L'émission du jeudi 7 septembre en replay - Rugby - Tous en mêlée

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Retrouvez l'émission "Tous en mêlée" en replay. A suivre en direct tous les lundis et les jeudis à 14h durant toute la Coupe du monde de rugby sur le site et l'app L'Equipe et sur la page facebook de L'Equipe.

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Transcript
00:00 [Musique]
00:11 Tous en mêlée, première, bonjour à toutes et à tous, on est ravis de vous retrouver pour votre nouveau rendez-vous, l'équipe, pendant cette Coupe du Monde.
00:18 On est ensemble tous les lundis et tous les jeudis à 14h pour vibrer bien sûr au rythme de cette Coupe du Monde de rugby avec nos consultants.
00:27 On commence très fort le plateau aujourd'hui avec messieurs Kevin Gourdon et Yann Chabonat.
00:31 Ça va ?
00:32 Très bien, très content d'être là Anne-Sophie.
00:33 Ça vous plaît ?
00:34 Également, oui c'est très beau.
00:35 On est beau, on est bien ici.
00:36 Il n'y a plus de terre.
00:37 Et on est beau, c'est vrai, on est très très beau.
00:39 Kevin Gourdon nous accompagne donc, ancien joueur professionnel bien sûr, il ne faut même pas nécessaire de le préciser, plus de 200 matchs avec la Rochelle.
00:47 On a le décompte exact Kevin ?
00:49 221 bien sûr.
00:50 221 matchs, très bien. 19 sélections en bleu, on est très content de vous avoir avec nous.
00:55 Vous allez nous apporter toute votre expertise et à votre droite, il y a le double de matchs Kevin.
01:01 400 matchs mais cette fois au commentaire.
01:03 Oui beaucoup plus facile, j'aime beaucoup cette photo.
01:05 Merci, je vous le dis tout de suite.
01:06 Ça vous plaît ?
01:07 On part très très bien.
01:08 Je vois le temps est donné.
01:09 Oui c'est cadeau et puis on aurait pu rajouter aussi...
01:11 Quelques matchs de Kevin en commentaire.
01:13 Ah, en forme de souvenir.
01:14 C'est vrai ?
01:15 Oui.
01:16 Souvenir quoi ?
01:17 Oui, c'est vraiment sur la chaîne équipe d'avoir eu l'occasion de commenter des matchs internationaux de préparation de Coup de Lune avec Kevin, c'est parfait.
01:22 Et puis on rajoutera bien sûr sur vos CV la première de Tous en Mêlée et ça pèse, c'est pas rien.
01:27 On va également saluer une autre collègue qui va nous accompagner tout au long de ces Tous en Mêlée.
01:33 C'est Camille Macaly bien sûr, notre envoyée spéciale.
01:36 Camille tu es déjà au Stade de France à Gimoin avant ce France-Nouvelle-Zélande.
01:41 Ne bouge pas, on vient te voir dans quelques instants pour que tu nous racontes les derniers préparatifs de ce 15 de France.
01:46 Allez, c'est parti, on y va avec le sommaire messieurs, dans 24 heures.
01:51 Donc allez, un petit peu plus ce France-Nouvelle-Zélande.
01:54 Les Bleus peuvent-ils résister à la pression de leur Coupe du Monde ?
01:58 À la maison, on y revient, on fera également un point compo, cette composition du 15 de France qui a été dévoilée hier par le sélectionneur des Bleus, Fabien Galtier.
02:07 Il était aux côtés de son capitaine, Antoine Dupont, principale attraction de ce Mondial.
02:11 On en parle dans quelques instants. Et puis il y a les Bleus, mais il y a aussi les autres affiches.
02:15 Très gros week-end, 8 matchs au total jusqu'à dimanche et un très alléchant Angleterre-Argentine dont on va parler.
02:22 Et puis évidemment, les pronos, les pronostics. On va faire pronostiquer tout au long de cette Coupe du Monde nos consultants.
02:29 Qui sera le meilleur pronostiqueur ?
02:32 Il y a un petit duet. Kevin, meilleur pronostiqueur d'entrée.
02:36 Je laisse ça, je laisse ça. En tout cas, la Coupe du Monde qui démarre, franchement, on est à quelques heures du truc qui me tarde.
02:41 Il y a de l'excitation quand on voit tout ce qui va se passer. C'est parfait.
02:45 L'excitation, un peu de pression peut-être pour les Bleus ? On en parle tout de suite, c'est l'avant-match.
02:49 France-Nouvelle-Zélande, pour débuter. Énorme morceau d'entrée pour nos Bleus avec ce premier choc face au pays du rugby, la Nouvelle-Zélande et la France
03:01 qui sont dans une poule A où l'on trouve également l'Uruguay, la Namibie et l'Italie.
03:07 Uruguay, Namibie, Italie, ce sera dans ce sens. Les matchs de poule pour notre 15 de France.
03:12 Alors, une question qu'on a envie de vous poser aujourd'hui à 24 heures de ce match.
03:16 Les Bleus sont-ils sous pression à la maison ? Yann ?
03:20 Énorme pression pour moi. L'équipe de France n'a pas d'autre choix que de gagner la Coupe du Monde.
03:24 S'ils sont en finale, simplement, ce sera de toute façon un échec.
03:26 Depuis 4 ans, on a vu de belles choses avec ce 15 de France.
03:29 Une préparation un petit peu moins bonne. Et donc forcément, on est dans l'attente.
03:34 La pression est énorme sur cette équipe qui reçoit domicile, qui se souvient de son échec en 2007.
03:38 Donc là maintenant, la pression est énorme.
03:40 Oui, mais 2007 c'était il y a 16 ans. Est-ce que les Bleus ont appris de leurs erreurs ?
