La Pole Dance s'envole ! La pratique se démocratise et séduit de plus de plus de filles... et de garçons. Johanna Vigneron, danseuse, acrobate, désormais professeur et entrepreneuse, s'est installée à la barre de son studio : l'Envolée Pole Dance à Gières.
Nathalie Lopizzo transforme votre vision en kaleidoscope... une symphonie de couleurs, de lumières tamisées, de panneaux tranchés dans un art vif, loufoque et onirique, qui s'expose au VOG jusqu'au 7 octobre.
Quant à Elissa Lefevre, elle transpire pour votre cardio ! Mais à votre bon cœur... Avec l'ASPTT, elle organise la Grenobloise, une course solidaire au coeur Grenoble le dimanche 17septembre !
Nathalie Lopizzo transforme votre vision en kaleidoscope... une symphonie de couleurs, de lumières tamisées, de panneaux tranchés dans un art vif, loufoque et onirique, qui s'expose au VOG jusqu'au 7 octobre.
Quant à Elissa Lefevre, elle transpire pour votre cardio ! Mais à votre bon cœur... Avec l'ASPTT, elle organise la Grenobloise, une course solidaire au coeur Grenoble le dimanche 17septembre !
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00:00 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installés pour regarder si on parlait.
00:29 Bienvenue à tous, très heureuse de vous retrouver pour parler encore et toujours et faire parler celles et ceux qui vont vous inspirer.
00:37 Comme cette entrepreneuse, professeure, acrobate, danseuse qui transmet le bien-être pour tous autour d'un tube de pole dance.
00:46 Comme cette femme qui transforme votre vision en kaléidoscope, une symphonie de couleurs, de lumières tamisées et de panneaux tranchés dans un art vif, loufoque et onirique.
00:57 Et comme cette athlète qui transpire pour votre cardio, votre bon cœur bien sûr, pour une course solidaire en plein Grenoble.
01:05 Bonsoir Elissa.
01:07 Bonsoir.
01:08 Vous êtes à la barre, comme tout la SPTT, pour nous faire courir au nom du plaisir et surtout au nom de la lutte contre le cancer et de la défense des enfants pour l'association L'Enfant Bleu de Grenoble avec la course La Grenobloise.
01:21 On en parle dans un petit instant.
01:23 Bienvenue Nathalie.
01:24 Merci, bonjour.
01:25 Nathalie Lopizzo, artiste qui n'a toujours pas intégré ce qualificatif car son art est dicté par une passion vibrante qui s'est exprimée sur le tard.
01:34 Et pour mieux s'exprimer encore, elle a pris son temps et expose au Vogue à Fontaine jusqu'en octobre.
01:41 Et bonsoir Joanna.
01:42 Bonsoir.
01:43 Merci d'être là.
01:44 Vous avez créé l'envolée Pole Dance Studio à Gierre.
01:48 Alors c'est vrai que le pole dance s'envole en plein boom en ce moment.
01:52 Alors pour ceux qui ignorent encore à quoi tient cette discipline sportive, artistique, on va rappeler des souvenirs aux plus de 40 ans.
01:59 Moi la première fois que j'ai découvert le pole dance, c'est en regardant, alors en apercevant plutôt ce film là, rappelez-vous, vous vous rappelez ?
02:06 Elisabeth Berkley, ex sauvée par le gong, vous n'avez pas connu ça.
02:09 Vous êtes trop jeune, c'était une série pour ados et ici une bombe ultra sexy.
02:14 Donc dans Showgirls, c'est une histoire d'amour, attention à ce film là.
02:18 L'un n'empêche pas l'autre bien sûr.
02:19 Et ça attention, plus de 50 ans, Jennifer Lopez, mais oui, magnifique dans Hustler.
02:24 C'est comme ça que beaucoup découvrent le pole dance.
02:27 D'abord avec ce côté très sexy, très envoûtant.
02:31 Ce n'est pas le cas général en fait ?
02:34 Non, ça dépend.
02:35 Après c'est une discipline qui vient du cirque et qui a été reprise par le burlesque dans les années 50.
02:41 Et puis forcément par les clubs de strip-tease.
02:44 Et ensuite on en a fait un sport à part entière et aujourd'hui on en est là.
02:47 Votre coup de cœur c'était comment ? Comment vous l'avez découvert cette discipline ?
02:51 J'ai pris une bonne résolution en début d'année 2016.
02:54 Je me suis inscrite à la pole dance.
02:56 En étant sportive auparavant ?
02:58 Oui, j'avais fait de la danse pendant 13 ans auparavant.
03:01 Là c'était vraiment pour renouer avec les premiers amours.
03:03 Danse classique aussi ?
03:05 Plutôt moderne jazz et classique, oui.
03:07 J'ai tout de suite su que j'en ferais quelque chose.
03:10 Et quelques années plus tard, on en est là.
03:12 Le quelque chose, on regarde tout de suite parce qu'on a vu déjà une certaine vision du pole dance.
03:18 Voici la vôtre aussi, qui est d'abord pleine de poésie, en connexion aussi avec son corps, avec la nature, beaucoup de douceur.
03:27 Comme pour rappeler aussi que cet art est, comme vous le disiez, issu de la tradition circassienne.
03:32 On s'en rapproche là.
03:33 Oui, tout à fait.
03:34 À la base, c'était vraiment les artistes de cirque qui jouaient sur les poteaux des chapiteaux.
03:42 C'est né au Canada.
03:44 Aujourd'hui, c'est vraiment une discipline en plein essor.
03:46 Il y a des compétitions dans le monde entier, et en France notamment.
03:50 On distingue vraiment plusieurs types de pole.
03:53 La pole un peu plus sexy qu'on appelle pole dance exotique.
03:56 La pole dance classique, où on fait vraiment des figures autour de la pole.
