• il y a 2 ans

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Éducation
Transcription
00:00 *musique*
00:30 *Générique*
00:42 Si je te dis que les nationaux socialistes n'ont pas voulu exterminer les juifs
00:48 et qu'ils n'ont pas construit de chambres à gaz, tu me répondras
00:51 "Mais ce n'est pas possible, il y a les témoins et il y a tous les historiens qui ont étudié le sujet."
00:57 J'en conviens, mais justement, les témoignages et le travail des historiens
01:02 donnent l'histoire avec un grand H.
01:05 C'est cette histoire que je te propose d'examiner aujourd'hui.
01:09 C'est sa valeur qui permettra de juger la fiabilité des témoins
01:13 et la qualité du travail des historiens.
01:16 Commençons donc et écoutons un historien.
01:19 Sur 1,1 ou 1,2 millions, on pense qu'il y aurait eu 1 million de juifs à peu près.
01:24 C'est-à-dire que 90% des victimes étaient juives.
01:27 C'est pour ça qu'on dit à juste titre qu'Auschwitz-Birkenau
01:30 c'est le principal lieu de l'assassinat des juifs d'Europe.
01:33 "Auschwitz, c'est donc là que tout se confirme ou que tout s'écroule.
01:37 Par conséquent, allons directement au but, au cœur du cœur."
01:42 *musique*
01:51 Au musée d'Auschwitz, tu verras ces boîtes exposées.
01:55 Il s'agit de Ziklombe.
01:57 C'est le produit que les Allemands auraient utilisé pour gazer les juifs.
02:01 Un historien explique à ses élèves
02:04 "Le Ziklombe, je vous ai dit hier, c'est pas du tout fait pour tuer au départ.
02:08 C'est pour désinfecter."
02:09 Ne trouves-tu pas étrange que, pour massacrer plusieurs millions de personnes,
02:14 le choix se soit porté sur un produit qui, au départ, n'est pas conçu pour tuer ?
02:19 Car enfin, surtout depuis la première guerre mondiale,
02:22 des gaz de combat, des gaz faits pour être mortels, il y en avait beaucoup.
02:27 Il suffisait donc d'en demander à l'armée.
02:29 Or, non seulement le Ziklombe n'était pas, au départ, fait pour tuer,
02:34 mais en outre, il n'était produit ni par l'armée ni par l'ISS.
02:38 Il fallait le commander auprès de firmes privées.
02:41 On nous demande donc de croire que, pour réaliser un gigantesque massacre
02:45 sous le sceau du secret d'État,
02:47 on aurait choisi un produit, 1) qui n'était pas, au départ, fait pour tuer,
02:51 et 2) qu'il allait falloir demander à des entreprises privées,
02:55 avec tous les risques d'indiscrétion et tous les aléas de production qui pouvaient survenir.
03:00 C'est déjà absurde.
03:02 Quand l'État décide de massacrer en secret,
03:05 il prend un produit sur lequel il a tout contrôle,
03:08 de la fabrication à la livraison.
03:10 Il n'associe pas des firmes privées avec tous les aléas
03:14 et tous les risques d'indiscrétion que cela comporte.
03:16 Mais alors, qui a choisi le Zyklon B ?
03:20 Les autorités du musée de Auschwitz répondent ainsi.
03:23 Fritsch, le responsable administratif du camp,
03:27 dans le cadre de la recherche d'une technique
03:30 qui devait permettre l'extermination massive des juifs,
03:33 décida d'expérimenter le gaz Zyklon B,
03:36 jusqu'alors utilisé dans le camp comme produit de désinfection.
03:40 C'est donc un responsable administratif du camp,
03:44 autant dire un simple fonctionnaire,
03:47 qu'incombe la mission de mettre au point
03:50 une technique d'extermination destinée à massacrer des millions de personnes.
03:55 Et ce fonctionnaire décide d'utiliser un produit certes toxique,
03:59 mais sans en référer ni à des médecins, ni à des toxicologues.
04:04 Mais on est où là ? Dans une mauvaise série Z ?
04:08 Qui va croire qu'Himmler, chargé par Hitler,
04:11 du massacre des juifs, du massacre donc d'un peuple tout entier,
04:15 va dire à une équipe de fonctionnaires administratifs
04:18 "Bon, trouvez-moi la méthode d'extermination".
04:21 On nage en plein ridicule !
04:24 Et pourtant, c'est ce que l'histoire officielle affirme.
04:32 Dans son ouvrage, celui qui reste considéré
04:35 comme l'expert numéro 1 de l'Holocauste, Rolil Berg,
04:38 explique que la première chambre à gaz à Auschwitz
04:41 aurait été une vieille ferme activement reconvertie en local de mort.
04:45 Pour affirmer cela, Rolil Berg s'appuie sur les mémoires
04:49 du premier commandant d'Auschwitz, Rudolf Oes.
04:52 Oes raconte qu'il est convoqué par Himmler.
04:55 Celui-ci lui révèle qu'Hitler a ordonné l'extermination des juifs
04:59 et qu'Auschwitz a été choisi pour cela.
05:02 "C'est donc à vous que cette tâche incombra", lui dit-il.
05:05 "Après votre conversation avec Eichmann,
05:08 envoyez-moi tout de suite les plans de l'installation prévue."
05:11 Pour exterminer plusieurs millions de personnes,
05:14 Himmler s'adresse donc à un seul homme
05:17 qui avait juste l'équivalent d'un certificat d'étude.
05:20 C'est à cet homme, dont la seule expérience
05:23 concernait l'agriculture et le monde carcéral,
05:26 qu'il demande de créer une installation de mort
05:29 pour un massacre sans précédent dans l'histoire.
05:32 Cette histoire est déjà loufoque,
05:35 mais la suite l'est davantage.
05:38 Oes raconte "Nous fîmes le tour du terrain
05:41 pour choisir un emplacement convenable.
05:44 Nous constatâmes que la ferme qui se trouvait au nord-ouest
05:47 du futur secteur 3 de Birkenau convenait bien à ce but.
05:50 Elle se trouvait à l'écart, était entourée de bocteaux
05:53 et de boussailles qui la protégeaient contre des regards indiscrets
05:56 et n'étaient pas trop éloignées de la voie ferrée.
05:59 Les corps devaient être déposés au fond
06:02 des fosses longues et profondes creusées dans le préadjacent.
06:05 Nous calculâmes qu'après les avoir rendus étanches,
06:08 on pouvait tuer simultanément dans les locaux disponibles
06:11 à l'aide d'un gaz approprié environ 800 personnes.
06:14 Eichmann rentra à Berlin pour informer
06:17 le Reichsführer SS de nos conversations.
06:20 Quelques jours plus tard, j'envoyais, par messager spécial,
06:23 un plan exact de l'emplacement et une description
06:26 détaillée de l'installation prévue.
06:29 Eichmann me dit un jour que le Reichsführer était d'accord.
