Le ministre belge de la Justice est au cœur d'un scandale, surnommé le "Pipigate". On lui reproche d'avoir laissé trois invités uriner à sa fête d'anniversaire sur un fourgon de police devant son domicile. Le ministre a présenté ses excuses pour l'incident. Il a affirmé devant le Parlement ne pas les avoir vus.
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00:00 8h moins 20, c'est l'heure de l'image du jour avec toi Marie, une image qui fait beaucoup parler en Belgique.
00:04 Oui, je vous propose de regarder cette photo.
00:07 L'homme que vous voyez, c'est le ministre de la Justice belge, Vincent Van Kiekerboon.
00:13 Il était devant le Parlement hier pour présenter ses excuses,
00:16 parce qu'il est au cœur d'un scandale depuis plusieurs jours maintenant,
00:19 un scandale qui s'appelle le "Pipi-gate".
00:21 C'est comme ça qu'il a surnommé la presse belge.
00:23 C'est une semaine scatologique, c'est ce qu'on s'est tous dit.
00:26 Alors, accrochez-vous parce que c'est une saga...
00:29 Il n'y a que toi qui peux raconter les choses que ça donne.
00:31 C'est une saga Netflix cette histoire, donc accrochez-vous.
00:34 Il faut remonter au 14 août pour comprendre ce qui s'est passé.
00:36 Le ministre belge fêtait son anniversaire, c'est 50 ans,
00:39 et c'est une soirée qui a été très arrosée.
00:41 Il y a trois invités qui sont sortis et qui ont uriné,
00:45 vous le voyez sur ces images de vidéosurveillance,
00:47 qui ont uriné sur un fourgon police,
00:49 qui était stationné juste devant la maison du ministre pour assurer sa sécurité.
00:54 Donc ça la fout quand même un peu mal.
00:56 Une enquête a été ouverte juste après cet incident.
00:58 Le ministre belge a assuré qu'il n'avait absolument rien à voir avec tout ça,
01:00 qu'il n'était pas au courant des faits et gestes de ses invités.
01:03 Sauf que la presse belge a remis en cause sa version des faits.
01:06 Donc lui, pour se défendre, il a décidé de montrer ses propres images,
01:09 les vidéos de surveillance qui étaient celles des caméras sur sa propre maison.
01:13 Et voici ce qu'on voit sur ces vidéos de surveillance.
01:15 Alors effectivement, il n'est pas devant un fourgon de police,
01:17 mais vous le voyez qu'il fait un geste assez équivoque.
01:19 Il se penche en arrière, un peu comme s'il mimait le fait d'uriner.
01:23 Sauf que non, ce n'est absolument pas ce qu'il faisait.
01:25 Écoutez ce qu'il a déclaré au Parlement hier.
01:27 Il y a une toute autre explication quand on l'écoute.
01:30 Donc on dit que je fais comme si j'allais uriner contre le combi de police.
01:37 Bon, le combi n'est pas dans les parages.
01:39 Je ne sais plus ce que j'ai fait précisément durant ces quelques secondes.
01:45 C'est d'ailleurs il y a déjà trois semaines, cher collègue.
01:47 Il s'agirait de vouloir rejouer comme de la guitare.
01:49 Bon, je dois reconnaître, je joue de temps en temps de la guitare sèche.
01:55 Je suis un fan de musique métal.
01:58 Et je vous l'ai dit, on était à 4h ce week-end.
02:01 Et il se pourrait, mais effectivement je ne m'en souviens plus.
02:04 Il se pourrait que ce soit ça.
02:06 Et le mec là, il est 3g.
02:08 Donc il faisait du air guitare.
02:09 Oui, on a l'esprit mal placé.
02:10 Il mimait de la guitare sèche parce qu'il était un passionné de musique.
02:13 Et il va plus loin en expliquant qu'il a même fait avancer l'enquête
02:16 parce qu'une fois qu'il a vu les vidéos de surveillance,
02:18 il a appelé les trois invités pour les insulter
02:20 et leur demander de se présenter devant les autorités.
02:23 Donc voilà, selon lui, il n'a quasiment rien à se reprocher.
02:26 Les syndicats de police ne l'entendent pas vraiment de ce ton-là
02:28 parce qu'il y en a plusieurs qui demandent sa démission.
02:30 Donc pas sûr que ses explications aient convaincu.
02:31 Merci Marie.