Quelles sont les sorties cinéma de cette semaine ?
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00:00 *Générique*
00:16 Bonjour à tous, c'est par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21 Comédie, films historiques, drames et comédies dramatiques sont au programme cette semaine,
00:26 et on se retrouve d'abord Pierre Ninet, à l'affiche du dernier film de Michel Gondry, le livre des solutions.
00:31 Nous retrouverons Arielle Domballe des deux côtés de la caméra, pour les secrets de la princesse de Cadignan.
00:36 L'inceste sera au coeur de l'été dernier de Catherine Breillat,
00:40 et nous serons confrontés à un métier sérieux, celui d'enseignant, grâce à Toma Litti.
00:45 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine, nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles,
00:51 établi par les étoiles des spectateurs sur le site Allociné.
00:55 En troisième position, Le ciel rouge obtient 3,3/5.
01:00 Juste au-dessus avec 3,8/5, on retrouve Le château solitaire dans Le miroir.
01:06 Et cette semaine se place en première position, Tony en famille qui obtient 3,9/5.
01:14 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:18 Le livre des solutions est un film autobiographique de Michel Gondry.
01:21 Le cinéaste s'est inspiré de ses difficultés personnelles et professionnelles,
01:25 pendant la post-production de L'écume des jours, pour donner vie à son nouveau film.
01:29 Un metteur en scène se retire chez sa tante à la campagne, pour venir à bout de son projet.
01:34 Mais quand on développe mille idées à la minute, on peut aisément se perdre dans le processus de création d'un film.
01:40 Chantez quelque chose, ça sera plus naturel.
01:43 C'est comme ça qu'on fait des films.
01:47 Ce qu'on voit dans le film, c'est pas moi tous les jours.
01:50 Déjà c'est Pierre Liminet.
01:52 Ça vous plaît pas ?
01:53 On arrête le tournage.
01:55 Plan B.
01:58 Oui, plan B. On va finir le montage chez la tante de Marc.
02:00 Quand on a une manie, je sais pas comment dire, si on dit une manie,
02:05 et qu'on a cette explosion d'idées qui partent dans tous les sens,
02:10 c'est aussi pour ça que j'ai fait ce film.
02:12 C'était pour faire le tri entre ce que j'avais fait qui était constructif et ce que j'ai fait qui était destructif.
02:18 Désolée de vous embêter avec ça Denise.
02:21 Mais là on est au point mort.
02:22 Il faut être patiente et l'aider à retrouver son chemin.
02:26 Il fait un documentaire sur une fourmi.
02:28 Ça fait deux jours qu'il fait que ça.
02:30 C'est un petit peu comme ça au départ. J'ai pas vraiment écrit un film,
02:33 j'ai écrit une suite d'aventures, on peut dire,
02:37 et j'ai regardé celles qui avaient été vraiment positives,
02:41 comme par exemple avec l'orchestre,
02:43 ou le fait d'une certaine manière de sauver la vie de ma tante en la confrontant à ses douleurs,
02:48 parce qu'elle voulait, par fierté, ne pas se plaindre,
02:51 et puis des idées complètement inutiles, comme faire un documentaire sur une fourmi.
02:56 Enfin j'avais pris un scarabée, mais c'est la même chose.
02:59 Il faut démarrer son projet comme on démarre une voiture en hiver.
03:02 Du scotch !
03:03 Le livre des solutions.
03:04 C'est quoi le livre des solutions ?
03:06 Le livre des solutions devait être un recueil de réponses à tous les conflits.
03:10 Mon chef-d'oeuvre.
03:11 J'avais très peur en faisant ce film que les gens se disent
03:15 "mais pour qui se prend un film sur sa vie, on n'en a rien à faire ?"
03:19 Je pensais même à ce passage de ma vie dans le TGV
03:23 où je parlais à mon frère, et on parlait un peu fort,
03:26 et il y a quelqu'un qui nous a dit, pour qu'on se taise,
03:29 "mais on s'en fout de votre vie."
03:31 Donc je pensais à ce moment-là, je me suis dit
03:33 "bon, mais ça va pas être très cool avec les acteurs et avec les techniciens,
03:38 surtout parce qu'eux ils se gênent pas pour critiquer."
03:41 Mais je me suis aperçu qu'au lieu d'être là contre moi,
03:44 ils étaient là pour m'aider à faire sortir le film de moi.
03:48 Et j'ai été extrêmement touché par ça.
03:50 De voir que les gens qui s'occupent du son,
03:54 d'aller chercher le repas, de trouver les endroits,
04:02 pour tous, leur mission c'était de m'aider à sortir le film de moi.