04:00 Et ensuite, on a toutes les disciplines pole flow, qui sont vraiment là pour rappeler que la pole dance, la barre en tout cas, c'est notre partenaire de danse.
04:09 On peut faire des chorégraphies un peu plus contemporaines, etc.
04:13 Avec beaucoup de travail au sol.
04:15 Avec beaucoup de facettes.
04:17 Oui, beaucoup de facettes.
04:18 On va découvrir ça aussi dans un instant.
04:19 Elle est intéressante cette vidéo où vous êtes ici, devant les montagnes.
04:21 Il y a vraiment cet aspect très vertical et l'équilibre aussi.
04:24 Ce tube, pardon, il est transportable ?
04:28 Alors, c'est une barre.
04:30 Cette barre, pardon.
04:31 Oui, oui.
04:32 Pour pouvoir pratiquer en extérieur, on transporte la barre avec un socle.
04:37 Ça s'appelle un podium.
04:38 Et ça nous permet d'assurer des événements, des shootings photos, des vidéos en extérieur.
04:42 C'est solide.
04:43 Ah oui, vaut mieux, oui.
04:44 C'est très lourd.
04:46 C'est très lourd, oui.
04:47 Ça se transporte, mais...
04:48 Oui, il faut des bras.
04:49 Où est-ce que vous, vous avez appris la pole dance ?
04:52 Ici, dans la région Grenoble.
04:54 Et ensuite, quand j'ai souhaité l'enseigner, je me suis formée sur Béziers,
04:59 dans une école qui s'appelle l'Atelier de Manon,
05:01 et qui propose une formation reconnue par la Fédération Française de Danse.
05:05 D'accord, parce qu'il faut s'y mettre à fond aussi, quand on vient.
05:07 Oui, il faut s'y mettre à fond.
05:08 Et puis, en termes de légitimité aussi, c'est important d'avoir une formation,
05:11 parce que c'est un sport qui est très peu connu.
05:13 Et beaucoup l'enseignent sans avoir cette formation et ce bagage-là au préalable.
05:17 Donc, c'est important d'être encadré par des professionnels, en fait.
05:20 Un gage de sérieux, vraiment.
05:22 Et à quel moment vous vous êtes dit "je vais monter mon studio" ?
05:26 Eh bien, à quel moment ? Je pense, en début d'année 2022.
05:32 Donc, après Covid.
05:34 Après Covid, je me suis dit "c'est maintenant".
05:36 Je me suis réveillée un matin, je me suis dit "la vie est trop courte, fais-le".
05:40 Ah oui, mais alors il faut sacrément retrousser ses manches.
05:42 Donc, vous êtes désormais entrepreneuse, et vous avez créé ce studio.
05:48 Alors, le voilà, "Envolée pole dance à Jier".
05:50 Alors, ça s'est envolé, parce que vous avez ouvert les portes en septembre 2022.
05:54 Il y a déjà tout ce monde.
05:55 Oui.
05:56 À la fête de fin d'année, vous êtes quoi, une centaine ?
05:58 Oui, actuellement, il y a une centaine d'adhérents.
06:00 Et là, sur le spectacle de fin d'année, il y avait 30 performeurs,
06:03 donc 30 élèves qui ont été volontaires pour pouvoir donner un peu de leur magie.
06:09 C'est tous ces spectateurs, quoi.
06:11 Et alors, volontaire, c'est important, puisque tout le monde n'est pas prêt
06:14 à montrer son corps ainsi autour d'une barre ?
06:18 Après, je pense que c'est plus de la timidité et aussi de la pression,
06:23 parce qu'il y a un peu d'enjeux.
06:24 On fait venir sa famille, on veut que ce soit bien, on veut que ce soit propre.
06:28 Mais c'est dans des événements comme ça qu'on donne envie à ceux qui n'ont pas pu
06:32 cette année-là, et je suis sûre que l'année prochaine, on sera encore plus nombreux.
06:36 Oui, parce qu'on peut pratiquer sans forcément se montrer aux autres,
06:40 puisque c'est un sport qui est vraiment ouvert à tous, à toutes.
06:43 On voit qu'il y a des garçons, des filles, quel que soit son âge,
06:46 quel que soit son niveau de physique, sa musculature, son poids, sa corpulence.
06:53 Oui, il n'y a aucun prérequis, vraiment. Les gens viennent comme ils sont.
06:56 Et en fait, c'est un sport qui devient très vite très grisant,
06:59 parce que dès la première séance, on se rend compte qu'on peut faire énormément de choses.
07:02 On arrive en marchant et on repart, on a déjà trois ou quatre figures sur la pole
07:06 avec les pieds hors du sol, en fait, et on a déjà cette sensation de voler.
07:11 Donc, c'est pour ça que c'est très addictif et très vite.
07:14 Et oui, ça tient. C'est d'abord une notion d'équilibre plus que de force physique.
07:18 Oui, exactement. Et puis surtout aussi beaucoup de lâcher prise,
07:21 parce qu'il faut pouvoir tourner autour de la pole.
07:23 Et ça, ça demande un peu d'élan et de confiance en soi.
07:26 Et oui, puisque c'est pas inné de tourner comme ça à l'horizontale, presque,
07:31 à la perpendiculaire, on va dire. Par rapport à la barre, ça vient vite.
07:34 Après, doucement, il y a des niveaux en pole dance.
07:36 On commence par le niveau initiation. On apprend quand même à appréhender tout ça,
07:39 la force centrifuge, l'élan, le poids du corps et puis la poigne aussi,
07:43 parce que du coup, on se tient beaucoup avec les mains et ça vient petit à petit.
07:47 À chaque fois, on progresse, on apprend des nouvelles figures
07:49 et on a juste envie de passer à la suite.
