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Sport
Transcription
00:00 La Coupe du monde de rugby, c'est ce soir, ça commence, c'est en France, ok, mais est-ce que ça aura un impact chez nous en Bourgogne ?
00:06 On va savoir ça dans un instant avec l'invité de France Bleu Bourgogne et puis surtout on veut savoir s'il y aura cet engouement, cette ferveur là pour le rugby autant que pour le foot.
00:14 Vous nous appelez pour nous le dire au 03 80 42 15 15.
00:17 Ici Matin, revient dans un instant.
00:21 Une aventure sidricole en Terre de Vins, ce n'est pas banal. Jean-David va nous faire découvrir son aventure.
00:28 Il sera aussi question d'aventure avec le rallye Aichet des gazelles avec Marie-Nicolas.
00:34 On fera partir sur les réseaux sociaux et Jean est un artiste.
00:38 Soyez là.
00:53 C'est un 46 et c'est parti pour un mois et demi de Coupe du monde de rugby et c'est en France que ça se passe évidemment.
00:59 Coup d'envoi ce soir 20h30 sous le choc, avec le choc pardon, entre le 15 de France et la nouvelle, j'espère qu'on sera sous le choc.
01:05 Un match à vivre en intégralité sur France Bleu Bourgogne. Cette Coupe du monde peut-elle profiter au club de notre région ?
01:11 C'est la question qu'on se pose ce matin avec notre invité, le président de la ligue de rugby de Bourgogne, Franche-Comté.
01:16 Bonjour Jean-François Comté.
01:17 Bonjour.
01:18 D'abord, avant de savoir quelle retombée vous espérez, vous serez où pour vivre ce 15 de France All Blacks ?
01:24 Moi je serai au Stade de France.
01:26 Au Leveynard.
01:27 Pour voir le match et pour supporter les Français bien évidemment.
01:30 Bon, on espère que ce match, évidemment, ce sera une belle victoire comme l'a pronostiqué notre auditeur tout à l'heure.
01:36 Le rugby chez nous c'est 2700 licenciés pour 18 clubs en Côte d'Or, c'est un peu plus en Saône-et-Loire, 4000 licenciés.
01:44 Est-ce que vous sentez déjà l'effet Coupe du monde sur les inscriptions ?
01:48 Oui, parce qu'on a remonté, si vous voulez, le nombre de licenciés entre 2021 et 2023, de 25% en Côte d'Or et de 22% en Saône-et-Loire.
01:59 Et ça c'est l'effet Coupe du monde, vraiment, le mondial en France ?
02:01 C'est les prémices, oui.
02:02 Et on peut penser que si on gagne la Coupe du monde, ça fera comme en 2007, nous aurons une marée de gamins et de gamines qui viendront dans nos écoles de rugby.
02:11 Alors, par rapport à 2007, on s'est mieux préparé, on a structuré les clubs, on a mis des éducateurs formés, on a formé 400 éducateurs,
02:20 en vue de recevoir tous les petits et toutes les petites dans nos clubs et dans nos écoles de rugby.
02:24 Ça se prépare justement de recruter ces jeunes licenciés, puisque c'est surtout des jeunes finalement qui vont venir s'inscrire.
02:33 Bien sûr, puisque...
02:34 Les moins de 12 ans, c'est ça ?
02:35 Voilà, l'augmentation des licenciés, elle est des moins de 6 ans, beaucoup de 8 ans et des moins de 12 ans.
02:41 Les moins de 12 ans, et puis vous le disiez, des gamins et des gamines, justement, il y a beaucoup plus de filles aujourd'hui qui sont gagnées aussi par la ferveur du rugby, l'envie de faire du rugby.
02:50 Bien sûr, parce que dans le nombre de licenciés global de notre ligue, nous sommes aujourd'hui à 12% de filles.
02:56 Donc c'est un chiffre qui augmente tous les ans, toutes les saisons, c'est un chiffre qui est en augmentation.
03:01 Et on a de plus en plus de clubs de filles, de sections à l'intérieur des clubs.