04:07 "Ça va aller, tu t'en sors bien."
04:10 "Il y a des victoires tellement éclatantes qu'elles n'ont pas besoin de voix off."
04:17 Adapté d'une nouvelle éponyme de Balzac,
04:23 "Les secrets de la princesse de Cadignan",
04:25 interprété et réalisé par Ariel Dambal,
04:28 nous plonge au 19ème siècle et décrit l'émergence du sentiment amoureux
04:32 chez une grande séductrice.
04:34 Une don jue en femmes, selon Balzac.
04:37 "La princesse de Cadignan."
04:40 "C'est une femme dangereuse."
04:41 "Qu'est-ce qu'une femme dangereuse ? Elle le tue, elle en poisonne."
04:44 "Pire."
04:45 Je me suis plongée dans la comédie humaine
04:48 et dans cette extraordinaire écriture
04:53 et cette modernité du regard de Balzac sur les femmes.
04:58 "Je veux voir votre album."
05:00 "Oh, Rastignac."
05:01 "Vous savez qu'il est devenu secrétaire d'État."
05:04 "Celui-là aussi, vous l'avez eu ?"
05:05 "C'est vrai que quand j'ai vu le film,
05:08 je me suis dit, ça donne envie de tout relire."
05:10 "C'est d'une modernité telle."
05:12 "Savent-ils qu'il soit assi classé comme un catalogue dans un musée ?"
05:16 "On ne le regarde pas."
05:18 Ce qui est extraordinaire, c'est que cette princesse de Cadignan,
05:21 qui s'appelle Diane, qui a un nom de chasseresse,
05:24 de combattante,
05:27 est, comme l'a décrit Balzac,
05:31 un donjon femme.
05:34 Et alors elle va traiter les hommes
05:37 comme les hommes, écrit-il, traitent les femmes.
05:41 "Je fais des folies, j'ai été aimée, adorée même,
05:45 mais je ne l'ai pas aimée."
05:47 "Moi je pense qu'elle a besoin, comme donjon,
05:51 même si donjon, elle soit séduction,
05:53 mais elle a besoin de plusieurs fantasmes, en fait."
05:55 "Catalogue."
05:56 "C'est pas un seul homme, c'est plusieurs fantasmes, en fait."
05:58 "Cette femme qui a eu tous les plaisirs,
06:02 finit par dire,
06:05 j'ai été adorée, aimée, mais je n'ai jamais connu l'amour."
06:09 "J'ai ce qu'il vous faut."
06:13 "Vous n'avez jamais eu un homme de génie."
06:15 "Il manque à votre collection, je vous le serre sur un plateau."
06:18 Arielle est très rapide.
06:20 C'est quelqu'un qui tourne le premier jour.
06:23 Elle sait exactement ce qu'elle veut,
06:25 elle n'a pas besoin de faire 10 ou 15 prises.
06:27 Elle dit les gens qui tournent beaucoup de fois la même chose,
06:30 c'est peut-être qu'ils ne savent pas vraiment ce qu'ils veulent.
06:32 J'aime l'orchestration musicale,
06:38 parce que je l'entends, je vois mon film, je l'entends.
06:43 "Chez elle, la déprimation n'est pas un effet, c'est une cause."
06:46 "Il y a un style."
06:47 "Pourquoi les femmes ne s'amusent-elles pas des hommes
06:49 comme les hommes s'amusent des femmes ?"
06:50 Elle fait un film d'aujourd'hui, mais en partant du style.
06:54 Elle rêve le 19e, c'est un 19e rêvé.
06:57 Je dirais comme faisait Coppola avec Dracula,
07:00 ou Stanley Kubrick avec Barry Lyndon qui avait le 18e.
07:04 Ou Fellini à Casanova, c'est un 19e totalement fantasmé.
07:09 "La transgression est au coeur de l'été dernier de Catherine Bria,
07:12 remake du film danois 'Queens of Hearts'."
07:15 "Une avocate spécialisée dans les violences sexuelles faites aux mineurs
07:18 met en péril sa carrière et sa vie de famille
07:21 lorsqu'elle a une histoire avec son beau-fils adolescent."
07:24 Théo va venir vivre chez nous.
07:29 Ça fait un bout de temps que Pierre a une histoire avec sa femme.
07:32 C'est un peu comme un film de l'âge.
07:34 C'est un film de l'âge, c'est un film de l'âge.
07:36 Théo va venir vivre chez nous.
07:38 Ça fait un bout de temps que Pierre rêve de se rapprocher de son fils, c'est l'occasion.
