Fini les grasses mat' !...En France, 12 millions d'élèves reprennent le chemin des classes cette année. Comme dans 3400 établissements du département, c'est la rentrée aussi pour le JT de Télégrenoble. Un premier jour un peu stressant pour ceux qui rentrent à la grande école et leurs parents, easy peasy pour les collégiens, même en 6ème. Et qu'en est-il pour Patrice Gros, le directeur des services de l'éducation nationale en Isère ? Il est l'invité du JT pour faire un premier état des lieux et parler aussi du harcèlement scolaire.
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00:08 Fini les Grasse-Maths. En France, 12 millions d'élèves ont repris le chemin des classes cette année.
00:14 Comme dans 3400 établissements du département, c'est la rentrée aussi pour le JT de Télé Grenoble.
00:19 Un premier jour un peu stressant pour les petits et leurs parents.
00:22 Easy peasy pour les collégiens, même en 6e.
00:24 Et qu'en est-il pour Patrice Gros, le directeur des services de l'éducation nationale en Isère ?
00:29 On verra ça avec lui dans quelques minutes pour faire un premier état des lieux et parler aussi du harcèlement scolaire.
00:35 Bonsoir à tous, ravie de vous retrouver dans ce JT du lundi 4 septembre 2023.
00:41 Du lundi au vendredi, à partir de 18h, l'essentiel de l'actualité du Grand Grenoble.
00:47 C'est donc parti pour les 240 000 élèves collégiens et lycéens de l'Isère.
00:54 Une nouvelle année scolaire qui commence dans la joie de retrouver les copains et d'apprendre à lire, écrire, à compter.
01:02 Ce matin, Camille Havon s'est rendue au groupe scolaire d'Hydro à Grenoble
01:07 qui accueille un peu moins de 200 élèves dans 8 classes en maternelle et élémentaire.
01:13 Aujourd'hui c'est quand même un grand moment parce que Nathan rentre en CP.
01:18 Donc on passe à l'école, à la grande école.
01:20 Donc c'est une grande épreuve. Pour moi ça va. Je pense que c'est des enfants surtout pour qui c'est pas forcément facile.
01:26 Mais il est content, hein ? T'es content ?
01:29 Est-ce que pendant les vacances, ça a fait un peu de cahier de vacances ?
01:33 On a essayé mais ça ne l'intéressait pas plus que ça.
01:37 Donc on a été super cool en fait. On a parlé de tout sauf de la rentrée des classes.
01:40 Donc on est venu en vacances aussi.
01:43 J'ai hâte de revoir l'école, de retravailler un peu et de revoir tous mes copains.
01:52 Qu'est-ce que t'as envie d'apprendre cette année ?
01:55 Encore des maths, encore de l'anglais et j'aime bien aussi le français.
02:05 Des enfants motivés comme jamais et du côté des un peu plus grands dans l'un des 119 collèges du département de l'ISER,
02:13 c'est une nouvelle aventure qui va s'écrire.
02:15 Plus de maîtres et maîtresses, des nouvelles matières,
02:18 parfois un casier comme dans les séries américaines,
02:21 mais aussi le self à la cantine.
02:23 Chaque jour, 37 500 repas sont servis par les 8 cuisines mutualisées.
02:28 Lina Badreddin.
02:30 Celle à rentrer dans les 97 collèges publics du département de l'ISER
02:35 et pour que les familles puissent continuer à mettre du beurre dans les épinards,
02:39 le repas à la cantine reste à 2 euros par enfant.
02:43 Avec une petite nouveauté pour cette reprise, désormais un jour par semaine,
02:48 tous les plats du menu seront obligatoirement composés de produits bio locaux ou les deux.
02:54 Ça leur permet aussi de découvrir des produits de notre région.
02:57 Ils ont la chance de pouvoir manger des fromages du Vercors, de Chartreuse,
03:01 de manger des fruits plutôt locaux, de la viande qui est produite par nos producteurs de l'ISER.
03:09 Et puis ça met aussi en valeur le travail de nos cuisiniers,
03:13 parce qu'aujourd'hui leur cœur de métier c'est la cuisine,
03:15 et travailler des produits de qualité, ça met en avant leur travail,
03:19 leurs compétences et leurs qualifications.
