• il y a 2 ans
Olivier Duroy et Isabelle Verjans, le nouveau duo de la Nosta Family (6h-9h, du lundi au vendredi, sur Nostalgie). Ils répondent aux questions de Charlotte Vanbever et Cédric Baufayt

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00:00:00 C'est parti pour la deuxième saison de Showbuzz, le talk media de Sudinfo, pour ouvrir le bal,
00:00:06 le nouveau duo de nostalgie de la NostalFamily.
00:00:09 Enfin, nouveau duo, ça fait quand même quelques années et ça se voit déjà sur la tête
00:00:21 d'Olivier qu'ils existent.
00:00:23 Ça c'est pour me venger du fait que tu viennes me sacrer mon...
00:00:26 Ah non mais j'ai trouvé ça bien !
00:00:27 Non mais vraiment j'ai trouvé ça bien.
00:00:29 On se connaît un peu, tu sais bien que j'aime bien ce que tu dis.
00:00:31 Olivier Duroit, Isabelle Vaurien sont nos premiers invités de la saison, le nouveau
00:00:36 duo de la NostalFamily.
00:00:37 On est vraiment ravis de vous accueillir avec Charlotte Van Bever.
00:00:41 Salut Charlotte !
00:00:42 Bonjour tout le monde, on est ravis aussi.
00:00:44 Bienvenue chez nous.
00:00:45 On est donc parti pour les trois quarts d'heure d'interview où on va évidemment prendre
00:00:48 le temps de parler et d'évoquer votre nouveau duo, la reconstitution de ce duo un peu historique,
00:00:56 je pense qu'on peut le dire.
00:00:57 C'est top, il y a juste que moi je dois partir dans un quart d'heure.
00:01:00 On continuera avec Isa, ce sera mieux.
00:01:02 Je plaisante.
00:01:03 Pas de problème.
00:01:04 On reviendra aussi sur vos débuts en radio, voilà ça va pas nous rajeunir mais bon c'est
00:01:07 comme ça.
00:01:08 Et on parlera aussi de vos activités complémentaires puisque dans la vie vous ne faites pas que
00:01:14 de la radio donc on en parlera.
00:01:15 Mais avant toute chose, histoire de cadrer le débat, Charlotte Van Bever vous a préparé
00:01:22 un petit portrait.
00:01:23 Allez c'est un petit portrait gentil.
00:01:25 Cher Isa et Olivier, ce qu'il y a de bien avec votre duo reformé, c'est qu'on peut
00:01:30 le prendre de deux manières différentes.
00:01:31 Alors soit on se dit de façon un peu illusoire mais qui nous fait du bien, yes on n'a pas
00:01:37 vieilli.
00:01:38 Soit on est plus réaliste et en se rendant compte qu'on n'est plus sur énergie mais
00:01:42 sur nostalgie, on se dit que quand même on a pris un petit coup de vieux.
00:01:45 Bon parce qu'on se souvient tous, ado ou même un peu plus tard, post-ado il faut le dire,
00:01:49 il ne fallait pas avoir forcément 15 ans, que le moyen de nous sortir du lit le matin
00:01:54 c'était quand même de vous écouter tous les deux.
00:01:56 C'était un peu notre club Dorothée de presque adultes.
00:02:00 Alors aujourd'hui qu'on est bel et bien adultes, on espère tout de même que tous
00:02:05 les deux vous n'avez pas perdu votre âme d'enfant parce que nous on n'attend qu'une
00:02:09 chose c'est se réveiller dans la bonne humeur comme avant.
00:02:11 Alors merci pour ce mot.
00:02:14 Et ça rime et ça rime, t'as vu ? Oui c'est bien et alors tu nous as dit là
00:02:18 avant l'interview que tu avais écouté ce matin.
00:02:20 Alors justement qu'est-ce que t'en as pensé toi ?
00:02:22 Ah c'est mon interview ? Oui !
00:02:24 Alors ce qui est dingue c'est quand on vous écoute tous les deux, c'est quand on vous
00:02:30 entend, c'est l'alchimie qu'il y a entre vos deux voix et les réflexes que vous avez
00:02:36 dans l'humour, dans la compréhension l'un de l'autre.
