VIDEO « Nous avons réveillé les consciences, nous avons tapé dans la butte » déclare le président du JIR.
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00:00 [Musique]
00:05 - Monsieur Thillet, bonjour. - Bonjour.
00:07 - On est là pour parler des élections sénatoriales. - Parlons-en.
00:12 - Alors, vous aviez envisagé de vous présenter à l'élection sénatoriale qui se tiendra donc le 24 septembre prochain.
00:18 Pourquoi aviez-vous envisagé cette candidature ?
00:21 - C'est une bonne question. J'ai envisagé cette candidature parce qu'une palanquée de maires, droite, centre-droite, sont venus me chercher.
00:28 L'inquiétude des maires de droite et du centre-droite, où va leur famille politique ?
00:32 Est-ce qu'il y a encore une droite à la Réunion ? Sachant que certains à droite pactisent avec, négocient avec Hugues Adbelo,
00:39 avec les NUPES, avec les Insoumis, avec le Breton, avec Bassire, avec Imra Moulin, avec...
00:47 À un moment, il faut dire stop. Il y a un bloc gauche, il y a un bloc droite. C'est aussi simple que ça.
00:52 - Vous avez voulu, en quelque sorte, réveiller les consciences dans votre camp politique.
00:56 Alors, le dépôt des listes... - Non, on a fait mieux que réveiller les consciences, pardon.
01:00 Nous avons mis un coup de pied dans la butte. On a réveillé les consciences.
01:04 La première conscience qui a été réveillée, c'est la liste de droite.
01:10 Au départ, la liste de droite, en deuxième position, on trouve qui ?
01:15 Serge Ouarau, centre-gauche, maire de Petite-Île, favorable, qui a appelé à voter contre Didier Robert à la région,
01:22 favorable à Hugues Adbelo et à Éric Amarege. Il y a eu une révolte, non seulement des maires qui me soutiennent,
01:28 c'est-à-dire une bonne palanquée, mais d'autres, à d'autres niveaux, en disant "ça, c'est pas possible".
01:33 Si nous n'étions pas intervenus, cette liste passait comme une lettre à la poste.
01:37 À partir de là, il y a eu un réveil des gens de droite, la famille de droite, en disant "allons différemment".
01:44 Nous avons réveillé les consciences. Nous avons fait plus que ça.
01:47 Aujourd'hui, comment se déposent les listes ? Alors, maintenant, qu'est-ce que vous faites ?
01:52 C'est une bonne question. Si nous y allions, on pourrait y aller. J'ai 4, 5 maires derrière moi.
01:57 Calculs d'arithmétique, on peut passer. Mais on peut diviser. Et si nous ne gagnons pas, on peut faire perdre.
02:03 Ça n'est pas imaginable. Je ne peux pas lutter contre mon camp, contre ma famille politique. Je ne peux pas le faire.
02:10 Au-delà de la lutte des places, qui va être sénateur, qui va pas l'être, quel est pour vous l'enjeu politique de cette élection ?
02:18 C'est notre objectif. Le danger, il est institutionnel. Il y a péril. L'amendement Virapolé est en danger.
02:26 Tout le monde le sait. Personne ne le dit. L'amendement Virapolé est en danger.
02:30 Madame Huguette Belot, d'extrême-gauche, Nupes, ils sont 7.
02:34 Ils sont, pour une autonomie, contrôlés ou pas contrôlés, mais ils sont pour une autonomie, veulent, veulent.
02:39 Ils veulent absolument flinguer, il n'y a pas d'autre mot, l'amendement Virapolé.
02:43 Il ne faut pas toucher à l'amendement Virapolé. C'est une base.
02:48 Autour de ça devrait se retrouver toute la droite, tout le centre-droite, et même la gauche.
02:54 Plus de 80% de la population réunionnaise dit non à ça. Madame Belot dit oui à ça.
03:01 Il y a un danger. Et je n'entends pas, je n'entends pas les élus de droite le dénoncer.
03:07 Maintenant, depuis quelques semaines, M. Tiannacoon reprend ça dans ses discours, il y a un danger.
03:15 On a dénoncé ce danger, je continuerai à dénoncer ce danger.
03:19 — Alors vous continuerez, vous avez goûté à la politique, maintenant, qu'est-ce que vous allez faire ?
03:24 — J'ai mis un pied dedans, je n'ai pas l'intention de l'enlever. Mais en revanche, je suis patron de presse.
03:29 Certains, même un ou deux proches, ont profité que j'avais le dos tourné pour monter quelques opéacs
03:34 contre le Journal de l'île. On veut faire fermer le Journal de l'île. On veut baïonner, vous, dans vos éditos le samedi.
03:42 Et moi, lorsque je reprendrai les éditos et le Journal de l'île, on veut faire fermer le Journal de l'île.
03:49 Le Journal de l'île ne fermera pas. — Le Journal de l'île vivra, donc.
03:53 — Dieu est grand. Ils sont rares au connaître les siens. Retenez cette phrase.
03:59 Sous-titrage Société Radio-Canada
04:01 .
04:03 >> Merci à tous.