PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé !
Du lundi au vendredi à 17h50 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "PAF" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 Déjà, es-tu heureuse ?
00:02 - Bah oui, bien sûr !
00:03 - À la radio tous les jours, sur Europe 1 ?
00:05 - En direct.
00:06 - Tu viens d'arriver, exactement. C'est important de le préciser. En direct. En direct.
00:09 Et oui, tous les jours dans un horaire très compliqué.
00:12 Et tu es heureuse ?
00:14 - Bah écoute, ça a pas mal démarré, hein. Je prends mes marques, je me trompe encore un petit peu de bouton.
00:19 - C'est pas grave.
00:20 - On entend moins t'en parler pendant les pubs, etc.
00:21 - C'est ça qu'on aime au moins, ça prouve que t'es en direct.
00:23 - Ah oui, vas-y, tiens.
00:24 - C'est du lundi au vendredi, de 16 à 18h, en direct sur Europe 1.
00:26 Ça s'appelle "Sophie et les copains", puisque Sophie a des copains, contrairement à moi.
00:30 On a un extrait, on va regarder.
00:32 Et Sophie, je vais te dire, alors, parce que j'aimais beaucoup "Affaire conclue".
00:36 - Ouais.
00:37 - Mais, tu veux que je te dise ?
00:38 - Hum ?
00:39 - Si j'avais été toi, j'aurais pris la même décision.
00:40 - C'est vrai ?
00:41 - Bah bien sûr.
00:42 - Pourtant, ça a été difficile, hein.
00:43 - Oui, mais "Affaire conclue", t'as cartonné dedans, t'as lancé le truc.
00:46 Et à un moment, moi, c'est ça que j'aime.
00:48 Et je voulais te dire, j'aime les animateurs. Sophie, d'avant, elle a plus rien à prouver.
00:52 Non, mais c'est vrai. Sophie, je te le dis, franchement, j'ai dit, il y a eu Evelyn Thomas, Sophie Davant, et...
00:59 - Et quelques autres, quand même.
01:01 - Non, mais je te dis, voilà.
01:03 Et de prendre un risque comme ça, alors que l'émission cartonne, je trouve ça très fort.
01:07 Et je te dis bravo, parce qu'au contraire, là, en plus, je trouve que c'est quand même une grosse animation.
01:14 Cette tranche de 2 heures à la radio, c'est une mise en danger, tu t'es en direct.
01:18 C'est beaucoup plus dur, je te dis, la vérité, d'animer ce que tu fais de 16 à 18 heures sur Europe 1 que...
01:24 - Ah bah, c'est sûr.
01:26 - Voilà. Et je trouve que bravo à toi. Franchement, c'est vrai.
01:28 - Merci. Ça me touche, parce que c'est vrai que je dois dire que j'ai pas bien dormi, quand même, ces 3, 4 derniers mois.
01:34 Non, non, c'est difficile à prendre une décision pareille.
01:37 Mais je me suis dit que ça faisait 6 ans que je pense que j'avais fait un peu le...
01:44 Non, pas le tour, parce que j'ai été pas blasée, mais je pensais qu'on avait atteint des scores d'audience, des records.
01:52 Et je me suis dit que c'est difficile de rester à ce niveau-là.
01:55 - T'as fait plus de 20 % de plus. - Ouais, ça, on est monté jusqu'à 24 %.
01:57 - C'est monstrueux, je sais. Donc, tu vois, moi, je pense que t'as très bien fait. Je te jure.
02:01 Et pourtant, j'adore l'émission. Vraiment, je trouve l'émission...
02:03 - Bah oui, formidable, l'émission. - Vraiment, j'adore l'émission.
02:05 Mais je pense que c'est... Voilà. Moi, j'adorais... Voilà.
02:10 Moi, je vais te dire la vérité. Quand t'as animé, c'est au programme.
02:14 - Ouais. - Oui.
02:15 - Je te dis, parce que je trouve que t'es un naturel. Tu es une animatrice. T'es pas une présentatrice.
02:20 Je pense qu'une présentatrice peut faire l'émission sur France 2.
02:24 Une animatrice, une présentatrice ne peut pas faire ce que tu fais sur Europe 1.
02:28 - D'accord. - Voilà. Donc, vraiment, bravo.
02:29 - Mais c'est vrai que c'est ce que je retrouve à la radio sur Europe 1.
02:33 Je retrouve ce que je connaissais le matin dans cet au programme.
02:37 - C'est ça que j'aime. - C'est-à-dire cette spontanéité du direct.
02:40 On parle de beaucoup de choses, parce que moi, j'ai toujours fait des trucs où on apprend quand même.
02:44 C'est pas juste du divertissement. J'aime qu'on apprenne des infos.
02:47 Donc, je suis entourée de gens incroyables.
02:49 Cet après-midi, il y avait un monsieur qui s'appelle Bill François,
02:53 qui a fait Normal Sup, qui a fait Polytechnique,
02:55 qui a fait une thèse sur la physique des mouvements engendrés par le déplacement des bancs de poissons.
03:02 - On a perdu Raymond, là.
03:04 - Donc, tu vois, un type qui sait tout sur tout le monde aquatique, sur la faune, la flore, enfin, un puits de science.
03:14 Et ce type-là est drôle. Et donc, c'est l'un de mes copains.
03:18 Et l'idée, c'est qu'il nous apprenne des tas de trucs auxquels on penserait même pas, quoi.
03:22 - C'est une émission de bande comme on aime.
03:24 Écoutez. Sophie, sur Europe 1, de 16 à 18 heures, plutôt. Regardez.
03:28 - Islamabad est la capitale du Pakistan. Vrai ou faux ?
