Gabriel Attal a réuni ce lundi tous les recteurs d'académie pour effectuer un "audit" sur les situations de harcèlement scolaire signalées au cours de l'année précédente, quelques jours après que le ministre de l'Éducation ait qualifié de "honte" le courrier adressé par le rectorat de Versailles à la famille de Nicolas - l'adolescent de Poissy qui s'est suicidé à la rentrée - en réponse à la mention des faits de harcèlement vécu par leur fils.
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00:00 - Hugo, un point parce que c'est symbolique de ce qui est en train de se passer.
00:02 Votre association, ça fait six ans qu'elle existe.
00:04 - Oui.
00:05 - Ce soir, elle est en danger aussi.
00:06 - Mais clairement, nous, notre modèle,
00:08 auprès de 200 000 familles et jeunes que nous avons accompagnées,
00:10 il a fonctionné.
00:11 Quand on fait du coup humain, ça marche.
00:12 Et on voit que tous les jeunes qu'on a accompagnés,
00:14 ils s'en sortent et dans la durée, on les accompagne.
00:17 Faute de moyens, faute de soutien de l'État notamment et des pouvoirs publics,
00:22 l'association est en train de fermer.
00:23 Pourquoi ? Parce que nous n'avons pas de locaux,
00:25 nous n'avons pas de moyens afin d'avoir des salariés,
00:27 notamment à temps plein pour accompagner toutes ces familles.
00:30 C'est malheureux, mais c'est la réalité.
00:31 Aujourd'hui, on aurait besoin de 200 000 euros par an
00:33 pour faire fonctionner l'association.
00:35 On ne les a pas.
00:35 Alors, je lance cet appel sur votre antenne.
00:37 Peut-être que des entreprises, si elles nous entendent,
00:39 et j'espère qu'elles nous entendront,
00:40 parce qu'on est prêts à se mobiliser pour le climat,
00:42 on est prêts à se mobiliser pour les personnes dans la rue.
00:44 Mais je crois que quand on veut sauver une terre,
00:45 s'il n'y a pas d'enfants prêts à reprendre la nouvelle génération,