03:45 C'est forcément une autre R. On le rappelle, 2007, c'est cette Coupe du Monde, ce match d'ouverture en France, en Argentine.
03:51 Et cette défaite qu'on n'attend pas. Les Bleus qui sont double vainqueurs du tournoi Destination et qui perdent 12-17 si ma mémoire est bonne.
03:58 On a appris de ces erreurs-là ou c'est une page de toute façon totalement différente ?
04:02 On l'a vu dans l'équipe, William Servat faisait une interview par rapport à ça.
04:05 On lui posait énormément de questions sur cette préparation.
04:07 Et oui, ils ont essayé de dédramatiser l'événement. Ils sont beaucoup plus préparés.
04:11 Certes, il va y avoir une énorme pression, mais ils sont beaucoup plus prêts que par le passé.
04:16 On est beaucoup plus performants dans ce domaine, le domaine mental.
04:19 Donc à mon avis, oui, ça va être écrasant parce que c'est un événement, il est en France.
04:23 Ça monte, ça monte, ça monte.
04:25 Mais par les attentes suscitées aussi.
04:28 Il y a beaucoup d'attentes.
04:29 Ils ont bien joué. Le rugby français a retrouvé des couleurs après les échecs des précédentes Coupes du Monde.
04:33 Donc il y a énormément d'attentes. Il faut gagner et il faut bien jouer en plus.
04:37 L'équipe de France se doit aussi d'assurer un rugby chatoyant, spectaculaire.
04:41 Donc la pression, elle est énorme.
04:43 La phrase d'Antoine Dupont, "la pression est moins élevée que nos ambitions".
04:46 Ça en dit long aussi sur le mental et la façon dont ils vont aborder ce match.
04:49 Antoine Dupont qui était hier en conférence de presse face aux journalistes
04:52 avec son sélectionneur Fabien Galtier et on lui a forcément posé la question. Écoutez-le.
04:57 Notre mode de fonctionnement, ensuite, en interne, il est simplement de jouer.
05:01 Nous, on est tellement heureux de jouer.
05:03 Il est de jouer, de vivre l'instant présent avec plaisir et de s'y mettre très fort.
05:12 C'est ça l'enjeu pour nous. Il est là.
05:15 On ne porte pas le poids, on ne porte pas le sac à dos d'éléments qui pourraient nous alourdir.
05:24 Nous sommes légers, nous sommes très légers.
05:27 De la légèreté, de l'amour, du plaisir, il vous convainc avec ces mots-là Fabien Galtier ?
05:34 Il utilise un bon vocabulaire. Il parle de légèreté.
05:37 Il essaie justement d'enlever la pression qu'il peut avoir cette équipe de France sur les épaules.
05:42 Ils sont très bons dans leur communication depuis le début.
05:46 Même, ils parlent d'amour, etc.
05:48 Moi, je trouve qu'ils sont vraiment bons là-dessus.
05:50 Vous n'en êtes pas ?
05:51 Si, Fabien Galtier, on le connaît, il est très bon pour ça.
05:54 Il est capable d'activer ces leviers-là aussi qui sont essentiels au rugby.
05:56 Mais là, à quelques heures du match contre la Nouvelle-Zélande,
05:59 il y a tellement de questions qui se posent sur l'absence des joueurs.
06:01 On va en reparler. Sur le remplaçant aussi, sur le jeu.
06:04 Quelle identité pour ce 15 de France ? La nature de l'adversaire ?
06:07 Ce discours-là, il est réservé surtout pour le grand public.
06:12 En interne, il n'est pas en train de se dire qu'il faut s'aimer.
06:15 Un privilège d'avoir cette pression, disait Laurent Lainville, l'entraîneur de l'attaque du 15 de France.
06:20 Est-ce qu'on peut trouver cette notion de plaisir dans la pression ?
06:24 Oui, c'est un mécanisme qu'on utilise justement pour tourner sur du positif,
06:27 pour amener et enlever un peu cette pression, gagner de la confiance,
06:31 de tourner ça vraiment sur, c'est une chance.
06:34 Tout le monde qui joue sportif a envie de vivre des événements qui sont extraordinaires,
06:37 comme la Coupe du Monde, qui est plus belle en France.
06:39 À mon avis, ils ne vont pas lire la lettre de Guimauquez comme il l'avait fait en 2007.
06:41 Il n'y aura pas quelqu'un pour amener ce truc-là qui avait été complètement ridicule.
06:46 Justement, ils en sont où, nos Bleus ? Qu'est-ce qu'ils font aujourd'hui ?
06:49 Est-ce qu'ils la sentent, cette pression ?
06:51 On te pose la question, Camille. Salut, t'es au Stade de France.
06:55 Bonjour Anne-Sophie, bonjour à tous.
06:59 Effectivement, la pression, c'est un sujet qui revient très souvent en conférence de presse.
07:03 Ce sont plutôt les journalistes qui posent les questions.
07:06 Comment allez-vous gérer cette pression, cet engouement, cette ferveur du public,
07:09 cette ambiance bouillante qu'il y aura demain soir ?
07:12 Mais il faut dire que le 15 de France, tout le staff,
07:15 que ce soit Fabien Galtier, Raphaël Ibanez, Karim Guizal qu'on a eu devant les micros,
07:19 ou encore tous les joueurs, en non-conscience, mais le tournent de façon très positive.
07:23 C'est un plaisir de jouer les Blacks en match d'ouverture dans leur ville, dans leur pays, devant leur public.
07:29 Et quoi qu'il en soit, ce match ne sera pas décisif pour une qualification en quart de finale.
07:33 Ça sert aussi à dédramatiser tout l'enjeu de demain soir,
07:37 minimiser la pression pour déjà la battre.