07:51 L'appréhension, vous l'avez dit, c'est vrai qu'il faut oser, mais prudemment.
07:54 Prudemment, exactement.
07:55 Et on peut faire des choses incroyables avec beaucoup de monde, parfois sur une barre.
08:00 Alors là, il faut déjà un peu de pratique quand même.
08:03 Oui, quelques années là pour le coup.
08:05 Oui, et on peut aussi pratiquer en couple ou en couple, en tout cas plusieurs,
08:10 comme on danse avec un partenaire qui n'est pas notre ami. Mais pourquoi pas ?
08:14 Oui, après, on propose beaucoup aux élèves de travailler en duo pour leur permettre de faire des portées.
08:19 Après, forcément, les portées évoluent aussi avec le niveau des élèves
08:22 et on peut déjà facilement faire des portées à la fin de première année.
08:26 Et puis, c'est toujours très poétique.
08:28 Là, au cirque, on voit encore ces choses-là.
08:30 On peut avoir un bon niveau assez rapidement alors.
08:33 Oui, parce que de toute façon, une fois que vous validez vos figures du niveau initiation débutant,
08:37 vous avez un bon niveau initiation, un bon niveau débutant, un bon niveau intermédiaire.
08:40 Et ça suit votre progression et votre force aussi se développe avec le temps
08:45 et l'acquisition des nouvelles figures.
08:47 D'accord. Donc moi, il met un petit peu plus de 40 ans, je peux commencer ?
08:50 Ah oui, tout à fait. Il n'y a aucun prérequis.
08:52 Je dis souvent aux élèves, vous n'allez pas chez le coiffeur en étant déjà coiffé.
08:55 Vous n'êtes pas à la poldem sans sachant déjà en faire.
08:57 Sinon, on n'a pas notre rôle.
09:00 D'accord. Et vous n'êtes pas toute seule. Vous avez aussi d'autres enseignants.
09:03 Évidemment, j'ai une super équipe de professeurs. On est quatre enseignants.
09:06 Je suis accompagnée de Nadej, qui m'a suivie dès le début du projet.
09:09 Et ensuite, Mathieu et Anne nous ont rejoints pour la rentrée 2023.
09:13 Et ça va faire des petits encore. Parce qu'on rappelle, vous n'avez que un an, même pas encore.
09:16 Oui, pour l'instant, oui.
09:18 On peut encore s'inscrire ?
09:19 Oui, parfaitement. Vous pouvez vous inscrire toute l'année.
09:21 Il y a des séances d'essais et des séances découvertes toute l'année sur nos deux disciplines,
09:24 puisqu'on propose aussi du cerceau aérien.
09:26 Comme on l'a vu. Et on peut aussi vous voir à Pôle Dance, à Pôle Sud.
09:30 Puisque vous êtes désormais des habitués avec les brûleurs de l'eau.
09:35 Alors, j'avoue, je ne sais pas si j'ai déjà vu autant de monde rester sur son siège à la pause.
09:40 C'est impressionnant, ça, quand même.
09:42 Et puis, danser ainsi devant autant de monde, c'était peut-être inattendu pour ces pratiquantes.
09:48 Oui, après, elles ont voulu relever le défi.
09:51 Je les remercie parce que grâce à elles, on peut remettre ça la semaine prochaine.
09:55 Puisqu'on sera à nouveau sur la patinoire.
09:57 Et je pense qu'elles peuvent être très fiers d'elles.
09:59 Et surtout d'avoir pratiqué par -6 degrés en petite tenue.
10:05 Il faisait froid. - -6 degrés ?
10:07 Oui, sur la glace, il faisait -6. - Ah, d'accord.
10:09 Voilà. Donc, oui, oui.
10:11 Je pense qu'elles étaient plus impressionnées par le froid que par les 4000 spectateurs.
10:14 Parce que ça saisit un peu, quoi.
10:16 4000 et un peu plus. C'est la chaleur humaine.
10:18 Donc, Grenoble-Chamonix, c'est ça, on va pouvoir vous voir.
10:20 On vous souhaite beaucoup de bonheur.
10:23 Et puis, surtout, un beau succès avec beaucoup de monde.
10:28 Vraiment de tous âges.
10:29 Parce que c'est vrai que c'est un sport qui aide à se sentir bien, forcément.
10:32 Merci, Johanna. On file tout de suite avec une autre artiste.
10:35 Une vraie.
10:36 Nathalie, vous avez vu, j'ai mis "insolite".
10:47 Pourquoi "insolite" ? Parce que moi, je ne connais pas de personnage aussi haut en couleur que vous.
10:52 Mais vous allez voir, vous allez faire des émules après cette émission, j'en suis sûre.
10:55 Nathalie Lopizzo, vous êtes une artiste.
10:57 Même si c'est venu sur le tard, on va découvrir votre histoire dans un petit instant.
11:01 D'abord, on va découvrir votre monde.
11:03 On y va tout de suite. C'est important pour vous connaître.
11:06 Le voilà, votre monde.
11:07 Ça, c'est chez vous ?
11:08 C'est chez moi.
11:09 Et c'est chez vous, découvré par vous.
11:11 C'est chez vous, par vous ?
11:12 Oui.
11:13 Mais comment est-ce que vous avez fait, alors, pour décorer tout ça ?
11:16 En combien de temps est-ce que c'est venu ?
11:18 J'ai mis une dizaine d'années.
11:19 Parce que j'ai fait des petites coupures en me disant "je vais être raisonnable".
11:22 Je vais commencer par une pièce.
11:24 Et puis, quand je regardais la cuisine, qui était toute blanche, j'ai continué.
11:28 Et je suis allée jusqu'au bout.
11:30 Je n'ai pas laissé un centimètre de blanc.
11:33 Les murs, la matière, qu'est-ce que vous travaillez comme matière ?
