Marcelino : «J'avais la sensation qu'on avait une maîtrise absolue du match» - Foot - L1 - OM

  • l’année dernière
Héroïques à 10 contre 11 pendant 80 minutes et menés 1-0 dès le début de la rencontre, les Nantais ont trouvé les ressources pour inverser le cours du match et égaliser. En seconde période, l'OM a poussé mais a manqué d'inspiration tout comme son coach, Marcelino, qui n'a fait qu'un seul changement.

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Transcript
00:00 Je vais répondre. Il n'y a jamais deux matchs égaux et -3.
00:09 Si on analyse les buts concourus, ce n'est pas le réflexe.
00:17 Pourquoi ? Parce que contre le Panathinaikos, on a concouru un penalty étrange, très étrange.
00:23 Et ici, un but de saque de bande, évitable. Contre Metz, un but de deux refus, qui se met dans la boute de l'un ou le cou de l'autre et qui entre dans l'angle.
00:36 Ce sont des actions. Mais allons à un contexte plus général.
00:41 Le contexte général est que, par exemple, contre le Panathinaikos, nous avons pu mettre 6 buts.
00:48 Contre Metz, nous avons pu mettre aussi beaucoup de buts.
00:53 Mais on ne peut pas mettre un but. Et en même temps, nous ne pouvons pas rester aujourd'hui 30 minutes sans tirer à la butte.
01:02 En jouant contre 10 et dans beaucoup de ces minutes, avec un résultat favorable.
01:08 Donc, il faut nous convaincre que le match dure 90 minutes. Et le résultat ne doit jamais modifier notre mentalité de vouloir plus, de chercher le rival et de mettre plus de buts.
01:28 Et c'est sans doute que ces deux matchs nous montrent que cela nous manque.
01:36 Il n'y a jamais deux matchs qui sont pareils. Et moins encore trois matchs qui sont pareils.
01:44 Si on s'arrête à faire l'analyse des buts, non plus.
01:48 Contre le Panathinaikos, on a eu un pénalty.
01:52 Contre Metz, on a eu un but qui a été refusé deux fois par des coups de patrines.
01:57 On a eu des actions.
01:59 Mais si on analyse le contexte d'une façon plus générale, on pourrait dire que par exemple, avec le match contre le Panathinaikos, on aurait pu mettre 6 buts.
02:11 Mais aujourd'hui, on n'a pas pu.
02:15 Parce qu'on a passé 30 minutes sans aller au but, sans aller chuter.
02:23 Il faut qu'on se convainque qu'un match dure 90 minutes.
02:31 Peu importe le résultat qu'on ait, il faut toujours vouloir plus.
02:36 Et c'est peut-être ça qui manque.
02:39 Oui, on aurait pu le faire.
02:41 Sans doute.
02:42 Mais j'ai l'impression que nous avions le domaine absolu du match.
02:47 On jouait complètement dans leur zone.
02:51 Nantes a défendu très bien en seconde partie, accumulant beaucoup de joueurs dans l'arrière.
02:59 On a eu suffisamment de chances pour avoir mis le deuxième but.
03:05 Le rythme de ce deuxième temps, et surtout les 25-30 dernières minutes, était bon.
03:12 On pensait que les joueurs qui étaient sur le terrain étaient les meilleurs pour gagner.
03:20 On n'a pas réussi et on ne l'a pas fait.
03:23 Mais je continue d'insister.
03:25 Mon ennui, mon enfant, est avec la réponse que nous avons reçue au premier temps,
03:37 après l'expulsion du joueur de Nantes.
03:43 J'ai eu la sensation qu'on avait une maîtrise absolue du match.
03:47 C'est pour ça que je n'ai pas fait les changements.
03:49 Nantes a joué très bien.
03:51 Mais nous aussi, on a eu pas mal d'occasions pour avoir le deuxième but.
03:57 Le rythme des dernières 25 minutes était très bon aussi.
04:02 C'est pour cela qu'on a cru qu'on avait les meilleurs joueurs sur le terrain.
04:07 J'insiste sur ma colère et je la focalise sur le temps qu'on a perdu,
04:17 juste après l'expulsion du joueur de Nantes.

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