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NewsTranscription
00:00 Les hommes qui sont au ministère du commerce, leurs femmes vont au marché.
00:03 On me dit que non elles ne vont pas au marché, on leur livre.
00:05 Donc si on leur livre, elles ne connaissent pas.
00:07 C'est nous les lambda qui souffrons.
00:09 Avant, tu prenais la graine à combien ?
00:15 Avant, une ration, il prend un résumé comme ça.
00:17 30 francs. Nous on prend un résumé, 50 francs.
00:20 Sous la roue de Dabou.
00:21 Maintenant, trois résumés, 5 000.
00:23 Maintenant, quand tu vas, si tu n'as pas 100 000, 200 000.
00:27 Et si tu vends, tu peux avoir combien comme ça ?
00:29 Là, il ne fait rien voir dedans.
00:30 Parce que les créants, ils demandent, ils veulent.
00:32 C'est à cause de ça qu'il y a plus. Il n'y a rien dedans.
00:34 Trois résumés, 10 000.
00:35 Quand il vient ici, il dit un là, c'est 5 000.
00:38 On dit oh !
00:39 Oh, trois résumés, 10 000 là.
00:40 Si il fait un à 5 000, un à 5 000, deux là, c'est pas 10 000.
00:44 Maintenant, un là, c'est pas mon bénéfice.
00:46 Jamais. Jamais.
00:47 Ça là, il y a l'autre qui va prendre 2 000, 3 000.
00:49 Quand il dit qu'il n'y a plus là, ils vont crier.
00:51 Je vends à tout coup, à la placardière, à Bolo.
00:54 Il y a une mâche.
00:55 Quand on vient, ça se remâche là.
00:57 On dort jusqu'à le 100 dans la maison.
00:59 À Essa aussi, l'école, là, ça augmente seulement.
01:02 L'école augmente.
01:03 L'ivre aussi, on ne peut même pas payer.
01:05 Donc les enfants sont à la maison.
01:07 On ne peut pas même gagner l'argent pour les inscrire.
01:10 Donc je ne vais pas essayer de voir.
01:12 Avant, le tissu qu'on vendait ici, c'était à 2 000 francs.
01:15 Donc maintenant, là, on est obligé de faire à 2 500.
01:18 Voilà, parce que là où on prend le tissu, tout a augmenté aussi.
01:21 Même encore, tu vois ici, avant, on mangeait des djeb des 500.
01:24 Donc les djeb là sont devenus à 700, 1 000 francs.
01:27 - En cette période de la rentrée scolaire,
01:29 est-ce que les parents arrivent à s'approprier les tissus que vous vendez ?
01:32 - Bon, il y a d'autres qui achètent.
01:34 Il y a d'autres aussi qui disent que c'est trop cher.
01:36 Donc du coup, ils préfèrent acheter des tissus qui sont déjà cousus.
01:39 Voilà, donc ici, ça ne marche pas trop.
01:41 - Les tissus sont devenus trop chers.
01:43 Ça fait qu'on n'arrive même pas à s'en sortir.
01:45 Avant, là, ça, quand on vendait, là,
01:47 en tout cas, ça me permettait de payer le coût de mes enfants.
01:50 Mais à l'heure où nous sommes là,
01:52 la vie est devenue chère.
01:54 Jusqu'à nous-mêmes là.
01:56 Moi, maintenant, je ne suis plus à Trach, je suis à Ogonzac.
01:59 Quitter Ogonzac ici, à l'heure où tout,
02:01 1 000 francs, matin, soit 1 000 francs, tout le djeb que tu fais.
02:04 Donc vraiment, c'est cher.
02:06 Si le gouvernement peut vraiment nous aider
02:08 à pouvoir s'en sortir, ce sera mieux.
02:10 Sinon, vraiment, c'est cher.
02:12 - Avant, je viens, je fais le marché pour un mois.
02:15 Aujourd'hui, je suis venu...
02:17 Toutes les semaines, ils sont obligés de venir au marché.
02:20 Je suis venu le jour.
02:22 A l'époque, on achetait de la grosse boîte de tomates à 250.
02:25 Après, c'est passé à 300.
02:27 Après, c'est passé à 400.
02:29 C'est passé à 500. C'est passé à 600.
02:31 Aujourd'hui, je vous parle là.
02:33 C'est 1 000 francs, la petite, la boîte.
02:35 Sans goûts sous.
02:37 Alors, quand tu dois préparer pour une dizaine de personnes,
02:40 là, je suis venu, par exemple, pour 10 000 francs.
02:42 10 000 francs, la graine.
02:44 Il n'y a pas de poisson, il n'y a pas de viande, il n'y a rien.
02:47 La graine seulement.
02:49 Les hommes, ils sont venus du commerce.
02:51 Leurs femmes vont au marché.
02:53 On me dit qu'elles ne vont pas au marché, on leur livre.
02:55 Donc, si on leur livre, elles ne connaissent pas.
02:57 C'est nous, les lambda, qui souffrons.
02:59 En tout cas, le marché est cher.
03:01 - Un kilo de riz, à combien?
03:03 - Bon, un kilo de riz, on paie normalement sur 600.
03:05 - Et bêtement, c'est combien?
03:07 - Maintenant, on peut vendre 700.
03:09 Mais pour sauver 700, ce n'est pas facile.
03:11 - Est-ce que vous avez des clients, malgré cette chèreté de la ville?
03:14 - On n'a pas beaucoup de clients.
03:16 Tous les clients, à cause de la chèreté,
03:18 ils sont coulés.
03:20 Même les gens qui vendent sur les restaurants,
03:22 c'est trop cher.
03:24 Donc, le message que je devais passer au gouvernement,
03:26 c'est de chercher une solution.
03:28 - La faible la viande,
03:30 actuellement, à la batoire,
03:32 normalement, on paie ça maintenant 2700,
03:34 2800. - Le kilo?
03:36 - Le kilo à la batoire.
03:38 100 oiseaux, on vend ça à 3 000 francs,
03:40 avec 3 500.
03:42 On paie ça là-bas à 1200,
03:44 et on vend ça à 2000 francs.
03:46 Donc, tout le monde est en train de bougmenter là-bas.
03:48 - Malgré cette chèreté de la ville,
03:50 vous avez encore assez de clients?
03:52 - Il n'y a pas assez de clients, mais il faut que vous voyez.
03:54 Depuis matin, on est en train de dormir sur la place.
03:56 à tous les jours.
03:57 Merci.
03:58 Au revoir.
03:58 ♪ ♪ ♪