Mbappé, une icône ? "Il est simplement irremplaçable" insiste Stéphane Guy
En l'absence de Kylian Mbappé, l'équipe de France de football s'est inclinée hier dans un match amical face à l'Allemagne (1-2). Tout comme le PSG avait sombré sans son attaquant vedette pendant ses matches de préparation. "Cet été on a beaucoup mis en cause le statut d'icône, de génie de Kylian Mbappé. Il est simplement irremplaçable, il a pris une place absolument incontournable", a tenu a rappelé Stéphane Guy dans l'After Foot ce mercredi soir.
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00:00 - Mais vu que Bappé n'était pas là, tu t'es endormi, c'est ça que tu...
00:03 - Oui, oui, oui. Bon après, je vais enfoncer une porte ouverte.
00:05 Je vous ai écouté hier soir, évidemment, dans l'after.
00:08 Et Daniel l'a évidemment relevé.
00:11 Mais des fois, il faut relever des évidences parce que
00:13 on est au terme d'un été quand même où
00:15 Kylian Mbappé, une fois de plus, a été au cœur des débats,
00:18 où on a beaucoup dit et beaucoup sur cette antenne,
00:21 on a quand même beaucoup mis en cause le statut d'icône
00:24 de Kylian Mbappé, de légende du foot, de génie.
00:27 - Son importance même, mais quand j'ai parlé de tendance hier,
00:30 on m'a rionné, donc je suis content que tu l'aies relevé toi aussi.
00:33 - Et surtout, si tu veux, c'est à mettre à mon sens en parallèle avec deux choses.
00:36 Bon d'abord, il y a effectivement une stat que je ne connaissais pas,
00:39 mais chaque fois qu'il ne joue pas en équipe de France, l'équipe de France ne gagne pas.
00:41 Enfin, chaque fois qu'il ne démarre pas un match.
00:43 Bon, c'est vrai que ce n'est pas les matchs non plus les plus cruciaux.
00:45 Qu'il ait raté le match d'hier, il y a plein de raisons,
00:48 autres que l'absence de Bappé hier sur la contre-informance des Bleus en Allemagne,
00:52 qui n'a aucune espèce d'importance, qu'on aura oublié très rapidement.
00:56 Mais ça permet de rappeler quand même ce qu'on a très, très vite oublié,
01:00 parce que la vie est ainsi faite que tout se recouvre,
01:04 que l'été qu'a vécu Mbappé,
01:07 quand on le met en parallèle avec le début de saison du Paris Saint-Germain,
01:10 rappelons que les deux matchs qu'il n'a pas joués Paris ne les a pas gagnés.
01:12 Ce n'était pas contre des monstres de Ligue 1, c'était Lorient et Toulouse.
01:17 Donc, et que la saison du PSG, finalement, elle a commencé quand ?
01:20 Quand Mbappé est revenu aux affaires,
01:22 et quand il a commencé à reprendre la main sur ce Paris Saint-Germain.
01:25 Donc, c'est une réalité, une évidence, évidemment, j'ai envie de dire,
01:30 mais qu'il faut quand même rappeler, il est simplement irremplaçable.
01:34 Il a pris une place absolument incontournable.
01:39 Et c'est vrai, évidemment, par le résultat,
01:44 mais aussi par le comportement et de ses partenaires et ses adversaires,
01:47 parce que ce que diffuse ce genre de joueur absolument génial,
01:51 et tout à l'heure, j'entendais Guillaume Waro dans Génération After
01:55 qui parlait du joueur qu'il avait le plus impressionné,
01:58 de ceux qu'il avait croisé, c'était Cristiano Ronaldo.
02:00 Il a répondu, il n'a pas parlé d'un but, il n'a pas parlé de ça.
02:03 Il a parlé de la présence un peu magnétique de Ronaldo
02:05 quand on rentre sur un terrain et qu'on est à côté de Ronaldo.
