pleine page.
00:53 Ce qui importe le plus pour les Britanniques, ce sont les annonces du Premier ministre Richie Sunak et son coup de frein sur la transition écologique
01:00 parce que l'Angleterre est dans une situation économique bien trop difficile.
01:04 Alors peu d'enthousiasme, on l'a vu pour les médias, peu d'enthousiasme pour la presse et peu d'enthousiasme pour la population britannique elle-même.
01:12 Pourquoi ? Parce qu'elle a un peu en travers de la gorge le coût du couronnement.
01:16 On va quand même vous redonner le chiffre, 100 millions de livres, 114 millions d'euros directement payés par le contribuable britannique.
01:23 Ils ne sont pas vraiment contents. Qu'est-ce que ça donne ?
01:26 Eh bien, il y a un petit regain du côté des Républicains.
01:29 "Not my king", vous le savez, c'est ce mouvement.
01:32 Alors pour autant, on ne va pas s'emballer, ça représente seulement un quart des Britanniques, mais c'est en hausse.
01:37 Et surtout chez les jeunes, on dépasse les 30 %.
01:40 On va finir avec une touche d'humour britannique parce que les Britanniques, ils ont une solution.
01:44 Puisque eux, la monarchie, ils en ont un petit peu soupé.
01:47 Voilà ce qu'ils nous proposent. Un roi pour la France.
01:50 avec le roi de la France.