• l’année dernière
Loire Eco fait sa rentrée !

A Andrézieux-Bouthéon, Oika Oika se diversifie dans les jouets et la petite puériculture
A Saint-Chamond, Promic fait sa rentrée au collège
Le Face à Face avec Philippe Denis, maire de Saint-Galmier, qui accueille la coupe du monde de rugby
Les métiers d'arts ont leur biennale ! Et c'est à Marols que ça se passe !
Que pèse l'économie du sport dans la Loire et plus particulièrement à S-Etienne Métropole et quelles retombées économiques faut-il attendre du mondial de rugby
Sans oublier le traditionnel Quiz Eco !

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Transcription
00:00 [Générique]
00:05 Bonjour, on est tous ravis de vous retrouver pour ce nouveau numéro de Loire & Co,
00:09 votre rendez-vous qui met à l'honneur l'économie locale.
00:12 Vive le sport sur TLZ !
00:13 Autour des acteurs économiques, c'est tout un territoire
00:16 qui vit au rythme des événements sportifs tels que le Tour de France,
00:19 le road football ou encore la Coupe du Monde de rugby
00:21 qui vient de démarrer en France et à Saint-Etienne-Métropole.
00:24 Acteur public, politique, économique et bien sûr la population,
00:28 la Loire avance unie pour faire de l'événement une grande fête
00:31 et pour booster l'activité des entreprises locales
00:33 qui elles aussi sont au cœur du jeu et ont envie de prendre part à la fête.
00:37 Est-ce réellement le cas ?
00:39 Quelles sont les retombées attendues de cet événement ?
00:41 Vous aurez la réponse dans cette émission
00:43 dans laquelle nous parlerons aussi de jeux et des métiers d'art.
00:47 Toute l'actualité de la Loire secouée en un minimum de temps,
00:50 c'est la promesse de cette émission.
00:52 Loire & Co, c'est parti !
00:53 [Musique]
01:08 - Eh bien ça y est, on est content de vous retrouver pour cette rentrée.
01:11 La rentrée très sportive, cette rentrée,
01:13 dans tous les sens du terme, n'est-ce pas chers amis chroniqueurs ?
01:17 - Parfaitement.
01:18 - Gilles Kaviella, de quoi allez-vous nous parler ?
01:20 Puisque c'est la rentrée, on va parler de rentrée peut-être aussi.
01:22 - Oui, la rentrée, c'est le retour à l'école pour les enfants,
01:24 la reprise du travail pour les parents.
01:26 Et au sein de cette nouvelle organisation à mettre en place,
01:29 il faut quand même réussir à trouver un petit peu de temps
01:31 pour le jeu et le partage en famille.
01:33 Et c'est pour cette raison que j'ai décidé de vous parler
01:35 d'une entreprise d'Andrés-Yves Boutéon,
01:37 pionnière en France de la vente à domicile de jeux et loisirs créatifs.
01:40 Cette société, c'est la société Domojeux,
01:43 plus connue sous le nom de son enseigne Waka Waka.
01:45 Elle vient de fêter ses 10 ans, ne manque pas de projet
01:48 pour poursuivre son développement.
01:49 Je vous en dis plus dans quelques minutes.
01:50 - Oui, Waka Waka, on les connaît, on était là au début de cette belle histoire.
01:54 - Tout à fait.
01:54 - Laurent Vinault, vous allez nous parler de la rentrée,
01:56 mais une rentrée avec des matières mais libre, celle-là.
01:59 - Ah oui, moi, ce n'est pas une rentrée sportive.
02:00 Alors, dans cette émission, Sylvain, vous dites souvent
02:03 "la loi regorge de savoir-faire"
02:06 et nous, à L'Oreiko, on est là pour vous le faire savoir.
02:09 Mais sachez que vous n'êtes pas le seul à pouvoir dire ça.
02:11 Et c'est tant mieux, puisque moi, je vais vous parler de la biennale,
02:14 la première biennale des savoir-faire d'excellence et métiers d'art,
02:18 qui se tiendra dans les tout prochains jours
02:19 dans un charmant petit village appelé Marolle.
02:21 - Ah, Marolle, Loire-Forêt, un très, très beau village.
02:24 On aura l'occasion d'avoir des superbes photos aussi.
02:27 Là, on a même une maîtresse aujourd'hui.
02:29 Bonjour, Laëtitia Le Manor.
02:30 - Je fais ma rentrée.
02:32 Alors, je fais ma rentrée avec la société Promic,
02:34 qui développe, alors je suis venue avec du matériel,
02:36 qui développe en fait des produits, des mallettes d'expérience
02:41 pour les professeurs de physique chimie,
02:43 alors niveau collège et lycée.
02:45 - Medine Loire, Saint-Chamond.
02:46 - Medine Loire, Saint-Chamond.
02:47 - Donc voilà.
02:48 - Vous allez nous donner une leçon, maîtresse.
02:50 - C'est bien ça.
02:51 - Bon, Sylvain, on va parler de sport.
02:53 Il y aura Yael Schmitt qui sera là aussi
02:56 pour nous parler de l'économie du sport ici à Saint-Etienne.
02:59 Mais vous aussi, vous allez nous parler du sport.
03:00 - Exactement. On aura deux étapes dans le sport
03:02 puisqu'on aura un petit quiz tout d'abord pour démarrer.
03:04 Donc, soi-ci, c'est une épreuve de sport.
03:06 Et ensuite, j'aurai le plaisir de recevoir Philippe Denis,
03:08 qui est maire de Saint-Gallemier
03:09 et qui a la chance d'accueillir une délégation
03:12 de la Coupe du monde de rugby,
03:13 donc de l'impact économique dans notre beau département, Rémi.
03:15 - On parlait des acteurs politiques.
03:16 On va avoir un beau témoignage tout à l'heure.
03:18 - Exact.
03:18 - Loire et Caux, c'est parti.
03:19 Moi, je laisse la place à Sylvain pour le quiz.
03:21 - Allez, oui, c'est parti pour une nouvelle étape
03:29 du quiz économique ligérien.
03:31 Je rappelle le principe du quiz,
03:33 c'est découvrir ou redécouvrir
03:35 l'actualité économique ligérienne tout en s'amusant.
03:37 Je vais poser des questions
03:38 en espérant avoir des réponses de la part de nos chroniqueurs.
03:41 Une équipe habituelle, on va dire,
03:43 Guino Cauella, on teste les buzzers,
03:45 contre le manner Pupier.
03:47 Le tout pour, évidemment,
03:49 remporter le fameux trophée Loire et Caux.
03:52 Le trophée "Je suis art".
03:54 Allez, première question.
03:55 Ça va aller très, très vite.
03:57 Et c'est une question de but en blanc.
03:59 Quel est le premier employeur dans la loi ?
04:02 - Moi, je pose la question, privé ou...
04:06 - Privé.
04:06 - Casino.
04:07 - Bonne réponse de Gilles Cauella.
04:09 Alors, je vais faire une petite info, évidemment.
04:11 - 200 000 salariés.
04:12 - Casino est le premier employeur privé de la Loire.
04:15 C'est près de 5 000 emplois.
04:17 1900 au siège social,
04:19 qui est toujours basé à Saint-Etienne.
04:21 200 000 salariés dans le monde.
04:23 424 supermarchés, 6400 magasins de proximité.
04:27 Et donc, l'actualité a été donnée
04:30 puisqu'il y a eu une partie qui a été rachetée
04:32 par un fonds et deux personnes, notamment.
04:34 Je voulais vous parler du premier employeur de la Loire,
04:38 mais Casino est le second employeur de la région.
04:41 Qui est le premier ?
04:42 C'est une petite question subsidiaire.
04:43 - Michelin.
04:44 - Bonne réponse de Laurent Vigeot.
04:45 - Bravo.
04:46 - Effectivement, c'est le groupe Michelin
04:47 qui est le premier employeur privé de la région.