03:22 À la cuisine mutualisée, Deschirol qui livre 5500 repas par jour,
03:27 le taux de produits locaux, bio ou les deux s'élève à 56%.
03:32 Des repas plus qualitatifs et à 2 euros pour tous, ça a un coût pour le département,
03:37 qui doit compenser le manque à gagner avec 9 millions d'euros.
03:41 On les éduque au goût, on les éduque à mieux manger,
03:45 à faire des choix importants aussi pour la planète,
03:48 on est au goût de la planète, et parfois on voudrait orienter les habitudes alimentaires des enfants.
03:54 Moi je crois que si on veut lutter contre le réchauffement climatique,
03:58 il faut que les gens s'habituent à manger local,
04:01 mais il faut que ce local reste à un prix abordable.
04:04 C'est ce qu'on fait au niveau du collège, puisque le département compense,
04:08 mais oui, le but il est là.
04:10 Et pour ceux qui ne seraient pas encore rassasiés, autre nouveauté,
04:14 la carte tattoo d'une valeur de 60 euros destinée à la culture et aux loisirs,
04:19 à partir de la rentrée 2023, 10 euros pourront être utilisés dans les librairies
04:24 ou pour des places de spectacle et cinéma.
04:27 Un menu à 2 euros devant chaque collégien isérois inscrit à la cantine, c'est bien,
04:33 mais un enseignant devant chaque élève, c'est encore mieux.
04:37 Il y a quelques jours, ce sont les journalistes qui se sont retrouvés
04:40 pour une conférence de presse en avant-première dans les classes,
04:43 à la remplace des élèves.
04:45 Et devant le tableau, l'équipe de la direction du rectorat de Grenoble,
04:49 parmi les sujets abordés, le manque de professeurs
04:52 et les tentatives pour y remédier.
04:54 L'école scolaire 2023-2024 s'inscrit dans la continuité de ce qu'on mène
05:00 depuis des années pour transformer l'école,
05:02 que tout le monde ait de nouveau confiance dans l'école,
05:05 en s'assurant d'abord de la présence de l'école pour tous,
05:09 qui est un professeur devant chaque classe,
05:11 et on travaille là-dessus, et notamment pour assurer
05:14 le remplacement des professeurs, mais aussi pour éviter leur absence
05:19 dans les classes, en faisant en sorte que l'institution
05:23 ne sollicite pas trop les professeurs pendant le temps face à face élève.
05:27 Ce sont les collègues qui remplacent les collègues,
05:29 donc ça existe déjà, les protocoles de remplacement,
05:35 simplement grâce au pacte, les professeurs seront bien mieux rémunérés
05:40 quand ils remplaceront leurs collègues,
05:42 donc on a des moyens supplémentaires, conséquents,
05:48 pour assurer le remplacement de courte durée.
05:50 Bien sûr, il y a des volontaires, alors il faut laisser un petit peu de temps
05:53 au chef d'établissement d'un côté, au directeur d'école et IEN de l'autre,
05:56 pour expliquer tout cela et que les professeurs s'engagent.
06:02 Ils signeront des lettres de mission au mois d'octobre.
06:06 - Et on va revenir sur ce sujet avec le directeur des services
06:11 de l'éducation nationale en Isère. Bonsoir Patrice Gros.
06:14 - Bonsoir.
06:15 - Merci d'avoir accepté notre invitation.
06:17 Est-ce que la rencontre élève-enseignant a pu se faire partout ce matin ?
06:21 Est-ce qu'il manque des profs ?
06:22 - Tout d'abord, permettez-moi de souhaiter une bonne rentrée
06:26 aux 240 000 écoliers, collégiens, lycéens qui rentrent en Isère.
06:31 La rentrée s'est faite, j'ai envie de dire, magnifiquement
06:34 dans notre département. On attend les derniers retours ce soir
06:39 de tous les établissements, mais en tout cas, on a une belle rentrée
06:43 qui se fait et je tiens à remercier tous les personnels
06:46 de l'éducation nationale, en particulier les chefs d'établissement,
06:49 les inspecteurs et les enseignants qui ont fait un travail vraiment super
06:54 pour que cette rentrée se passe sous les meilleurs hospices.
