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Karim Zeribi, ancien député européen, après que l'état d'urgence a été décrété à Lampedusa, en Sicile : «Nous ne pouvons pas accueillir tous ces migrants mais il faut agir pour qu'ils restent sur le continent africain».

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Transcription
00:00 on a le double de migrants qui ont été accueillis sur le sol italien depuis le début de l'année,
00:05 125 000 par rapport à l'année dernière.
00:08 Donc oui, la situation est grave et elle est grave et l'Europe ne peut pas ne pas agir.
00:15 Et à un moment donné, on ne peut pas simplement se dire qu'on va ériger des murs ou empêcher.
00:24 Si, puisque Mme Mélanie a nommé un ministre aux infrastructures pour éviter
00:27 effectivement à ce que des migrants arrivent.
00:30 Moi, je pense que cette solution là, elle ne fonctionnera pas.
00:32 Nous ne pouvons pas accueillir tous ces migrants, mais il faut que nous puissions agir
00:36 pour qu'ils restent sur le continent africain.
00:40 Parce que là, encore une fois, 90% ne relèvent pas du droit d'asile.
00:44 Et une fois qu'ils sont sur le sol européen, ils ne repartent pas.
00:47 Et le problème est là aujourd'hui.
00:49 Donc pas de politique européenne commune.
00:51 En réalité, ça ne marche pas.
00:53 Pas de répartition de migrants, pas de politique sur les pays africains.
00:57 Pour éviter ce flux, une incapacité à lutter contre les passeurs.
01:01 Une Libye qui est la passeure la plus totale depuis qu'on a déstabilisé le pays.
01:05 Ce pays où c'est le chaos.
01:06 Des pays du Maghreb qui ne peuvent pas et qui ne veulent pas les accueillir non plus.
01:09 Parce qu'ils ont le même problème que nous, cette incapacité à accueillir, à insérer, à intégrer.
01:14 Donc on a un flux migratoire auquel il faut mettre un terme.
01:19 Ça veut dire plus que d'attendre et de faire en sorte de les empêcher d'arriver
01:23 une fois qu'ils sont en bordure de Méditerranée, c'est agir à la base et à l'origine.
01:28 [Musique]
01:31 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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