06:32 Voilà donc ce que, dans sa candeur,
06:35 Rudolf Hoes propose pour exterminer,
06:38 dans le plus grand secret, plusieurs millions de personnes.
06:41 Une petite fermette qu'on va bricoler en chambre à gaz
06:44 et un champ adjacent dans lequel on va creuser
06:47 des trous pour y enfouir les millions de morts.
06:50 Mais qu'on se rassure, le secret sera bien gardé
06:53 car la bâtisse est entourée de bocteaux et de broussailles.
06:56 Rudolf Hoes envoie donc le plan Heimler
06:59 qui dit "Ok, c'est bon, c'est l'installation
07:02 qu'il faut pour exterminer plusieurs millions de personnes".
07:05 Mais nous sommes en pleine loufoquerie !
07:08 Ce n'est pas l'ouverture d'une deuxième installation de morts,
07:11 une autre fermette, qui aurait changé quoi que ce fût.
07:14 Tu me répondras que, très rapidement,
07:17 les chambres à gaz primitives ont été changées
07:20 par des crématoires au rendement bien plus élevé.
07:23 A Auschwitz-Birkenau, on te montrera l'emplacement
07:32 des deux grandes crématoires du camp,
07:35 les crématoires 2 et 3. Identiques l'un et l'autre,
07:38 ils comprenaient chacun 15 fours.
07:41 C'est là que plusieurs centaines de milliers de personnes,
07:44 750 000 d'après certains, auraient été gazées puis brûlées.
07:47 A propos de leur origine, Georges Bensoussan déclare...
07:50 "Il y avait deux bunkers, je vous l'ai dit, à Birkenau,
07:53 le 1 et le 2, c'était les chambres à gaz primitives.
07:56 Et quand on a vu que le "rendement" n'était pas suffisant,
07:59 Himmler a fait décider en 1942 de construire
08:02 4 chambres à gaz nouvelles et 4 crématoires".
08:05 Là, il faut bien te figurer la situation,
08:10 car c'est très important.
08:13 L'extermination, c'est en quelque sorte
08:16 le rêve d'Hitler. Il a toujours haï les juifs
08:19 et le 30 janvier 1939, dans un discours
08:22 radiodiffusé, il a annoncé qu'en cas de guerre,
08:25 les juifs d'Europe seraient anéantis.
08:28 "Quand l'international financier du monde,
08:31 à l'intérieur et à l'extérieur de l'Europe,
08:34 réussit à faire tomber la nation encore une fois
08:37 dans un monde de guerre,
08:40 ce n'est pas la bourgeoisie de la terre
08:43 qui sera la victoire du juisme,
08:46 mais la destruction de la race juive en Europe".
08:49 Cet anéantissement des juifs, dont on dit
08:53 qu'il était physique, Hitler le décide
08:56 de faire tomber la nation en Europe,
08:59 comme nous le disent les historiens.
09:02 Cela signifie, ajoute-t-il, l'extermination physique
09:05 de 11 millions de juifs. Ce n'est pas rien.
09:08 Cette solution finale de la question juive,
09:11 le Führer en confie la réalisation à Himmler.
09:14 Et d'après les mémoires du commandant de Schwyz,
09:17 Himmler choisit ce camp pour être le lieu du massacre.
09:20 La conclusion de tout cela est simple.
09:23 Pas satisfait du rendement des deux chambres à gaz
09:26 primitives avec leurs fossés,
09:29 Himmler fait ordonner la construction de 4 chambres à gaz
09:32 avec leur crématoire. C'est pour parachever
09:35 le rêve d'Hitler, un rêve démoniaque et démentiel,
09:38 l'extermination d'un peuple entier,
09:41 plusieurs millions de personnes.
09:44 Dans ce cas, que fait-on ? C'est évident.
09:47 Vu l'ampleur du projet, on réunit
09:50 des gens compétents pour mettre au point
09:53 le meilleur crématoire avec sa chambre d'asphyxie.
09:56 Voilà pourquoi lors du grand procès de Nuremberg,
09:59 l'accusation soviétique souligna que selon toute évidence,
10:02 des spécialistes issus de branches très différentes,
10:05 techniciens de la chaleur, architectes, chimistes, toxicologues,
10:08 médecins et mécaniciens, avaient dû prendre part
10:11 à la planification de cette tuerie sans précédent dans l'histoire.
10:14 Ensemble, ces spécialistes
10:17 vont mettre au point un bâtiment en fonctionnement optimal.
10:20 Puis, Himmler voulant 4 chambres à gaz avec leur crématoire,
10:23 le projet va être réalisé 4 fois
10:26 selon le même plan.
10:29 Or, voici le plan des crématoires 1 et 2
10:32 que tu verras à Birkenau.
10:35 Et voici celui des deux autres crématoires 4 et 5.
10:38 Ils sont totalement différents.
10:41 Comment expliquer cette différence ?
10:44 Puisque Himmler avait réclamé 4 chambres à gaz avec le crématoire,
10:47 donc 4 fois le même projet.
10:50 Pour expliquer cette différence, les autorités du musée d'Auschwitz
10:53 exposent "Pour les raisons d'économie,
10:56 les chambres à gaz furent construites dans les crématoires 4 et 5,
10:59 non pas sous terre, mais à la surface."
11:02 Pour des raisons d'économie.
11:05 Imaginez donc la situation.
11:08 On apporte à Himmler le plan du bâtiment conçu pour que son fonctionnement soit optimal.
11:11 Et Himmler répond
11:14 "Bon, ok, on va en faire deux,
11:17 mais pour les deux autres, on va y aller au rabais.
11:20 Ne construisez pas les chambres à gaz sous terre."
11:23 Donc, pour réaliser le plus grand rêve d'Hitler,
11:26 Himmler veut faire des petites économies.
11:29 Il ne veut pas qu'on creuse 4 fois, mais seulement 2 fois.
11:32 C'est déjà complètement stupide.
11:35 Si économie il y a eu,
11:38 tous ces crématoires étaient de banals crématoires
11:41 faits pour entreposer les morts en attendant de les incinérer.
11:44 Pas plus !
11:47 Je note d'ailleurs que sur les plans originaux,
11:50 jamais il n'était écrit "chambre à gaz".
11:53 Les pièces en sous-sol sont baptisées "Morgue Leichenker".
11:56 Ce qui n'a rien de surprenant.
11:59 Il y en avait 3, ventilées différemment,
12:02 car les cadavres qui seraient admis présenteraient des différences.
12:05 C'est une curiosité.
12:08 En vérité, la différence entre les crématoires
12:11 provient avant tout des circonstances dans lesquelles ils ont été commandés.
12:14 Ce document original du 5 mars 1942
12:17 nous apprend qu'à cette date,
12:20 un seul crématoire était prévu à Birkenau,
12:23 le futur Crématoire 2.