07:40 C'est en tout cas la stratégie qu'a utilisée Fabien Galtier.
07:43 Et on l'a encore senti aujourd'hui, on va dire qu'on a eu un Mathieu Jaliberg
07:46 pour la première fois en conférence de presse.
07:48 Lui qui a évidemment pris la place de Romain Ntamak et qui s'est présenté tout sourire, détendu.
07:53 On n'a pas senti le poids de la responsabilité sur ses épaules.
07:56 Vraiment une ambiance détendue à la veille de ce match d'ouverture qu'on attend tous évidemment.
08:01 Et puis comme c'était une première aussi pour vous, pour l'émission Anne-Sophie,
08:04 on vous a fait un duplex aux premières loges.
08:06 On n'aura pas toujours cet accès, donc on en profite.
08:09 Regardez, tout est en train de se préparer pour demain soir.
08:12 Les jardiniers vérifient la pelouse, on est en train de faire les répétitions sur les écrans géants.
08:17 Et puis évidemment, cet après-midi, un peu plus tard dans l'après-midi,
08:20 mais on ne pourra pas y assister, il y aura les répétitions à la cérémonie d'ouverture.
08:24 Voilà, en tout cas on est prêts et nous on monte un petit peu en pression avec Charles-Antoine Norat.
08:29 Merci Camille et merci à Charles-Antoine Norat qui vous accompagne pour ces images donc exclusives,
08:34 on l'a bien compris, pour la toute première de Tous en Mêlée.
08:37 Merci Camille, on vous a entendu parler de Mathieu Jalibert qui remplace Romain Antamac.
08:42 Et bien justement, on en parle tout de suite, c'est la compo.
08:44 Cette compo des Bleus qui a donc été dévoilée hier midi par le sélectionneur Fabien Galtier.
08:53 Pas de surprise, on le savait déjà, Reda Wardi à gauche qui remplace donc Cyril Baye blessé.
08:59 Mathieu Jalibert, vous le voyez, qui va accompagner Antoine Dupont à la charnière.
09:03 Et puis, on l'a appris hier, donc Yoram Moefana qui va porter le numéro 12 dans le dos,
09:08 associé avec Ficou, la paire de centres Ficou-Moefana.
09:13 C'était ça l'incertitude, on ne savait pas si Jonathan Danty pourrait être remis après sa blessure aux Isquiox-Jambier,
09:18 contracté face à l'Australie.
09:20 On a donc eu la réponse, est-ce que pour vous, c'est la meilleure composition possible ?
09:25 Ou est-ce que vous auriez fait des choix différents ?
09:27 Non, pas forcément de choix différents, c'est la meilleure actuelle sur le papier, avec bien sûr les blessures.
09:33 Bien entendu, on avait perdu énormément de joueurs qui étaient ultra importants pour le collectif.
09:38 Mais bon, les remplaçants ou les entrants, je ne sais plus comment les appeler, les finisseurs, chercher le mot.
09:44 On n'aime pas le mot remplaçant dans le capital de Fabien Galtier.
09:47 On l'a changé et ça donne un aspect un peu plus important à ces personnes-là.
09:51 Et c'est pour aussi leur donner de la confiance.
09:54 Et pourtant, ils vont être essentiels justement les finisseurs, et notamment face aux Néo-Zélandais,
09:58 qui ont peut-être un banc d'une qualité moindre que celui des tricolores.
10:01 Sur la compo, oui, c'est la meilleure.
10:03 Après, il y a des questions là qui vont se poser.
10:05 Fabien Galtier l'a dit, on va passer au révélateur.
10:07 Parce que ce sont les All Blacks, parce que c'est le match d'ouverture.
10:09 Là, en termes de jeu, de structure, d'identité, on va savoir, au terme de ce match-là, où en est le XV de France.
10:15 Et comment elle peut se projeter dans une compétition,
10:17 où on sait que le pic de forme n'est pas sur ce premier match, il sera sur la suite.
10:21 Mais là, il faut être très bon, parce que si vous perdez contre la Nouvelle-Zélande,
10:24 a priori, pour moi, c'est l'Afrique du Sud en quart de finale.
10:27 Et là, ce n'est pas la même.
10:29 Dans le vocabulaire de Fabien Galtier, il y a le mot finisseur,
10:31 il y a le mot aussi, en tout cas, employé autour de lui, de joueur premium.
10:35 Est-ce que là, il y a encore quelques incertitudes sur la composition que vous voyez devant vos yeux ?
10:41 Est-ce qu'il y a des joueurs qui vous posent question, ou en tout cas,
10:44 qui auraient peut-être une curiosité demain à les voir évoluer ?
10:47 Wardy, clairement, à la place de Cyril Baye, c'est un joueur, certes, très fort en mêlée,
10:54 mais qui, dans le jeu, n'a pas le même rayonnement et le même rendement que peut l'avoir Cyril Baye,
10:57 qui n'a pas le même impact non plus auprès de ses partenaires,
10:59 parce que Cyril Baye, c'est un cadre de cette équipe.
11:01 Donc lui, il va jouer un match important, la discipline sera clé dans ce match-là,
11:04 comme dans tous les matchs de rugby.
11:06 Et lui sera justement peut-être très observé et très ciblé aussi par les Néo-Zélandais pour l'amener à la faute.
11:12 Donc lui, voilà, un match compliqué à jouer. Les autres aussi, mais lui aussi.
11:17 Tu partages juste ta vie, Kevin ?
11:18 C'est un ami, moi je connais les qualités de ce garçon.
11:20 Je sais qu'en mêlée, c'est un des meilleurs du monde à l'heure actuelle,
11:23 que ce soit dans le championnat ou même au niveau international.
11:25 Je n'ai pas dit le contraire.
11:27 Je n'ai pas dit ça. Il a aussi essayé de faire progresser son jeu.