03:31 - Faux. - Ouais !
03:34 - Oh, elle était bonne ! - Bravo !
03:37 - Oui ! - Bravo, Léa.
03:40 - Qu'est-ce que vous allez en faire de ces 1 300 euros, Léa ? Vous avez une petite idée ?
03:45 - Oui, Sophie, ça va être pour un voyage. - Un voyage. Vous connaissez la destination ?
03:50 - Non, mais j'aimerais bien partir, justement, en Écosse.
03:53 - Bon, ben, on vous embrasse très fort, Léa. On est très heureux pour vous.
03:56 - Merci beaucoup, Sophie. - Que vous ayez remporté ce jackpot.
04:00 - À bientôt, Léa, peut-être. - Merci beaucoup.
04:03 - Les avantages sur Europe 1, 16 heures d'éditeur. Sophie et les copains.
04:08 - L'idée, c'est de prendre des éditeurs en direct, de jouer avec eux,
04:11 mais que le jeu soit prétexte à apprendre des choses, à muscler un peu la culture générale.
04:16 - Non, mais je vois que tu t'éclates. Je le sens bien.
04:19 Et je pense que t'as pris la bonne décision, je te jure.
04:21 Et tu regretteras pas. Je pense que t'es parti pour longtemps sur Europe 1.
04:24 Et en télé, t'as tout fait. T'as fait des prime time.
04:28 - Je vais faire encore de la télé, quand même. - Je sais. Non, mais non, mais c'est pas ça.
04:31 Non, mais là, sur l'émission de Brocante, c'est super.
04:36 Mais ça y est, cloct, comme on dit chez nous.
04:39 Ça y est, tu l'as fait, t'as cartonné. Ça y est, combien ?
04:41 - C'est une émission qui tient sur un concept ou quoi ?
04:44 - Jusqu'à ce qu'on meurt. Jusqu'à ce qu'on meurt, tu vas...
04:47 Tu vas devenir un guéridon. Stop. Ça y est, combien ?
04:50 Ça y est, t'as cartonné, tu l'as fait. Ça y est, allez, cloct. Oui.
04:53 - Sophie, votre transfert, c'est un des gros événements de l'actualité mercato-média de l'été.
04:59 Comment est-ce que France Télévisions a pris la nouvelle, quand vous leur avez annoncé ?
05:02 Et est-ce qu'ils ont tout fait pour vous retenir ?
05:05 - Alors, d'abord, moi, je me suis sentie extrêmement désirée par Constance Bainquet et Dona Vidal-Lauvel sur Europe 1.
05:14 - Non, moi, c'est les patrons d'Europe 1 que j'embrasse.
05:16 - Oui, donc c'est difficile de résister à des gens qui vous expliquent pourquoi ils viennent vous chercher, vous, et qui argumentent.
05:22 Et donc c'est flatteur. J'étais très honorée. - Qu'est-ce qu'ils vous ont dit, alors ?
05:25 - Ils m'ont dit qu'ils voulaient quelqu'un de populaire dans le sens noble du terme, de proche des téléspectateurs, des auditeurs,
05:35 et puis quelqu'un de solaire, bonne humeur, qui sait établir le lien comme ça et qui est capable d'être entourée de complices en animant, justement, comme vous l'avez dit.
05:48 Donc voilà, j'étais flattée. Donc j'en ai parlé à la direction de France 2. Le seul vrai problème de cette histoire, c'est que c'était à la même heure qu'Affaires conclues.
05:56 Moi, j'étais flattée d'aller sur Europe 1, mais je n'avais pas du tout envie d'arrêter Affaires conclues.
06:01 Donc c'est sûr que ce n'était pas terrible d'envisager de faire les deux à la fois, et pour des histoires d'emploi du temps, et par respect vis-à-vis des auditeurs et des téléspectateurs.
06:12 Donc France 2 m'a demandé de choisir, et alors là, les nuits blanches ont commencé. Ben oui, ça a été terrible.
06:19 Alors après, on a essayé de... France 2 était tout à fait d'accord pour que j'aille faire une émission sur Europe 1, mais à un autre horaire.
06:26 Donc on a essayé de voir les différentes tranches possibles, mais la direction d'Europe 1 était intéressée par cette case terriblement difficile, avec une énorme concurrence.
06:36 Voilà, donc une case que tu connais bien, et d'autres, et pas des moindres, ils sont passés.
06:44 Donc voilà, c'est compliqué. C'est pour ça que ça a été... Moi, j'adore Affaires conclues, j'ai adoré travailler sur cette émission.
06:51 C'est une aventure extraordinaire, une émission novatrice, des records d'audience. En 6 mois, on est passé de 4 à 10, et on est monté jusqu'à 24.
06:59 Et j'étais pas blasée, parce que j'aime apprendre, je suis curieuse, et j'apprenais encore tous les jours.
07:05 Mais je me suis dit, l'émission est tellement formatée, le concept est tellement fort, que moi, je suis un petit ingrédient en plus, mais je pense que l'émission, elle tiendra sans moi.
07:18 Voilà, c'est... Alors que là, j'avais un challenge.
07:21 - Tu dis un truc vrai, Sophie. Moi, je pense qu'Affaires conclues, ça peut tenir sans toi. Europe 1, c'est toi.
07:27 - Oui. - Tu vois, c'est pas pareil.
07:29 C'est ton émission, c'est ton ton, c'est ton truc. Demain, on te remplace, on doit changer toute l'émission. Ça n'a rien à voir.
07:36 - En tout cas, on l'a créée ensemble, cette émission qu'on a conçue ensemble.
07:41 [Musique]