12:26 Sachant que le camp était destiné à s'agrandir,
12:29 c'était tout à fait normal de construire un crématoire pour les morts naturelles.
12:32 Mais une fois, une épidémie de typhus éclata
12:35 qui s'aggrava jusqu'à atteindre son paroxysme durant l'été.
12:38 C'est précisément pendant cet été que,
12:41 submergés par des cadavres de typhiques,
12:44 les autorités du camp projetèrent la construction d'un nouveau crématoire,
12:47 le futur Crématoire 3.
12:50 Le 19 août pourtant, elles furent averties
12:53 qu'à cause des restrictions matérielles, puisqu'on était en pleine guerre,
12:56 l'autorisation de le construire n'avait pas encore été accordée.
12:59 Ce document démontre que l'allégation
13:02 de l'historien Georges Bensoussan est fausse.
13:05 Car si le Reichsführer SS lui-même avait ordonné
13:08 la construction de ces quatre crématoires avec chambre à gaz
13:11 pour réaliser le projet d'Hitler,
13:14 il n'aurait pas été question de restrictions.
13:17 Toutes les autorisations auraient été données immédiatement.
13:20 Quoi qu'il en soit, l'autorisation finit tout de même par arriver.
13:23 Mais dans cette ambiance de restrictions,
13:26 la construction d'autres crématoires était difficilement envisageable.
13:29 Malgré cela, deux crématoires supplémentaires
13:32 purent finalement être bâtis.
13:35 Pourquoi ? Parce que vu la situation sanitaire catastrophique à Auschwitz,
13:38 frappée par le typhus,
13:41 deux fours destinés au camp de Mogilev furent finalement affectés à Birkenau.
13:44 C'est ce qui donna les crématoires 4 et 5,
13:47 très différents, et il est vrai,
13:50 construits au rabais.
13:53 La vérité, elle est là, démontrée par les documents.
13:56 Les crématoires ont été construits dans le cadre de la lutte
13:59 contre les épidémies.
14:02 Il n'est pas besoin d'invoquer un massacre de masse
14:05 et un Himmler qui aurait fait ordonner la construction
14:08 de quatre chambres à gaz avec crématoires.
14:11 Himmler a fait décider en 1942 de construire quatre chambres à gaz nouvelles.
14:14 Je mets d'ailleurs Georges Bensoussan au défi
14:17 de produire un seul document qui viendrait démontrer ce qu'il a affirmé.
14:20 Je note d'ailleurs qu'en mai 1943,
14:23 la situation de ces crématoires nouvellement livrés était lamentable.
14:26 Le 2 était arrêté,
14:29 le 3 encore en travaux et inutilisables,
14:32 et le 4 déjà hors service, tant il avait été conçu au rabais.
14:35 Seul le 5 fonctionnait qu'à un cas avec un four fragile.
14:38 Et que fait Himmler,
14:41 à qui Hitler a confié l'extermination ?
14:44 Va-t-il prendre des sanctions face à une telle incompétence ?
14:47 Non, il ne s'en quiere de rien,
14:50 il ne réagit pas. Là encore c'est absurde.
14:53 Sauf si l'on reconnaît qu'aucune extermination de masse
14:56 ne se déroulait à Auschwitz et qu'il s'agissait
14:59 de crématoires banals pour les morts du camp.
15:02 Tu me répondras peut-être qu'au départ,
15:09 les crématoires 2 et 3 étaient bien conçus pour une extermination de masse.
15:12 Georges Bensoussan déclare
15:15 qu'il a fait décider en 1942 de construire 4 chambres à gaz nouvelles
15:18 et 4 crématoires
15:21 de façon complètement industrielle.
15:24 C'est-à-dire, au sous-sol, les chambres à gaz
15:27 immenses, complètement bétonnées,
15:30 qui vont être totalement hermétiques,
15:33 c'est-à-dire qu'il n'y a pas un souffle d'air qui pourra passer,
15:36 sauf par la porte, et évidemment quand la porte sera fermée,
15:39 c'est comme des portes de sous-marins, c'est complètement hermétique.
15:42 Vous avez donc au premier, au rez-de-chaussée,
15:45 vous avez les crématoires, c'est-à-dire que voyez le processus industriel
15:48 qui va être construit par les Allemands, au sous-sol on assassine par le gaz,
15:51 quand les cadavres sont sortis de la chambre à gaz,
15:54 on les monte par un mont de charge, sorte d'ascenseur si vous voulez,
15:57 immense, au rez-de-chaussée, et au rez-de-chaussée on les tire du mont de charge
16:00 et on les enfourne dans les fours, et là on les brûle.
16:03 Expliqué comme ça, c'est non seulement impressionnant,
16:06 mais aussi très convaincant.
16:09 C'est un peu comme le bricolage.
16:12 En théorie, c'est toujours simple, mais dans la pratique,
16:15 bien des problèmes se posent.
16:18 Alors, à Birkenau, voyons la pratique.
16:21 En effet, la pièce des crématoires 2 et 3,
16:27 que l'on te présente comme ayant été une chambre à gaz,
16:30 était bien au sous-sol.
16:33 Seulement, je rappelle que pour gazer leurs victimes,
16:36 il fallait ouvrir la boîte et vider l'un.
16:39 On découvre des granulés bleu-vert.
16:42 En fait, il s'agit de granulés poreux.
16:45 Si tu pouvais les regarder au microscope, schématiquement, tu verrais cela.
16:48 Le granulé bleu-vert avec des pores à l'intérieur.
16:51 Et dans ces pores, des micro-gouttes d'un liquide.
16:54 Il s'agit d'acide cyanhydrique,
16:57 formule HCN.
17:00 C'est cet acide très toxique qui va s'évaporer pour donner le gaz mortel.
17:03 Seulement, pour qu'il s'évapore rapidement,
17:06 il doit être porté à 26°C.
17:09 Idéalement, il faut que l'air de la pièce soit à plus de 26°C.
17:12 De cette façon, le liquide va petit à petit être porté à cette température,
17:15 ce qui le fera bouillir et ainsi s'évaporer.
17:18 Mais même à cette température,
17:21 les problèmes d'échange et de diffusion de la chaleur
17:24 feront que l'évaporation ne sera pas instantanée, loin de là.
17:27 Elle prendra un certain temps.
17:30 Et si l'air reste à moins de 26°C,
17:33 alors il y aura tout de même évaporation,
17:36 mais le phénomène sera extrêmement lent.
17:39 Un peu comme un verre d'eau qu'on laisse dans une pièce à 20°C.
17:42 L'eau s'évaporera tout de même,
17:45 mais il faudra plusieurs jours au minimum pour retrouver le verre vide.
17:48 Par conséquent, si je construis une chambre à gaz
17:51 dans laquelle je vais utiliser du Zyklon B,
17:54 je vais tout faire pour que l'air intérieur puisse être chaud.
17:57 Je ne vais donc pas la construire en sous-sol,
18:00 car c'est ce que l'on fait habituellement pour maintenir des locaux froids.
