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Manifestation contre les violences policières : «La manifestation de samedi est une honte», juge Robert Ménard
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Transcription
00:00 Plus largement, il y a aussi l'enjeu sécuritaire, puisque nous parlons de la visite de Charles III.
00:05 Au sujet des policiers, justement, une manifestation se prépare ce samedi contre, je cite et je mets des guillemets,
00:11 "les violences policières", à l'appel notamment, en tout cas avec la participation de la France Insoumise, d'un syndicat,
00:16 le syndicat de la magistrature, ce qui offusque certains policiers et un syndicat de policiers,
00:22 qu'il faut interdire cette manifestation. Qu'en pensez-vous ?
00:25 Une parenthèse, sur le syndicat de la magistrature, ils étaient à la fête de l'Humain, mais qu'est-ce qu'ils y foutent ?
00:31 Enfin, attendez, moi j'étais sur le mur des cons, vous vous rappelez ?
00:33 J'étais sur le mur des cons qui était dans leur local syndical.
00:36 Mais je vais vous dire quelque chose, je trouve ça inanimé, je suis même contre le fait qu'ils puissent se syndiquer.
00:41 Moi, j'attends de magistrats que je sois jugé, si j'ai fait des conneries, on me punit, mais qu'il n'y ait pas d'a priori.
00:48 Vous êtes sûr d'un syndicat, qu'est-ce qu'ils font ? 20% des voix,
00:53 quand ils vont à la fête de l'Humanité ou quand ils vont à la manifestation dont vous parlez,
00:56 vous êtes sûr d'être jugé équitablement quand vous avez, par exemple, les positions politiques qui sont les miennes ?
01:02 Je n'en suis pas sûr.
01:03 L'important, ce que vous dites, c'est de dire, ceux qui nous regardent, nous écoutent ce matin sur CNews Europe 1,
01:06 justiciables comme tout le monde, ils peuvent se retrouver face à un juge qui fait partie du syndicat de la magistrature
01:12 et n'auront peut-être pas l'impartialité.
01:14 Et donc, qu'est-ce qu'on peut faire ? On ne peut pas évoquer un juge.
01:17 Non, on interdit les syndicats, il y a des endroits où vous ne pouvez pas...
01:21 Interdire le syndicat de la magistrature ?
01:22 Pas eux, tous les syndicats.
01:24 Est-ce que les magistrats doivent être syndiqués ? C'est une vraie question.
01:28 Les militaires ne sont pas syndiqués.
01:30 Est-ce que la justice, elle doit être un enjeu ?
01:33 Je n'en sais rien. En tout cas, je pose cette question.
01:35 Maintenant, je reviens.
01:36 Attendez.
01:37 Comment tu fais ça ?
01:39 Attendez, des violences policières, il y en a, il y a des bavures et tout.
01:43 Mais moi, chaque fois, je vous le dis,
01:45 peut-être parce que je suis en contact avec eux tous les jours, la police nationale, la police municipale,
01:49 je suis admiratif de leur calme.
01:52 Je me demande toujours pourquoi il n'y a pas plus de bavures.
01:55 Vous faites donc partie de cette très grande majorité de Français.
01:58 On va découvrir ce sondage, Robert Ménard.
02:00 Plus de 84 % des Français, 84 % exactement, des Français sont pour l'usage d'armes à feu.
02:07 Je précise, quand le policier est en danger, quand son intégrité physique est en jeu.
02:12 Bien sûr. Moi, je me suis fait traiter de tous les noms d'oiseaux
02:14 quand j'ai armé ma police municipale il y a 10 ans.
02:17 Aujourd'hui, trouvez-moi en dehors de Paris, mais Madame Hidalgo, c'est une exception française.
02:21 Il faut la garder comme ça et la protéger en tant que telle, comme exception.
02:25 Je ironise évidemment sur son compte.
02:26 Toutes les autres mairies arment la police municipale.
02:30 Vous, vous allez d'aller dans un certain nombre de quartiers où les types sont armés.
02:34 On le voit. Une Kalachnikov aujourd'hui, un fusil mitrailleur, ça coûte 300 euros, Madame.
02:39 300 euros avec la guerre en Ukraine.
02:41 Et vous allez vous, comme ça, habillé en rose, en phase 2, en disant je ne suis pas armé.
02:46 Mais ça n'existe pas. C'est pas des bisounours.
02:49 C'est ça que l'image renvoie la police aujourd'hui, de bisounours face à l'armement des dealers et des trafiquants.
02:55 Il faut être armé au maximum.
02:56 Moi, j'arme au maximum ma police municipale parce que je les aime.
03:00 Eux, ils protègent tout le monde. Et 3, attendez, vous voulez qu'ils se fassent tuer, vous, face à des gens ?
03:06 Je n'ai pas envie. Moi, entre ces voyous et la police, vous avez compris que mon cœur balance pas une seconde.
03:10 Et la manifestation de samedi, c'est une honte.
03:14 Donc l'interdire.
03:15 Je ne sais pas s'il faut l'interdire.
03:17 Hier, à votre place, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, il a dit l'interdiction.
03:21 Non ? Grande présence policière ?
03:24 Je suis contre les interdictions dans tout un tas de domaines.
03:27 Peut-être parce que toute ma vie, elle a été contre ça.
03:29 Je ne crois pas que ce soit la réponse.
03:31 Mais il faut dire ce qu'ils sont.
03:34 Il faut dire que ces gens-là qui se présentent comme les défenseurs des plus faibles,
03:38 les plus faibles dans nos quartiers, c'est eux qui veulent le plus de police.
03:43 parce que ni vous ni moi on vit dans ces quartiers-là et eux ils ont besoin de police pour assurer la sécurité.

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