06:59 Alors, effectivement, nous avons préparé la rentrée,
07:03 Madame la rectrice l'a dit, pour que dans chacune des classes,
07:07 il y ait un enseignant. Tout le travail a été construit
07:11 de cette manière-là. Nous avions encore la semaine dernière
07:14 quelques heures qui étaient non affectées dans certains établissements,
07:19 sur certains lieux, dans certaines disciplines.
07:21 Une cellule de rentrée continue à vivre et à étudier les situations
07:27 de telle sorte que toutes les classes soient pourvues.
07:32 - Alors, pour avoir ces enseignants devant ces classes,
07:35 est-ce que vous faites appel à des contractuels ou à des titulaires
07:39 en zone de remplacement ou les deux ?
07:40 - Alors, effectivement, c'est bien les deux.
07:43 Tout d'abord, on a mieux recruté. Je vais donner un exemple
07:47 concernant les professeurs des écoles. Dans notre académie,
07:50 nous avions 410 postes disponibles. Nous avons recruté 410 postes
07:55 et nous avions, sur liste complémentaire, 60 enseignants disponibles.
08:00 Le ministère nous a permis de mettre à disposition de l'ensemble
08:05 de ces enseignants 410 plus 60, c'est-à-dire 470 postes ouverts
08:09 au concours. Donc, on a fait le plein avec un niveau qui est tout à fait
08:13 satisfaisant et donc on voit que, progressivement, on a une attractivité
08:17 qui redevient intéressante pour l'ensemble de nos personnels.
08:24 Alors, bien sûr, ça s'adosse à une attractivité financière
08:28 parce que tous les enseignants auront une hausse de salaire
08:33 à cette rentrée, entre 125 et 250 euros mensuels en fonction de leur carrière.
08:41 Et à cela s'adosse un autre dispositif qui s'appelle le pacte.
08:46 - Alors, sur le pacte, le précédent ministre de l'Éducation nationale,
08:50 Pape Ndiaye, avait dit qu'il faudrait un tiers de volontaires pour que ça fonctionne.
08:54 On en est où ?
08:55 - Oui, effectivement, c'est à peu près ça. Alors, aujourd'hui, c'est difficile
08:58 de donner des chiffres parce qu'on est encore en phase de travail
09:02 avec nos enseignants. En tout cas, on sait qu'il y a pas mal d'enseignants
09:06 qui s'investissent dans le pacte. Alors, le pacte, qu'est-ce que c'est ?
09:10 Peut-être, c'est une rémunération supplémentaire sur des missions
09:14 complémentaires, parfois des missions qui avaient déjà cours au sein
09:17 des établissements qui n'étaient pas rémunérés. Là, aujourd'hui,
09:21 c'est des missions rémunérées.
09:23 - Alors, c'est un prof de maths qui manque et c'est un prof d'histoire-géo
09:26 qui peut accepter d'aller faire une heure d'histoire-géo ?
09:28 - Alors, dans ces missions, il y a effectivement ce qu'on appelle
09:30 le remplacement de courte durée, qui est un temps d'enseignant
09:35 qui est dédié à une classe, pas forcément de la même discipline,
09:40 mais en tout cas, dans un projet pédagogique qui relève donc
09:43 de l'équipe du collège ou du lycée.
09:45 - Alors, on va lister un certain nombre de sujets qui font la une
09:48 de cette rentrée. Évidemment, un petit mot sur l'interdiction
09:51 de la baïa, puisque c'est aussi l'une des annonces.
09:54 513 établissements seraient particulièrement concernés en France,
09:57 selon le ministre Gabriel Attal. Est-ce qu'il y en a en Isère ?
10:00 - Oui, on a quelques établissements sur lesquels on a travaillé
10:04 tout au long de l'année dernière, cela étant, l'ensemble des situations
10:08 ont été réglées par le dialogue qu'ont engagé les chefs d'établissement
10:11 envers les jeunes et leurs familles. Alors, effectivement,
10:14 cette interdiction de la baïa et du camis relève de la loi de 2004,
10:21 parce que le port de ces tenues manifeste ostensiblement
10:25 l'appartenance religieuse et donc, dans le cadre de la laïcité...
10:28 - Il y a une petite discussion là-dessus, de dire que la baïa,
10:30 ce n'est pas un vêtement religieux, mais qu'il l'est devenu par l'usage.