18:03 Ou alors, si je suis tout de même obligé,
18:06 je vais la doter d'un système de chauffage efficace.
18:09 Or, ce document issu des archives d'Auschwitz
18:12 nous apprend que ces pièces restèrent dépourvues
18:15 de tout système de chauffage.
18:18 Malgré cela, dans ses confessions enregistrées le 5 mars 1946,
18:21 l'ancien commandant d'Auschwitz prétendit que les gazages
18:24 prenaient entre 3 et 15 minutes.
18:27 Eh bien, j'affirme que, sauf à utiliser une quantité énorme de Zyklon B,
18:30 c'est rigoureusement impossible.
18:33 Avec les quantités de Zyklon B retenues par l'histoire officielle,
18:36 le processus aurait duré bien, bien plus longtemps
18:39 que 3 à 15 minutes.
18:42 Une chambre à gaz fonctionnant au Zyklon B,
18:45 construite en sous-sol et non chauffée,
18:48 c'est déjà une absurdité.
18:51 Mais tu n'es pas au bout de tes surprises.
18:54 Car ce n'est pas la seule.
18:57 L'autre absurdité, c'est Georges Ben Soussan qui va nous la donner.
19:00 Pour bien la comprendre toutefois,
19:08 il faut tout d'abord rappeler que, d'après l'histoire officielle,
19:11 les crématoires 2 et 3 auraient respectivement fait 400 000 et 350 000 morts.
19:14 Un simple calcul donne une moyenne journalière
19:17 de 660 victimes dans chacun des crématoires.
19:20 C'est cohérent avec ce qu'affirme Jean-Claude Pressac.
19:23 Celui-ci parle d'un seul gazage quotidien de 1000 personnes au maximum.
19:26 Admettons donc, ce qui peut paraître raisonnable,
19:29 que les fonctionnaires allemands aient prévu cette chambre à gaz
19:32 pour un rendement quotidien de 1000 victimes.
19:35 Voici ce que déclare Georges Ben Soussan.
19:38 "Quand les cadavres sont sortis de la chambre à gaz, on les monte par un mont de charge,
19:41 une sorte d'ascenseur, si vous voulez, immense."
19:44 Un mont de charge immense ? Mais nous possédons le document d'époque
19:47 de ce mont de charge installé dans les crématoires 2 et 3.
19:50 Approchons-nous. On découvre que le mont de charge
19:53 mesurait 2,10 m de long et 1,35 m de large.
19:56 C'est ce que Georges Ben Soussan qualifie d'immense.
19:59 C'est vraiment se payer notre tête.
20:02 En vérité, le mont de charge n'avait rien d'immense.
20:05 Dessus, on pouvait empiler 5 à 7 corps, guerre plus.
20:08 D'ailleurs, voici le dessin original auquel se réfère Georges Ben Soussan.
20:11 Approchons-nous. On voit 6 corps sur le mont de charge.
20:14 À supposer qu'un soit masqué, cela ferait 7.
20:17 Voici maintenant deux images du film "Grey Zone"
20:20 qui ont été prises à une seconde d'intervalle et qui montrent
20:23 la reconstitution du mont de charge. On y voit 7 cadavres.
20:26 Il faut donc croire que les ingénieurs allemands projetaient
20:29 de monter 1 000 corps du sous-sol au rez-de-chaussée
20:32 avec un mont de charge sur lequel on pouvait charger entre 5 et 7 corps.
20:35 Cela faisait entre 142 et 200 allers-retours quotidiens,
20:40 sachant que les fours auraient pu fonctionner 21 heures par jour,
20:44 puisqu'il fallait 3 heures d'entretien.
20:47 Il aurait donc fallu charger les corps, faire monter l'ascenseur,
20:50 décharger les corps et renvoyer l'ascenseur,
20:53 tout cela en moins de 9 minutes.
20:56 Avec de telles cadences, aucun retard n'aurait été possible.
21:00 Les Allemands auraient en outre été à la merci du moindre problème,
21:04 la moindre panne de moteur ou le moindre corps qui glissant
21:08 aurait pu coincer la machine.
21:10 Il aurait donc fallu que tout se passe sans problème,
21:13 jour après jour, mois après mois,
21:16 pendant les 142 à 200 montées et descentes quotidiennes
21:20 qu'aurait effectué le mont de charge.
21:22 Mais quand on veut perpétrer un massacre de masse,
21:25 on n'imagine pas et on choisit encore moins une telle installation.
21:29 C'est de la folie et c'est à mille lieux de l'efficacité allemande.
21:34 On construit tout simplement la chambre à gaz au rez-de-chaussée,
21:38 c'est-à-dire au même niveau que les fours crématoires.
21:41 Cela évitera bien des efforts et bien des problèmes
21:44 et en outre, cela permettra d'avoir de l'air plus chaud.
21:47 Si Georges Bensoussan parle d'un mont de charge immense,
21:50 alors qu'il n'en est rien,
21:52 c'est qu'il a bien conscience de l'absurdité de cette installation.
21:56 Cette absurdité, il tente donc de la gommer,
21:59 mais même à le suivre sur ce terrain,
22:02 la thèse officielle n'en sera pas sauvée pour autant.
22:05 M. Bensoussan poursuit ainsi.
22:16 "Les rez-de-chaussée, on les tire du mont de charge,
22:19 on les enfourne dans les fours et là on les brûle."
22:22 Bien, mais là encore, nous sommes en pleine théorie
22:25 et le fait que Georges Bensoussan s'appuie sur un tel dessin
22:28 n'a jamais songé à se documenter sur la crémation.
22:31 Il est vrai qu'un document allemand d'époque déclare
22:34 que 1 440 corps auraient pu être brûlés quotidiennement
22:37 dans les crématoires 2 et 3.
22:39 Seulement, il te suffira de te renseigner un peu
22:42 pour apprendre que les fours crématoires les plus modernes
22:45 peuvent brûler jusqu'à 15 corps en 18 heures.
22:48 Cela fait donc un peu plus de 17 corps en 21 heures.
22:52 Mettez-en 15 ensemble,
22:54 comme dans les crématoires 2 et 3 de Birkenau,
22:57 on aura environ 270 corps par jour.
23:00 Comment croire qu'en 1943,
23:02 avec leurs fours assez rudimentaires à côté,
23:05 les Allemands auraient pu faire près de 6 fois mieux ?
23:08 Alors, il est vrai que quand on massacre en masse,
23:11 on va brûler en masse.
23:13 On peut donc imaginer les SS contraignant les membres
23:16 des under commando à bourrer les fours et à enfourner
23:19 le plus rapidement possible d'autres cadavres
23:22 afin d'augmenter le rendement.
