Karim Zeribi : «Le mot otage est un mot qui nous ramène à une nécessité d'intervention pour sauver un de ses ressortissants.»

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Karim Zeribi : «Le mot otage est un mot qui nous ramène à une nécessité d'intervention pour sauver un de ses ressortissants. [...] Je pense que le président à utiliser un mot qui ne convient pas à la situation.»

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00:00 On ne peut pas imaginer qu'il n'y ait pas un objectif derrière les mots
00:02 utilisés par Emmanuel Macron dans ce contexte,
00:05 notamment en matière de diplomatie,
00:06 les mots ont du sens peut-être plus qu'en toute autre matière.
00:10 Le mot "otage" est un mot qui nous ramène à, je dirais,
00:16 à une nécessité d'intervention pour sauver un de ses ressortissants
00:20 et donc à une stratégie d'action.
00:23 Et là, la stratégie d'action, quelle est-elle ?
00:25 Soit on déclare la guerre à l'agent militaire qui a fait le putsch,
00:31 soit on marque une impuissance totale à réagir face à la prise d'otage
00:36 d'un de nos ressortissants, d'un de nos compatriotes, qui plus est ambassadeur.
00:39 Donc, dans les deux solutions, le président nous met dans une posture
00:44 qui est quasiment intenable.
00:46 Il est mis sous pression, il est certainement reclus dans son ambassade,
00:50 mais je ne le vois pas pris en otage.
00:52 Et je pense que le président a utilisé un mot, à mon avis,
00:55 qui ne convient pas la situation.
00:56 C'est toujours pareil avec Emmanuel Macron.
00:58 Affaire à suivre.
00:59 [Musique]
01:03 [SILENCE]

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