11:30 Justement, il avait un jeu un peu plus frontal,
11:32 il a essayé de le faire évoluer pour être plus performant.
11:34 Il en récolte les fruits aujourd'hui, même s'il n'a pas forcément joué sur les matchs de préparation.
11:38 C'est assez surprenant.
11:39 Et là, il est titulaire, je trouve ça normal en connaissant ce type.
11:42 Ah oui, je ne remets pas en cause le truc, c'est que lui par contre…
11:44 Je suis d'accord avec toi, il va être attendu bien longtemps.
11:46 Nouvelle-Zélande, All Black, match d'ouverture, Wardy, aujourd'hui titulaire.
11:49 Il y a un an, on ne l'aurait pas annoncé de toute façon, si Cyril Baye n'était pas là.
11:53 Et pourtant, il est titulaire indiscutable au Stade Rocher depuis maintenant trois ans.
11:56 Il a remporté les titres de champion d'Europe.
11:58 Double champion d'Europe.
11:59 Il a la carte de visite.
12:00 Je trouve que c'est un joueur qui est sous-coté pour moi.
12:03 Je trouve qu'il est sous-coté.
12:06 Pour toi, Cyril Baye et Wardy ?
12:08 Il y a eu un changement de pic de forme.
12:11 On a eu Baye, vraiment excellent ballon en main, franchement il n'y avait pas photo.
12:15 Et Reda, franchement sur deux dernières années, il prend de l'épaisseur.
12:19 Il a su dépasser sa fonction simplement de…
12:21 Exactement.
12:22 Il était vraiment très performant dans le domaine de la mêlée.
12:25 Il a fait évoluer son jeu pour justement répondre aux exigences de haut niveau et notamment de l'équipe de France.
12:30 Et à l'heure actuelle, pour moi, je le trouve très très bon.
12:33 Il va donc y avoir compétition entre les deux concurrences.
12:37 En tout cas, puisque vous le savez, Cyril Baye, il est forfait pour les premiers matchs.
12:41 Mais il devrait ensuite retrouver sa place de titulaire ou pas.
12:44 Cyril Awardy fait un excellent premier match face à la Nouvelle-Zélande.
12:48 Donc ce sera la suite et on débriefera ça bien sûr tous les lundis, tous les jeudis dans Tous en mêlée.
12:53 Regardons maintenant la composition des Néo-Zélandais avec là aussi un homme qui nous attire notre attention.
13:02 C'est ce numéro 5, c'est Scott Barrett.
13:04 Barrett, oui.
13:05 Oui, Barrett et pas Berrett.
13:08 C'est le même Barrett que le 15.
13:10 Scott Barrett.
13:11 Pourquoi ça suscite notre interrogation ?
13:14 Parce que Scott Barrett, il aurait pu ne pas être là après une action que l'on va revoir.
13:20 Ce déblayage, ce coup d'épaule sur un ruck, c'était sur le deuxième match de préparation de l'Afrique du Sud.
13:26 Kevin, il en a mis des dix fois plus graves dans sa carrière.
13:30 Absolument pas.
13:31 Il aurait dû être sanctionné pour au moins ce premier match.
13:36 Il est sanctionné, mais World Rugby déclare la commission estime que son exclusion lors du match face à l'Afrique du Sud
13:42 était suffisante et qu'aucune autre sanction n'était nécessaire.
13:47 Tu ne partages pas cet avis, Kevin ?
13:48 On voit les images. Il plonge sur un joueur au sol qui n'a aucune incidence sur le jeu.
13:52 C'est un pur geste de méchanceté. C'est de la violence.
13:56 On prône justement de protéger les joueurs, etc.
13:59 Mais quand on a des gestes comme ça, il faut qu'ils soient sanctionnés à leur juste valeur.
14:03 Sinon, ça ne veut rien dire. Il a pris un carton rouge pour ce match-là.
14:05 Il peut rejouer le match d'après.
14:07 Je veux dire, aucune incidence.
14:10 Je me mets à la place des mamans qui voient ces images-là.
14:14 Sur ce match-là, il ne valait mieux pas que les mamans regardent.
14:18 C'est tellement violent.
14:21 Après, il est là.
14:23 Et même s'il est là, moi franchement, ce n'est pas l'alignement néo-zélandais qui me fait le plus peur dans leur secteur de jeu.
14:28 White Lock, plein de respect pour lui aussi.
14:31 C'est sa troisième Coupe du Monde.
14:33 Il est au Panthéon du rugby néo-zélandais.
14:35 Barrette, il sera là.
14:37 Nous, on a les deux jeunes, Flamand et Wocky.
14:41 Ça peut concurrencer ces deux mecs-là.
14:44 C'est Lina Brown qui m'intéresse.
14:46 Lina Brown à la place de Barrette qui est blessée.
14:48 Lina Brown, c'est un super joueur.
14:50 Et dans son duel avec Moé Fallah, ça va être vraiment intéressant.
14:52 Il peut se passer des choses dans ce petit espace-là au niveau des 3/4 centres.
14:57 Ça va être pas mal.
14:58 On verra ça pour ce match d'ouverture face à la Nouvelle-Zélande.
15:02 On se reconcentre quelques instants sur nos bleus.
15:05 Quel joueur vous attendez le plus, messieurs ? C'est le Focus.
15:09 Surprise !
15:11 Antoine Dupont, principal attraction.
15:15 Et puis là, on va pouvoir en plus parler au grand public.
15:18 Antoine Dupont, attraction également pour les supporters français
15:22 qui vont peut-être découvrir le rugby sur cette Coupe du Monde.
15:25 Recentrons-nous sur le sportif de minutes.
15:28 Pourquoi c'est la principale attraction ?