23:24 Mais en pratique, interrogé le 5 mars 1946,
23:27 l'ingénieur qui avait fabriqué les fours construits
23:30 à Auschwitz déclara qu'ils étaient conçus
23:33 pour un seul corps à la fois et qu'ils ne pouvaient
23:36 résister à une utilisation plus intensive.
23:39 Pour me faire une idée, je me suis rendu
23:41 dans un crématoire italien.
23:43 Là, j'ai eu l'autorisation d'observer des crémations.
23:46 Le conducteur du four ouvrait la porte toutes les 5 minutes
23:49 afin que je puisse voir.
23:51 J'ai vu que dans un four moderne, avec des brûleurs efficaces
23:54 et une gestion par ordinateur,
23:57 un corps n'était pas encore consumé en 50 minutes,
24:00 loin s'en fallait.
24:02 Il fallait sensiblement plus d'une heure
24:04 pour que la crémation puisse être considérée comme achevée.
24:07 J'ai interrogé le conducteur du four.
24:10 Il m'a dit que ce dessin ne correspondait pas à la réalité,
24:13 qu'il était inutile de mettre 2 ou 3 corps
24:16 dans un four prévu pour un,
24:18 car le processus serait globalement ralenti
24:20 et si, par miracle, les 2 corps se mettaient à brûler ensemble,
24:23 la chaleur dégagée endommagerait gravement le revêtement.
24:27 Quelques crémations de ce genre
24:29 et le four tomberait en panne.
24:31 Alors certes, à Auschwitz,
24:33 toutes les précautions prises pour éviter
24:35 que les cendres des morts ne se mélangent
24:37 n'avaient pas cours.
24:39 On peut donc croire qu'après 50 minutes,
24:41 alors qu'un corps finissait de se consumer,
24:43 un autre était mis.
24:45 Supposons donc qu'un corps ait été considéré
24:47 comme brûlé en 50 minutes.
24:49 Ensemble et en 21 heures,
24:51 les fours auraient pu brûler 375 corps.
24:54 Mais rappelons que d'après l'histoire officielle,
24:56 660 personnes étaient gazées quotidiennement.
24:59 A la fin de la journée,
25:01 265 corps seraient donc restés imbrûlés.
25:04 Les SS auraient donc dû rapidement comprendre
25:06 qu'ils s'étaient trompés sur le rendement des crématoires
25:08 ou qu'on les avait trompés.
25:10 Dans un cas comme dans l'autre, c'est déjà énorme.
25:13 Car quand on doit perpétrer un massacre de masse,
25:16 on prévoit tout et on vérifie tout.
25:19 Or, il suffisait d'interroger n'importe quel conducteur de four en Allemagne
25:23 pour apprendre que les rendements annoncés étaient incroyables.
25:27 Mais admettons, oui,
25:29 admettons que quelqu'un ait commis cet énorme bévu.
25:33 Des sanctions auraient dû être décidées
25:35 et d'autres fours auraient dû être commandés en urgence.
25:38 Or non, il ne se passe rien.
25:40 Ou plutôt si.
25:42 On va te dire que les SS ont creusé des fosses de crémation.
25:46 À la Judenramp, les SS séparaient les nourrissons de leur mère immédiatement,
25:56 les jetaient dans un camion.
25:59 Et ils arrivaient ici, ils avaient creusé une fosse,
26:04 une fosse enflammée, et ils jetaient les nourrissons dans la fosse enflammée.
26:07 Voilà, Auschwitz, c'est ça.
26:09 Tu noteras qu'en effet, le bûcher enflammé a été creusé dans le sol.
26:14 C'est confirmé par ce dessin réalisé par le même déporté.
26:17 Tu trouveras en outre cette photo qui, dit-on,
26:19 montrerait la fumée s'échappant d'une fosse de crémation.
26:23 Voyant donc que les crématoires ne suffisaient pas,
26:26 les SS auraient donc choisi de creuser des fosses de crémation.
26:29 D'après certains de tes camarades, c'était très efficace,
26:32 car lorsque les champs en gaz tuaient 10 000 personnes par jour
26:36 et que les crématoires en brûlaient 4 500,
26:38 chiffre déjà extravagant,
26:40 le reste, soit 5 500, était soit enterré, soit brûlé dans des fosses.
26:45 Notons que d'après la thèse officielle,
26:47 les Allemands n'enterraient plus puisqu'ils voulaient effacer toutes les traces.
26:51 On en déduit que ces 5 500 corps, impossibles à incinérer dans les fours,
26:54 auraient été brûlés dans des fosses.
26:57 Cela signifie que le nombre de cadavres consumés en plein air
27:00 était supérieur à celui brûlé dans les fours.
27:04 Mais s'il était plus aisé de brûler dans des fosses qu'il suffisait de creuser,
27:07 alors pourquoi avoir construit des crématoires
27:10 qui pouvaient coûter jusqu'à 60 000 Reichsmark,
27:13 surtout à une époque de restriction où tout était contingenté ?
27:16 Pourquoi construire des fours chers et qu'il faut entretenir,
27:19 là où de simples fosses peuvent être aussi efficaces ?
27:23 Cette contradiction doit te faire réfléchir.
27:26 N'est-on pas en train de t'entourouper avec ces fosses ?
27:29 Oui, et je vais t'expliquer pourquoi.
27:31 Pourquoi crois-tu qu'on souffle sur un feu ?
27:34 Pour l'alimenter en air,
27:36 car une combustion nécessite de l'oxygène.
27:38 Voilà pourquoi, quand on veut brûler un corps,
27:40 on le pose sur un tas de bois qu'on allume.
27:43 Ainsi, laisse-t-on l'air arriver librement pour enflammer le corps.
27:47 À Auschwitz, c'est ainsi qu'il aurait fallu procéder.
27:50 Il aurait fallu empiler des corps sur un grill,
27:52 mettre le carburant au-dessous et allumer le tout.
27:56 De l'air serait arrivé en grande quantité pour activer la combustion.
28:00 En revanche, dans une fosse, l'air aura du mal à arriver,
28:03 ce qui empêchera toute combustion efficace.
28:06 J'ai fait moi-même l'expérience.
28:08 J'ai creusé une petite fosse,
28:10 mis du bois au fond,
28:12 ajouté du carton imbibé d'essence,
28:14 avant de mettre un premier lapin.
28:16 Puis j'ai remis du bois imbibé d'essence,
28:18 avant de déposer un deuxième lapin que j'ai arrogé de combustible.
28:22 Enfin, j'ai enflammé le tout.
28:24 J'ai attendu,
28:26 attendu,
28:28 réactivé le feu,
28:30 fait tout ce qui était en mon pouvoir pour que ça brûle.
28:33 Il y a eu des flammes.
28:35 Pas mal de flammes, même.
28:37 Mais le résultat n'a pas été concluant.
28:39 Je n'ai rien réduit en cendres, et de très loin.
28:43 Je t'invite à mener la même expérience.
28:45 Elle sera concluante.
