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NewsTranscription
00:00 les enfants après le livre choc sur les actes de maltraitance, de mauvais
00:04 traitements sur des enfants dans des crèches privées. Vous avez souligné
00:08 au Robert G de la nécessité de contrôle et aussi le problème important du manque
00:13 de personnel. Vous avez appelé d'ailleurs à la revalorisation de ce personnel.
00:16 On va en parler mais on a envie de vous demander à la fois sur l'inflation, sur
00:21 ce sujet. Vous appelez, vous demandez à ce que ça change mais là encore est-ce
00:25 que ce n'est pas de l'incantation ? Non parce qu'il y a des choses qui bougent de
00:28 manière très claire. Je crois qu'on sort aussi d'une période où les tout
00:31 petits enfants n'étaient pas totalement un objet du débat public. Les 0-3 ans on
00:36 s'intéressait assez peu à ce qui se passait dans leur vie, à leur
00:39 construction, à leur construction affective. Il a fallu attendre la
00:45 question des mille premiers jours pour qu'enfin on réalise qu'un enfant
00:48 naissait pas avec un cartable sur le dos et qu'avant d'entrer à l'école
00:51 maternelle il se passait bien d'autres choses. Et ce qu'il faut c'est maintenant
00:54 assumer de regarder les yeux dans les yeux ce qui se passe, ce qui se passe
00:58 notamment dans ces établissements et dans ces crèches. Et donc qu'est-ce qu'on
01:02 a fait ? Il y a d'abord eu une charte d'accueil qui a été mise en place parce
01:05 qu'à la fin... Non mais ça c'est la première étape, c'est pas de se dire concrètement...
01:09 C'est exactement la question que j'ai posée en disant il se passe quoi quand
01:11 la charte n'est pas respectée ? J'ai posé la même question que la vôtre et donc
01:15 maintenant il faut qu'on passe à cette étape là et pas dans six mois, dans un
01:18 an mais tout de suite. C'est la question des contrôles dans ces
01:21 établissements et là il y a deux types de contrôles. Il y a les contrôles dans les
01:24 établissements eux-mêmes, ce sont les départements qui ont la main sur ces
01:28 contrôles via les PMI, Protection Maternelle et Infantile.
01:32 Moi je pense qu'il faut pas qu'on se renvoie la balle en disant ça c'est
01:35 l'état, ça c'est les départements, on s'en fiche. Ce qui compte c'est qu'on
01:37 contrôle ces établissements et donc on aide les départements à avoir des
01:41 systèmes d'alerte qui soient bien plus efficaces.
01:42 Je vais réunir dans les prochains jours tous nos préfets, préfets qui agissent
01:46 dans les départements en leur demandant de croiser toutes les données qui sont à
01:49 la disposition justement des départements et de l'état. Parce que quand vous
01:53 croisez les données de l'inspection du travail, de la sécurité sanitaire,
01:57 alimentaire, des PMI, vous identifiez quand même assez vite s'il y a des
02:01 établissements à risque. De manière à ce qu'on aille faire des contrôles très
02:04 ciblés, très rapides dans ces établissements et si certains ne
02:08 respectent pas la sécurité qui est nécessaire pour nos enfants, alors il
02:11 faudra les fermer. Il faudra l'assumer vis-à-vis des
02:14 parents. Un non-respect, une fermeture. C'est pas la solution de garde coûte que
02:18 coûte. Parce que coûte que coûte, à un moment, ça peut mettre nos enfants en
02:21 danger. Et donc c'est une solution de garde qui garantisse leur sécurité et la
02:25 qualité de leur accueil. Or, Berger, quand même, on découvre pas le problème. Pour
02:28 reprendre ce que disait Sonia sur l'incantation, vous aviez eu un rapport
02:32 de l'inspection des affaires sociales en avril qui déjà pointait de façon
02:36 extraordinairement sévère tous ces problèmes dans les crèches. Donc ça
02:40 date pas d'aujourd'hui. Moi je suis aujourd'hui ministre de
02:44 solidarité des familles. Moi je vous dis ce que je fais tout de suite.
02:47 Donc ce que je fais, c'est ça. C'est réunir les préfets et garantir qu'on
02:50 croise toutes les données pour immédiatement, on va dire immédiatement, pas
02:54 dans plusieurs mois, mais dans les jours et les semaines qui viennent faire des
02:57 contrôles. - Est-ce que vous réunissez, vous convoquez, pour employer un autre mot, je
02:59 voulais dire les principaux visés, pour ne pas dire responsables, c'est-à-dire les
03:03 grands groupes, quatre grands groupes qui sont incriminés. - Dès la semaine prochaine.
03:06 Dès la semaine prochaine, ces quatre grands groupes seront convoqués dans mon
03:10 bureau parce que je veux comprendre concrètement ce qui s'est passé. Et
03:13 j'irai même plus loin, on va changer la loi pour le garantir.
03:16 Aujourd'hui, on n'avait pas dans la loi la possibilité d'aller au siège de ces
03:20 grandes entreprises, de ces grands groupes, pour savoir ce qui se passait. En gros,
03:23 ouvrez vos livres de compte à l'inspection générale des finances, à
03:27 l'inspection générale des affaires sociales, parce que j'ai pas envie qu'on
03:30 continue en effet à avoir des parents qui nous alertent, à avoir des rapports
03:33 qui nous alertent, en disant "ben écoutez, on a un certain nombre d'enfants mais
03:37 ils ont commandé moins de couches que le nombre d'enfants". - Donc vous allez les réunir.
03:40 - Ils ont commandé moins de petits pots que le nombre d'enfants. - Vous réunissez, c'est combien de grands groupes qui sont...
03:43 - Il y a quatre grands groupes. - Quatre grands groupes dans votre bureau.
03:45 - Vous le disiez. - Donc il y a quand même une forme de convocation, de défiance aussi.
03:49 - Oui, parce que moi je veux comprendre ce qui se passe et je veux surtout avoir
03:51 leurs engagements. - Mais vous parlez de ces grands groupes, mais est-ce que vous êtes
03:54 sûre que dans les crèches publiques, c'est pas un peu le même problème ?
03:57 - Alors, le rapport de Ligas, il a malheureusement dit, donc le rapport qui avait été
04:00 diligenté par l'État il y a quelques mois, que malheureusement il y a des faits de
04:03 maltraitance, qui peuvent être aussi des actes individuels.
04:06 C'est pas le modèle économique qui crée la maltraitance. - Pourquoi cibler
04:10 uniquement les grands groupes ? Il faut regarder partout ? - Par contre, évidemment qu'il faut
04:13 regarder partout et les contrôles dont j'ai parlé, ce sera partout, quel que soit
04:17 le modèle évidemment économique des différentes crèches qui peuvent exister.
04:21 On a aujourd'hui 20% des crèches qui sont des crèches privées, 80% qui sont sur un
04:25 autre modèle, qu'ils soient publics ou associatifs. Mais on a une augmentation
04:30 massive du nombre de crèches qui sont des crèches privées. Donc il faut quand même
04:33 bien comprendre quel est leur modèle économique, de manière à garantir que
04:37 leur modèle économique, leur croissance économique, leurs bénéfices ne se fassent
04:41 pas encore une fois au détriment de nos enfants qui sont des tout-petits,
04:46 qui sont vulnérables, qui ne peuvent pas s'exprimer quand ils rentrent chez eux.