04:49 Au Verne-Rhône-Alpes,
04:51 on attribue donc le premier point à l'équipe Vino-Cauella
04:54 pour leurs deux bonnes réponses.
04:56 - Ils sont gonflés, quand même.
04:57 Ils nous prennent deux points.
04:59 - Je pense qu'il y en a qui ont pas mal révisé pendant la conférence.
05:01 Je pense, mais bon.
05:02 Allez, seconde question, Equinox.
05:04 Mais Quesaco-Equinox,
05:06 c'est le nom du nouveau produit, non,
05:08 du nouveau progiciel de cette entreprise stéphanoise.
05:12 C'est un CRM à destination des promoteurs immobiliers.
05:16 Cette startup a doublé ses effectifs en 2022.
05:19 Le logiciel Phare permet aux conseillers en gestion de patrimoine
05:22 d'accéder à tout le stock immobilier neuf
05:24 et à finaliser des ventes aux investisseurs.
05:26 Actuellement, 2 000 clients utilisent ce logiciel.
05:29 - Gilles Kallula.
05:30 - Société Otari.
05:31 - Bonne réponse de Gilles Kallula.
05:32 C'est la société Otari qu'on avait reçue.
05:34 Il y a trois cofondateurs,
05:35 on avait reçu notamment Sébastien Enreau,
05:38 qui était venu nous en parler,
05:40 associé à Denis Colon et Thibaut Touchant.
05:42 C'est effectivement le nouveau progiciel de la société Otari.
05:45 Bonne réponse de Gilles Kallula,
05:48 qui définition est incollable.
05:50 Je sens un peu de...
05:52 - On est en train de se prendre les tissus,
05:54 il va falloir qu'on se ressaisit ça, attention.
05:56 - Troisième question, ça va aller très vite,
05:58 je pense aussi parce que l'actualité a été débordante.
06:00 Startup Toujours,
06:02 nous recherchons le nom de cette entreprise
06:04 créée par deux entrepreneurs locaux.
06:05 Ce n'est pas une entreprise,
06:07 c'est une application smartphone
06:08 dont la promesse est la suivante.
06:10 Faites des économies grâce à des achats groupés.
06:14 Rémi Pupillet.
06:15 - Alors je ne sais pas s'ils en ont deux,
06:16 mais Grapp, c'est des achats groupés,
06:18 surtout de produits gastronomiques.
06:19 Il y avait une période d'essai à Saint-Étienne récemment, avant l'été.
06:23 - Bonne réponse de Rémi Pupillet,
06:24 c'est l'application Grapp & Co,
06:26 qui permet notamment dans les domaines du vin,
06:28 du champagne et des bières,
06:29 de faire des commandes groupées
06:30 et donc de négocier auprès des fournisseurs
06:33 et des viticulteurs en direct des prix plus bas.
06:37 On s'adresse au particulier, aux pros, aux associations
06:40 avec des vins français ou internationaux.
06:42 Et demain, peut-être, il y aura accès à de l'épicerie fine aussi.
06:45 On salue donc les cofondateurs de cette application smartphone,
06:49 Emmanuel Delorme, un ancien de Casino et Vincent Gallo,
06:53 qui est le gérant de Webcam.
06:55 Bonne réponse de Rémi Pupillet.
06:57 Eh bien, ça fait deux à un.
06:58 Donc les amis, je vous propose comme d'habitude
06:59 de tout jouer all-in sur la dernière question.
07:01 - Ah mince, je croyais que c'était la dernière moi, celle-là.
07:03 - Et là, ça va être très vite aussi.
07:05 Préparez-vous à vos buzzers.
07:06 Celui qui répond, eh bien, aura gagné le trophée.
07:11 Welcome, Australia.
07:13 Depuis le 30 août, les Australiens ont débarqué dans la Loire.
07:16 Ça fait l'actualité. On va en reparler tout à l'heure.
07:18 Ils ont été accueillis en grande pompe à Saint-Etienne-Métropole
07:20 et particulièrement dans la ville de Saint-Gallemier,
07:23 puisqu'ils ont établi leur camp de base à la Charpignère.
07:26 Et ce, pendant toutes les phases de poules de la Coupe du Monde.
07:31 Ils vont jouer deux matchs à Saint-Etienne. Lesquels ?
07:35 Laurent Vinault.
07:36 - Euh... Il y a le Portugal.
07:40 - 1 sur 2.
07:41 - Et... - La Pallapaliby.
07:43 - Non, la capitale, c'est...
07:46 Euh... Ah ! C'est une île.
07:49 - C'est les îles Fidji. - Les Fidji.
07:51 - Bonne réponse de Laurent Vinault et de Gilles Kavela.
07:53 Effectivement, ils joueront deux matchs à Saint-Etienne,
07:55 raison pour laquelle ils ont établi leur camp de base dans notre région.
07:58 Ce sera donc Australie-Fidji et Australie-Portugal.
08:02 Bonne réponse de Laurent Vinault.
08:04 Et donc, je vais attribuer naturellement le trophée Loire ECO à Laurent Vinault et Gilles Kavela.
08:09 - Que je m'empresse d'offrir à Laëtitiale pour la mettre dans sa petite mallette rouge.
08:14 - Oh ! Il est gentleman.
08:16 - Il paillote avec la maîtresse.
08:18 - Il paillote, il paillote.
08:20 Et voilà.
08:22 Et bien voilà, chers amis, à très bientôt pour une nouvelle étape du Quiz ECO ligérien.
08:26 - Merci beaucoup.
08:27 - Alors, Gilles Kavela, on va parler de la rentrée.
08:39 On les avait reçus en 2018 peut-être de mémoire.
08:42 - Oui, ça doit être ça.
08:43 - En tout cas, que devient cette belle entreprise Waka Waka ?
08:46 Ça nous avait fait rire le nom à l'époque.
08:47 - C'est une entreprise qui a été fondée en 2013 par Thomas Wattine,
08:51 qui se porte plutôt bien.
08:52 En fait, le nom, c'est la SARL d'homogeux, plus connue sous le nom de son enseigne Waka Waka.
08:57 C'est aujourd'hui 13 salariés, 5,5 millions de chiffres d'affaires,
09:01 1 600 vendeurs à domicile un petit peu partout en France et également en Belgique.
09:05 C'est un chiffre qui a un peu baissé suite à une année post-Covid un petit peu compliquée.
09:09 Alors, autant Waka Waka a eu une année crise Covid plutôt prometteuse.
09:15 Elle a réussi à maintenir son activité grâce notamment aux digitales et aux réunions en visio.
09:20 Autant l'année post-Covid a été un petit peu plus compliquée
09:23 et certains vendeurs qui étaient arrivés justement séduits par le format digital
09:28 sont repartis vaquer à d'autres occupations.
09:30 Alors, pour autant, Waka Waka, c'est une société qui est aujourd'hui encore en plein développement,
09:34 avec notamment un projet de diversification dans les jouets et la petite puériculture
09:39 qui vient de lancer donc la marque Mio.
09:41 Pourquoi cette diversification ?
09:42 C'est la question que nous avons posée à Thomas Wattine.
09:45 Oui, alors un souhait de diversification avec la marque Mio qui est rejointe d'Homogeo
09:52 pour dans la vente à domicile se mettre sur le marché du premier...
09:57 Oui, alors un souhait de diversification avec la marque Mio qui est rejointe d'Homogeo
10:04 pour dans la vente à domicile se mettre sur le marché du premier âge et de la petite puériculture.
10:10 Donc en fait, un nouveau marché pour Waka Waka pour continuer à étendre finalement
10:16 notre réseau dans le domaine du jeu, du jouet, de la puériculture
10:19 et être plus présent sur ce marché-là.
10:21 Waka Waka, à l'origine, était présent avec à peu près 10% de parts de marché,
10:26 mais on a baissé à 3% et on souhaite reconquérir ce marché, d'où ce nouveau réseau Mio.