07:41 Cette femme fait le choix de ne pas résister à quelque chose
07:43 qui peut provoquer un chaos terrible dans sa vie familiale,
07:47 dans sa vie professionnelle, vis-à-vis de ce jeune homme aussi.
07:50 Il y a une part de destruction dans le fait de ne pas résister.
07:54 Bonjour Théo. Qu'est-ce que t'as grandi ?
07:57 Moi ce que j'ai envie de filmer, c'est l'imaginaire qui se développe à ce moment-là.
08:05 Comment on entre dans une autre histoire.
08:08 Et que chaque scène d'amour ne veut pas dire "ils couchent ensemble".
08:12 Non. Qu'est-ce qui se passe à ce moment-là de l'histoire pour qu'ils couchent ensemble ?
08:18 Qu'est-ce qu'ils se racontent ?
08:20 Qu'est-ce qui se passe entre eux pour que le désir circule de cette manière-là ?
08:25 Des fois tu ne dis pas que je suis un vieux con.
08:30 Jamais.
08:31 Théo le considère comme un vieux con.
08:34 Je filme ce qui se passe à l'intérieur, au cœur en fait,
08:37 dans le cœur de cette liaison interdite.
08:41 Avec tous les dérangements que ça provoque.
08:46 Dans la famille, vis-à-vis de la société.
08:50 Le film ne répond pas en disant "en fait c'est pas grave" ou "c'est très grave".
08:59 On se laisse libre, quand on voit le film, de réfléchir.
09:23 Il fallait plonger dans des situations, parfois avec un très jeune acteur, Samuel,
09:30 qui était génial, du début à la fin du tournage, hyper intelligent,
09:38 et qui m'a vraiment aidé en plus.
09:41 C'est quand même le con, ça devrait être l'inverse,
09:43 mais je pense que c'est lui qui m'a le plus inspirée, aidée.
09:47 Tu ne vas pas me dire que tu l'as cru une seconde.
09:50 Je ne sais plus qui croire.
09:52 Ne me touche pas.
09:53 Ton fils est un monstre, mets-toi bien ça dans la tête.
09:56 La caméra le dévore. Je m'en suis rendue compte dès le premier gros plan.
10:03 Quand j'ai fait le premier gros plan sur lui, mon assistante me dit d'ailleurs
10:08 "On aimerait être à la place de Léa".
10:10 Et j'ai compris que c'était gagné.
10:12 Que si on avait envie d'être à sa place,
10:14 elle n'était plus une mécréante, une mauvaise femme, coupable.
10:19 Puisqu'on a envie d'être à sa place, c'est irrésistible.
10:22 Malgré tout, tu me rejettes pour t'avoir pour lui tout seul.
10:25 Après "Hippocrate", "Médecin de campagne", "Première année"
10:36 et la série "Hippocrate" dont la troisième saison est tournée,
10:39 Thomas Lilty s'attaque à la description d'un autre univers,
10:42 celui de l'enseignement, où il est toujours question d'engagement.
10:45 Un groupe d'enseignants engagés et soudés apporte leur soutien
10:49 à un jeune professeur remplaçant sans expérience.
10:52 - Eh, pas tout seul temps ! Allez, vous attendez !
10:55 - Qu'est-ce qui se passe ici ?
10:57 - Qu'est-ce qui se passe ? Y a un problème ?
10:59 - Non, non, on gère, c'est bon.
11:01 Vous devez respecter le surveillant comme on respecte un enseignant.
11:05 Est-ce que c'est clair ?
11:06 - C'est pas un surveillant, monsieur.
11:08 - Je suis le nouveau professeur de mathématiques.
11:09 - Je pense que c'est un métier, comme beaucoup de métiers d'utilité publique,
11:12 qui sont malmenés, maltraités, mal aimés, souvent, aujourd'hui.
11:16 Et de s'essayer de comprendre pourquoi,
11:18 et pourquoi les hommes et les femmes qui sont derrière ces enseignants,
11:21 pourquoi ce sont des gens, quand même, qui ont des qualités assez exceptionnelles
11:25 et qui sont surtout un sens de l'engagement,
11:28 et qui donnent du sens à leur existence en pratiquant ce métier.
11:32 - Pour prenautes, quelqu'un pourrait me montrer ?
11:34 - Bien sûr, je te montre à la récréation, si tu veux.
11:36 - Moi aussi, je peux te montrer à la récré, si tu veux.
11:38 - Moi, je peux te montrer après, ou avant la récré.
11:40 - Ils sont très lourds, c'est normal.
11:42 - OK, vous posez vos affaires par terre, on fait tout ensemble, on s'entraide, d'accord ?
11:46 - Ça, t'as toujours voulu être prof ?
