Jean-François Copé sur le Divan de Fogiel : "J'ai pris cher !"

  • l’année dernière
Jean-François Copé sur le Divan de Fogiel : "J'ai pris cher !"
Transcript
00:00 Ecoutez, en tout cas d'avoir du temps pour en parler.
00:04 Et j'ai vraiment pensé que votre émission était sans doute la...
00:08 je dis même pas la meilleure, la seule en fait, qui le permette.
00:12 Le système médiatique est ainsi fait, il a beaucoup de qualités,
00:18 par ailleurs que c'est un système dans lequel on est dans la frénésie du moment,
00:22 dans l'hyper-actualité, il faut toujours avoir un avis sur tout.
00:26 J'étais très fort d'ailleurs moi pour ça, j'étais capable d'avoir un avis sur tout, tout le temps.
00:29 En pensant que le meilleur d'ailleurs, avis.
00:32 Oui, bien sûr, c'est toujours pareil.
00:35 D'avoir un avis sur tout, d'être de tous les clivages, de toutes les bagarres.
00:41 Et en fait c'est la fonction aussi, quand vous êtes chef de l'opposition, président de parti,
00:48 en fait vous êtes obligé d'être sans arrêt contre la gauche, quand vous êtes de droite,
00:52 et donc de rentrer dans une espèce d'automatisme.
00:56 Et les rares semaines où je ne parlais pas, vous me disiez "qu'est-ce qu'il a, il est malade, il a un problème,
01:00 il est d'accord avec le gouvernement ?"
01:03 Et bon, ça je ne l'ai pas choisi, de me retrouver là où je me suis retrouvé, c'est-à-dire en ayant tout perdu.
01:09 Parce que j'ai perdu, j'ai pris cher en fait, j'ai l'impression de perdre tout,
01:15 mes responsabilités, mon honneur aussi, peut-être même mon avenir.
01:21 Et en tout cas ce qui est vrai c'est qu'il y a une chose que j'ai retrouvée, c'est la liberté.

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