ECA : "Il n'y a plus de décideur français, c'est notable" constate Riolo

  • l’année dernière
Daniel Riolo constate qu'au sein de l'ECA, on n'a pas "de vrai patron représentant la culture du football en France". Pour lui la culture foot se renforce, mais par le biais de présidents étrangers.
Transcript
00:00 - Effectivement, je ne sais pas si on y a vraiment fait attention,
00:02 mais Nico nous disait qu'il y allait avoir des représentants français,
00:06 déjà que peu de français y étaient allés,
00:08 donc on allait avoir trois français au bord, c'est ça ?
00:11 - S'ils sont élus demain.
00:12 - Et tu as les noms ?
00:15 - Oui, Texthor, Longoria, Nasser el-Raleifi.
00:17 - Voilà. Et il n'y a rien qui vous interpelle ?
00:20 - Bah si, ils sont représentants du club français, mais...
00:22 - Ils sont étrangers.
00:23 - Voilà.
00:23 - Ça veut dire qu'en fait, on n'a pas dans notre football
00:27 de vrais patrons, de représentants de la culture du football en France,
00:35 des institutions, des gens en place depuis longtemps.
00:37 Alors Ola, c'était un de ceux-là, mais il n'est plus là.
00:42 C'est-à-dire qu'on n'a pas de...
00:43 D'abord, c'est vrai, en plus, les présidents de nos clubs,
00:46 il n'y en a plus, en fait, ils ne sont plus français,
00:48 puisqu'il y a beaucoup de clubs qui sont détenus par des étrangers.
00:51 C'est-à-dire que la culture du foot dans ce pays,
00:54 on croit qu'elle se renforce, mais en fait, elle se renforce,
00:58 les clubs se renforcent parce que des étrangers viennent.
01:00 Mais il n'y a plus de décideurs français, en tout cas de moins en moins.
01:04 Moi, je trouve que c'est notable quand même, ça.
01:06 - Mais...
01:07 - Vous trouvez... Non, Flo, tu n'as pas l'air d'être intéressé par le sujet.
01:13 - Si, si, mais en fait, l'absence de grands dirigeants historiques français,
01:17 moi, j'y ai repensé quand j'ai vu Plessis à ce show.
01:21 Je me suis dit, finalement, aujourd'hui, tu as Nicolin à Montpellier,
01:26 mais sur un club qui n'est pas de la même catégorie.
01:29 Et dans tous les clubs qui comptent, effectivement,
01:31 déjà, tu as moins de dirigeants emblématiques, charismatiques français.
01:36 Et après, effectivement, il y a une deuxième chose,
01:39 c'est qu'on a une tradition française qui n'est pas bonne sur les instances.
01:42 On l'avait souvent dit avec le CEO, tu l'as parlé.
01:45 C'est vrai qu'on a une tradition, on est très mauvais en lobbying,
01:48 on rappelle l'histoire de Paris 2012.
01:49 - Mais c'est tout ça, je te remercie d'amener Deloye-Moulin,
01:54 c'est un vrai problème, on n'a pas de décideur français dans le sport,
01:57 de le foot, le sport numéro un.
01:58 - Mais surtout, le foot, pour le coup, on parle beaucoup de cabinet de conseil,
02:02 tu sais, parfois pour de mauvaises raisons.
02:05 Et là, dans ce genre de domaine,
02:07 pour faire de l'entrisme et du lobbying dans les grandes institutions,
02:10 là, pour le coup, ça vaut le coup parfois d'être accompagné.
02:12 - Au-delà du lobbying, juste s'intéresser, représenter.
02:15 - Il n'y a pas de...
02:16 A priori, les trois ne seront pas élus,
02:19 parce que je pense que Tech Store n'y sera pas.
02:22 L'Hongoria, oui, mais Tech Store ne devrait pas coller,
02:25 parce que je crois que les trois ne peuvent pas y être.
02:26 Il y a l'Hongoria en concurrence avec Tech Store là-dessus.
02:29 Mais bon, serait-il que c'est...
02:32 Moi, je trouve que c'est assez fou quand même,
02:35 quand on regarde de plus près, comme ça,
02:37 qu'en plus, je le redis, Nicolas dit,
02:40 la brune n'est pas sur place, le dialogue n'est pas sur place,
02:43 il n'y a pas de représentants de clubs français.
02:46 Qu'est-ce qu'on fait, quoi ?
02:47 Qu'est-ce qu'on fait ?
02:49 - Passons au Mercato !
02:49 - Il fallait que tu nous invites en Israël,
02:50 nous, l'Afton, on aurait pu représenter le football français à l'ESEA.
02:53 - Merci, Nicolas. - Merci à vous.
02:55 Merci à tous !
02:57 [SILENCE]

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