Aymeric a découvert le neuromarketing sensoriel en allant faire ses courses au supermarché...
Retrouvez toutes les chroniques d'Aymeric Lompret dans « Le grand dimanche soir » sur France Inter et sur https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-d-aymeric-lompret
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AmusantTranscription
00:00 - Emeric Lamprey ! - Bonjour à tous, vous allez bien ?
00:02 - Oui !
00:04 - J'ai rien entendu !
00:06 - Oui !
00:08 - Et devinez qui je suis ?
00:11 Akelsan Jolil et Guguta, Charline, la la la la la la...
00:17 Emerico Macias !
00:19 - Oh là là...
00:21 - C'est parti pour ma chronique !
00:23 Le capitalisme, c'est de la merde !
00:27 - Oui !
00:29 - C'est assez court comme chronique, mais je m'attendais à ce qu'il y ait plus de rires sur Emerico Macias.
00:36 Non mais en fait, il y a trois jours, je suis allé dans une grande surface pour acheter des biens de première nécessité,
00:41 du papier toilette, des pattes et des petits carrés de coton, pour essuyer le liquide vert qui coule quand on va...
00:47 Vous n'avez pas ça vous ? - Non !
00:49 - Moi non plus !
00:51 Bref, j'arrive dans le magasin, musique à fond dans le magasin, mais vraiment musique genre "Free from desire, na na na na na na"
00:58 et on était là, guiré comme ça, et ça s'appelle le "neuro-marketing sensoriel".
01:02 Alors ils font ça aussi avec les parfums, ils mettent du parfum de pain dans les boulangeries, du parfum de bois à Nature et Découverte,
01:08 et dans les magasins de chiottes, ils passent trois cafés gourmands.
01:12 Mais il y a quand même un connard qui a fait cinq ans d'études pour dire à un autre connard de mettre de la musique à fond dans son magasin,
01:17 pour que les clients, ils soient là "na na na na na na, je suis content, je vais acheter plein de trucs,
01:22 ouais, non, j'entends rien, mettez plus fort, j'ai envie d'acheter... oh quoi ? Un livre de Guillaume Meurice à -50% ?
01:29 C'est lequel ? Mon 17ème livre, tome 8, yes ! J'en prends deux !
01:34 Mais ça marche, ça marche. Moi c'est simple, j'étais venu pour acheter des pâtes,
01:38 je suis ressorti avec deux pinces à paella et huit paquets de biscuits pour perroquer.
01:42 De une, j'ai pas de perroquer, et de deux, je déteste les gens qui ont des perroquets.
01:48 Regarde, j'ai un perroquet, mais il serait pas mieux en liberté ? Non, sinon il mourrait tout de suite.
01:53 Pourquoi ? Bah je lui ai coupé les ailes, le bec et les griffes.
01:57 Mais c'est horrible, il s'appelle comment ? Philippe Croizon !
02:01 Faut vraiment être le dernier des enfoirés pour mettre des oiseaux dans les cages.
02:06 J'espère qu'un jour ils seront tous condamnés à aller vivre dans les Vosges.
02:09 En plus, et je suis sûr que la musique, ça doit vachement influencer ce que t'achètes,
02:15 tu rentres dans le magasin, terre brûlée, au ventre, tiens, je vais acheter de la salade de museau au moins.
02:22 T'arrives à la caisse, c'est pas l'homme qui prend la mer, merde, j'ai oublié le pinard !
02:28 Rire et chanson, du rire et du rock. Tout de suite, un sketch de Gad Elmaleh.
02:33 Putain, les biscuits pour perroquer !
02:44 Le capitalisme, c'est vraiment de la merde.
02:47 Franchement, si vous pouviez baisser le prix des pattes au lieu de payer la SACEM, on vous en serait reconnaissant.
02:51 Merci de m'avoir écouté.
02:53 Merci Éric Lamprey.
02:55 On embrasse tous nos auditoristes des Vosges.
02:59 (Applaudissements)