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00:00 mon ami et collègue Stanislas Guérini,
00:02 parce qu'il faut porter bien sûr nos couleurs,
00:05 celles de la majorité, et puis pour rencontrer les gens.
00:07 C'est ce qu'il y a de mieux quand on fait de la politique,
00:09 c'est de rencontrer les gens.
00:10 — C'est un peu l'acte II de votre rentrée aujourd'hui ?
00:12 — Non, pas du tout !
00:13 Chaque année, je viens à la Praterie de Lille,
00:14 vous êtes moins nombreux.
00:16 Chaque année, c'est dommage d'ailleurs.
00:17 Stanislas vient régulièrement, Stéphane également,
00:20 pour soutenir Violette.
00:21 Et puis c'est la rentrée économique,
00:24 on pense à tous les commerçants de Lille,
00:25 et bien évidemment, c'est l'occasion de faire connaître
00:27 notre belle région des Hauts-de-France,
00:28 qui n'est pas assez connue,
00:30 et puis bien sûr de pouvoir faire une rentrée politique
00:32 avec Stéphane Séjourné, bien sûr.
00:34 — Vous avez dit dans une interview
00:35 qui est parue dans Libération aujourd'hui
00:37 que vous n'étiez pas certain d'avoir toutes les qualités
00:39 pour être président de la République.
00:41 Qu'est-ce qu'on voit à comprendre ?
00:42 — C'est très difficile d'être candidat,
00:44 puis président de la République.
00:45 Je pense qu'Emmanuel Macron a démontré
00:47 qu'il avait une maestria,
00:49 celle d'à la fois de gouverner un pays difficile
00:51 en temps de tempête,
00:52 et puis de parler à un électorat populaire,
00:55 un électorat de classe moyenne, un électorat plus aisé.
00:58 Et je pense qu'il faut, avant d'être candidat
01:00 à la présidence de la République,
01:01 beaucoup réfléchir sur soi-même
01:03 et sur l'encontre avec la nation.
01:04 En revanche, faire de la politique,
01:06 c'est ce que j'essaye de faire,
01:08 de porter des idées, d'être l'avocat,
01:11 mais comme les Violette, comme chacun d'entre nous,
01:13 de nos électeurs, et d'apporter à Paris
01:15 ce que je fais de tourcoing,
01:17 les questions, les préoccupations,
01:19 les demandes de mes habitants.
01:21 Voilà, moi, je suis intrinsèquement lié
01:24 au Nord-Pas-de-Calais, à ma région,
01:26 et c'est mon rôle, comme d'autres ici,
01:28 de porter à Tourcoing, évidemment,
01:31 le bonheur d'être élu,
01:33 mais aussi de faire entendre à Paris
01:35 les revendications des gens plus modestes.
01:37 – Vous êtes en train de réfléchir ?
01:39 – Non, moi, je suis en train d'être ministre de l'Intérieur,
01:41 c'est très difficile, c'est un métier très difficile,
01:44 au sens où il faut aider les Français
01:46 et les Françaises à être plus en sécurité.
01:47 J'ai compris les exigences qu'avaient
01:49 les Françaises et les Français,
01:50 qui sont les mêmes que le président de la République,
01:51 et donc j'y travaille matin, midi, soir et nuit.
01:54 – Une dernière petite question,
01:55 est-ce qu'il y a un petit peu des chiraciens
01:56 dans votre manière de venir manger des moules et des frites ?
01:59 – Je suis né dans un bar tabac,
02:01 donc je n'ai pas besoin de me forcer, merci beaucoup.
02:03 Mais…
02:04 – Le président de la République,
02:07 on le sait qu'il ne fait pas un traitement
02:09 pour sa voix, les attentes et la laïcité,
02:10 c'est-à-dire le port de la manière,
02:12 est-ce qu'on pourrait, un petit peu,
02:14 entreprendre, sympathiser les gens
02:16 dans le monde sur le terrain, sur les communautés ?
02:18 – Écoutez, pour ma part, moi, je veux dire
02:20 que le président de la République et le ministre de l'Éducation nationale
02:22 ont eu parfaitement raison d'interdire
02:25 les vêtements religieux et provocateurs
02:26 au sein de l'école publique.
02:28 L'école publique, c'est un sanctuaire.
02:30 Et je pense qu'il y a une unanimité politique
02:31 chez les partis de gouvernement pour dire
02:33 que l'école publique doit être un lieu de neutralité.
02:35 Neutralité politique, neutralité religieuse.
02:38 Et je pense qu'il faut porter cet héritage
02:40 de neutralité de l'école publique,
02:42 un lieu où les enfants se construisent.
02:44 Ça n'empêche pas que sur la voie publique,
02:47 bien sûr dans les lieux de culte, dans la vie de tous les jours,
02:49 on a envie de démontrer sa foi religieuse,
02:51 elle est éminemment respectable.
02:53 Mais à l'école, comme dans la fonction publique,
02:55 M. le ministre de la Fonction publique,
02:56 la neutralité, c'est très important.
02:58 C'est un héritage des grandes lois républicaines
03:00 depuis plus d'un siècle que nous avons.
03:02 Et moi, je trouve que le président de la République
03:03 a un énorme courage.
03:05 Il pourrait, comme d'autres, faire attention,
03:09 se boucher les oreilles, se fermer les yeux.
03:12 Et il a le courage d'imposer la neutralité religieuse.
03:15 Je veux dire que le ministère de l'Intérieur,
03:17 d'ailleurs la première ministre nous a invités
03:19 à une réunion dimanche pour en parler.
03:21 Les agents du ministère de l'Intérieur
03:23 seront aux côtés des professeurs de l'éducation nationale
03:26 et aux côtés du ministre de l'Éducation nationale
03:28 pour pouvoir faire respecter la règle républicaine
03:31 à l'école, neutralité à l'extérieur,
03:33 chacun ses opinions.
03:35 Vous me permettrez peut-être juste d'ajouter
03:37 que c'est une bonne décision
03:38 parce que les professeurs de notre pays,
03:40 parce que les chefs d'établissement de notre pays
03:42 demandaient de la clarté,
03:44 c'est bien normal que les responsables politiques
03:46 apportent de la clarté.
03:47 Cette demande, elle émanait des agents de la fonction publique.
03:50 Et donc je crois qu'il faut être à chaque instant
03:52 aux côtés des agents de la fonction publique
03:54 pour les aider dans leur mission,
03:55 dans leur mission d'éducation,
03:56 mais aussi dans leur mission de défense de la République.
03:59 Et je pense que c'est une décision qui est parfaitement légitime.
04:01 Un dernier mot comme ça,
04:03 il faudrait d'abord plus soin à ce que l'a dit le ministre de l'Intérieur
04:07 sur le soutien aux équipes départementales ici du parti
04:10 puisqu'ils travaillent énormément à la fois
04:12 sur le niveau local et le niveau national.
04:14 Et on est tous venus aussi rencontrer les militants
04:17 qui sont aujourd'hui sur la braderie de Lille,
04:20 qui sont au contact des citoyens,
04:22 qui travaillent aussi un projet local
04:24 et qui valorisent le projet national,
04:27 ce que nous défendons aussi au niveau national.
04:28 [Musique]
04:31 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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