28:47 Ces histoires de gigantesques fosses de crémation creusées dans le sol
28:51 et dans lesquelles des milliers de cadavres auraient été consommés quotidiennement,
28:55 c'est une vaste blague.
28:58 Le fait que fin août 1944, près du crématoire V,
29:01 les Allemands aient pu brûler en plein air des choses non identifiées est incontestable.
29:06 Mais il ne s'agissait certainement pas de fosses contenant des corps de milliers de personnes.
29:11 Mon expérience avec les deux lapins l'a amplement confirmé.
29:15 Brûler des centaines de personnes dans une fosse est physiquement impossible.
29:20 Bref, avec leur four aux rendements insuffisants,
29:24 les SS se seraient retrouvés dans une impasse.
29:27 Et s'ils avaient tenté de creuser des fosses,
29:30 ils se seraient retrouvés avec des cadavres à peine carbonisés à l'extérieur.
29:34 Veux-tu que nous résumions ? Alors voici.
29:42 Pour exterminer des millions de gens à Auschwitz,
29:45 un simple fonctionnaire administratif allemand choisit un produit qui, au départ, n'est pas fait pour tuer.
29:51 Les SS choisissent de construire une chambre à gaz non chauffée en sous-sol,
29:55 ce qui est absurde et ce qui contredit la thèse des gazages en moins de 20 minutes.
30:00 La disposition en sous-sol impose l'utilisation d'un banc de charge,
30:03 mais les dimensions de celui-ci imposent entre 140 et 200 allers-retours par gazage,
30:07 ce qui est irrationnel.
30:09 Les fours construits n'ont absolument pas le rendement suffisant pour les rendements projetés.
30:14 L'histoire des fosses de crémation que les SS auraient fait creuser pour brûler des corps en trop est inepte.
30:20 Avec de telles fosses, les Allemands auraient tout juste carbonisé extérieurement les cadavres du dessus.
30:26 Mais je vais maintenant te surprendre.
30:38 A Birkenau, malgré cette configuration absurde,
30:41 les SS auraient tout de même pu pratiquer des gazages assez rapides aux Yplombées.
30:47 Voici une chambre à gaz de désinfection telle qu'il en existait dans l'Allemagne au début des années 40.
30:53 On y trottait des habits, des couvertures, des matelas.
30:57 La boîte de Zitcombe était maintenue en haut.
31:00 Elle était ouverte et les granulés tombaient sur une grille.
31:03 Là, une soufflerie envoyait de l'air chaud, ce qui provoquait l'évaporation rapide de l'acide cyanidique.
31:09 Eh bien, un tel système était quasiment déjà prêt dans les crématoires 2 et 3.
31:14 Voici un plan en coupe de cette pièce souterraine qu'on te présente aujourd'hui comme une chambre à gaz.
31:20 Cette salle était munie d'un système d'aération,
31:22 c'est-à-dire d'un système qui envoyait de l'air à l'intérieur via un canal.
31:26 A l'écran, la pièce vue de haut.
31:29 Le canal longeait le plafond et l'air sortait par des bouches d'aération régulièrement réparties.
31:34 L'air frais était pris au niveau d'une cheminée.
31:37 Non loin, une autre cheminée était celle par laquelle sortait l'air chaud de la salle des fours.
31:43 La solution pour un gazage rapide, elle consistait à relier cette sortie d'air chaud à l'entrée d'air frais,
31:49 afin que l'air chaud de la salle des fours soit injecté directement dans le canal d'aération.
31:55 C'était d'autant plus facile qu'au niveau du grenier du crématoire, les conduites étaient accessibles.
32:01 Il aurait suffi d'installer un canal de dérivation muni tout d'abord d'un clapet.
32:06 Lorsque le clapet aurait fermé le canal de dérivation,
32:08 l'air chaud de la salle des fours, symbolisé en jaune, serait sorti par la cheminée.
32:13 En revanche, lorsque le clapet aurait fermé le conduit de la cheminée,
32:16 l'air chaud serait allé dans le canal de dérivation.
32:19 Il n'y aurait plus eu qu'à aménager quelque part un dispositif muni d'une trappe et d'une grille.
32:24 L'ouverture de la trappe aurait permis de déposer les granulés de Ziton B
32:28 et l'air chaud aurait assuré l'évaporation rapide de l'acide salidaïque.
32:32 Aspiré par la soufflerie, cet acide serait directement allé dans la pièce baptisée aujourd'hui chambre à gaz.
32:39 Voilà, c'était d'autant plus évident qu'en aménageant ce petit système,
32:43 les allemands n'auraient fait que s'inspirer du procédé archi-connu des chambres à gaz de désinfection qui existait alors.
32:51 Si ce système très simple n'a pas été aménagé, c'est que la pièce souterraine n'a jamais été une chambre à gaz.
32:58 [Musique]
33:03 Mais au final, il y aurait eu un moyen encore bien plus simple d'asphyxier les gens.
33:09 Au sous-sol, les chambres à gaz, immenses, complètement bétonnées,
33:14 qui vont être totalement hermétiques, c'est-à-dire qu'il n'y a pas un souffle d'air qui pourra passer,
33:19 sauf par la porte, évidemment quand la porte sera fermée, c'est comme des portes de sous-marins, c'est complètement hermétique.
33:24 Bien, mais alors, combien cela aurait-il pris de temps pour que les gens s'auto-asphyxient avec leur propre rejet de dioxyde de carbone ?
33:34 Pour y répondre, ouvrons ce livre paru en 1936.
33:38 L'auteur donnait la formule empirique qui permettait de savoir combien de temps il était possible de rester dans un abri hermétiquement clos.
33:45 Appliquons cette formule avec 660 personnes dans la chambre à gaz de 504 m3 du camp de Birkendie.
33:53 On trouve 1h10 minutes environ.
33:56 Sachant que les fours ne pouvaient fonctionner que 20 heures par jour, à supposer qu'ils aient eu un rendement suffisant,
34:02 cela laissait 3 heures pour effectuer le gazage, 1h pour faire se déshabiller et entrer les gens dans la chambre à gaz,
34:08 1h10 pour qu'ils s'auto-asphyxient avec leur propre rejet de gaz carbonique.
34:14 On était dans les temps.
34:16 À Auschwitz, il n'y aurait donc même pas eu besoin de Zyklon B, il suffisait de rendre la pièce hermétique.
34:25 Et en Allemagne, personne n'y aurait pensé, alors que la formule empirique était imprimée même dans la littérature connue du grand public.
34:34 Là encore, de qui se moque-t-on ? Comment peut-on penser que personne n'ait eu cette idée ?
34:41 Si, à Auschwitz, les SS n'ont pas eu cette idée, pourtant évidente, c'est parce qu'ils ne voulaient asphyxier personne. Point final.
34:51 Mais allons plus loin, oui.
34:58 Admettons qu'à tous les niveaux, les SS étaient des ignorants et qu'ils n'aient pas pensé à ces deux solutions si simples et si évidentes.