11:36 Alors, j'ai commencé par la peinture.
11:38 Et puis, j'ai amené la décoration, la végétation, l'eau, les cascades, les fontaines.
11:44 Et puis après, je suis allée ramasser des pierres sur le drac.
11:47 Je ne savais pas quoi en faire.
11:49 Et du coup, comme les arches étaient déjà faites auparavant,
11:54 je les ai décorées avec des pierres du drac.
11:57 Et voilà, ainsi de suite, ainsi de suite.
11:59 Et jusqu'à la façade.
12:03 Et du coup, là, je m'ennuie un petit peu parce que ça y est, c'est fini, c'est terminé.
12:07 Attendez un peu, parce que je sais que vous aimez beaucoup peindre le beau aussi.
12:10 Il y en a sur cette table.
12:12 Je ne sais pas si notre patron va vous laisser le libre choix de faire ce que vous voulez, bien sûr.
12:17 Mais c'est vrai, c'est très délicat.
12:19 C'est comme dans un rêve.
12:20 Vous n'étiez pas une artiste, vous allez nous le dire là tout de suite, mais ce n'était pas téléguidé.
12:24 Vous êtes venue, ça y est, petit à petit, en fait, que vous avez avancé dans la décoration de cet appartement.
12:30 Oui, j'ai fait une première exposition où j'ai commencé à peindre des objets, du mobilier, des luminaires.
12:37 Et puis après, on est arrivé aux toiles.
12:39 Et j'ai fait une première exposition où j'ai eu tout de suite besoin de grandes surfaces.
12:44 En fait, du coup, il n'y avait que l'appartement.
12:47 Alors expliquez-nous d'abord, vous étiez factrice, donc employée à la poste.
12:53 Oui, c'est ça.
12:54 Et qu'est-ce qui s'est passé ?
12:56 Je n'avais plus envie.
12:57 Du coup, j'ai donné ma démission.
12:59 Et cette histoire a commencé comme ça.
13:02 J'ai commencé à peindre un verre, la vaisselle de la maison, des objets.
13:07 Sans jamais avoir eu cette fibre auparavant ?
13:09 Jamais.
13:10 Ni enfant, ni...
13:11 Jamais.
13:12 Vous n'aviez... C'était pas un violon dingue, c'est venu comme ça, à 33 ans, je crois ?
13:15 À 33 ans, j'ai commencé à peindre un verre, et du coup, la vaisselle.
13:18 Et du coup, j'ai présenté mon travail à l'agence de l'emploi,
13:22 qui, eux, ont eu un engouement que je n'arrivais même pas à saisir, et qui m'ont amenée jusqu'à là.
13:28 Et ça a commencé, comme vous le disiez, par vos objets.
13:30 Votre appartement, c'est votre plus grande oeuvre.
13:33 C'est ma plus grande oeuvre.
13:34 En fait, "Grandeur Nature".
13:35 Oui, c'est vrai.
13:36 Et vous y êtes allée petit à petit, donc avec de la vaisselle.
13:39 Cette exposition, c'était donc des pièces de chez vous, en fait, que vous sortiez, finalement.
13:44 Non, après, j'ai été obligée... Oui, c'est ça.
13:46 Et j'ai été obligée de créer, parce que j'ai été sélectionnée au Moulins de Villancourt la première fois,
13:53 et c'était une grande salle d'exposition, et du coup, je n'avais pas grand-chose.
13:56 Donc, je me suis acharnée pendant sept mois pour pouvoir prendre toute la surface des 170 m2.
14:03 Et voilà. Et dès cette première exposition, j'ai eu besoin de plus d'espace, on va dire.
14:08 Là, vous aviez compris que c'était une nouvelle vie qui s'offrait à vous.
14:11 Je ne contrôlais pas, en fait, ces parties, comme ça, sans calculer, sans comprendre, sans le gérer.
14:19 Voilà, je suis allée jusqu'au bout de mon projet.
14:22 Vous aviez l'impression d'être, enfin, vous aussi, finalement, de vous exprimer, de vous découvrir.
14:27 Me découvrir, et oui, me découvrir, parce que j'étais à mi-lieu de penser que j'étais capable d'aller jusqu'au bout d'un projet, déjà,
14:36 parce que ce n'est pas dans mon caractère. Et du coup, ça m'a obligée à aller jusqu'au bout du projet.
14:42 Et vous vous êtes initiée à l'art, puisque vous aviez des références. Vous aimiez la peinture ?
14:45 Absolument pas, non. Pas du tout. Non, je vous avais dit déjà que je ne me suis jamais déplacée dans un musée.
14:52 Je ne connaissais pas les artistes en règle générale, mais c'est vraiment, ça m'est tombé comme ça.
14:57 Donc, c'est presque une définition extrêmement pure de l'art, qui vient de vous-même ?
15:01 C'est une espèce de mission qui m'est tombée dessus et que je ne contrôle plus.
15:05 Vous connaissez maintenant un peu, il y a un petit côté Nikit Sinfal dans ce que vous faites ?
15:09 Je ne connais pas.
15:10 Voilà, vous irez voir à Beaubourg, à côté, les Fontaines, il y a beaucoup de choses.
15:13 C'est une artiste féministe aussi, très engagée, magnifique.
15:16 Alors, cette inspiration, ces couleurs, ça vous vient d'où ? De vos pensées, vos rêves, ce que vous voyez quand vous fermez les yeux ?
15:22 Peut-être. Je n'arrive même pas à l'expliquer parce que ça me vient de nulle part, en fait.
15:27 Je me retrouve devant un mur blanc et j'attaque le mur sans comprendre où je vais, en fait.
15:33 Jusqu'au dernier coup de pinceau et là, je saisis où on a voulu me faire aller.
