De retour en équipe de France après sa grave blessure à la Coupe du monde, Lucas Hernandez savoure son bonheur. Comme celui de retrouver son frère Theo en bleu et d'avoir rejoint le PSG.
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00:00 C'est vrai qu'après ma dernière sélection à la Coupe du Monde où je me suis blessé,
00:06 ça a été des moments très compliqués avec cette rupture du ligament.
00:10 Mais bon, après, dans ma tête, j'étais 100% confiant de pouvoir revenir un jour ici
00:18 en équipe de France.
00:19 Neuf mois après, je suis ici de retour.
00:21 Franchement, je suis très très content de pouvoir être ici, très fier.
00:25 Et après, comme vous l'avez dit, très content aussi de pouvoir rejouer ici en France avec
00:32 le Paris.
00:33 C'était un objectif l'année dernière de signer ici.
00:37 Maintenant que je suis ici, je suis très content.
00:40 J'espère pouvoir être à la hauteur en tant qu'on club, comme en sélection, comme j'ai
00:46 toujours fait.
00:47 Et toujours tout donner comme j'ai fait.
00:50 Voir deux frères en équipe de France, c'est assez rare.
00:53 Mais voir deux frères en concurrence au même poste, c'est encore plus.
00:57 Comment vous vivez ça avec Théo ? Est-ce que le fait d'avoir un profil au-delà de
01:02 votre expérience, qui est un peu plus importante, et de votre vécu en bleu, le fait de jouer
01:06 avec Kylian Enclope, vous conférez un avantage ?
01:09 Non, je ne pense pas que c'est un avantage.
01:12 Après, comme j'ai toujours dit, avoir la chance de pouvoir être ici en sélection
01:17 avec mon frère, c'est incroyable.
01:19 C'est des moments uniques, c'est des moments à profiter.
01:22 Après, si c'est à lui de jouer ou si c'est à moi, c'est que du bonheur, c'est que des
01:29 bons moments.
01:30 Après, c'est vrai que depuis ma blessure en Coupe du Monde, c'est lui qui a été le
01:35 plus performant en équipe de France, c'est lui qui a pris ce poste derrière gauche.
01:40 Après, ça sera décision du coach à qui mettre une judicie sur le terrain.
01:46 Mais si c'est à moi d'être sur le terrain, je vais être à 200%.
01:51 Et si c'est à mon frère d'être sur le terrain, je serai là pour l'encourager.
01:54 Je serai aussi content de pouvoir voir mon frère en équipe de France sur le terrain.
02:00 Qu'est-ce que ça apporte de jouer au quotidien en club avec des gars que vous retrouvez en
02:06 sélection ensuite ?
02:07 Je pense qu'avoir la chance de pouvoir jouer avec des coéquipiers sur la sélection, tu
02:13 as plus d'automatisme.
02:14 Tu connais mieux tes coéquipiers, que ce soit Kylian, Ousmane.
02:19 Maintenant, Randall, il vient d'arriver.
02:22 Ça aide, bien sûr que ça aide.
02:25 Mais après, on a la chance de pouvoir se connaître tous.
02:31 On a joué pas mal de matchs ensemble aussi en sélection, que ce soit avec Adri qui est
02:40 là au milieu.
02:41 Je parle du côté gauche.
02:42 On a les automatismes assez bien assimilés.
02:46 Après, c'est vrai qu'en ayant la chance de jouer en club avec Kylian, tu as encore
02:55 plus d'automatisme.
02:56 Mais c'est vrai que ça fait déjà quelques années qu'on a à peu près la même sélection,
03:06 la même équipe.
03:07 C'est vrai que les automatismes sont là depuis longtemps.
03:09 !