00:02:39 Je te dis comme si le temps n'avait pas passé en fait.
00:02:41 C'était une joke d'écouter Nostalgie, c'est pas une radio de vieux, c'est pas ça que
00:02:45 je voulais dire.
00:02:46 C'est de moins en moins d'ailleurs.
00:02:47 C'est vraiment cette complicité et l'alchimie le truc évident en fait où voilà, on a l'impression
00:02:52 qu'il n'y a pas de travail derrière, on en reparlera mais on se doute qu'il y a du
00:02:55 travail derrière.
00:02:56 Et quelle est ta question ? C'est toi qui me posais une question en fait.
00:02:58 Il est vieux, il oublie.
00:02:59 Ça va être difficile.
00:03:00 On va donc évoquer cette nouveauté puisque depuis lundi 6h du matin, c'est ceci qu'on
00:03:07 entend sur Nostalgie.
00:03:08 La Nosta Family avec Olivier et Isa.
00:03:14 On ne sait jamais sur quoi on va tomber.
00:03:16 On ne sait jamais sur quoi on va tomber.
00:03:19 Bon, on tombe sur quoi alors pour celles et ceux qui ne se sont pas encore branchés
00:03:24 sur Nostalgie depuis la rentrée ?
00:03:26 Un duo reformé.
00:03:28 On tombe surtout sur de la bonne humeur, sur nous, nos personnalités, toute l'équipe
00:03:35 aussi qui travaille sur cette émission.
00:03:38 Et puis voilà, on a juste envie de s'amuser nous, de faire de la radio pour les autres,
00:03:43 pour les auditeurs et de passer un bon moment.
00:03:46 Ce qu'on espère, c'est que ça s'entend et qu'on peut le partager avec un maximum
00:03:50 de personnes.
00:03:51 Alors on veut tout savoir.
00:03:52 C'est quoi les coulisses de cette reconstitution ? Qui a eu cette idée ? Comment ça s'est
00:03:59 fait ? Les négociations, les montants sur les contrats ? On veut tout savoir.
00:04:04 Alors ça, pas de problème.
00:04:05 Le montant, on le fait gratuitement.
00:04:06 On est payé en bise-moi.
00:04:08 Voilà, en place de cinéma.
00:04:11 Nous, c'est la passion.
00:04:12 Enfin, c'est la passion.
00:04:13 Donc, il n'y a pas de contrat.
00:04:15 Demain, on va avoir un contrôle.
00:04:17 Non, très sérieusement, je voudrais juste revenir sur un truc que tu as dit.
00:04:21 Et alors, justement, ça fait partie des coulisses.
00:04:23 C'est vrai qu'on a fait nos chemins, chacun de notre côté.
00:04:27 J'imagine qu'on va en parler encore dans cette interview.
00:04:30 Et quand on nous a proposé, on s'est dit, tiens, super, génial.
00:04:34 Est-ce qu'on va pouvoir se retrouver comme avant ? Est-ce que les réflexes vont arriver
00:04:39 comme avant ? Et alors, on s'est testé pendant les vacances, où on a fait ce recours
00:04:45 qu'on appelle des émissions zéro.
00:04:46 Et on a vu que, enfin, voilà, elle a le même humour que moi.
00:04:50 C'est un truc un peu magique.
00:04:51 Tu sais, c'est comme quand deux amis comme ça ne se sont pas vus depuis longtemps.
00:04:57 Et puis, voilà, ils se retrouvent.
00:05:00 En fait, il n'y a pas de fossé entre eux.
00:05:03 Tout de suite, ça reconnecte.
00:05:04 Et moi aussi, je me posais la question de savoir, est-ce qu'il allait falloir du temps ?
00:05:10 Est-ce que je n'avais pas perdu mes réflexes ? Est-ce qu'on se connaissait encore en radio
00:05:13 comme on se connaissait avant ? Et puis, il y a ce truc un peu magique où j'ai l'impression
00:05:17 de jamais l'avoir quitté.