15:40 Et c'est vrai qu'on essaye toujours de mettre l'art dans des cases.
15:42 C'est ça.
15:43 C'est la difficulté que je trouve aujourd'hui. On n'arrive pas trop à me répertorier, on va dire.
15:51 Il y a l'art naïf qui définit un petit peu ça.
15:53 Alors, ouais.
15:54 Un peu comme, voilà, le facteur cheval, il a fait sans aucun...
15:57 Voilà, avec des inspirations, des voyages.
15:59 C'est ça.
16:00 Mais pas nécessairement de codes, ce n'était pas très codifié.
16:03 Non.
16:04 Et en tout cas, vous avez fait votre chemin, vos expositions.
16:07 Oui.
16:08 Alors, au Vogue, c'est jusqu'au mois d'octobre, jusqu'au 7 octobre ?
16:11 Jusqu'au 7 octobre, oui.
16:12 Où on peut voir ces pièces.
16:14 Alors, ça s'appelle "Immersion", c'est presque une immersion chez...
16:17 Ah, ben voilà, il y a marqué "Art naïf".
16:19 Vous voyez, j'étais pas mal.
16:20 Parce que je les découvre aussi, ces images.
16:22 Après, je laisse les journalistes définir mon art.
16:25 Oui, voilà.
16:26 C'est encore...
16:27 C'est un petit peu présomptueux de notre part, bien sûr, parce que là, vous les voyez ici, toutes ces couleurs.
16:31 C'est une immersion chez vous, finalement ?
16:34 C'est ce que j'amène dans mes expositions, en fait.
16:38 Parce que, ben...
16:40 C'est ce qu'on me demande, aussi.
16:42 Parce que quand je me dis "je vais rester soft", là, pour le coup, le Vogue, ils m'ont dit "non, on veut pas que tu sois soft, on veut que tu sois Nathalie Lopizot".
16:49 Donc, ben, j'aurais fait du Nathalie Lopizot.
16:52 Donc, de la couleur.
16:53 De la couleur.
16:54 Beaucoup, beaucoup de couleurs.
16:55 Elle est très importante pour vous.
16:56 Oui, très importante.
16:57 Couleur très vive.
16:58 Très vive.
16:59 Pleine de...
17:00 J'aime ça.
17:01 D'ailleurs...
17:02 Oui.
17:03 Bien sûr, oui, moi aussi, j'ai gardé mon orange.
17:05 J'avais du noir.
17:06 Non, non, c'est vrai.
17:08 Non, non, c'est vrai.
17:09 Donc, de la sculpture.
17:10 Donc, vous...
17:11 Alors, je ne sais pas si vous travaillez, mais en tout cas, ce sont des objets que vous décorez.
17:15 Alors, c'est...
17:16 C'est pas que du 2D, quoi.
17:17 En fait, je chine les coups de coeur, les objets qui me parlent, et voilà.
17:21 Et du coup...
17:22 Et vous les peignez.
17:23 Et je les peins.
17:24 Vous les constituez...
17:25 Ouh, l'équilibre, aussi.
17:26 Vous les constituez pas encore, vous les fabriquez pas encore ?
17:29 Non, non, j'en suis pas là.
17:30 Non, c'est...
17:31 On peut encore...
17:32 On peut encore les faire un jour.
17:33 Je ne sais pas, mais non, j'en suis pas là.
17:35 Qu'est-ce qu'elle évoque pour vous, cette couleur ? Cette couleur très tranchée, pourquoi, ça ?
17:39 Eh bien, ça doit être ce que je suis à l'intérieur de moi.
17:42 Je pense que c'est juste mon âme qui est colorée.
17:46 La vivacité.
17:47 La vivacité, le bonheur et la joie que ça procure, surtout aux enfants, en fait.
17:52 Et c'est hyper important, les enfants aiment ça.
17:55 Parce que c'est une exposition dédiée, donc elle est consacrée au jeune public,
18:01 donc elle est ouverte à tous.
18:02 Oui, parce que la ville de Fontaine s'engage à accueillir tous les maternels, les CP,
18:07 pour découvrir l'art en règle générale.
18:10 Et du coup, j'avais envie de jouer le jeu juste pour eux, en fait.
18:14 Donc vous êtes des enfants, ça vous parle ?
18:16 Oui, on est des grands enfants, à vous de moi.
18:18 Oui, carrément, oui.
18:19 C'est forcément ouvert à tous.
18:21 Là, on a entendu des petits oiseaux sur les photos, puisque cette exposition présente aussi les photos de votre univers, de votre appartement.
18:28 C'est ce que j'ai à la maison aussi, du coup.
18:31 Les oiseaux, les poissons, les fontaines, les cascades.
18:34 C'est des vrais, hein ?
18:35 C'est des vrais.
18:36 Des vrais petits poissons, qui sont ici dans leur environnement.
18:38 Oui, oui, oui, complètement.
18:40 Et des petits oiseaux, donc les couleurs, parce que la terre est bleue et elle est en couleurs.
18:44 C'est ça.
18:45 Et puis, voilà, j'aime bien ce son.
18:47 Ça me repose aussi.
18:48 Et puis ça fait partie de mon univers, en fait.
18:51 Je ne peux pas faire une expo sans ça.
18:54 Il manque quelque chose.
18:56 Et vous êtes aussi une street artiste, maintenant.
18:59 Oui, oui, c'est monsieur, oui.
19:01 J'ai eu la chance de faire ça dans la ville de Pontclet, qui m'ont donné l'occasion de...
19:07 On dirait une œuvre.
19:08 On appelle ça une cabine électrique.
19:10 C'est ça.
19:11 Un transformateur.
19:12 Un transformateur.
19:13 Voilà.
19:14 On sort du gris et on en fait un...
19:17 Voilà, on ne va toujours pas l'enfermer.