02:08 Et je pense que quand on rentre sur un terrain ou quand on est dans un tunnel,
02:12 ça me rappelait aussi ce que racontait à une époque lointaine,
02:16 ça doit ramener à la Coupe du Monde 2006, Claude Machiavelli,
02:19 qui disait que dans le vestiaire, dans le couloir, dans le tunnel à Francfort,
02:22 avant le match France-Brésil,
02:25 les Français ont eu cette certitude qu'ils allaient gagner ce match-là.
02:27 Voilà, qu'ils étaient...
02:30 Et ça, c'est des choses qui font le football, qui sont très importantes.
02:33 - Parce que Zidane en voyait quelque chose qui était trop fort,
02:35 ne serait-ce que dans le regard sur ce match-là et sur d'autres.
02:40 - Et je pense que l'adversaire, quand il vous rentre hier,
02:42 l'adversaire allemand qui est pourtant pas bienveillant...
02:45 - Il se dit "il y a un problème de moins".
02:46 - Il se dit "il y a une équipe qui est là, voilà, elle nous apprécie de moins".
02:50 - Alors on peut renverser le truc,
02:51 parce que finalement ça veut dire qu'il y a une Mbappé dépendance trop forte,
02:54 que ce soit pour Paris ou pour l'équipe de France.
02:55 - Ah oui, bien évidemment.
02:56 Mais évidemment que si jamais,
03:00 prions le bon Dieu que ce ne soit pas le cas,
03:02 qu'il y ait un Mbappé venait à se blesser,
03:04 soit dans la phase finale de Ligue des Champions,
03:07 soit lors du prochain Euro,
03:09 les chances quand même de succès du PSG ou de la France se seraient réduites.
03:13 - Et moi, cette histoire de dépendance à chaque fois,
03:17 l'équipe et machin, dépendant, machin...
03:20 J'ai du mal à comprendre, c'est comme si c'est...
03:22 Oui, il y a une sorte de défaut...
03:25 - Là, les résultats te le montrent.
03:27 - Mais est-ce que pendant des années Manchester City
03:32 n'arrivait pas à aller au bout, malgré Guardiola, malgré son système de jeu,
03:38 au terme parfois de matchs complètement rocambolesques
03:40 qui n'avaient presque pas de sens footballistique,
03:43 ils en ont perdu.
03:44 Et on disait, dans les premières années, ils leur manquaient des...
03:47 Au tout début, ils leur manquaient un gardien.
03:51 Ensuite, il leur a manqué des bons défenseurs.
03:52 Et puis à la fin, il n'y a pas le neuf qu'il faut,
03:55 celui qui fait un peu peur et tout.
03:57 Bon, il se trouve qu'ils l'ont gagné quand Haaland est arrivé.
04:00 Donc, est-ce que Manchester City et Haaland, dépendants,
04:02 alors qu'en plus, sur la finale, il n'est pas forcément fantastique ?
04:08 Chaque équipe est dépendante de quelque chose qui va semer le trouble,
04:11 l'inquiétude ou, pire, dans une équipe.
04:14 Est-ce que le Real Madrid aurait gagné autant de trophées
04:18 sur les dernières années sans Cristiano Ronaldo ?
04:20 Pourtant, ils avaient une équipe fantastique.
04:22 Il n'y avait que des bons joueurs partout.
04:24 Bon, voilà.
04:25 Est-ce que de ce fait-là, on peut dire qu'ils étaient Ronaldo dépendants ?
04:28 Je trouve que quand un joueur est extraordinaire comme ça,
04:32 forcément que ton équipe se repose sur lui.
04:35 Il l'était forcément, Daniel, qu'ils étaient...
04:37 Parce que tout le club, toute l'équipe tourne autour de cet astre-là.
04:41 C'est normal, c'est un système.
04:42 C'est l'équipe de France ou le PSG demain.
04:45 D'ailleurs, c'est ce que le PSG a eu du mal à comprendre,
04:47 à mon sens, avec beaucoup de retard,
04:49 que la salle n'a toujours pas compris.
04:50 Parce que si le malheureux Mbappé se blesse rapidement,
04:54 on se rappellera de l'été que le PSG lui a fait subir.
04:57 Est-ce que les Bleus à la Coupe du Monde vont en finale sans lui ?
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