10:33 Alors, effectivement, comme Thomas Wattine vient de l'expliquer,
10:39 les objectifs avec Mio, c'est clairement à terme d'avoir une activité aussi florissante
10:44 que celle de Waka Waka, avec à terme justement un chiffre d'affaires
10:47 qui oscillerait entre 6 et 7 millions d'euros de chiffre d'affaires,
10:49 en s'appuyant sur un réseau de revendeurs qui ne serait pas le même, effectivement,
10:52 que celui de Waka Waka.
10:53 Alors pourquoi ? Parce que forcément, les profils sont un peu différents.
10:57 Là, on est sur de la puériculture, donc on s'adresse à des profils
10:59 plutôt de professionnels de la petite enfance, ce qui n'est pas le cas sur Waka Waka.
11:05 Mais l'idée, c'est quand même d'avoir un développement assez important sur cette activité Mio.
11:11 Du coup, il y a la nouvelle activité de jouets, il y a la nouvelle activité puériculture, mais pas que.
11:17 Effectivement, il n'y a pas que ça, c'est la rentrée,
11:19 et qui dit rentrée dit tout un tas de nouveautés, et Thomas Wattine va nous en parler.
11:24 La rentrée chez Waka Waka, c'est toujours un événement important.
11:27 On reçoit nos vendeurs à domicile indépendant ici, à Andrézieux.
11:30 On les a reçus il y a maintenant 15 jours.
11:33 L'occasion de faire le point avec eux sur les années passées,
11:37 les 10 années passées, puisque c'était les 10 ans de Waka Waka, et d'envisager le futur.
11:42 Donc, on a beaucoup parlé digitalisation,
11:44 puisqu'on met en place une nouvelle application pour avoir un catalogue digital.
11:49 C'est vraiment d'actualité.
11:50 Et puis, la réunion digitale, la possibilité de permettre à des personnes
11:54 qui ne sont pas présentes lors de la réunion de vente à domicile de quand même passer commande.
11:59 Donc, le côté digital était important.
12:01 Un autre point, c'est le développement de nos marques Waka Waka en propre,
12:05 avoir nos propres jeux, nos exclusivités.
12:08 Donc, on a aujourd'hui 8 jeux, et on a souhaité les présenter lors de cette rentrée.
12:13 Et puis, un dernier point, c'est vraiment le souhait de pouvoir agrandir les équipes,
12:21 et donc continuer à recruter et atteindre à nouveau 2 000 vendeurs à domicile indépendant.
12:26 Et pour ça, un nouveau programme de cooptation
12:28 qu'on a présenté à l'ensemble de nos équipes lors de cette rentrée pour Waka Waka.
12:33 Et bien allons, quelle rentrée de la digitalisation des jeux en marque propre.
12:37 Ça, c'est dense comme rentrée.
12:39 Tout à fait, c'est une rentrée dense, prospective,
12:41 puisqu'à l'occasion justement des 10 ans de l'entreprise,
12:44 Thomas Watting a reçu l'ensemble de ses collaborateurs.
12:48 Ils ont mis en place des ateliers pour justement essayer de réfléchir
12:50 à ce que pourrait être l'entreprise dans 10 ans.
12:52 Et je vous propose de débriefer avec Thomas Watting sur les 10 ans à venir.
12:57 Alors la vision pour les 10 années à venir,
12:59 c'est quelque chose qui a été réfléchi d'ailleurs avec les équipes lors de cette Waka rentrée,
13:04 puisqu'il y a eu des ateliers qui ont été menés justement
13:07 pour réfléchir à Waka Waka en 2033.
13:09 Donc déjà, c'est toujours avoir nos trois valeurs,
13:13 le partage, la convivialité, le lien intergénérationnel,
13:16 toujours du présentiel où on peut vivre des vrais moments de convivialité sympathique
13:21 avec nos clients et où l'expérience client a une force importante.
13:24 C'est les atouts de la vente à domicile
13:26 et on souhaite garder ces atouts.
13:29 Mais après, c'est plus de digital.
13:31 Donc on est en route vers ça.
13:33 Et aussi une démarche sur la RSE, la responsabilité sociétale de l'entreprise,
13:38 qu'on a entamée depuis maintenant juin,
13:40 sur lequel on travaille pour rendre l'entreprise
13:44 encore plus proche finalement des attentes de nos clients
13:47 et qui soit une entreprise d'avenir.
13:50 Merci Gilles pour ce beau sujet.
13:52 Et on regrette que Thomas Watting n'a pas pu venir avec nous.
13:55 On le croise pourtant tout le temps, souvent en tout cas sur Saint-Etienne.
13:58 Mais on compte sur vous par contre,
14:00 pour que peut-être avant cinq ans,
14:02 vous puissiez nous tenir au courant de l'activité de Waka Waka.
14:05 On suivra l'actualité de cette belle entreprise.
14:08 Avant de passer la parole à Laetitia Le Maneur,
14:11 elle s'est entraînée avec Sylvain pour faire le "Aka".
14:14 C'est "Waka", c'est pas "Ata".
14:16 Donc si vous voulez, maintenant qu'il y a les caméras qui tournent,
14:18 allez-y, c'est bon.
14:19 C'est de l'actualité.
14:19 C'est d'actualité.
14:21 C'est à la foire de Saint-Etienne où ils vont apprendre à faire le "Aka".
14:25 Pardon, excusez-moi maîtresse, il faut que je vous voie un peu de récipline.
14:30 Vous allez nous parler d'entreprise Promic, c'est ça ?
14:32 Société Promic, et oui, moi j'ai fait ma rentrée de classe avec eux.
14:35 Puisque effectivement, Promic, basée à Saint-Chamond,
14:38 sont spécialisés dans l'optique.
14:40 Donc les optiques, à Saint-Etienne, c'est quand même...
14:43 On a une terre d'optique là-dessus.
14:45 On a des conduits...
14:46 On a un ingénieux, on a beaucoup.
14:47 Donc voilà. Donc eux, ça fait 40 ans qu'ils font de l'optique.
14:50 Et notamment sur un marché niche un peu spécifique.
14:53 C'est pour ça que j'ai mis la blouse justement du professeur de physique chimique.
14:56 Puisqu'il fabrique en fait des expériences pour ces professeurs.
15:02 Donc une mallette, alors sur l'optique.
15:05 Alors j'en ai amené une avec moi.
15:06 Très bien.
15:07 Que je vous dévoile.
15:09 Donc l'idée, c'est en fait de pouvoir proposer un ensemble
15:12 pour directement l'expérience, ça puisse se vivre dans la classe.
15:16 Donc vous avez le laser, les petits aimants pour poser l'affiche.
15:20 Alors notamment ce kit-là permet de découvrir comment fonctionne en fait un oeil,
15:25 un oeil humain.
15:26 Donc voilà, avec justement les parties optiques verts,
15:30 du coup faire passer le laser à l'intérieur.
15:33 Donc là, c'est vraiment si vous voulez assister à un cours,
15:36 je vous le ferai peut-être pas, mais c'est cette logique-là.
15:38 Donc après, il y a tout ce qu'il faut à l'intérieur aussi.
15:40 Par exemple, le même principe pour un appareil photo.
15:44 Donc voilà, il y a vraiment tout ce kit qui est bien pensé.
15:47 Il faut que ce soit à la fois robuste et faire en sorte que ce soit utilisable.
15:51 C'est à destination des profs ?
15:53 C'est à destination des profs.
15:54 Et c'est fabriqué dans la loi ?
15:55 Et c'est fabriqué dans la loi.
15:56 Conçu, fabriqué, assemblé, donc du coup dans la loi.
16:00 Alors ils ne font pas tout autour, puisque la mallette, par exemple,
16:03 c'est sous-traité, des choses comme ça, mais la totalité,
16:06 c'est vraiment du made in France.