15:30 En tout cas, on vous a posé la question avant cette émission.
15:32 Quel joueur attendez-vous le plus ?
15:33 Vous répondez, le demi-de-mêlée des bleus.
15:35 Aujourd'hui, au niveau mondial, il n'y a pas vraiment de joueurs
15:37 qui sortent du cadre du simple rugby.
15:40 Antoine Dupont en fait partie.
15:41 Il est capable d'amener au rugby pas mal de joueurs
15:44 parce que ce garçon porte en lui des valeurs assez exceptionnelles
15:46 d'engagement, de combativité, mais aussi d'intelligence
15:49 parce que c'est un mec qui pue le rugby, selon l'expression.
15:52 Maintenant, moi, j'attends beaucoup de lui.
15:55 Ça doit être sa Coupe du Monde.
15:56 Il est capitaine désormais.
15:58 Je le trouve un petit peu moins fringant
16:00 parce qu'il y a une grosse prépa physique sur les matchs de préparation.
16:03 Il est capitaine, il doit emmener cette équipe de France.
16:05 Il a dit que l'équipe de France devait prendre plus de risques.
16:08 Donc, ça, c'est des indications.
16:10 Justement, ce brassard-là, il faut vraiment qu'il le prenne à pleine main
16:14 et qu'il emmène tout le monde dans la construction du jeu.
16:17 C'est le dépositaire du jeu tricolore.
16:19 Il a toutes les cartes en main pour amener ses bleus,
16:21 pas à lui tout seul, mais au bout, pratiquement,
16:24 dans son intelligence en tout cas.
16:26 - Kevin, tu l'attends sur la même chose, sur ce leadership également ?
16:30 - Oui, c'est le Lionel Messi français, concrètement,
16:33 si on fait le parallèle avec le foot.
16:35 Après, j'entends tes mots et c'est vrai que Dupont nous a habitués
16:39 tellement à des matchs stratosphériques,
16:41 que quand il en fait juste des très bons…
16:43 - On est déçus.
16:44 - C'est le contraste qu'il peut y avoir.
16:46 Mais oui, je suis d'accord avec toi, il va être très attendu parce que…
16:49 - Quand je le vois prendre un trou contre l'Australie
16:51 avec le petit service sur Jalibert, je me dis, voilà,
16:53 c'est ce Dupont-là qu'on connaît et qu'on aime.
16:55 Après, il a Jalibert, justement.
16:56 En tant que capitaine, il faut que lui amène Jalibert aussi
16:59 à le rejoindre à ce niveau-là d'exigence et de compétitivité.
17:03 C'est pour ça que moi, j'attends le joueur, mais j'attends vraiment le capitaine.
17:06 Et quand on voit sa maîtrise, sa lucidité,
17:09 il y a de quoi être quand même optimiste pour sa compétition.
17:12 - On est plutôt confiants.
17:13 - Il est avec Jalibert, Pahentamak, donc forfait,
17:16 ça peut l'empêcher d'être à son meilleur niveau ?
17:19 - Non.
17:20 - Non, je ne pense pas non plus.
17:21 - Non, non, non.
17:22 Après, ce qui est bien, c'est que ce mec, depuis deux, trois ans maintenant,
17:24 tous les feux braqués sur lui, il n'y a rien qui change.
17:28 Physiquement, lui aussi, je pense qu'il est programmé
17:30 pour avoir son pic de forme au niveau des quarts de finale.
17:33 Par contre, on touche du bois, mais lui, il ne faut pas le perdre.
17:37 Il ne faut vraiment pas le perdre, parce qu'après,
17:39 après Tamak, après Bale...
17:40 - Il ne faut pas le perdre, donc il faut le protéger ?
17:42 - Ce sera à gérer.
17:43 Et c'est pour ça que ce match contre la Nouvelle-Zélande,
17:45 d'entrée, il faut mettre les meilleurs.
17:47 Je vous le dis, touchons du bois et qu'il reste le plus longtemps sur le terrain.
17:51 - On va le souhaiter pour cette équipe de France,
17:54 et ce match d'ouverture ce vendredi soir face à la Nouvelle-Zélande.
17:57 Mais il n'y a pas que les bleus dans cette Coupe du Monde.
17:59 Il y a des affiches très intéressantes que l'on va suivre tout au long du week-end.
18:02 L'affiche du week-end, justement.
18:04 Alors attention, messieurs, il ne va pas falloir trop bringuer
18:07 sur la troisième mi-temps de vendredi.
18:09 Samedi, il faut mettre le réveil.
18:11 Je ne sais pas si vous êtes des gros dormeurs,
18:12 moi je vais le mettre puisque samedi, 13h quand même.
18:14 Italie, Namibie, regardez le programme de ce samedi.
18:19 Et puis, des matchs que l'on va suivre avec peut-être plus d'attention,
18:22 comme cette Angleterre-Argentine, Afrique du Sud-Écosse,
18:26 ou encore Pays-Gal, Fidji, ce sera dimanche soir
18:29 pour terminer le programme de ces huit matchs.
18:32 Le match incontournable, c'est lequel pour vous ?
18:35 C'est cette Angleterre-Argentine ou pas forcément ?
18:37 Moi, je n'ai pas choisi celui-là.
18:39 Alors, dis-nous, qu'est-ce que tu as choisi ?
18:40 Moi, j'ai choisi la Géorgie.
18:41 Pourquoi ?
18:42 Parce qu'ils ont une poule qui me semble abordable pour eux
18:45 et que potentiellement, ils pourraient faire leur première qualification.
18:48 Ils ont vraiment évolué depuis pas mal d'années.
18:52 On a beaucoup parlé d'eux pour intégrer le tournoi Destination.
18:55 Et au vu de leur poule, moi, j'y crois fort.