35:05 Comment ont-ils procédé ?
35:07 Voici une vue générale du crébatoire 2 et 3. Approchons-nous.
35:11 D'après ce qu'on nous raconte, les SS auraient fait percer quatre orifices dans le plafond de la pièce.
35:17 En dessous, ils auraient fait installer des colonnes grillagées qui allaient jusqu'au sol.
35:22 Du toit, les granulés de Zyklon B auraient été introduits par ces quatre orifices et seraient tombés au fond des colonnes.
35:28 C'est ce qu'on nous dit. Mais cette thèse se heurte à trois problèmes.
35:50 Premier problème, la température de la pièce aurait été trop basse pour que le gazage puisse se réaliser entre 3 et 20 minutes, comme l'affirme la quasi-totalité des témoignages.
36:00 Il aurait fallu bien plus de temps afin qu'une quantité suffisante d'acide cyanhydrique se soit évaporée.
36:06 Maintenant, supposons que par miracle, le Zyklon B ait pu libérer très vite son gaz mortel.
36:13 Un deuxième problème alors se pose, contrairement à ce que montre l'extrait du film que tu viens de voir.
36:19 Avec environ 650 victimes, la chambre à gaz était remplie à raison de 3 personnes par mètre carré.
36:25 Maintenant, regarde cette maquette qui montre un gazage. Un S.S. déverse le Zyklon B.
36:30 Au sous-sol, les victimes s'affolent car le gaz s'évapore en très vite, c'est théorique, elles sentent la mort arriver.
36:36 Tout cela est très crédible à partir du moment où les gens sentent la mort arriver, une panique.
36:41 Mais une foule paniquée peut développer des forces colossales, comme au stade de Sheffield, où des gens sont morts étouffés.
36:49 Avec plusieurs centaines de personnes prises de panique dans une chambre à gaz, les colonnes en fil de fer gruyagées n'auraient pas tenu longtemps.
36:57 Les victimes, pressées contre elles dans des mouvements aléatoires, auraient exercé de telles forces
37:02 que ces mécanismes en fil de fer auraient été écrasés en quelques dizaines de secondes, voire arrachés de leur fixation.
37:09 Ces colonnes d'introduction sont donc une stupidité. Aucun ingénieur n'aurait eu l'idée d'un tel dispositif.
37:16 Et même s'il l'avait dû, dès le premier gazage, il aurait compris son erreur.
37:21 Malgré cette évidence, on te raconte que pendant des mois et des mois, les Allemands auraient gazé ainsi.
37:32 Mais si c'était vrai, aujourd'hui encore, on devrait voir ces trous d'introduction dans le toit effondré de la chambre à gaz.
37:40 Car des trous dans une dalle de béton, même endommagé par une explosion, ça se voit.
37:45 L'exemple du Crématoire 3 est intéressant, lui aussi a été dynamité.
37:50 Bien que ce soit interdit, je suis monté sur la dalle du toit de la salle des fours.
37:54 Des trous d'aération y avaient été pratiqués, on les voit ici sur un cliché d'époque.
37:59 L'explosion a fait tomber la dalle au sol. Elle s'est brisée en plusieurs morceaux, ainsi que sur toute sa longueur, suivant les pointillés rouges.
38:06 Malgré cela, les trous d'aération de la salle des fours sont aujourd'hui encore parfaitement visibles,
38:12 y compris celui qui se trouve tout près de la brisure longitudinale.
38:17 On distingue encore parfaitement ces contours lisses.
38:20 Eh bien, quand tu seras, Birkenau, inspecte avec attention la dalle du toit de la pièce qu'on te présente comme une chambre à gaz au Crématoire 2.
38:29 Tu n'y verras aucun trou, que des fentes ou des craquelures.
38:33 Je suis allé inspecter sous le toit effondré, là où l'on peut encore se rendre.
38:38 Note qu'au plafond, on voit encore parfaitement les traces des planches de bois qui ont servi au coffrage du béton.
38:45 Si donc un orifice avait été rebouché, on le verrait forcément.
38:50 Or, on ne voit rien.
38:52 Tout ce que l'on distingue, ce sont des craquelures dues à la chute de la dalle au sol.
38:57 La conclusion est nette. Les prétendus trous d'introduction du cycléombée n'ont jamais existé.
39:03 C'est donc toute l'histoire officielle qui s'effondre.
39:06 Je sais qu'ici, tu pourras me répondre, mais alors, quels sont ces objets que l'on peut voir sur le toit de la chambre à gaz du Crématoire 2 ?
39:13 Et quelles sont ces taches noires que l'on voit sur les toits des deux chambres à gaz à la date du 25 août 1944 ?
39:20 Je t'objecterai que ces taches disparaissent sur la photo prise trois semaines après.
39:24 Pourtant, la marque au sol, entourée en rouge, est toujours visible.
39:28 On devrait donc aussi voir les taches, mais elles n'y sont plus.
39:31 J'ajoute que si l'on regarde bien ce cliché du Crématoire, et malgré ce qui est annoncé sur la légende,
39:37 on ne voit aucune cheminée d'introduction sur le toit de la prétendue chambre à gaz.
39:42 Alors de quoi s'agit-il ? De retouches ? De défauts dans les toits, dus à la mauvaise qualité des matériaux utilisés ?
39:49 Et là, s'agit-il de simples objets posés sur le toit lors de la construction du Crématoire ?
39:54 Personnellement, je l'ignore. Mais une chose est certaine.
39:57 Quand on inspecte aujourd'hui la sdale de la prétendue chambre à gaz du Crématoire 2,
40:03 que ce soit au-dessus ou en-dessous, on ne voit rien, aucune trace d'orifice d'introduction du Zyklon B.
40:10 C'est ce constat purement matériel qui doit primer.
40:13 Alors, afin de te faire croire qu'un massacre de masse a été perpétré au camp de Berkeneau,
40:23 on va te présenter des preuves de substitution.
40:26 Je les appelle ainsi parce qu'en l'absence de preuves réelles de l'existence de l'arme du crime,
40:31 et pour cause, elle n'a pas existé, on va essayer de te convaincre autrement.
40:35 L'objectif consiste à éveiller en toi l'émotion avec ce genre d'objet.
40:39 Puis à te laisser croire qu'une valise égale une famille assassinée.
40:44 Alors certes, des objets visibles au musée attestent selon toute vraisemblance que leurs possesseurs sont morts.
40:50 Mais mort ne veut pas dire assassiné, et encore moins gazé.
40:54 Même si c'est à déplorer, il va de soi qu'une gigantesque déportation,
40:59 opérée en pleine guerre à une heure de restriction, va être fatale aux gens affaiblis.
41:03 Les photos que tu vas voir montrent des juifs hongrois déportés au printemps et à l'été 1944.
41:09 Tout le monde était déporté, même les handicapés, même les vieillards dont la plupart arrivaient très fatigués.