16:08 Alors ce qui est intéressant,
16:09 et c'est aussi pour ça que je trouvais cette entreprise pertinente,
16:12 c'est qu'ils sont sur cette notion de marché niche.
16:14 Alors un marché niche, souvent, c'est comment on arrive à développer un chiffre d'affaires.
16:18 Là, ils sont à 2 millions de chiffres d'affaires, 10 personnes.
16:21 Et ce marché-là représente 50 % de leur chiffre d'affaires.
16:24 Alors c'est quoi l'autre partie, les 50 % ?
16:27 Alors les 50 % autres sont sur des autres marchés,
16:30 mais alors autres marchés niche, donc vraiment à l'opposé.
16:33 Donc on passe du didactique, donc du niveau scolaire,
16:37 à justement l'aéronautique.
16:39 Alors vraiment, c'est un bon et un écart considérable.
16:42 Mais pourtant, avec un métier de base qui reste en fait le même,
16:45 qui est justement l'optique.
16:47 D'accord.
16:48 Donc là, au niveau de l'aéronautique,
16:50 ils développent notamment des lampes, des systèmes de LED,
16:53 en fait, autour des héliports.
16:58 Tout ce qui est héliport, en fait.
16:59 Eux sont spécialisés en héliport.
17:01 On voit sur l'écran.
17:02 Alors j'espère qu'on voit bien sur les images.
17:05 Donc au niveau des héliports,
17:06 ils ont fait notamment celui du CHU de Saint-Étienne.
17:08 Très bien.
17:09 On pourrait penser que c'est simplement des LED
17:10 et qu'on a un interrupteur.
17:12 C'est bien plus complexe que ça.
17:14 Et leur savoir-faire va justement à la composition globale
17:17 de pouvoir gérer tout l'ensemble.
17:20 Et vu que c'est des gens inventifs et qu'ils ont cette notion du marché niche
17:25 et d'être à l'écoute d'autres marchés, leur dernier nid de nez,
17:28 c'est finalement le principe, en fait, d'indicateur de vent.
17:33 Alors l'indicateur de vent, vous savez, c'est cette petite boîte.
17:36 Sur les aérodromes, ouais.
17:37 Manche à air.
17:39 Manche à air aussi, le terme également.
17:41 Et à quel rapport avec l'optique ?
17:43 Justement, on pourrait se dire...
17:44 La localisation peut-être, non ?
17:45 Justement pour cette notion de localisation,
17:47 notamment parce qu'on a une petite lampe aussi.
17:49 Il y a la petite lumière qui est au-dessus.
17:50 On a vu l'envol Stadium aussi, c'est eux qui ont fait les lumières d'envol.
17:53 Tout à fait.
17:53 Tout ce qui va être en fait, lumières de sécurité aussi.
17:56 Les lumières de sécurité sur les grands monuments,
17:59 pour en fait toujours l'univers de l'aéronautique
18:03 et de la sécurité autour de tout ça, en fait.
18:05 Et donc sur leur marché, à chaque fois, quand ils vont sur ces marchés niche,
18:08 l'idée, c'est de déposer des brevets, d'être inventif,
18:11 de revisiter finalement, comme là, le manche à air.
18:14 Ils l'ont simplifié pour faire en sorte que ce soit plus facile d'utilisation
18:18 et donc améliorer les produits.
18:21 Donc moi, je trouve que c'est audacieux aussi d'avoir une entreprise
18:24 sur cette notion de marché niche,
18:26 qui peut être complexe, parce qu'on pourrait se dire...
18:28 Parce que les programmes scolaires changent et la mallette...
18:31 Là, il faut toujours réinventer.
18:32 Les appels d'offres, parce qu'ils ne vendent pas en direct,
18:34 bien sûr, ils passent par des plateformes.
18:36 Ils passent par des plateformes, par des distributeurs.
18:37 - Les charges bougent. - Tout à fait.
18:39 Et puis, les réformes bougent, bougent.
18:41 Les professeurs aussi bougent dans leur façon aussi.
18:43 Donc, il faut à chaque fois se réinventer.
18:45 Et donc, ils ont réellement cette capacité de pouvoir le faire.
18:47 - Et de rebondir et d'avoir trois marchés plus haut que d'autres.
18:49 - Et d'aller chercher cette notion de finalement un savoir-faire de base
18:53 et comment je vais sur des marchés qui ont parfois rien à voir
18:56 et avoir cette audace de le faire.
18:58 - Merci de nous avoir fait découvrir cette pépite ProMic.
19:00 - ProMic, à Saint-Chamond. - 2 millions d'euros, 10 personnes.
19:03 - A Saint-Chamond, bravo. - Et depuis 40 ans quand même.
19:05 - Mais ça, vous nous avez appris des choses.
19:06 - Tout à fait. - Est-ce que vous saviez ?
19:08 - Moi, j'ai été attentif.
19:09 - Je ne connaissais pas, mais j'ai pris des notes.
19:11 - Oh, les faillots ! - Moi, j'ai été attentif.
19:13 - Oh, les faillots !
19:15 - Merci beaucoup, Laetitia Le Manat.
19:17 C'est la rentrée, Laurent Vinault.
19:25 Et vous allez nous parler d'une nouveauté.
19:28 On est sur le magnifique village de Loire-Ferret,
19:31 village de caractère qui s'appelle Maroll.
19:32 Et il y a eu un bel événement économique.
19:34 - Économique, très prochainement.
19:36 - Mais pas que économique, ça s'appelle ?
19:38 - Ça s'appelle...
19:39 Alors, ça s'appelle, ça s'appelle, ça s'appelle
19:41 la première biennale des...
19:44 - Savoir-faire.
19:45 - Savoir-faire, d'excellence et des métiers d'art.
19:47 Alors, vous venez de le dire, ça se passe à Maroll.
19:49 Maroll, c'est où ?
19:50 Maroll, c'est un joli petit village,
19:52 village de caractère et village d'artistes,
19:55 qui est perché à 900 mètres d'altitude,
19:57 à peu près 865 mètres pour être exact,
20:00 dans les monts du Forêt.
20:01 Et effectivement, du 14 au 17 septembre,
20:05 le prochain, donc c'est imminent,
20:07 Maroll va vivre une effervescence toute particulière.
20:10 Alors, je vous rassure, l'effervescence, il connaît,
20:12 parce que comme c'est un village d'artistes,
20:14 il a souvent des touristes.
20:15 Et puis, là aussi, rappelons-le,
20:17 un marché de Noël qui est particulièrement réputé
20:20 et qui accueille chaque année quelques milliers de personnes.
20:22 - Et alors, je vous interromps, mais là,
20:23 on est en train de voir des magnifiques images de Maroll,
20:26 qui ont été faites par Max Rivière.
20:28 Ça vous rappelle des souvenirs, les amis ?
20:30 L'ancien présentateur de Loire et Compte.
20:32 - Bonjour, Max. - Salut, voilà.
20:33 - Alors, maintenant qu'on a salué Max,
20:34 je salue Isabelle Poz, que j'ai le plaisir d'accueillir.
20:37 Donc, Isabelle Poz, vous êtes membre de l'association Matière libre.
20:41 Et Matière libre est à l'origine, donc, de cette première biennale
20:44 des savoir-faire d'excellence et des métiers d'art.
20:47 Alors, pendant quatre jours, Isabelle Poz, Matière libre,
20:50 va proposer un programme, finalement, généreux et copieux
20:53 pour mettre en lumière, d'une part,
20:55 les savoir-faire et les métiers,
20:58 et d'autre part, pour susciter des vocations
21:01 et assurer aussi la transmission de ces métiers,
21:03 puisque ce sont des métiers, pour certains, ancestraux.
21:07 Et vous avez, dans ce programme,
21:10 savamment, astucieusement combiné des artisans,
21:13 des artistes et des industriels.