18:58 Ce serait extraordinaire pour eux.
19:00 On voit ce groupe C, Australie, Fidji, Pays-de-Galle et Portugal
19:04 qui accompagnent la Géorgie.
19:05 Tu as envie d'y croire aussi, Yann ?
19:07 Sur la Géorgie, non.
19:08 Non, mais après, sur les battre les Gallois,
19:10 il y a un an, aux Pays-de-Galle, ils ont eu des résultats intéressants.
19:15 Maintenant, ils n'ont peut-être pas la caisse pour aller chercher la deuxième place.
19:18 Par contre, l'Angleterre-Argentine,
19:21 ce n'est pas besoin de rappeler le contexte historique, politique
19:24 des deux nations, mais voilà, c'est des ennemis.
19:26 L'Argentine, à mon avis, pour moi, c'est un des outsiders dans cette Coupe du Monde.
19:31 S'ils battent les Anglais, ils sont au fond du trou.
19:33 Et franchement, on ne va pas s'en réjouir.
19:35 Si, j'avais écrit "peut-on craindre une raclée des Anglais ?"
19:39 mais j'ai presque envie de me dire "peut-on espérer une raclée des Anglais ?"
19:42 Non, allez, je ne suis pas sûr de ça.
19:43 Franchement, moi, j'ai un peu de peine pour eux
19:45 parce qu'ils sont vraiment en train de couler.
19:46 C'est pire, ça, c'est pire.
19:47 Oui, je ne sais pas si c'est pire, mais je trouve ça triste en termes de jeu.
19:51 Ils ont essayé de changer, ils ont changé de sélectionneur et ça ne fonctionne pas.
19:54 Cinq défaites en six matchs de préparation,
19:57 et puis cette défaite historique face au Fiji sur leur dernier match de prépa,
20:01 victoire historique des Fiji sur ce 15 de la Rose, 30 de 22.
20:05 Et puis, ils vont devoir se passer de leur capitaine, ces Anglais,
20:08 sur les deux premiers matchs, puisque Owen Farrell est suspendu
20:12 et contre l'Argentine et contre le Japon.
20:14 Il ne fera pas son retour avant le Chili, ce sera le 23 septembre.
20:19 De la peine pour les Anglais, vraiment ?
20:21 Non, non, non, non, non, mais il y a quatre ans, ils nous ont oubliés au Japon.
20:26 Moi, je me souviens de la demi-finale contre les Blacks,
20:28 ce que les Anglais ont fait sur cette demi-finale, c'était absolument magnifique.
20:30 Aujourd'hui, quatre ans après, on les retrouve au fond du seau.
20:33 Ça s'explique parce qu'il y a quand même des joueurs de niveaux assez différents,
20:37 un lien qui ne se fait pas dans l'équipe.
20:39 Et puis au niveau du jeu, on ne voit pas grand-chose chez les Anglais.
20:41 Farrell absent, pour moi, à la limite, ce joueur ne fait pas partie de mon top 10 au niveau des joueurs.
20:47 Ça laisse de la place aux jeunes et peut-être un peu plus d'enthousiasme
20:51 et de vivacité au sein de cette ligne de trois quarts anglaise.
20:54 On va regarder ce match avec quel état d'esprit ?
20:58 Pour soutenir l'Argentine.
21:00 Tout simplement en se disant que l'Argentine, s'ils battent les Anglais d'entrée,
21:04 ils s'ouvrent en grand les quarts de finale avec un tableau ouvert derrière.
21:08 L'Argentine, dans le Rugby Championship, n'a pas brillé en termes de résultats,
21:11 mais a accroché l'Afrique du Sud notamment.
21:14 On connaît les Argentins.
21:16 En termes de jeux proposés, c'est épais.
21:18 Je pense que l'Argentine peut, dans cette compétition, peut-être créer la surprise.
21:23 On va regarder vos pronos dans quelques instants.
21:27 Messieurs, ça aussi, ça va beaucoup nous plaire.
21:29 Mais allez, un petit mot quand même.
21:30 On a envie de dézoomer, de sortir du sportif,
21:32 de parler un peu de l'ambiance de cette Coupe du Monde de Rugby.
21:36 C'est le coup de cœur de cette émission, de ce "Tous en mêlée".
21:39 J'ai envie de reprendre les mots de Laurent Campistron dans le journal "L'Équipe" mercredi.
21:43 Rarement une Coupe du Monde n'avait suscité autant d'impatience et d'excitation.
21:47 Laurent, bien sûr, notre confrère de l'équipe,
21:49 qui précise que la grande compétitivité des Bleus y est évidemment pour beaucoup.
21:53 Mais quand même, là on sent quelque chose à 24 heures de l'ouverture.
21:58 Il y a beaucoup d'attentes en termes de jeux.
22:01 Avec Kevin, on a eu de la chance de commenter la Coupe du Monde des moins de 20,
22:04 qui a donné un petit peu le ton sur des sélections qui maintenant jouent énormément au rugby.
22:08 On a vu les matchs de préparation, les équipes mettent de la vitesse.
22:10 Tout est basé sur la réactivité.
22:12 Et avec des équipes qui marquent beaucoup d'essais.
22:14 Donc à mon avis, on va avoir beaucoup de spectacles.
22:16 Et moi, c'est ce qui me donne envie quand on voit même l'Afrique du Sud qui relance des ballons des 22.
22:20 On se dit qu'on va se gaver.
22:23 On n'avait jamais vu ça.
22:24 L'intérêt et l'engouement autour du spectacle et du spectacle rugbystique.
22:28 Si on te demande ce qui t'emballe le plus dans cette Coupe du Monde à venir,
22:31 Kevin, tu aurais pris la même chose ?
22:32 Non, pas les arbitres.