41:16 Pour certains, une déportation dans ces conditions ne pouvait qu'être fatale.
41:21 La présence de ces prothèses ne me surprend donc pas, c'est au contraire leur absence qui m'étonnerait.
41:27 Si elle prouve une gigantesque déportation dans des conditions très dures,
41:31 elle ne prouve pas un massacre de masse. Ailleurs, il faut rester sur ses gardes.
41:36 Au musée d'Auschwitz, tu verras ce monceau de chaussures.
41:40 Chaque paire correspond-elle à un détenu mort, voire exterminé ? Non, et voici pourquoi.
41:45 A Majdanek, les soviétiques disent avoir découvert 820 000 paires de chaussures.
41:50 Or, d'après les dernières recherches, 78 000 personnes seraient mortes dans le camp.
41:55 Dès lors, d'où viennent toutes ces chaussures que l'on peut encore voir aujourd'hui au musée de Majdanek ?
42:00 Un document allemand d'époque répond à cette question.
42:04 Il était question des effets textiles récupérés lors de la réinstallation des juifs.
42:09 Les nationaux-socialistes désignaient ainsi l'action Reinhardt.
42:13 La NERC se dressait la liste de ces effets qui avaient été livrés à différents organismes
42:17 à partir des camps de Lublin, qu'en prenait Majdanek, et d'Auschwitz.
42:22 Parmi les objets, figuraient des paires de chaussures par dizaines de milliers.
42:26 Les chaussures visibles à Majdanek ne sont donc pas celles de gens tués dans le camp,
42:31 mais celles de juifs expulsés vers l'Est dans le cadre de l'action Reinhardt.
42:36 Il en va de même de celles visibles au musée d'Auschwitz.
42:39 Dire "une paire = un juif gazé" est erroné.
42:42 Même conclusion avec tous ces objets trouvés par les soviétiques lors de la libération du camp,
42:47 et qu'ils ont abondamment filmé afin de laisser croire que Birkenau avait été un camp d'extermination.
42:53 Hier comme aujourd'hui, le grand public se laisse berner parce qu'il ignore le lien entre Auschwitz et l'action Reinhardt.
43:00 Mais la preuve de substitution qui traumatise le plus n'a pas encore été mentionnée.
43:04 Il s'agit des cheveux.
43:06 Ces mètres cubes de cheveux que tu verras dans une salle et qui seraient ceux de 144 000 personnes, sous-entendu gazées.
43:13 L'Oriane écrit "Je n'ai pas supporté de voir les cheveux des déportés, ça m'a déstabilisé.
43:20 C'était la première fois que je voyais des choses horribles.
43:24 Nathalie Ranchéry, je n'arrivais pas à réaliser l'horreur qui s'étalait devant moi
43:29 lorsque j'ai vu de mes propres yeux deux tonnes de cheveux ternis par les années, entassés dans une vitrine.
43:36 Combien de corps appartenaient à ces cheveux ?
43:39 Cette répulsion ressentie par les élèves est bien compréhensible.
43:42 Ils ont ce dessin dans la tête, cette femme gazée à laquelle un membre du Sonderkommando coupe les cheveux.
43:49 Lorsque tu regarderas ces cheveux qu'on te présente, tu pourras donc croire voir la dernière image de cette scène.
43:55 Voici toutefois un cliché extrait de l'album d'Auschwitz.
43:59 Ces Juives hongroises ont été admises au camp.
44:02 Elles n'ont donc pas été gazées, mais elles sont quand même passées sous la tondeuse du coiffeur.
44:07 Même constat avec ces autres Juives, toutes sont rasées.
44:11 Ces Juifs qui sortent de la désinfection le sont aussi.
44:15 Et enfin ceux-là, qui ont reçu des uniformes parfois un peu trop petits.
44:19 Or, je te rappelle qu'à Auschwitz, 400 000 personnes ont été admises au camp, dont 131 000 femmes.
44:26 Parmi toutes ces détenues, de nombreux ont été rasés plus d'une fois.
44:30 Voilà pourquoi ces cheveux ne m'impressionnent guère.
44:33 Ils ne sont pas la preuve d'un massacre de masse prévédité et froidement organisé.
44:38 Certains font remarquer que dans ces cheveux, après la guerre, les soviétiques ont retrouvé des traces d'acide célidrique.
44:43 J'en conviens sans peine.
44:45 Mais sais-tu que pendant la guerre, à l'heure des restrictions draconiennes,
44:49 ont récupéré aussi les cheveux pour les utiliser à la fabrication de pantoufles, de tapis, de mâclas ?
44:56 Au mois d'avril 1943, l'Organe des travailleurs français en Allemagne publia un reportage photo
45:02 sur le tissage des cheveux en France, dans une usine bain-normande.
45:07 Il servait à confectionner des pantoufles.
45:10 Sous Vichy, un décret imposant le ramassage des cheveux dans les grandes villes
45:14 parut le 27 mars 1942 au journal officiel.
45:17 Cinq mois plus tard, dans le Reich, une circulaire fut adressée à tous les chefs de camps de concentration
45:23 afin que les cheveux de femmes soient collectés.
45:26 L'auteur précisait toutefois que la collecte devait être effectuée après désinfection.
45:31 Or, comment à l'époque désinfectait-on les cheveux
45:35 afin de tuer notamment les pousses et les lentes qui pouvaient s'y trouver ?
45:39 Avec de l'acide cyanhydrique.
45:41 Du Zyklon B.
45:43 Dès lors, le fait qu'après la guerre, les soviétiques en aient retrouvé des traces n'est pas étonnant.
45:48 J'ajoute que, logiquement, une partie au moins de ces cheveux fut retrouvée dans des paquets,
45:53 prêts à être envoyés.
45:55 Sur ces paquets, on avait inscrit la provenance ainsi que la masse récupérée.
45:59 Bref, toutes ces preuves de substitution qu'on te montre,
46:03 elles peuvent prouver tout ce que tu voudras, mais certainement pas un massacre de masse.
46:08 Le massacre de masse
46:12 Voilà, je t'ai résumé brièvement les principaux arguments
46:16 qui, à mon sens, doivent faire rejeter la thèse officielle.
46:20 Auschwitz n'a pas été un camp d'extermination.
46:23 Et comme ça aurait été le centre, il n'y a pas eu d'extermination des juifs.
46:27 Tu remarqueras que dans tous ces développements, il n'est pas question des juifs en tant que tel.
46:33 Le génocide aurait pu être celui des allemands, des irgains, des bantous, que sais-je encore.
46:39 Cela ne changerait rien à l'argumentation développée.
46:42 Il n'est donc pas ici question d'être ou de ne pas être antisémite.
46:47 L'antisémitisme est sans rapport avec l'argumentation développée.
46:51 Maintenant, tu es libre de croire ou de ne pas croire.
46:55 Bonsoir.
46:57 [Musique]

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