21:15 Et votre fil conducteur, sans mauvais jeu de mots, c'est le métal.
21:18 Est-ce qu'en disant ça, j'ai bien défini à la fois l'état d'esprit
21:21 et le but de cette biennale ?
21:23 - Oui, tout à fait. Donc, comme vous l'avez dit,
21:26 l'axe majeur de cette biennale,
21:29 c'est le mélange d'artistes,
21:33 d'industriels et d'artisans
21:35 qui vont permettre un petit peu de nourrir l'innovation
21:40 et de partager les compétences de chacun.
21:44 - D'accord. Alors, quand je regarde le programme de ces quatre jours,
21:48 on a une trentaine d'exposants, un village des métiers,
21:52 on a des visites d'entreprises,
21:54 on a des tables rondes, on a des conférences,
21:56 on a le lancement de Maestria.
21:58 C'est ouvert à tout public.
21:59 Alors, une fois que j'ai ce programme entre les mains,
22:01 comment va s'organiser cette déambulation originale que vous proposez ?
22:05 - Donc, on a deux temps forts.
22:08 On a deux journées entreprises qu'on a ciblées business
22:13 et puis deux journées grand public.
22:15 Donc, le samedi et le dimanche étant les journées grand public
22:19 qui font partie du week-end des journées du patrimoine.
22:23 Voilà, donc ce sont deux axes un petit peu différents.
22:27 L'idée des deux journées business,
22:31 c'est de proposer, comme vous l'avez dit, des tables rondes,
22:35 notamment sur le co-branding.
22:37 Donc, on a parlé de partage de compétences.
22:40 Donc, la première va être animée par Mathieu Tournaire,
22:46 enfin animée par Max Rivière.
22:48 - Avec Mathieu Tournaire, la biographie Tournaire, la saligneuse.
22:52 - Avec le témoignage de Mathieu Tournaire et de Pascal Michaud.
22:56 Donc, référent Mécaloire, Productions France et dirigeant de CEPM.
23:02 Donc, ça c'est la première table ronde.
23:04 Et nous aurons une deuxième table ronde,
23:05 comme vous l'avez dit, sur les problématiques de recrutement.
23:09 On a parlé de transmission.
23:10 - On va y revenir spécifiquement.
23:12 Alors, justement, quand je relève quelques noms d'exposants,
23:15 là, vous allez nous éclairer.
23:17 Qu'est-ce qu'il y a comme...
23:19 Ces exposants, qu'ils soient, je le redis, artistes, artisans ou industriels,
23:22 qu'est-ce qu'il y a comme point commun entre
23:24 quelqu'un qui va proposer une scie,
23:27 quelqu'un qui va proposer une prothèse de hanche,
23:29 quelqu'un qui va proposer des bateaux,
23:30 des bateaux, des tableaux faits à partir de coques de bateaux,
23:33 quelqu'un qui va proposer quelque chose cousu au fil d'or
23:38 et qui va cohabiter, jouxster, des entreprises du patrimoine vivant
23:42 comme Tournaire, Obut, tous les états de Lyon.
23:46 Alors, on est dans le travail du métal, j'entends bien,
23:49 mais il y a quoi comme mode parallèle ?
23:50 Il y a ce fameux co-branding, ces collaborations,
23:53 c'est quoi qui les réunit ?
23:55 - On a parlé du métal, c'est le fil conducteur,
23:59 ensuite, tous ces savoir-faire, ils ont en commun en fait
24:04 quelque part un partage de compétences, on en a parlé tout à l'heure.
24:08 On a par exemple, on aura l'entreprise Bonavion,
24:12 il faut savoir que l'entreprise Bonavion, qui est située sur Firmini,
24:18 qui est un leader dans son domaine d'activité,
24:21 a fabriqué une sculpture de 25 mètres pour un artiste japonais.
24:27 Cette sculpture est située sur l'île Seguin,
24:31 elle a été inaugurée au printemps dernier
24:33 et ce sont les ouvriers de Bonavion qui ont réalisé cette sculpture de 25 mètres.
24:40 Donc, le co-branding, c'est vraiment source d'innovation,
24:45 on partage les compétences et les savoir-faire d'excellence.
24:49 - Alors, vous l'avez évoqué il y a un instant, j'y reviens,
24:51 j'ai dit qu'il y avait aussi cette biennale,
24:53 elle était là aussi pour susciter des vocations,
24:56 donc de l'apprentissage et de la transmission de métiers.
24:59 Alors précisément, comment est-ce que vous abordez cet axe
25:03 de l'emploi et de la formation pendant ces quatre jours de biennale ?
25:06 - Donc, nous aurons un village des métiers, vous l'avez précisé,
25:09 donc avec des partenaires qui seront là un petit peu
25:12 pour présenter les formations dans ces domaines,
25:16 les filières, les cursus possibles.
25:19 Il y aura des démonstrations également, notamment du CFA BTP,
25:23 un de nos partenaires,
25:25 pour proposer aux jeunes ces métiers.
25:32 Ces métiers, ils ont toujours eu une petite connotation négative
25:36 et quand on voit certains résultats, on se dit,
25:40 on ne sait pas où, ce sont vraiment des métiers positifs,
25:44 des métiers d'avenir, d'innovation, créatifs.
25:47 Et qui aujourd'hui sont des pépites pour le savoir-faire.
25:53 - Et qu'il faut faire connaître, tout à fait.
25:54 Alors, cette biennale, c'est une aventure,
25:56 alors c'est l'aventure de Matière Libre, de l'association Matière Libre,
26:00 qui est sous la houlette de Giselle, rivière Térol,
26:04 mais c'est aussi l'aventure de tout un village.
26:07 Je pense qu'on peut dire qu'il y a eu vraiment un engagement,
26:11 un investissement de tous les habitants de Marolles.
26:15 Pouvez-vous le confirmer, Samir ?
26:16 - Oui, alors tout à fait.
26:19 Et c'est un bonheur parce que pour nous, on peut s'appuyer,
26:23 on a pu et on va pouvoir s'appuyer sur des habitants motivés
26:28 qui nous ont mis à disposition leur grange en vieille pierre,
26:33 puisque l'exposition sera déambulatoire dans tout le village.
26:37 Donc, on a eu une mise à disposition de lieux,
26:41 d'une beauté patrimoniale impressionnante.
26:46 Et puis, on a des habitants qui vont nous aider à mettre en place
26:51 l'électricité, qui vont s'occuper de la sécurité des parkings.
26:56 - Belle définition du bénévolat.
26:58 Alors, avant que Rémi pose la question,
27:00 on va savoir s'il peut y faire ses courses de Noël.
27:03 - C'est vrai.
27:04 C'est une bonne idée parce qu'il y a des choses qui font envie, là.
27:07 C'est possible ?
27:08 - Alors, il n'y aura pas de vente.
27:09 - Ah, voilà.
27:10 - Donc, Rémi...
27:11 - Est-ce que c'est gratuit ?
27:12 - Tout est gratuit.
27:13 - Tout est gratuit.
27:14 - Et si on est chef d'entreprise,
27:15 est-ce qu'on peut venir le samedi dimanche ?
27:16 Et si on est particulier,
27:17 est-ce qu'on peut venir quand même les deux jours d'avance ?
27:19 - Bien sûr.
27:20 - Tout public.
27:21 Tout public.
27:22 Ce n'est pas que grand public.
27:23 C'est tout public.
27:24 - A noter quand même, mon cher Laurent,
27:25 qu'on est dans une mission économique
27:26 et qu'il y aura lieu un business meeting en partenariat aussi
27:27 avec la Chambre de commerce et d'industrie Lyon-Saint-Étienne-Roy.
27:30 Nous, on pourra faire du business,
27:32 échanger des cartes jeudi, je crois, en début d'après-midi.
27:35 - D'accord.
27:36 Dernière question.