22:33 Moi, c'est vraiment le fait que ce soit en France.
22:35 On ne se rend pas forcément compte de la chance qu'on a d'accueillir un événement comme ça.
22:38 Comme les Jeux Olympiques.
22:40 Quand tu es sportif ou même quand tu es amateur et que tu aimes un peu le sport,
22:43 c'est vraiment un événement qui est extraordinaire.
22:45 Et de pouvoir le vivre chez toi, moi je suis comme un fou.
22:49 Et pouvoir le vivre, bien sûr, dans le groupe L'Équipe, dans cette émission Tous en mêlée.
22:54 Donc qui fête sa première aujourd'hui.
22:56 Et sur laquelle on va jouer tous les lundis et tous les jeudis.
23:00 On va jouer avec des pronos, bien sûr.
23:02 Alors on vous a demandé, messieurs, de pronostiquer sur les 4 plus grosses affiches de ce week-end.
23:07 Ce France-Nouvelle-Zélande, cette Angleterre-Argentine, Afrique du Sud-Écosse et Pays de Galles-Fidji.
23:12 Alors, vous n'êtes pas tout seul à jouer.
23:14 Il y a tout notre panel de consultants.
23:17 Eric Blanc, Koumba Diallo, Maxime Mermoz et Hugo Bonneval que l'on retrouvera tout au long de cette compète.
23:23 Ah ben voilà, ce France-Nouvelle-Zélande.
23:25 Ah ben on a choisi une bien meilleure photo, Yann.
23:27 J'espère qu'elle jouerait.
23:28 Donc on vous a demandé le vainqueur.
23:31 J'ai vu une sortie de chez le coiffeur, par contre.
23:33 C'est pas mal.
23:34 Le vainqueur et l'écart.
23:36 L'écart, on a envie de commencer par toi.
23:38 Yann, pas de vainqueur.
23:40 Un match nul.
23:41 Un match nul à 0-0, à 15-15, à 40-40.
23:45 21-21 parce que je pense qu'on a deux équipes qui justement sont tournées vers le spectacle.
23:48 Donc vont marquer les essais.
23:49 On a des buteurs de chaque côté qui seront pratiquement à 100%.
23:52 Donc les transformations, les pénalités seront marquées.
23:54 Et donc pour moi, on va arriver à 21-21 avec une décision arbitrale à la 79ème
23:58 qui sera peut-être défavorable aux Français.
24:00 Il n'y a qu'un seul traître dans cette liste, c'est Eric Blanc.
24:03 Vous y croyez, à une victoire des Blancs ?
24:07 Oui, ils jouent contre nous.
24:09 Après, c'est peut-être le seul qui a osé vraiment dire ce qu'il pensait sur ce match.
24:13 Parce que tu penses aussi à la victoire.
24:15 Il y a une forte possibilité.
24:16 Ils avancent vraiment cachés.
24:17 Maxime Hermos, +21.
24:19 Je pense qu'il s'est chauffé.
24:20 Faites une capture d'écran.
24:21 Et Koumba, pas mal, +16 aussi.
24:23 Je pense qu'il s'est chauffé.
24:24 Non mais les Blancs, ils arrivent masqués.
24:25 On leur a craché dessus pendant deux ans parce qu'ils étaient nuls.
24:28 Leur jeu, c'était plus que c'était.
24:30 Ils ont gagné le rugby de championships.
24:31 Certes, ils ont perdu contre les Sudaf.
24:33 Ils en ont pris 40.
24:34 Mais ils arrivent sans pression.
24:37 Vraiment, tranquilles, masqués.
24:38 Personne ne les attend.
24:39 Et ça peut tomber.
24:41 Neuf éditions de Coupe du Monde.
24:43 Jamais deux Néerlandais n'ont perdu en match de coup.
24:46 Ils sont en avance sur plein de choses.
24:47 Eux, ils n'auront pas la pression, c'est sûr.
24:48 Même si c'était les favoris, ils n'auraient pas eu la pression.
24:50 Mais je vois quand même les Français...
24:51 Les Blancs n'ont pas la pression ?
24:52 Non.
24:53 Quand vous êtes Blancs, ils vous rentrez avec le maillot.
24:56 De toute façon, vous l'avez la pression.
24:57 C'est inhérent.
24:58 Vous avez pris la plus grosse défaite contre l'Af Sud.
24:59 Vous avez la pression.
25:00 Pas de souci.
25:01 Donc, eux, ils l'ont.
25:02 Moi, j'attends de voir notamment au Haka.
25:04 Ils l'ont tout le temps, mais ils savent la gérer.
25:06 Jamais ils passent au travers.
25:07 Ça, c'est quelque chose.
25:08 Oui, forcément.
25:09 Ils auront un peu de pression.
25:10 Ils ont même beaucoup de pression.
25:11 Mais ils sont tellement plus forts.
25:12 Ils sont en avance sur ça.
25:13 Si au bout de 10 minutes, les Français sont capables de faire ce qu'ont fait les Sudaf
25:16 et qu'on commence à avoir les mêmes visages des Néo-Zélandais, un petit peu dans le doute,
25:19 en commençant à se regarder, à se dire "ouh là là, on va en prendre, ça va être chaud aujourd'hui",
25:23 il n'y aura pas le même naufrage qu'il y a eu contre les Sudaf.
25:26 Il y aura une réaction à ce moment-là.
25:27 Et les Français, est-ce qu'ils auront la capacité à les agresser autant que les Sudaf ?
25:31 Moi, je ne sais pas.
25:32 Je ne suis pas sûr.
25:33 Les Black, là, ils n'attendent qu'une chose, c'est de casser des bleus quand même.
25:36 Est-ce que les Anglais, ils ont la pression ?