19:20 Et ça, c'est à l'intérieur, donc ?
19:22 Ça, c'est au CCAS de Pontclet aussi, dans une salle de réunion.
19:26 Et vous avez des commandes, désormais ?
19:29 Vous avez...
19:30 Ça arrive petit à petit.
19:32 On vous considère comme une artiste, comme une professionnelle ?
19:34 Je ne pense pas.
19:38 Mis à part ce projet, déjà ?
19:39 Je ne pense pas.
19:40 Je n'ai pas été contactée.
19:41 Est-ce que vous le seriez ?
19:42 Vous seriez prête à le faire ?
19:44 Évidemment.
19:45 Évidemment, avec plaisir.
19:47 C'est ce que j'attends pour la suite.
19:49 C'est ce qu'on espère.
19:51 Vous ne pensez pas que ça manque un petit peu de couleur, quand même ?
19:53 Toute cette vie, toutes ces rues ?
19:55 C'est ce que je pense.
19:56 C'est ce que je pense, moi, maintenant.
19:58 Voilà, je laisse faire les mairies,
20:01 me contacter, les particuliers,
20:04 les bars.
20:06 On est quand même bien ici, à Grenoble,
20:09 et dans la métropole grenobloise, avec le Street Art Festival.
20:12 On est probablement l'une des capitales du street art en Europe.
20:15 Il ne faut pas avoir peur de le dire.
20:17 Elles sont magnifiques, en plus, ces fresques,
20:19 avec tous ces artistes.
20:20 Vous peignez jusqu'à votre corps.
20:22 Mais ce n'est pas vous qui les faites, ceux-là.
20:24 Non, ce n'est pas moi qui les fais.
20:25 C'était dans votre nouvelle vie, ou déjà auparavant ?
20:28 Déjà avant.
20:29 J'ai déjà commencé.
20:31 Et pareil, ça continue.
20:32 J'arrête.
20:33 Au visage aussi.
20:34 J'ai arrêté.
20:35 J'ai arrêté tout ce que je vieillis maintenant.
20:37 Vous êtes complète, comme on dit.
20:39 Oui, je suis complète.
20:41 Un artiste n'est jamais vraiment complet.
20:43 On a tant encore de vous voir vous exprimer.
20:45 J'ai un vrai coup de cœur pour ce que vous faites.
20:47 Merci beaucoup, c'est très gentil.
20:49 On vous attend jusqu'au 7 octobre au Vogue, à Fontaine,
20:51 où on a eu un super accueil.
20:52 Très, très bel établissement.
20:54 Merci beaucoup, Nathalie Lopizzo.
20:56 On passe de la vie en couleurs à la vie en roses.
20:59 Tout de suite.
21:00 La vie en roses, vous l'avez.
21:09 Il faut déjà que je la mette.
21:10 Alors bien sûr, pourquoi la vie en roses ?
21:12 Parce que la Grenobleoise, c'est une course solidaire.
21:14 Le rose, c'est la couleur du cœur, c'est ça, Elissa ?
21:17 Oui, tout à fait, c'est la couleur du cœur, la couleur de l'événement.
21:20 Je ne sais pas exactement.
21:21 Attention, je vais me décoiffer, donc je vais vous laisser parler.
21:23 Qu'est-ce que c'est la Grenobleoise ?
21:24 C'est une course qui n'est pas chronométrée,
21:26 donc qui n'est pas professionnelle,
21:28 qui n'est pas dédiée aux pratiquants expérimentés.
21:31 Pas besoin de certificat médical, on va tous courir.
21:33 Oui, c'est un événement grand public,
21:35 donc qui est destiné quand même aux sportifs.
21:38 S'ils le souhaitent, ils peuvent faire une course de 8 km.
21:41 Et aux personnes qui sont plus axées loisirs,
21:44 et à ce moment-là, il y a une marge de 4,5 km.
21:46 Oui, 8 km, ça va si on va tout doucement pour les petits niveaux,
21:51 puisque la performance, ce n'est pas le but.
21:53 Le but, c'est la solidarité.
21:54 Il faut être nombreux pour montrer que la lutte contre le cancer
21:57 et la protection de l'enfance, c'est l'affaire de tous et de toutes.
22:00 Donc, il me semble que c'était une course qui était dédiée aux femmes,
22:04 la Grenobleoise, au départ ?
22:05 C'est une course qui reverse des fonds spécialement au cancer féminin.
22:10 C'est pour cette raison qu'il y a la couleur rose,
22:13 qui est historique depuis 14 ans.
22:15 Oui, et qui préfigure Octobre Rose.
22:18 Oui, qui préfigure, comme vous dites.
22:20 Mais par contre, l'événement est axé aux hommes aussi.
22:24 Et je le redis parce qu'effectivement, on a plus de femmes que d'hommes.
22:28 Et chaque année, on espère renverser un petit peu cette tendance.
22:32 Et gagner le cœur des hommes, bien sûr.
22:34 On peut venir courir avec son chien si on veut, avec les animaux, peu importe.
22:38 Alors, le tracé, on vous voit partir du parc Paul Mistral,
22:41 on rejoint les quais, on traverse...
22:43 C'est toujours le même parcours ?
22:44 Oui, à peu près. C'est le même parcours pour la course, effectivement.
22:48 Et la marche se déroule au parc Paul Mistral.
22:51 C'est du plat pour la course, les 8,2 kilomètres ?
22:54 Tout est plat, oui, effectivement.
22:56 Il faut quand même s'entraîner un petit peu avant de pouvoir vous rejoindre,
23:00 parce qu'on peut encore s'inscrire.
23:01 C'est dimanche, on ne l'a pas dit, bien sûr, c'est le 17 septembre, à 10h.
23:06 Donc départ de 10h, il faut venir un petit peu avant pour le retrait.