27:37 Il n'y aura pas de cadeau de Noël,
27:38 mais est-ce qu'il y aura des créations originales,
27:39 spécifiquement à l'occasion de la Biennale ?
27:41 - Oui, on a des artistes qui ont créé des œuvres
27:45 spécifiquement pour cette Biennale,
27:47 notamment Nicolas Scholz qui a NS Made,
27:50 qui vient de se lancer et qui a fabriqué...
27:53 - Vous avez tous les ingrédients pour que ce soit un beau succès.
27:56 C'est le premier biennial.
27:57 Il en manque un, l'ingrédient.
27:58 J'ai regardé les conditions météo avant de venir.
28:00 Je vous souhaite que...
28:01 - Il va faire beau.
28:02 - On va croire que c'est Rémi.
28:03 - Oui, il va faire beau.
28:04 Moi, je voulais simplement dire que,
28:06 outre le fait que dans le cadre des Journées du Patrimoine,
28:09 il y a un village qui est absolument délicieux.
28:12 On est à 10 minutes de Saint-Bernard-le-Château,
28:14 à 10 minutes de Saint-Marcelin, quelque part.
28:15 Il y a 20 minutes de Mont-Brizon, même pas, si, peut-être, à peu près.
28:18 Et vraiment, il y a un village qui est d'exception.
28:20 Il faut y aller.
28:21 Et puis, je voulais vraiment remercier Gisèle Rivière
28:25 et tous les bénévoles que vous êtes
28:27 pour pouvoir avoir décidé de créer un tel événement.
28:29 Quelle énergie, quelle volonté.
28:31 - Quelle aventure.
28:32 - Quelle aventure d'ancrer ça dans la pérennité,
28:34 de faire les choses sérieusement,
28:35 d'avoir réussi à rassembler tout un tas de forces vives,
28:39 tout un tas de partenaires,
28:40 d'avoir, pour une première, réalisé autant de choses
28:42 et de le faire avec autant d'intelligence
28:44 pour le bien, non seulement du village,
28:46 mais pour le bien de l'économie ligérienne.
28:48 Vous faisiez une transition entre l'émission Loire ECO et la Biennale.
28:52 Eh bien, oui, on parle de savoir-faire,
28:54 et vous, vous le faites savoir.
28:55 - Et je pense que ça mérite même d'être applaudi.
28:57 - Bravo. Merci beaucoup, Isabelle.
28:58 - Merci de votre présence.
29:00 Et à ce week-end, à ma rôle.
29:02 - J'ai le plaisir de recevoir aujourd'hui,
29:14 dans le fauteuil rouge du Face à Face,
29:16 Philippe Denis, qui est maire de Saint-Gallimier
29:18 et conseiller communautaire à Saint-Étienne-Métropole,
29:21 délégué au Déchet.
29:22 Bonjour, monsieur le maire.
29:23 - Bonjour, Sylvain.
29:24 - Comment ça va ?
29:25 - Ça va très bien, Jean, merci.
29:26 Alors, je ne suis pas certain qu'il faille refaire découvrir Saint-Gallimier.
29:29 Je pense que tout le monde le connaît,
29:30 mais est-ce que vous pouvez nous présenter notre belle commune,
29:32 puisque j'ai la chance d'habiter à Saint-Gallimier,
29:34 notre belle commune de Saint-Gallimier ?
29:35 - Tout à fait, je vous en remercie.
29:36 Donc Saint-Gallimier, charmante bourgade de 6 000 habitants désormais,
29:39 située sur les contreforts du Mont de Lyon-M,
29:41 mais faisant partie intégrante de Saint-Étienne-Métropole désormais.
29:44 - Très bien. Alors, l'objectif de cette découverte,
29:47 c'est aussi de parler d'économie et de sport,
29:49 et donc des équipements structurants.
29:50 On peut parler à Saint-Gallimier d'un casino de jeux,
29:52 on peut parler d'hypodromes, d'une piscine, de l'aérodrome, d'un conservatoire,
29:56 et puis bien évidemment aussi d'un très beau complexe hôtelier,
30:00 puisque la charpignère fait l'actualité,
30:03 puisque c'est le camp de base des Australiens.
30:04 Alors, comment s'est passé l'arrivée des Australiens à Saint-Gallimier ?
30:07 - L'arrivée s'est très bien passée,
30:08 conformément à celle qui avait eu lieu l'année dernière déjà,
30:11 où ils étaient déjà venus reconnaître les lieux pour la tournée d'automne.
30:14 Donc on avait déjà eu la chance de les accueillir.
30:17 Donc ça a été revalidé cette année par le nouveau sélectionneur, Eddie Jones,
30:20 bien évidemment, puisqu'ils ont changé de sélectionneur,
30:22 mais effectivement, ça s'est très bien passé,
30:23 on sent une vraie émulation au niveau local.
30:25 - Donc les Australiens vont rester pendant plus d'un mois,
30:27 pendant les phases de poule de la compétition de la Coupe du Monde.
30:30 Quel impact pour la ville, cher Philippe ?
30:32 - L'impact, bien sûr, en termes de visibilité,
30:34 bien évidemment, ça nous donne une visibilité bien au-delà
30:37 de ce qu'on connaît habituellement,
30:38 du fait que c'est un événement international.
30:40 Et puis nous, au niveau économique,
30:42 ça nous amène un vrai plus à différents niveaux,
30:45 que ce soit au niveau de l'hôtellerie, au niveau de la restauration,
30:48 au niveau des différents métiers qui tournent pour pouvoir permettre cet accueil,
30:51 que ce soit au niveau sécurité, que ce soit au niveau nettoyage,
30:55 tout ça concourt à améliorer notre situation économique, bien évidemment.
30:59 - Et oui, parce qu'on a la chance de croiser beaucoup de touristes,
31:01 désormais, à 5h30, ça veut dire que toutes les chambres d'hôte,
31:04 les hôtels sont pleins, c'est ça ?
31:05 - Tout à fait, déjà nos deux hôtels, Charpigny-Hérel-Forest, sont pleins,
31:08 et toutes les chambres d'hôte sur le coin, ainsi que le camping
31:11 et d'autres AirBnB ou autres qui sont en location,
31:14 connaissent une vraie affluence depuis la semaine dernière, on va dire.
31:17 - La sécurité, on va en parler, ça draine aussi beaucoup d'emplois,
31:20 c'est une sécurité à la fois publique et privée, c'est ça ?
31:23 Puisqu'il y a le GIGN notamment ?
31:24 - C'est ça, c'est conjoint, on va dire, donc il y a le GIGN, bien sûr,
31:27 pour assurer la sécurité d'une sélection internationale,
31:30 et parallèlement à ça, les forces de l'ordre habituelles,
31:33 gendarmerie renforcée par des réservistes, notre police municipale,
31:36 mais aussi également des sociétés privées, qui sont fournies par France 2023,
31:41 et qui permettent de concourir à ce maintien de l'ordre.
31:43 - Alors, le poids d'un élu local dans une candidature est important,
31:47 et on a pu répondre finalement que grâce au concours de trois communes,
31:50 donc Saint-Étienne, Andrézieux et Saint-Galmier, alors pourquoi ?
31:53 - C'est tout à fait ça, c'est la puissance d'une métropole telle que la nôtre,
31:56 puisque Saint-Étienne a permis d'avoir un stade aux dimensions
31:59 pour accueillir un tel événement, Andrézieux-Boutillon permet
32:02 de mettre à disposition son stade Roger-Baudrasse
32:04 pour l'entraînement des Wallabies, également un stade aux normes internationales,
32:08 et nous Saint-Galmier, on avons la chance d'avoir un hôtel de niveau,
32:11 on va dire même très bon niveau, et qui permet d'accueillir
32:14 notre équipe d'Australie au grand complet.