10:33 - Aujourd'hui, ce que l'on dit, c'est que le port de ces tenues
10:36 manifeste ostensiblement l'appartenance religieuse et,
10:39 de part de la laïcité qu'on doit mettre en œuvre dans les établissements,
10:42 le port de la baïa et du camis sont interdits.
10:45 - On va se pencher à présent sur la question du harcèlement,
10:48 un fléau qui touche des dizaines, peut-être même des centaines
10:51 de milliers de jeunes. Des insultes, des intimidations,
10:54 des menaces graves, des appels à la haine. L'école, lieu de savoir,
10:57 peut aussi être lieu de violence, des enfants contre des enfants,
11:01 qui peut aussi conduire certains élèves jusqu'au suicide.
11:05 Et avant d'en parler, on va écouter le témoignage d'une maman.
11:09 - Sa fille est scolarisée au collège du Grésivaudan, à Saint-Imier.
11:12 Cette rentrée, elle la redoute, d'autant plus qu'elle ne s'est pas
11:16 sentie prise au sérieux. Selon elle, les faits ont été minimisés.
11:20 - Il y a un groupe d'élèves qui ont pris en grippe ma fille.
11:24 Il y a eu des violences physiques, des violences morales.
11:28 Elle a reçu des insultes aussi racistes parce qu'elle est métisse.
11:33 Sa tête a tapé le sol, elle a eu des hématomes au niveau du visage.
11:38 Ses lunettes ont été cassées sous la violence.
11:42 Elle est à peu près 4 à 5 personnes sur elle.
11:46 J'ai eu un seul rendez-vous avec la direction,
11:50 qui n'a pas du tout été concluant.
11:54 Elle a beaucoup minimisé les faits en indiquant que ma fille
11:58 n'était peut-être pas toute rose non plus, que la chef du groupe
12:02 qui mène des actions violentes envers ma fille,
12:06 n'avait pas la même culture que nous.
12:10 Cet enfant répondait par la violence, mais c'était ses codes à elle.
12:14 J'ai demandé s'il y avait des mesures pour que ma fille soit en sécurité.
12:18 La directrice m'a dit qu'elle pouvait faire jouer son réseau
12:22 pour que ma fille change d'établissement.
12:26 A la fin de l'année, on a essayé de la passer dans un autre endroit.
12:30 On a fait des recherches, on a fait des recherches,
12:34 on a essayé d'établissement, de la passer dans un collège privé.
12:38 Ça partait bien au mois de juin, et on a eu une réponse négative en août.
12:42 Donc ma fille va devoir retourner dans ce collège
12:46 avec justement les personnes qui la harcèlent.
12:50 Je ne suis pas sereine, j'ai peur.
12:54 J'espère que cette fois, on sera écoutés.
12:58 Et que... Pardon, j'ai vraiment du mal.
13:02 J'espère que ma fille sera en sécurité
13:06 et qu'elle va vivre une année sereine avec ses copines
13:10 sans avoir peur d'aller au collège.
13:14 Il faut qu'elle vive sa vie d'ado.
13:18 - Je précise que nous avons contacté la responsable de l'établissement par mail,
13:22 mais qu'elle n'a pas donné de réponse.
13:26 Le ministre de l'Éducation et la Première ministre ont annoncé
13:30 vouloir faire du harcèlement la priorité de cette rentrée 2023.
13:34 Vous avez entendu, Patrice Gros, la détresse de cette maman.
13:38 - Oui, j'entends le témoignage.
13:42 Permettez-moi de ne pas aller dans le fond de cette situation
13:46 que je connais, parce que c'est une situation qui nous est remontée.
13:50 On demande au chef d'établissement, au directeur d'école
13:54 de nous faire remonter tous les faits de violence,
13:58 parce que c'est une situation dont j'ai eu connaissance.
14:02 Très concrètement, qu'est-ce qui se passe sur un événement de ce type-là ?
14:06 Il y a une réponse éducative qui se fait en interne de l'établissement,
14:10 parce qu'il n'y a pas lieu d'avoir de la violence en interne de nos écoles,
14:14 de nos collèges, de nos lycées. Les enfants sont là pour apprendre.
14:18 - C'est le minimum. - Effectivement. Apprendre dans un contexte de bien-être.
14:22 La violence n'a pas lieu. Il y a eu aussi des réponses disciplinaires
14:26 sur les enfants qui étaient dans cette situation.