11:48 - Sur tous mes bulletins, il y avait écrit "ne fera jamais d'études longues".
11:52 Mais finalement, je me débrouille.
11:53 - J'aime le cinéma de Thomas pour ça, en fait.
11:56 Pour le côté, l'empathie qu'il a, jamais misérable,
12:00 de se mettre dans des gens du service public
12:04 qui sont complètement dévoués à des vocations, peu reconnues,
12:07 et d'imaginer leur quotidien de manière très réaliste.
12:11 - Ça va ? - Oui, pourquoi ?
12:13 - Depuis le début de l'année, tu ne participes jamais.
12:16 - Bah, peut-être que je m'ennuie un peu en cours, cette année.
12:20 - Tu t'ennuies un peu en cours, cette année ?
12:24 - Thomas, il se pose toujours des questions sur la vocation,
12:27 est-ce que je suis au bon endroit, la légitimité,
12:30 est-ce que telle personne est faite pour faire ce métier ?
12:32 C'est des questionnements qui l'obsèdent, je pense,
12:34 et qui sont racontés de manière très juste dans ses films.
12:38 Donc, c'est super.
12:40 - Peut-être que tu t'intéresses plus aux jeux vidéo, aux copains, aux copines,
12:43 qu'à la littérature, cette année.
12:45 - Mais j'aime bien lire, quand même.
12:48 - Tu lis quoi, en ce moment ?
12:50 - Un livre de Romain Garry.
12:52 La promesse de l'aube. J'aime bien.
12:56 - Ouais, c'est bien. C'est bien, Romain Garry, c'est bien.
13:00 Est-ce que je suis encore dans le coup ?
13:02 - Il y a une honnêteté intellectuelle face à ça,
13:04 dans un métier de vocation, de passion.
13:06 De se dire, après 40 ans d'exercice,
13:09 faire le constat, mes élèves s'ennuient,
13:11 moi-même, d'ailleurs, je m'ennuie.
13:13 - Mes cours sont chiants, mes cours sont plombés,
13:15 les gamins s'emmerdent, et moi aussi, je m'emmerde.
13:17 - Je crois que tu sais, mais en fait, tu sais pas.
13:19 Le pire, c'est que tu sais même pas que tu sais pas expliquer ce que tu sais.
13:21 - Lui, ce qu'il veut, c'est que les personnages soient vivants.
13:23 Pourquoi ? Parce qu'ils ont bien plus de présence,
13:25 et beaucoup plus d'acuité demandée aux spectateurs.
13:28 Et du coup, de voir un type, une fille, vivant, un groupe vivant.
13:31 Je pense à la scène du réfectoire, je pense à des scènes comme ça.
13:34 Vraiment, j'ai eu le sentiment que c'était ça qu'ils voulaient.
13:37 Or, c'est notre bonheur, à nous.
13:39 Arriver qu'un metteur en scène nous demande d'être vivants,
13:42 et qu'ils y parviennent, et qu'entre acteurs, nous y parvenions ensemble.
13:45 - Vous savez s'il y a des frites ?
13:47 - C'est jeudi, les frites. - C'est le mardi.
13:48 - Ça a toujours été jeudi.
13:49 - Hé, les frites, c'est le mardi !
13:51 - Non, c'est le jeudi !
13:53 - Voilà !
13:54 - Le mardi dernier, il y avait des frites, je suis désolé.
13:56 - Tous ces profs, tous ces personnages, ils font corps.
14:01 Il y a cette solidarité, cette confraternité.
14:03 Et je pense que cette solidarité, qui est beaucoup liée
14:05 au choix des comédiens, à ceux que j'ai choisis,
14:08 mais qui ont eu beaucoup d'affection sur le tournage entre eux,
14:11 c'était un peu l'objectif que je m'étais fixé.
14:13 Je pense que c'est un peu la solution face à la solitude
14:15 et la difficulté de ce métier.
14:17 Ça peut pas être une solution suffisante,
14:19 mais c'est indispensable pour qu'on puisse supporter
14:22 la difficulté de la pratique de l'enseignement.
14:25 - Toi, t'as toujours eu la vocation ?
14:27 - Personne l'a, au début.
14:29 - Il arrive quand t'es balancé dans un collège
14:31 et que tu découvres que t'es à ta place.
14:33 - Et tout de suite, le reste de l'actualité en bref et en images.
14:37 - J'en peux plus de ces marionnettes, là. J'étouffe.
14:44 - Ça depuis qu'on est gosses, quoi. On fait les mêmes pièces, t'en as pas marre.
14:47 - Avec tout ce que papa et mamie ont construit,
14:49 c'est difficile de se dire qu'on arrêterait tout, non ?