32:16 - Bien sûr, alors ça, on parle du public, et on va reparler de la charpignère,
32:19 puisque là, en l'occurrence, ce sont des propriétaires privés
32:21 qui mettent à disposition un équipement structurant
32:23 et qui permettent de répondre à ce fameux cahier des charges.
32:25 On parle de la famille d'Espinasse.
32:26 - On est bien d'accord, tout à fait, avec le directeur Frank Cantaloni,
32:28 qui ont mis vraiment les petits plats dans les grands,
32:30 pour accueillir au mieux les 60 Wallabies présents,
32:33 donc 33 joueurs et 27 membres du staff,
32:35 qui ont tout à fait la charpignère pour eux,
32:38 mais sachez quand même que vous pourrez venir déguster
32:40 un bon plat à la brasserie, le temps qu'ils sont là,
32:42 et peut-être les apercevoir.
32:44 - Très bien, et bien merci pour toutes ces infos qui nous donnent envie
32:46 de venir visiter cette belle commune de Saint-Galmier.
32:49 Mon cher Philippe, on va terminer de manière traditionnelle
32:51 par un thé ou café.
32:52 Je vais vous faire deux propositions, vous allez en choisir une,
32:54 sans négociation ou sans discussion.
32:57 Alors, tout d'abord, aux plates ou aux pétillantes ?
32:59 - Bien évidemment aux pétillantes, le mien de Saint-Galmier,
33:01 c'est de l'Avador.
33:02 - Transat bronzette ou sac à dos basket ?
33:04 - Sac à dos basket.
33:05 - Économie ou écologie ?
33:07 - Les deux en un, je dirais.
33:09 L'écologie dans l'économie.
33:11 - Lecture ou télé ?
33:13 - Un peu des deux.
33:15 - Voiture française ou voiture allemande ?
33:17 - Ah non, je dirais voiture italienne, même.
33:19 - Vin ou champagne ?
33:21 - Vin.
33:22 - Hypodrome ou casino de jeu ?
33:24 - Hypodrome.
33:26 - Petit commerce ou marketplace ?
33:28 - Petit commerce.
33:29 - Tl7 ou Tl7 ?
33:30 - Tl7.
33:32 - Presse quotidienne ou réseau social ?
33:34 - Presse quotidienne.
33:35 - Maire ou conseiller communautaire ?
33:37 - Maire.
33:38 - Et enfin, thé ou café ?
33:40 - Café.
33:41 - Eh bien voilà mon cher ami, j'ai eu le plaisir de recevoir
33:43 aujourd'hui dans le fauteuil rouge du face-à-face,
33:45 Philippe Donny qui est maire de Saint-Galmier,
33:46 et qui a la chance d'accueillir les Wallabies,
33:48 l'équipe internationale australienne,
33:49 dans sa belle commune de Saint-Galmier.
33:51 Merci.
33:52 - Allez, retour sur le plateau, on va parler de sport,
34:00 mais plus particulièrement de l'économie du sport dans la Loire.
34:04 On a la chance d'avoir Yael Schmit, on est content de vous retrouver, Yael.
34:07 Et du coup, on va parler de tout ça,
34:11 mais je crois que vous aviez un petit préambule
34:13 avant de nous parler de l'économie du sport.
34:15 - Oui, simplement Rémi, bien précisé,
34:17 quand on parle d'économie du sport,
34:19 il faut bien distinguer deux choses.
34:20 Là on vient de parler de sport professionnel,
34:22 donc vous avez le sport amateur et le sport professionnel.
34:25 Vous avez le sport associatif et le sport marchand.
34:27 N'oublions pas que le terreau initial de notre beau pays
34:31 reste une culture associative très importante.
34:34 Juste quelques chiffres pour la région.
34:36 La région, c'est 2500 associations sportives,
34:39 c'est 113 millions de budgets,
34:41 ça génère tout ça 1500 emplois salariés,
34:44 alors souvent des emplois qui ne sont pas des CDI à temps plein.
34:47 - Oui, des services civiques, des emplois aidés.
34:49 - Exactement, une multitude de choses, mais ça c'est ce qui nous amène...
34:52 - On va voir la vidéo.
34:54 - C'est ce qui nous amène véritablement la culture
34:57 sur laquelle le sport associatif est bâti.
35:00 Lorsqu'on fait le lien avec le sport marchand,
35:03 vous avez une dimension au niveau du sport marchand
35:07 qui se partage sur des notions de sport
35:10 qui sont purement de discipline sportive,
35:12 mais aussi de sport type culturel.
35:14 Alors sur Saint-Etienne, si je refais le lien un petit peu en local,
35:18 puisqu'on est dans une émission qui met un petit peu en lumière,
35:21 le 50% du chiffre d'affaires généré sur notre région
35:25 se partage sur cinq entreprises historiquement incontournables.
35:29 Alors ça va peut-être étendre le dispositif,
35:32 mais lorsqu'on parle d'entreprises impactant le sport marchand,
35:36 mais aussi l'aspect culturel et de plaisir,
35:39 on va parler aussi des piscines de joyaux.
35:41 - Eh oui, forcément.
35:43 - Eh oui, on va parler... - Sur le sport loisir.
35:46 - Sur le sport loisir, mais on n'y pense pas forcément.
35:49 C'est pour cette raison que je souhaitais faire un point
35:51 sur cette étude économique qui est assez intéressante.
35:53 - Quand on parle d'impact économique, de quoi on parle ?
35:55 Comment on fait pour mesurer ça ?
35:57 C'est une question... Mais vous parliez des joyaux,
36:00 peut-être que cette question, vous me répondrez après.
36:02 - Simplement pour répondre à la première question,
36:04 comment on fait pour mesurer ?
36:05 À ma connaissance, il n'y avait pas eu d'analyse de ce type en France.
36:09 Le groupe BPCE, je suis désolé, je connais un petit peu,
36:12 a publié une analyse d'études sportives.
36:16 Pourquoi ? Parce que historiquement,
36:18 les entreprises mécenaient des événements
36:20 sans forcément attendre des retombées économiques,
36:23 mais plutôt un retour d'image.
36:25 Dans une dimension où maintenant, on attend
36:27 des retours économiques sonnants et trébuchants.
36:29 Donc forcément, lorsque vous avez des groupes
36:31 assez importants et assez impactants au niveau financier
36:34 qui s'intéressent à la chose, ils le mesurent.
36:36 Donc il y a une étude qui est sortie, qui est disponible
36:38 sur les réseaux, vous pouvez la consulter sans problème.
36:41 Et pour notre région, simplement pour faire le lien,
36:43 deuxième entreprise qui a aussi son importance,
36:46 manufacture spéciale d'armes fine et cycle, Rivolier.
36:49 - Oui, Rivolier, bien sûr.
36:51 - Automatiquement. Je poursuis Sigvaris.
36:53 Tout ça, c'est affilié à des entreprises de sport.
36:55 Je rajouterais la S.S.
36:57 puisque forcément, on ne peut pas les oublier.
36:59 - Même si c'est une association,
37:01 on compte quand même dans l'impact.
37:03 - Automatiquement. Alors souvent sur des profils
37:05 pas forcément associatifs, mais plutôt en S.A.S.P.
37:07 - Là, c'est une association un peu particulière.
37:10 - On n'est plus sur le volet associatif.
37:13 Le club de foot, c'est un statut professionnel.
37:15 C'est effectivement les statuts de S.A.S.P.
37:17 qui sont un peu spécifiques.
37:19 - C'est hybride.
37:21 - Je viens avec ces notions de sport marchand.
37:24 Quelles sont les attendues, principalement,
37:26 je dirais des investisseurs ou des collectivités,
37:28 puisqu'il y a eu une très belle intervention
37:30 précédemment faite sur une collectivité
37:32 qui accueille une équipe professionnelle
37:34 de très très haut niveau,
37:36 puisque même si ça représente un P.I.C. du sport professionnel,
37:38 les attendues économiques,
37:40 je donne juste quelques chiffres,
37:42 puisque nous sommes en période de Coupe du Monde,
37:44 sur la période que nous vivons,
37:46 simplement quelques chiffres.