25:38 On a fait les pronos aussi sur cette Angleterre-Argentine.
25:41 Alors, qui voit l'Argentine s'imposer ?
25:45 Oui, d'accord, de la compassion, de la pitié presque pour eux, Kevin,
25:49 mais tu vois quand même, l'Argentine s'imposer.
25:51 Ah ben, je joue pour gagner, donc j'ai donné vraiment mon avis.
25:54 Et Maxime, toujours plus ambitieux.
25:56 On va se régaler avec Maxime, au niveau des scores, c'est pas mal.
26:00 Hugo Bonneval est le seul à avoir l'Angleterre placée.
26:03 Ben aussi, encore, plus 13.
26:05 Allez, on enchaîne, Afrique du Sud, Écosse, les champions du monde en titre,
26:10 les Sudaf qui commencent avec l'Écosse.
26:13 Et là, ça ne souffre d'aucune contestation.
26:15 Personne ne voit les Écossais.
26:17 Ce serait plus qu'une surprise si les Écossais battaient les champions de titre.
26:21 Je ne suis pas d'accord avec vous.
26:23 Non.
26:24 Après, c'est encore Maxime Hermos qui met +4, par contre.
26:27 Il est en décalage complet.
26:28 Il a contre-courant.
26:29 C'est intéressant. C'est bien pour l'Afrique du Sud, c'est une belle entrée en matière,
26:31 parce que les Écossais vont leur proposer du jeu, vont leur proposer du déplacement.
26:34 Et pour les observateurs, on va voir si l'Afrique du Sud est dans la continuité
26:37 de ce qu'elle a fait contre la Nouvelle-Zélande et qu'elle maintient un curseur très élevé,
26:41 ou alors s'il y a quelques défauts dans la cuirasse.
26:43 S'il s'avère qu'à la toute fin de ce concours de pronos, il y a égalité,
26:47 on vous départagera avec le vainqueur final.
26:50 Et là non plus, vous n'êtes pas d'accord.
26:52 Mais Yann, toi, t'as mis justement les Sudafs réussir le doublé que seuls les Néo-Zélandais pour l'instant ont réussi.
26:59 C'est l'équipe qui propose aujourd'hui la synthèse de toutes les autres meilleures équipes.
27:02 Ils ont le talent des Néo-Zélandais, ce qui n'était pas forcément le cas avec des relances maintenant magnifiques.
27:06 Ils ont l'organisation du jeu irlandais, capables de tenir des séries longues.
27:09 Ils ont parfois le phlegme des Français ou le génie français.
27:13 Donc aujourd'hui, cette équipe, pour moi, elle réunit toutes les qualités qui lui permettront de succéder à son propre titre.
27:18 C'est les plus forts.
27:19 Je suis d'accord, mais je n'ai pas envie.
27:20 Je n'ai pas envie de ça.
27:21 Pourquoi ?
27:22 Je n'ai pas envie de ça, parce que moi, pour moi, l'Irlande, sur ce qu'il propose en termes de jeu, je l'ai toujours dit.
27:26 La machine.
27:27 Je trouve ça beau, en fait.
27:28 Je sais à quel point c'est compliqué ce qu'ils font.
27:30 Et ils le font tellement bien.
27:32 Ils sont tellement trop forts dans tous ces aspects du rugby, que ce soit techniquement, tactiquement.
27:36 On peut sortir n'importe quel joueur et le rendement de l'équipe, il ne chute quasiment pas.
27:40 Je veux dire, c'est tellement dur à construire que j'ai envie que ça soit récompensé.
27:43 Mais bien sûr qu'au fond de moi, j'ai mis en plus mon plus beau t-shirt bleu.
27:46 J'ai envie que la France gagne, bien entendu.
27:48 Kevin Gourdon, Stade Rochelet, entraîné par Ronan O'Gara, irlandais.
27:51 Le jeu de la Rochelle, on peut trouver quelques similitudes avec le jeu du Leinster ou du jeu irlandais.
27:56 Donc oui, forcément, je comprends l'analyse.
27:58 Les Irlandais qui commenceront leur Coupe du Monde face à la Roumanie, ce sera samedi.
28:03 Une dernière affiche sur laquelle on vous a demandé de pronostiquer.
28:06 Pays de Galles, Fidji.
28:08 Ah, c'est un peu plus équilibré.
28:12 Ah ouais.
28:14 Ah, juste un +4, t'as mis.
28:16 Ouais, parce que les Gallois vont tout donner sur ce premier match.
28:19 Ils savent que ça peut être très compliqué derrière, c'est là où il faut tout donner.
28:22 Les Fidjiens, est-ce qu'ils sont capables d'avoir la régularité ?
28:25 Ce sera la grande question. Ils ont brillé à Twickenham.
28:27 Mais oui, 4 points, ça suffit, ça fait victoire.
28:31 Quand tu vois les pronos de tout le monde, Kevin, t'es toujours confiant pour être sacré meilleur pronostiqueur à l'issue de cette Coupe du Monde ?
28:36 Honnêtement, on est plutôt sur un pied d'égalité.
28:39 On a choisi à peu près les mêmes équipes avec le même quart de point.
28:43 Ça veut dire qu'on est plutôt pas mauvais, on espère en tout cas.
28:47 On va voir après la première journée.
28:49 En tout cas, ce match nul pour Yann Chabonat pour la France face à la Nouvelle-Zélande.
28:55 Ce sera donc ce vendredi soir à 21h15, ce match d'ouverture.
28:59 Et nous, on se retrouve dès lundi pour voir qui avait raison du côté des pros.
29:03 Grosse, grosse cote. On fera les comptes dès lundi.
29:07 Lundi, 14h pour le deuxième épisode de Tous en Mêlée.
29:11 Salut !
29:12 [Musique]

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