03:05 Maintenant, c'est à nous de structurer un peu mieux à l'intérieur des clubs pour mieux les recevoir.
03:10 Et puis leur donner un championnat avec beaucoup de matchs, parce que comme elles ne sont pas encore trop nombreuses en nombre de clubs, forcément elles font beaucoup de kilomètres, beaucoup de déplacements et c'est quand même gênant.
03:20 Et par ailleurs, il va nous falloir structurer spécialement pour les filles de 15 à 18 ans, où là on a un petit creux, parce que nous ne sommes pas assez bien structurés pour les recevoir à cet âge-là.
03:30 C'est justement une tranche d'âge où, voilà, on abandonne parfois le sport, l'adolescence passe peut-être par là aussi.
03:38 - Comment est-ce qu'il faut aujourd'hui se préparer pour mieux accueillir ces jeunes, leur donner envie de continuer, de poursuivre ?
03:44 - Nous, c'est en les faisant jouer au maximum. Parce qu'une fille qui ne joue pas, comme un garçon d'ailleurs, si ça ne joue pas suffisamment, ils ont tendance soit à arrêter, soit à changer de sport.
03:53 Après, quand on nous dit que le rugby, ou quel que soit le sport, n'est pas complatible avec les études, moi je suis contre cette chose-là.
04:02 Parce que si vous regardez nos rugbymans d'aujourd'hui, y compris ceux qui sont en équipe de France aujourd'hui, ils ont tous fait tous les sports, ils ont fait des études de haut niveau,
04:11 et ils sont aussi au haut niveau rugby. Ce qui veut bien dire que les deux sont compatibles et que l'un va avec l'autre.
04:17 - Est-ce qu'aujourd'hui, peut-être que le bas blesse parce qu'on a parfois, quand on est parent, peur pour son enfant, qu'il soit un garçon ou une fille,
04:26 avec la pratique du rugby, on sait qu'il y a eu des accidents, il y a des mêlées, parfois où certains joueurs se sont retrouvés gravement blessés.
04:36 Est-ce que là aussi, il y a eu un effort de fait ? Il y a eu des choses qui ont été...
04:39 - Totalement, totalement. Le règlement a été adapté en fonction de ces accidents. Après, ces accidents très malheureux, il faut le savoir.
04:46 Mais néanmoins, le rugby pratiqué dans les écoles de rugby et pratiqué chez les jeunes n'est pas du tout le rugby qu'on voit à la télévision.
04:53 Ce n'est pas du tout le top 14, ni le pro D2, ni même l'équipe de France. C'est un rugby qui est fait pour tout le monde.
05:00 Et il y a plusieurs rugbys. C'est ça qu'il faut bien se mettre dans la tête. Il y a des rugbys qui sont à 5, à 7, à 10, à 12, à 15.
05:07 Mais ce qui est préconisé dans les écoles de rugby, c'est un rugby sans contact du tout. On appelle ça un rugby à toucher.
05:14 Et vous pouvez jouer avec vos enfants, vos parents, les petits de 7 à 77 ans, on peut jouer ensemble.
05:20 Et le but il est là. Garçons et filles peuvent jouer ensemble.
05:23 - Un dernier mot Jean, franchement content. On n'a pas d'équipe professionnelle en Côte d'Or. Pourquoi ?
05:29 - Alors pourquoi ? C'est la question qu'elle se pose. Pourquoi ? Parce qu'on pourrait avoir à Dijon normalement.
05:35 S'il y avait une équipe professionnelle, ça serait à Dijon. Parce que c'est là où il y a le plus d'habitants.
05:40 C'est une grosse agglomération. Il y a les facultés, il y a des jeunes, il y a des entreprises. Donc il y a tout pour réussir.
05:45 - Il y a trop de concurrence avec d'autres sports ?
05:47 - Oui on peut dire ça. Mais le rugby à sa place normalement en pro D2, voire même mieux si affinité.
05:53 Il l'a eu dans le temps quand il était en groupe A. Seulement après c'est sur le terrain que ça se passe.
05:58 Il y a des dirigeants qui dirigent, il y a des joueurs qui jouent. Et après ça se passe là.

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