37:48 Rénovation du stade,
37:50 sur Saint-Etienne, 7 millions d'euros.
37:52 Donc on peut se dire, wow, vers où on va ?
37:54 Non, retombée économique attendue,
37:56 40 millions d'euros.
37:58 - Ça vaut le coup, hein ?
38:00 - Ça vaut le coup.
38:02 - Et en plus, c'est pour, principalement,
38:04 les entreprises du BTP local, j'espère.
38:06 - Oui, mais en même temps,
38:08 alors là, on parle sur la rénovation,
38:10 mais ça a été évoqué dans le sujet précédent.
38:12 On mesure les choses en deux catégories.
38:14 L'impact immédiat,
38:16 c'est-à-dire tout ce qui a été évoqué,
38:18 l'hôtellerie, restauration,
38:20 métiers de sécurité,
38:22 et les métiers connexes et autour.
38:24 Par contre, on mesure, c'est toujours très compliqué
38:26 de mesurer les finalités indirectes,
38:28 l'image de la ville.
38:30 Le rugby est un parfait exemple.
38:32 On est sur un sport avec, je dirais,
38:34 des valeurs qui sont des valeurs de combat, mais encadrées.
38:36 - Et un sport, surtout,
38:38 dont les retombées économiques ont augmenté
38:40 ces dernières années, il faut replacer les choses,
38:42 la première Coupe du Monde en France, en 2007,
38:44 les retombées économiques du rugby,
38:46 de la Coupe du Monde, c'est 540 millions d'euros.
38:48 Cette année, c'est 2 milliards
38:50 qui sont attendus.
38:52 On n'est plus sur les mêmes ratios.
38:54 - Les activités, elles peuvent être aussi amateurs
38:56 et professionnelles.
38:58 - Oui, complètement. - Les impacts à long terme.
39:00 Un touriste qui vient là juste pour un match,
39:02 il peut revenir un an, deux ans, trois ans après,
39:04 parce qu'il a aimé la ville, il a aimé le contact.
39:06 - Alors, sur un métier,
39:08 sur un secteur que je connais plutôt assez bien,
39:10 sur le sport de haut niveau, je dirais que Saint-Etienne
39:12 a été très fine dans son choix de l'événement.
39:14 On est sur, véritablement,
39:16 un vecteur qui est porteur
39:18 de valeurs, de valeurs de combat,
39:20 mais encadré, un arbitrage sans faille,
39:22 pas de contestation, des stades ouverts
39:24 avec des gens qui ont un comportement
39:26 très avenant.
39:28 En ce moment, dans la région, on croise
39:30 je ne sais combien de nationalités différentes,
39:32 et forcément, ça amène
39:34 une image de la ville à l'international.
39:36 - Du sourire, du savoir-être,
39:38 du savoir-faire,
39:40 du respect,
39:42 et familial, pour toutes les générations.
39:44 - Sur une ville qui expose
39:46 une volonté de culture,
39:48 on a aussi une magnifique
39:50 aire de jeu sur le parc national
39:52 du Pila, donc toutes ces choses qui sont pas
39:54 forcément connues en dehors de la région,
39:56 avec un événement de ce type, il y a une expérience énorme.
39:58 Si on parle de chiffres
40:00 en local,
40:02 un supporter dans le monde du rugby
40:04 étranger consomme énormément.
40:06 Je reviens sur des notions
40:08 très cartésiennes.
40:10 Pour donner juste
40:12 quelques repères, 1250 euros sur 4 jours
40:14 hébergement compris, à peu près
40:16 600 euros hors hébergement
40:18 sur un supporter étranger.
40:20 C'est énorme.
40:22 - Pour un panier moyen comme celui-là...
40:24 - Et au niveau national,
40:26 c'est 600 000 visiteurs
40:28 étrangers attendus
40:30 sur cette Coupe du Monde.
40:32 - Sur cette Coupe du Monde,
40:34 les espaces publicitaires
40:36 ont explosé en termes de montants.
40:38 - Pour conclure,
40:40 ça signifie quoi ? Ça signifie que si vous avez
40:42 un sport qui est bien structuré, bien encadré,
40:44 avec des athlètes briffés
40:46 et pas de débordements,
40:48 vous avez un produit vendable qui génère
40:50 automatiquement de l'argent. On n'est plus
40:52 sur du mécénat pur et dur comme on l'a connu
40:54 pendant des décennies.
40:56 - Et puis c'est un poste majeur de dépense aussi politique,
40:58 local. - Complètement, puisque ça contient
41:00 des valeurs éducatives.
41:02 On parlait tout à l'heure de notre institutrice
41:04 présente.
41:06 Les valeurs éducatives
41:08 dans une société qui se perd un petit peu,
41:10 ça n'a pas de prix et le sport peut être...
41:12 - Il y a beaucoup d'élèves d'ailleurs sur le département
41:14 qui ont pu assister du coup
41:16 au premier match aussi, sur Saint-Etienne.
41:18 - La cohésion, l'inclusion sociale,
41:20 ça fait partie aussi des valeurs du sport
41:22 et c'est cet événement à l'échelon
41:24 mondial qui donne un vrai
41:26 coup de projecteur sur Saint-Etienne-Métropole.
41:28 Mais c'est tout un engagement des politiques
41:30 qui ont décidé avec une association
41:32 avec le monde économique
41:34 et on a des infrastructures
41:36 et aujourd'hui les retombées c'est chouette.
41:38 Alors ouais, il faut savoir parier, mais le pari a été fait
41:40 d'une manière intellectuelle, des bénévoles
41:42 se sont déplacés à Paris pour pouvoir
41:44 soutenir le dossier, on a gagné
41:46 et aujourd'hui on récolte les fruits. Et d'ailleurs on voit
41:48 il y a une ambiance géniale
41:50 en ville, les gens consomment,
41:52 les gens ont le sourire, c'est très familial
41:54 et ça fait vraiment plaisir de voir tout ce monde
41:56 ici et si en plus économiquement
41:58 c'est un pari gagné. Bravo.
42:00 - Et je rajouterais que c'est même des retombées aussi bien
42:02 pour les très gros, comme des structures
42:04 comme G11 Events, qui sont sponsors officiels
42:06 et qui ont obtenu des marchés importants
42:08 avec cette Coupe du Monde et aussi
42:10 des retombées pour les plus petits.
42:12 On en avait parlé il y a quelques temps avec l'exemple
42:14 de Sport Avenue Pro qui avait
42:16 surfé sur cette Coupe du Monde.
42:18 - Juste pour conclure, n'oublions pas que la flamme olympique
42:20 a été réunie. - Made in Noir.
42:22 - Exactement, donc ça sert de test sur une belle région
42:24 sur ces événements. - Et bientôt les événements
42:26 paralympiques. Merci beaucoup.
42:28 Gilles, on va parler du Journal
42:30 des entreprises. Maintenant, alors vous, vous allez
42:32 titrer sur quoi ? - Eh bien écoutez, on a un numéro
42:34 le numéro du Journal des entreprises
42:36 Auvergne-Rhône-Alpes dans lequel on trouvera justement
42:38 une enquête sur les PME régionales
42:40 au cœur du jeu de la Coupe du Monde de rugby
42:42 et bien entendu tout un tas d'informations sur les PME
42:44 de la Loire. Tout ça à retrouver en format
42:46 papier mais également sur
42:48 le site internet www.lejournaldesentreprises.com
42:50 - Merci beaucoup, merci à tous.
42:52 Vous l'avez compris, la Loire est une terre de talents
42:54 et un véritable savoir-faire et nous
42:56 à Loire Echos, on est là pour vous le faire savoir. A très bientôt.
42:58 - Merci, au revoir.
43:00 (Générique)

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