Andrey Rublev a fait très mal au clan français durant cet US Open 2023. Il a ainsi éliminé Arthur Cazaux, Gaël Monfils puis Arthur Rinderknech samedi soir. Le Tricolore avait très bien commencé la partie en remportant la première manche, mais n'a pas tenu ensuite la cadence du Russe, 3-6, 6-3, 6-1, 7-5. Discipliné, Rublev n'a réalisé que 23 fautes en quatre manches, moitié moins que son adversaire. L'actuel 8e joueur mondial se retrouve pour la cinquième fois en deuxième semaine à New-York. Il affrontera Jack Draper pour une place en quarts.
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00:00 - Ça va être différent cet année, avec Roger, Rafa, Andy, Novak, tous en retard ?
00:06 - L'année où j'ai joué, ils étaient en retard aussi.
00:09 (Rires)
00:11 Donc pour moi, ça sera pareil.
00:13 Mais j'ai joué seulement une fois à Boston.
00:20 Il n'y avait pas Roger, Andy, Rafa, Novak.
00:26 Mais c'était génial, j'ai beaucoup apprécié.
00:31 Quand je regardais sur la télé, je me demandais pourquoi ils étaient si excités.
00:37 Ce n'est pas vraiment un défilé, mais quand tu arrives là, tu as cette atmosphère.
00:43 Et ce n'est pas un défilé, c'est juste...
00:47 Tu veux gagner, oui ou non.
00:49 Mais quand tu es dans l'équipe et que tu ressens le soutien, tu ne veux pas qu'ils se laissent tomber.
00:57 Tu veux faire ton meilleur.
00:59 Et à la fin, ça devient personnel, aussi avec l'autre équipe.
01:05 Parce que parfois, je me souviens à Boston, quand ils nous représentaient,
01:10 Team World, Team Europe, Team World disait que c'était leur année,
01:16 ils étaient à Boston, ils étaient à la maison.
01:19 Et je me disais que je ne voulais pas gagner.
01:22 Je veux gagner tous les matchs.
01:25 Quand tu es là, c'est complètement différent.
01:28 Tu vois tout le stade rempli de joueurs, tous les matchs.
01:32 Et c'est naturel de faire du mieux.
01:37 Et c'est naturel d'avoir toutes ces émotions.
01:40 As-tu regardé sur la télé l'année dernière avec Roger et Novak ?
01:43 Non, je ne l'ai pas regardé, mais j'ai vu quelques vidéos sur Instagram.
01:49 Et enfin, est-ce qu'il y a une sorte de changement général,
01:52 maintenant que ces gars sont sortis de cette compétition et ont laissé de l'espace pour les autres ?
01:57 Je ne sais pas, on verra.
02:00 Bien sûr, plus et plus de joueurs jeunes sont venus jouer,
02:07 et ils ont fait de bons résultats.
02:10 Ils ont été invités à la Ligue des Nations.
02:13 Donc je pense que c'est normal.
02:16 En revanche, tu as joué avec Draper deux fois l'année dernière,
02:19 et je crois que tu as gagné les deux matchs.
02:22 Beaucoup d'événements ont eu lieu depuis.
02:24 Quels étaient les clés de ces deux matchs ?
02:27 Je ne sais pas.
02:30 Je ne veux pas dire que j'ai eu de la chance,
02:33 mais je me souviens qu'il avait gagné le premier match au Madrid.
02:36 J'ai gagné le deuxième match, et le troisième match, il avait gagné 3-0,
02:39 je crois, avec une pause.
02:42 Je ne sais pas, il n'y avait pas de clé.
02:43 Je me souviens que nous avions fait un tir,
02:45 c'était l'attitude du Madrid, tout le monde tenait le serveur.
02:48 Il a lâché un match, j'étais en mesure de revenir,
02:51 et des choses comme ça.
02:52 Mais je me souviens qu'il jouait incroyablement bien.
02:55 J'étais très impressionné de la façon dont il jouait,
02:59 et je me disais que c'était bien que je puisse gagner.
03:03 Et puis on a joué à Washington,
03:06 et c'était une condition différente, c'était super chaud.
03:09 Et à la fin, j'ai pu gagner en direct.
03:12 Je ne sais pas, mais comme je l'ai dit, il jouait vraiment bien.
03:16 De tous les matchs que vous avez faits,
03:20 tous les matchs que vous avez réussi dans ce jeu,
03:22 vous êtes probablement le plus célèbre au tennis britannique
03:24 de battre Dan Evans et de manger une banane en janvier.
03:27 Oui, oui.
03:29 Est-ce que vous prenez vos propres bananes le mois de juin ?
03:32 Bien sûr, je mange des bananes chaque match.
03:36 Je ne sais pas, c'est déjà une routine.
03:40 Quand je suis hors du court, je ne peux même pas regarder les bananes.
03:44 Depuis que je suis 11 ans, je mange des bananes aux matchs.
03:48 Dans la vie, je ne peux pas.
03:51 Je me sens que je vais me déchirer.
03:54 de la vie.