Michel Ardouin

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Michel Ardouin
Transcript
00:00 Le 17ème, c'était le quartier des bars de voyous et des prostituées.
00:03 Michel Ardoit en connaît chaque recoin.
00:06 Il y avait au moins 40 appartements qui étaient loués par des filles.
00:11 Il y en a qui travaillait pour vous par visite ?
00:13 Il y en a eu deux ou trois, oui, par période.
00:15 Nous on ne s'accrochait pas.
00:18 Si la fille voulait partir, qu'elle en avait marre, elle était heureuse pendant 3 mois, 6 mois, 1 an.
00:21 Si elle tombe amoureuse d'un autre mec ou qu'elle en avait marre, elle partait.
00:24 On n'est pas des Albanais.
00:26 On ne prend pas la famille en otage.
00:29 Parce que là vous me parlez finalement comme d'une belle époque.
00:32 C'était une belle époque, c'était une époque magnifique.
00:34 On prenait tout à la rigolade, où l'argent était facile, on s'amusait bien.
00:38 Tout n'était pas si rose que ça quand même, je suppose.
00:41 Il fallait prendre ses responsabilités de temps en temps.
00:42 Il y a toujours un connard qui venait manger dans votre gamelle.
00:44 Bon, on a réglé le problème et puis après on partait rigoler.
00:46 Ça veut dire quoi, "régler le problème" ?
00:47 Il fallait qu'il disparaisse.
00:48 Parce que vous, vous êtes un des rares qui avouez...
00:53 Moi je revendique que j'ai tué pas mal de gens qui étaient venus m'emmerder, c'est tout.
00:56 Mais j'ai abîmé que des voyous, j'ai jamais tiré sur une casseur de banque, ni sur un flic, ni sur personne.
01:00 J'ai réglé des comptes internes au milieu.
01:02 Je ne peux pas faire une cellule dans ma cave et condamner un mec à 15 ans de prison.
01:06 Je ne peux pas le laisser dans mon dos vivant.
01:08 Faut faire.
01:09 *musique*

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