14:52 - Pour moderniser notre spectacle,
14:54 il faut qu'on crée des nouvelles marionnettes avec des nouvelles pièces.
14:57 - Allô ?
15:02 - J'ai le trac de te revoir.
15:04 - C'est vrai ?
15:06 - Oh, Martha !
15:11 - Oui, je viens.
15:12 - Rouille !
15:19 - C'est OK de peur.
15:21 Moi aussi, j'ai peur.
15:23 - Tu m'as envoyé en enfer.
15:28 - Non.
15:30 - Je ne sais pas ce qui se passe dehors.
15:32 - Tu crois que ta mère est dans tout ça ?
15:34 - Non, je ne sais pas.
15:35 - Tu ne sais pas ce qui se passe ?
15:36 - Non, je ne sais pas.
15:37 - Tu ne sais pas ce qui se passe ?
15:39 - Non, je ne sais pas.
15:40 - Tu ne sais pas ce qui se passe ?
15:41 - Non, je ne sais pas.
15:42 - Tu ne sais pas ce qui se passe ?
15:43 - Non, je ne sais pas.
15:44 - Tu ne sais pas ce qui se passe ?
15:45 - Non, je ne sais pas.
15:46 - Tu ne sais pas ce qui se passe ?
15:47 - Non, je ne sais pas.
15:48 - Tu ne sais pas ce qui se passe ?
15:49 - Non, je ne sais pas.
15:50 - Tu ne sais pas ce qui se passe ?
15:51 - Non, je ne sais pas.
15:52 - Tu ne sais pas ce qui se passe ?
15:53 - Non, je ne sais pas.
15:54 - Tu ne sais pas ce qui se passe ?
15:55 - Non, je ne sais pas.
15:56 - Tu ne sais pas ce qui se passe ?
15:57 - Non, je ne sais pas.
15:58 - Tu ne sais pas ce qui se passe ?
15:59 - Non, je ne sais pas.
16:00 - Tu ne sais pas ce qui se passe ?
16:01 - Non, je ne sais pas.
16:02 - Tu ne sais pas ce qui se passe ?
16:03 - Non, je ne sais pas.
16:04 - Tu ne sais pas ce qui se passe ?
16:05 - Non, je ne sais pas.
16:06 - Tu ne sais pas ce qui se passe ?
16:07 - Non, je ne sais pas.
16:08 - Tu ne sais pas ce qui se passe ?
16:09 - Non, je ne sais pas.
16:10 - Tu ne sais pas ce qui se passe ?
16:11 - Non, je ne sais pas.
16:12 - Pourquoi tu ne comprends pas ce qu'elle dit ?
16:14 - Parce qu'elle m'a laissé voter.
16:16 - Je n'ai pas compris ce qu'elle disait.
16:18 - Parce qu'elle m'a laissé voter.
16:21 - J'ai vraiment peur de devenir un parent comme mes parents à moi.
16:30 - J'ai peur qu'en gardant des choses à deux,
16:33 - j'arrive pas à jeter ce qu'il faut jeter.
16:36 - En fait, au fond, ça pose la question de l'indépendance.
16:39 - Comment on se construit avec ou sans un autre des autres ?
16:45 - Comment se construit l'indépendance ?
16:50 - Comment se fait-il que la destruction de la planète
16:58 - ne soit pas reconnue comme un crime ?
17:01 - Il faut agir non pas en consommateur, mais en tant que citoyen.
17:09 - On part ici pour méliter, et c'est comme ça qu'on peut changer la société.
17:14 - Nous savons aujourd'hui ce qui nous menace, ce qu'il faut faire.
17:19 - À partir du moment où on a l'océan en commun,
17:26 - on est responsable de ce qu'on fait de cet océan.
17:30 - L'ÉQUIPEMENT DE LA VÉRITÉ
17:33 - L'ÉQUIPEMENT DE LA VÉRITÉ
17:37 - Quelque chose dans cette maison a essayé de me tuer.
17:39 - Ne me regarde pas comme un suspect, nous sommes des amis vieux.
17:44 - Chaque meurtre est un ami vieux.
17:47 - Personne ne partira jusqu'à ce que je trouve
17:54 - si le vivant a été tué par le mortel.
17:56 - Tu as été en couche toute cette fois.
18:01 - Qui es-tu ?
18:04 - Je suis le meurtre.
18:07 - C'est fini, rendez-vous la semaine prochaine.
18:10 - N'oubliez pas d'aller au cinéma.
18:12 Rendez-vous la semaine prochaine et en attendant n'oubliez pas d'aller au cinéma !
18:15 de la France.