14:33 Aujourd'hui, dans cette situation, le cadre a été, j'ai envie de dire, posé.
14:38 En revanche, j'entends bien cette maman qui dit que tout n'est pas résolu.
14:43 Elle peut revenir vers nous pour qu'on puisse voir ce qu'il est encore possible de faire.
14:49 En tout cas, concernant le harcèlement, effectivement, vous l'avez très bien dit,
14:54 c'est un fléau. C'est un fléau et on s'en préoccupe.
14:57 C'est-à-dire qu'on ne minimise pas les situations.
15:00 Madame l'arrectrice l'a dit, avant de qualifier le fait de harcèlement,
15:03 dès lors qu'on voit un enfant qui n'est pas bien, qui est en situation de mal-être,
15:07 on doit s'en préoccuper de telle sorte que cet enfant puisse apprendre
15:11 dans les meilleures conditions possibles. Dans le cadre du harcèlement,
15:15 effectivement, quand on a des faits, nous les prenons en compte.
15:21 Il y a des mesures nouvelles qui sont apparues pour cette rentrée.
15:24 Il devrait y avoir un référent dans chaque établissement. Est-ce que c'est le cas ?
15:28 Effectivement. Notamment à Saint-Igny, on a des référents.
15:32 Ça va changer quelque chose.
15:33 On a des personnels formés. Dans ces formations, on a un programme,
15:37 ce qu'on appelle le programme phare, qui prend en compte l'ensemble
15:40 des aspects éducatifs et de formation auprès des jeunes, avec des ambassadeurs
15:45 qui permettent de servir de témoin, en tout cas d'observateur,
15:50 face à ces situations. Ce qui change pour cette présente rentrée,
15:55 c'est d'abord à l'école élémentaire, la possibilité de changer
15:59 l'élève harceleur d'école.
16:02 Pas au collège ?
16:03 D'abord à l'école, avec un travail qui se fait entre le directeur académique
16:09 et les maires, de telle sorte que le changement d'école soit possible.
16:13 Dans le second degré, que ce soit au collège ou en lycée,
16:16 il y a toujours l'aspect disciplinaire, avec la mobilisation du conseil de discipline
16:21 pour pouvoir éventuellement exclure un jeune de son établissement.
16:26 Exclure définitivement de son établissement ?
16:28 C'est possible, tout à fait.
16:29 C'est ce qui pourrait, si jamais les faits se reproduisent cette année,
16:32 ça pourrait être en jeu ?
16:33 Oui, tout à fait, bien entendu. C'est à la disposition du chef d'établissement.
16:37 On précise qu'il y a aussi un numéro d'urgence pour les familles et les victimes,
16:40 c'est le 30 20, et ce numéro permet aussi de remonter ensuite jusqu'à vos services ?
16:44 Tout à fait, exactement.
16:46 Merci beaucoup Patrice Gros, je rappelle que vous êtes directeur des services
16:49 de l'Education Nationale de l'ISER.
16:50 Je vous remercie.
16:51 Allez, un petit mot de sport rapidement avec quelques résultats du week-end.
16:55 La rentrée, c'est déjà un vieux souvenir, et parmi les meilleurs élèves,
16:58 le GF38 qui a battu Saint-Etienne en ouverture de saison de Ligue 2,
17:02 les Grenoblois sont quatrièmes avec deux victoires et trois matchs nuls.
17:05 Le FCG avait pourtant bien commencé en battant Mont-de-Marsan en demi-finaliste
17:10 la saison passée, mais les rugbymen ont perdu.
17:13 Les rouleurs de loup, eux, ont battu Rouen en match amical,
17:17 une première dans l'histoire des deux clubs finalistes de l'an passé.
17:20 Grenoble prend une petite revanche avec un moral au beau fixe
17:22 avant l'ouverture de la saison ce week-end.
17:24 Enfin, Thibaut Collet prend son envol, cinquième du championnat du monde de saut
17:27 à la Perche à Budapest, en battant par deux fois son record personnel,
17:31 avec désormais une barre à 5,90 mètres.
17:37 Voilà, je m'emballe un peu.
17:39 Retour de l'actu dans une heure et en replay sur telegrenoble.net.
17:43 Je vous souhaite à tous une excellente soirée.
17:45 Sous-titrage Société Radio-Canada