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00:00 Donc je voulais votre avis sur Michel Cymès,
00:01 parce que je sais qu'il n'a pas été très facile avec vous.
00:04 Il avait dit "je n'aime pas du tout, j'ai eu des histoires perso avec lui,
00:09 il n'est pas franc du collier".
00:10 Est-ce que ça s'est assaini ?
00:11 On peut tous avoir des problèmes avec des personnalités, forcément.
00:14 Est-ce qu'aujourd'hui, ça va un peu mieux avec ?
00:16 – Non, non, non, non, on s'est éloigné.
00:20 – C'est dommage, parce que c'est un bon médecin, non, le docteur Ducamp ?
00:23 – Je ne sais pas si il est médecin, enfin je ne sais pas s'il pratique.
00:25 – Oui.
00:26 – Je ne sais pas.
00:27 – C'est un horaire.
00:28 – C'est un journaliste, moi j'étais fan de…
00:32 – Marina ?
00:33 – Oui, je la trouvais tellement belle,
00:34 et un jour j'ai eu une maladresse avec elle, j'ai eu une maladresse, vous savez…
00:38 – Qu'est-ce que vous avez fait docteur ?
00:39 – Elle… on m'appelle au téléphone, on me dit "est-ce que vous voulez participer à une émission ?"
00:45 "Oui, oui, il y a qui ?"
00:46 "Ah, j'étais content parce que moi je l'aime, tati."
00:49 Vous savez, moi je suis très sensible à la beauté.
00:50 – On l'a reçu, elle est très gentille Marina Carabas.
00:52 – Je suis très sensible à la beauté et elle est belle.
00:54 Et en parlant comme ça, elle me dit "ah ben oui, mais vous semblez oublier que le surpoids,
01:03 ça touche les pauvres."
01:06 Et j'ai eu la connerie de lui dire "mais vous n'êtes pas pauvre."
01:09 – Ah oui d'accord, ah ben oui, ça c'est oui.
01:12 Elle l'a malgré.
01:14 – Je ne sais pas, j'imagine, mais je le regrette profondément des années après, ça fait longtemps.
01:19 – C'est bien comme ça, au moins vous le dites docteur.
01:20 – Oui, oui, oui.
01:21 – Vous ne l'avez pas dit.
01:22 – Non, je le… oui, oui, oui.
01:23 – C'est bien de le dire.
01:24 – Non, c'est sorti tout seul malheureusement, j'ai une forme d'esprit comme ça, j'ai
01:28 du mal à me connaître.
01:29 – Alors il fait des bêtises des fois et c'est bien de le dire.
01:30 – Oui, c'est une bêtise parce que… je vous dis, en plus, ça me touche parce que
01:35 je vous dis, moi je suis un esthète, j'ai longtemps hésité entre les beaux-arts et
01:39 la médecine et ma mère m'a dit, au moment du baccalauréat, ma mère m'a dit "mon
01:43 fils, si tu es médecin, tu pourras toujours collectionner, peindre, faire de la peinture,
01:47 ce que tu veux, mais si tu es peintre, tu ne pourras jamais faire de la médecine."
01:51 J'ai dit "maman, c'est lumineux", donc je suis rentré dans la médecine, mais j'ai
01:55 un fond d'esthète.
01:56 – Bien sûr.
01:57 – Et surtout, la beauté des femmes, si vous voulez, je suis de très près ce que
02:03 dit la brouillère, ce que disait la brouillère et qui dit que le plus beau spectacle du monde,
02:07 c'est la beauté d'un visage féminin.
02:09 – Michel Cymes, donc…
02:11 – Alors Michel Cymes, c'est mal tombé parce qu'il m'a invité deux fois et deux
02:16 fois il m'a tendu un piège en faisant venir Zermatti qui est un…
02:20 – Oui, lui il ne vous aime pas du tout.
02:22 – Ah lui, ce n'est pas qu'il ne m'aime pas, vous savez pourquoi il ne m'aime pas ?
02:25 Parce que j'étais avec Yves Calvi sur un plateau et il y avait en face de moi Abdel
02:29 Dorfer qui s'en associait, ils sont deux.
02:31 – Ah d'accord, ok, je pensais bien de ça.
02:33 – Et Abdel Dorfer commence à me lancer des vannes et à la fin je lui dis "écoutez
02:38 monsieur Abdel Dorfer, vous êtes sympa mais ça suffit" et il continue "on voit les
02:44 gens que vous avez fait maigrir, ils ont des complexes" et à la fin je lui dis "écoutez,
02:48 vous avez une association qui s'appelle le GROS, G R O S, déjà c'est un banque
02:52 de fair play, vous avez des gens que vous défendez et en plus ce GROS il est financé
02:57 par Mars, les chocolats.
02:58 – Ah oui, les chocolats.
02:59 – Je lui dis "comment on peut financer ?" alors Calvi il se retourne vers lui et lui
03:04 dit "vous assumez ?" et il dit "oui mais les chocolats, moi je suis… voilà voilà"
03:08 et je lui dis "écoutez bon, enfin voilà" et depuis ce jour-là il me déteste, il pourrait
03:11 me tuer s'il voulait donc…
03:12 – Il peut vous tuer ?
03:13 – Non, enfin je dis, je suis excessif, mais il m'en veut, il m'en veut d'avoir
03:18 de l'avoir ainsi mis en scène et voilà donc… alors j'étais sur un plateau des
03:27 grandes gueules et à la fin le gars me dit "on finit l'émission, qu'est-ce que
03:32 vous pensez de Poutine ?" comme ça…
03:35 – Ah oui, je sais ce que vous avez dit.
03:36 – Alors j'ai dit "ah Poutine, moi j'aime bien parce que tous ces ministres, s'ils
03:39 sont gros ils les virent" bon c'était pour rire, c'était une blague.
03:42 – Oui mais on ne peut plus dire ça docteur Ducamp, ça allait bien.
03:45 – Oui mais à l'époque on pouvait, ce n'était pas le Poutine d'aujourd'hui.
03:48 – Oui, bien sûr, non mais même le fait de dire que voilà parce que…
03:52 – Lui, c'était lui, c'était sa politique, c'était une blague.
03:55 – Et forcément, donc c'est mal passé aussi.
03:57 – Oui, oui.
03:58 – Donc là c'est toujours pareil.
03:59 – Non et après il me dit "qu'est-ce que vous pensez de Michel Cymes ?" et moi
04:03 comme un idiot je réponds, je dis "j'aime pas ce type parce qu'il m'a fait deux
04:07 sales coups, deux fois il m'a mis face à des trucs" et à chaque fois il me dit "oh
04:10 je ne le referai plus"
04:11 – Il le refait à chaque fois.
04:12 Je le refais chaque fois pour faire du buzz, je sais pas, bon. Voilà pour Symes !