23:09 Il y a des dossards qui représentent juste le numéro et la participation.
23:13 Ce n'est pas une comptabilisation. On le rappelle, il n'y a pas de classement.
23:16 Oui, il n'y a pas de classement. Les inscriptions sont encore possibles.
23:19 À ce jour, on est à 1 200 inscrits et les inscriptions sont limitées à 1 500.
23:24 Donc, il reste de la place, mais pour les retardataires,
23:28 j'invite les personnes à s'inscrire assez rapidement,
23:31 parce qu'on clôture les inscriptions vendredi à 14h.
23:34 D'accord, et vous êtes limitée vraiment à 1 500 participants ?
23:37 Oui, cette année, ce sera limité à 1 500 participants.
23:40 C'est une belle participation, quand même.
23:41 Oui, c'est un bel objectif. C'est plus que l'année dernière.
23:45 Donc, on est content des résultats de cette année.
23:48 Et donc, l'idée, c'est bien sûr de participer,
23:50 mais c'est aussi de faire un don à ces associations.
23:52 Oui, tout à fait, puisque par inscription,
23:55 2 euros sont reversés à la Ligue contre le cancer et 1 euro à l'Enfant blanc Grenoble.
24:00 Et après, lors des inscriptions en ligne, il est possible pour les participants
24:04 d'ajouter un don supplémentaire pour la Ligue contre le cancer.
24:07 Donc, la Ligue contre le cancer, on le rappelle, c'est une course qui est dédiée
24:10 à la lutte contre les cancers féminins.
24:13 L'Enfant bleu, on peut rappeler aussi, c'est une...
24:16 C'est une association qui soutient aussi les enfants qui sont maltraités de Grenoble
24:22 et que l'on soutient depuis 4 ans maintenant.
24:24 Une cause qui, aujourd'hui, est de plus en plus ébrutée, et c'est tant mieux.
24:28 L'Enfant bleu, c'est une association qui est historique aussi
24:31 et qui poursuit son combat aujourd'hui, plus que jamais.
24:33 Oui, et depuis le Covid, effectivement, il y a eu encore plus de problèmes
24:38 au niveau des enfants maltraités, donc ça permet de mettre en lumière aussi
24:42 cette problématique et le soutien dont les associations ont besoin.
24:45 - Vous espérez recueillir combien, on peut le dire, parce que c'est aussi ça
24:48 qui va inspirer et inciter les gens à s'inscrire ?
24:52 - Eh bien, comme un euro reversé, 1 500 pour la Ligue, et puis après,
24:55 on espère que les dons seront aussi plus pour la Ligue,
24:59 que les participants vont faire des dons supplémentaires.
25:02 En plus, cette année, il y a un artiste peintre pastéliste,
25:06 donc Michel Bordas, qui nous offre une peinture réalisée de pastel.
25:12 Et pour chaque personne qui fait des dons supplémentaires,
25:15 ils ont une chance supplémentaire d'être tirés au sort pour récupérer cette œuvre.
25:22 - Donc chaque personne et donneur supplémentaire pourra remporter
25:25 cette toile pastel de Michel Bordas.
25:28 - Oui, tout à fait.
25:29 - Alors, ce qui compte aussi, c'est la convivialité,
25:31 puisqu'autour d'une course solidaire, il y a forcément beaucoup de convivialité.
25:35 On vient aussi s'amuser. C'est ça aussi le plus important.
25:38 - Oui, de s'amuser. On peut venir déguisé, on peut venir en famille,
25:42 avec les enfants, à partir de 11 ans.
25:44 Donc ça reste une course familiale, avec un échauffement collectif
25:49 à partir de 9h40, avec la course, la marche.
25:53 C'est vraiment une idée de bonne humeur, de bonne ambiance,
25:56 avec le rose aussi, qui rappelle un peu la couleur, la joie.
26:01 - Oui, parce que cette convivialité, elle est importante,
26:03 de voir que tous ces gens-là ont le sourire et ces gens sont là.
26:06 Et ils se mobilisent pour toutes les personnes qui sont touchées,
26:10 et par la maladie, et par, bien sûr, ces maltraitances
26:13 dont il faut aujourd'hui encore parler. Il faut se bouger pour ça, bien sûr.
26:17 Donc 8,2 km, la marche 4,5 km, donc sans forcer,
26:23 ni pour la course, ni pour la marche.
26:25 Avec donc, il est pas... Ça me va bien le rose, du coup, vous avez vu ?
26:29 - Oui, pendant le Covid aussi, je me souviens,
26:31 vous aviez maintenu aussi cette opération, la grenobloise,
26:34 et c'était chacun court ce qu'il veut.
26:37 Je crois que c'était le principe de 8 km.
26:39 Il fallait envoyer la photo et porter quelque chose de rose.
26:41 - Oui, c'était effectivement l'idée de maintenir l'événement,
26:44 malgré le Covid, de pouvoir continuer à soutenir les associations
26:48 et faire en sorte que l'on puisse encore soutenir ces associations,
26:52 puisque ça ne s'était pas arrêté pendant le Covid.
26:55 Et donc, ils avaient besoin aussi de notre soutien.
26:57 - Donc vous n'avez rien lâché et vous êtes encore là, toujours debout, bien sûr.
27:00 - Oui, exactement. Et là, c'est le T-shirt de l'édition 2023, en exclusivité.
27:05 - Waouh ! Eh bien, il est superbe. Merci beaucoup. Vous allez courir ?
27:09 - Marcher. - Marcher, d'accord. Bien sûr.
27:12 Je n'ai pas regardé, il devrait faire encore assez chaud, mais ça se rafraîchit.
27:16 - Un petit peu moins chaud, donc c'est mieux pour courir et marcher.
27:19 - Eh bien, super. Merci beaucoup, Elissa, pour la grenobloise.
