• l’année dernière
L’île italienne de Lampedusa tente de faire face à l’afflux de plus de 7000 migrants arrivés depuis deux jours sur ses côtes - soit davantage que la population locale - alors que le centre d’accueil prévu à cet effet peut héberger moins de 400 personnes.

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Transcription
00:00 Quelle est la situation ce soir ? On sait que beaucoup d'entre eux devaient être transférés vers la Sicile ou vers le continent.
00:05 Oui c'est ça, la pression retombe vraiment très doucement parce qu'en réalité, beaucoup sont encore présents ici,
00:15 à la fois dans les rues de Lampedusa, ils viennent notamment ici sur cette place de l'église où je me trouve
00:22 pour venir chercher des vêtements, de la nourriture, parce que le centre d'accueil de Lampedusa est saturé.
00:28 Il n'y a seulement que 400 places et ils étaient 8000 à arriver en 3 jours.
00:34 Donc forcément ça a créé cet effet de saturation et donc les migrants circulent aujourd'hui dans les rues de Lampedusa
00:42 pour trouver assistance aussi. Donc la moitié, en ce moment même, la moitié de ces migrants sont encore dans le centre
00:49 ou dans les rues de Lampedusa et une partie va être transférée. C'est pas tout à fait fait encore, les autorités italiennes
00:58 organisent ces transferts continus et jusqu'à demain matin, il y a plusieurs milliers de personnes qui doivent être transférées,
01:06 entre 1000 et 1500 précisément, d'ici demain matin, en direction de la Sicile dans un premier temps avant d'être renvoyées
01:12 vers d'autres structures d'accueil sur le continent italien. Elles sont transférées par des navires commerciaux,
01:18 par des navires militaires, mais il restera encore 2000 personnes dans le centre de Lampedusa, le centre d'accueil,
01:26 au moins selon la Croix-Rouge qui gère ce centre, mais malgré tout l'affluence est en baisse par rapport aux chiffres records
01:33 de ces tout derniers jours. La tension retombe un peu avec la baisse de cette affluence, évidemment, selon les dires de la Croix-Rouge
01:40 et en même temps les débarquements continuent, 400 personnes sont quand même arrivées aujourd'hui encore.

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