Rencontre à Montréal au Canada avec l'ancien coureur cycliste professionnel Pascal Hervé qui possède un centre d'entrainement et d'évaluations pour les cyclistes.
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00:00 On a retrouvé Pascal Hervé et on l'a retrouvé dans quel pays ?
00:14 Oula !
00:15 Où sommes-nous ?
00:16 On est à Montréal, Canada, Québec.
00:19 On est au Québec pour certains, on est au Canada pour d'autres.
00:22 Et ça fait combien de temps que vous vous êtes installé ici ?
00:24 Ça fait 10 ans.
00:25 Vous continuez de sortir beaucoup en vélo, vous faites des grandes sorties ?
00:44 Une vingtaine de mille kilomètres par année.
00:47 Et vous avez bien figuré au champion mondiaux de Glasgow cet an dernier ?
00:51 C'est bien, puisque j'ai fini 3e.
00:56 On reconnaît bien le sportif, le compétiteur qui la gagne.
00:59 On fait la compétition pour gagner.
01:02 Même si arriver à un certain âge, c'est surtout le plaisir qui prime.
01:06 On aime ça, la journalisme de la course.
01:09 C'est la nouvelle vie de Pascal ?
01:14 Je ne sais pas si c'est la nouvelle vie, mais ça se passe bien.
01:22 On est bien installé ici.
01:24 Vous avez un centre qui se trouve à proximité, juste là derrière le bâtiment.
01:28 Quelle est l'utilité de ce centre ?
01:29 Comment ça fonctionne ?
01:30 C'est un centre d'entraînement où les hivers sont longs ici, donc les gens roulent
01:35 à l'intérieur.
01:36 On a des bases d'entraînement, puis on travaille avec des applications qui nous permettent
01:40 de nous entraîner spécifiquement bien tous ensemble.
01:42 On a un laboratoire d'évaluation où on fait passer des tests de VO2max, des tests
01:46 de puissance, des tests de course.
01:48 Tous les tests possibles et imaginables aujourd'hui, ce que la science nous permet de faire et
01:51 puis qu'on nous permet de suivre tous nos athlètes, qu'ils soient récréatifs ou
01:55 professionnels.
01:56 Ici, en ce début septembre, on se lève tôt pour s'entraîner et bénéficier des
02:07 conseils de Pascal Hervé.
02:08 Il est 6 heures et les muscles s'éveillent en musique.
02:12 Explication avec Pascal.
02:13 La repenserie est directement à la puissance donnée.
02:14 C'est relié à notre application.
02:15 Ce qui fait que, par exemple, si on veut aussi étudier les demandes de puissance, les intervalles,
02:16 que ça soit court, long, c'est fait en fonction des politiques de la vie.
02:27 Et ce sont les vélos personnels qui sont adaptés aux capteurs de puissance.
02:40 Tous les âges sont représentés et la plus âgée des participants à 78 ans.
02:45 Ici, c'est de bonne humeur en pédalant.
02:49 Et puis on organise des petits voyages, puis on vend une marque de vélo.
02:57 On a toute la panoplie du parfait cycliste.
03:00 On peut les aider de A à Z.
03:03 72, 73.
03:04 Ça, c'est avec la grandeur, c'est un 54.
03:07 Pascal, c'est un de mes coachs.
03:09 Il me donne bien des conseils.
03:11 Puis il m'a aidé à bien performer.
03:14 Vous êtes satisfait de cet avantage honneur?
03:16 Oui, je fais le vélo avec Pascal sept ans maintenant.
03:21 Ça va bien, très bien.
03:25 Et la pratique du vélo à Montréal, en dehors de l'univers, se développe de plus en plus
03:37 avec une politique d'aménagement des pistes cyclables.
03:40 La caractéristique ici, c'est de focaliser l'attention de tout le monde sur le drame
03:51 des cyclistes tués.
03:52 C'est lorsqu'il y a un cycliste qui est décédé, on le met à l'endroit où la personne
04:01 est décédée.
04:02 Ces vélos blancs sont entretenus par une association qui s'appelle Vélos Fantômes.
04:09 Retour au centre-pique avec Pascal qui prépare méticuleusement le vélo d'une cliente pour
04:17 une expédition en avion.
04:19 Tous les ans, j'emmène un groupe canadien et français qui nous rejoignent pour traverser
04:28 les grands massifs montagneux européens.
04:31 On a déjà fait le Portugal, le nord d'Espagne avec Asturias.
04:38 On fait des voyages itinérants.
04:40 On a une petite organisation en France avec des gens que je connais depuis très longtemps
04:45 qui accompagnent.
04:47 On a ma soeur, un mécanicien, on prépare le ravitaillement du midi.
04:52 On change d'hôtel tous les jours.
04:55 Chaque année, j'emmène un groupe.
04:57 C'est super cool.
04:58 On est bien loin de la terre, Christina.
05:01 Il y a une image qui est restée gravée dans la mémoire.
05:03 C'est dans l'arrière-salle d'un café.
05:05 Finalement, la vie a continué.
05:08 Vous en êtes plutôt, même très bien tiré.
05:12 Vous n'avez pas de rancune vis-à-vis de cette époque-là ?
05:18 Tout est oublié.
05:20 Ce n'est pas oublié.
05:21 Tu n'oublies jamais.
05:22 Je pense que, pour être honnête, ça a été un bien pour un mal.
05:27 Avec le temps, je n'ai aucune rancune.
05:31 Ce qui est arrivé est arrivé.
05:33 Malheureusement, c'est une période de noir du cyclisme.
05:39 Mais ce n'est pas tout.
05:43 Le cyclisme que j'ai connu n'était pas juste des affaires de deux pages.
05:49 C'était aussi de la passion.
05:54 C'était faire rêver les gens.
05:57 C'était génial.
05:58 Je continue mon petit bonhomme de chemin.
06:01 Je vis de ma passion.
06:03 Je la transmets.
06:05 C'est ça que j'adore.
06:08 L'affaire est dans le sac ?
06:10 C'est le cas de le dire.
06:11 Et Pascal ne chômera pas dans le futur avec les cyclistes.
06:15 Un exemple, cette opération séduction auprès du public du Grand Prix de Montréal.
06:20 Une ville qui accueillera les mondiaux en 2026.
06:24 Les bidons non utilisés sont distribués généreusement au public enthousiaste.
06:30 De quoi susciter bien des vocations.
06:35 Je suis avec une belle Canadienne.
06:38 Je ne sais pas si j'ai trouvé le bonheur.
06:39 Je l'ai toujours eu.
06:40 J'ai le bonheur facile.
06:42 Je suis quand même un cycliste dans l'âme.
06:45 L'affaire est dans le sac ?
06:47 L'affaire est dans le sac ?