27:23 Donc ça, c'est un bon plan pour le week-end, on va dire,
27:25 mais je crois que vous avez pas mal d'autres bons plans aussi sur Grenoble, d'ailleurs.
27:28 Vous tous, tout de suite.
27:31 On y va, d'ailleurs, hein, avec ces bons plans. Eh bien, allez, c'est parti.
27:34 Les bons plans, les coups de cœur. Vous le portez sur vous, votre coup de cœur.
27:38 - Mon coup de cœur ? - Oui, c'est une jolie boutique
27:40 qui se trouve Place Claveyzon, qui s'appelle Quasimodo.
27:43 - Oui. - C'est une amie qui... Voilà.
27:46 C'est cette boutique. - C'est juste à côté de la Place Auxerres, hein. C'est ça ?
27:49 - C'est ça, exactement. Voilà. C'est la patronne. - Oui.
27:52 - Super accueillante. - Avec ses commerçants du centre-ville
27:55 - qui ont besoin aussi d'être soutenus. - C'est ça. C'est ça.
27:58 Parce que c'est un petit peu galère pour eux depuis le Covid aussi.
28:01 Ils ont un petit peu du mal à vivre de...
28:06 de... Ben, l'amour de la fringue.
28:08 Et du coup, voilà, je voulais lui donner un petit coup de pouce,
28:11 parce que c'est pas facile.
28:13 - Non, c'est sûr. Et si c'est elle qui vous habille, forcément, il y a beaucoup de couleurs.
28:16 - En plus. En plus. - Parce que Quasimodo, il était difforme,
28:19 et il était censé être laid, mais il était beau à l'intérieur.
28:22 - À l'intérieur, c'est ce qui compte. - Là, c'est beau dedans et dehors.
28:24 - C'est ça. C'est ça. - Voilà. Quasimodo, c'est agréable.
28:27 C'est votre coup de coeur, Nathalie.
28:29 Joanna, vous, c'est une photographe qui a...
28:32 - Oui, tout à fait. C'est une artiste et une amie.
28:36 Photographe, spécialisée dans tout ce qui est maternité, grossesse, famille.
28:41 Et elle a aussi une deuxième casquette, puisqu'elle photographie des athlètes,
28:45 des artistes, des contorsionnistes, des performeurs.
28:48 C'est notre photographe au studio.
28:52 Donc c'est important pour moi de lui donner un petit coup de pouce.
28:55 - C'est elle qui réalise ses photos. Voilà. On est allées voir son site.
28:58 Vous pouvez y aller, vous aussi, bien sûr. C'est absolument magnifique.
29:01 Voilà. Là, voilà. On l'a bien vue.
29:04 Elles sont superbes, ces photos de maternité aussi, de bébés.
29:07 Et vous, évidemment. Alors, vous, votre coup de coeur,
29:11 c'est pas un bon plan, c'est un coup de coeur, hein ?
29:13 - C'est un coup de coeur... - Thibaut Coulé.
29:15 - Thibaut Coulé, qui est donc un athlète et perchiste
29:18 qui a participé au championnat du monde cet été d'athlétisme
29:22 et qui a battu par deux fois son record.
29:25 Donc c'était un concours... - Sur la même compétition.
29:28 - Sur la même compétition. Donc c'était plein d'émotions.
29:31 Et je suis très heureuse pour lui.
29:33 Et puis, en plus, il est qualifié pour les JO de Paris.
29:36 - C'est la team à SPTT jusqu'au bout, ça, bien sûr.
29:39 Thibaut Coulé, perchiste, comme son papa, comme son grand-père, bien sûr.
29:43 Et qui, là, sur cette même compétition, a donc battu son record
29:47 et qui fait vraiment partie, maintenant, des plus grands.
29:50 Ça y est, c'est parti ? - Oui, ça y est, il est lancé.
29:53 Puis il a confirmé son résultat au championnat du monde,
29:56 puisqu'après, il a continué sur des meetings
29:58 où il a franchi plus de 5,80, donc... - C'est ça.
30:01 - Donc c'est plutôt bien et je suis contente pour lui.
30:04 - On en est très fiers, bien sûr. Vous pratiquez l'athlétisme
30:07 ou vous êtes proche de cette famille de l'athlétisme ?
30:10 - Je ne pratique pas de l'athlétisme, mais je connais très bien l'athlétisme,
30:14 notamment, donc, oui, Thibaut, c'est le fils de ma marraine.
30:17 - Nadine ? - Nadine Coulé, oui.
30:19 - Qu'on embrasse chaleureusement. - Que j'embrasse, oui, très fort.
30:22 Et puis mon papa aussi est athlète, était athlète à la SPTT
30:27 et il est recordman encore du lancé de javelot en France
30:31 avec un lancé à 82 m 56.
30:34 - C'est ça, autant Philippe Coulé, lui, a détenu pendant très longtemps
30:38 le record de France de perche aussi.
30:41 C'est un des plus anciens records de l'athlétisme en France, celui-là, n'est-ce pas ?
30:46 - Oui, maintenant, c'est un des plus anciens.
30:48 C'était à Duisbourg en 89 et donc ça commence à dater un petit peu.
30:52 Donc on espère qu'il y aura la relève pour le battre.
30:56 - Bien sûr, mais on rappelle qu'il n'y aura pas de record à la Grenobloise
30:59 si ce n'est des participations au complet.
31:01 Voilà, et puis bien sûr, un record de dons pour cette course.
31:04 Merci beaucoup Elissa Lefèvre, merci beaucoup Johanna Vigneron
31:09 et Nathalie Lopizzo, une super émission grâce à vous, vraiment des femmes magnifiques.
31:13 Et merci encore à vous pour votre fidélité. A très vite.
31:17 ...