00:05:18 - Mais tu vois, le truc, c'est qu'on est nous.
00:05:22 On est naturel.
00:05:23 À l'antenne, comme on est dans la vie.
00:05:25 Et on est des connards, mais de la même façon.
00:05:27 Et donc, forcément, quand tu ne mens pas et que tu ne joues pas un personnage, tu n'as
00:05:30 pas besoin de rejouer un personnage.
00:05:31 Et tu es toujours le même.
00:05:33 - Mais non, mais on aurait pu dire, voilà, on a vieilli quand même un peu.
00:05:36 - Oui, surtout.
00:05:37 - Oui, j'avoue.
00:05:38 Il était toujours aussi gentleman.
00:05:39 Il était gentleman à l'époque.
00:05:40 - Oui, oui, oui.
00:05:41 - Il faut être honnête.
00:05:42 - En stacking.
00:05:43 - Mais du coup, je ne sais plus.
00:05:44 Tu m'énerves.
00:05:45 Je ne sais plus ce que je disais.
00:05:46 - Tu disais, oui, on aurait très bien pu dire, oui, on a vieilli.
00:05:47 Donc, peut-être, ça ne va pas.
00:05:48 - Oui, peut-être que nos personnalités ont changé.
00:05:49 Enfin, voilà, on évolue dans la vie.
00:05:50 Mais je pense qu'il y a un truc qui n'a pas évolué chez nous.
00:05:51 Et c'est peut-être quelque chose, finalement, qui nous caractérise.
00:05:52 C'est cette capacité à faire les cours.
00:05:53 - Et donc, est-ce qu'on a répondu à ta question ?
00:05:54 - Non, pas du tout.
00:05:55 Sa question, c'était comment le duo s'est reformé.
00:05:56 C'était à l'initiative de qui, en gros ?
00:06:12 - Bon, alors, ce qui s'est passé, d'abord, évidemment, Ingrid est partie de la Nosta
00:06:19 Family.
00:06:20 Et quand on l'a appris, les choses se sont un petit peu enchaînées.
00:06:23 Moi, j'ai reçu un coup de fil de Jean-François.
00:06:29 - C'est qui, Jean-François ?
00:06:30 C'est lui qui s'est affritri près de chez vous ?
00:06:31 Jean-François, tout le monde doit le connaître.
00:06:32 Jean-François Pottier.
00:06:33 - Non, mais Jean-François Pottier, qui est le directeur des programmes de Nostalgie,
00:06:39 et qui m'a demandé, quelques semaines après qu'Ingrid ait annoncé son départ, de reprendre
00:06:49 la Nosta Family.
00:06:50 Et j'ai dit « Attends, oui, oui, ok.
00:06:52 Mais moi, pas avec n'importe qui.
00:06:55 Parce que, voilà, il faut réfléchir vraiment avec qui.
00:06:58 » Et il me dit « On a déjà approché quelqu'un.
00:07:01 » Je dis « Quoi ? » Je dis « Tu me demandes ? »
00:07:03 - Et il y a déjà la deuxième personne.
00:07:05 - Mais oui, sans même m'avoir consulté.
00:07:07 - Mais c'était déjà Isa.
00:07:08 - Mais attends, mais attends.
00:07:09 Écoute, on a eu Isa il y a quelques jours au téléphone, et Isa a dit oui.
00:07:14 - Et elle ne t'avait rien dit ?
00:07:15 - Elle ne m'avait rien dit.
00:07:16 - Ah non, j'ai gardé le secret.
00:07:17 - Et alors là, je suis tombé sur le cul.
00:07:20 Parce qu'on en avait déjà un peu parlé.
00:07:22 On est allé manger ensemble il y a quelques mois.
00:07:25 - C'était quelques mois avant.
00:07:26 - Oui, il y a quelques mois, quelques mois avant.
00:07:27 Et puis, je lui ai dit « Tu reviendrais bien, etc. »
00:07:31 Et oh non, non, moi je suis bien.
00:07:33 Je suis bien où je suis, je ne sais pas comment.
00:07:35 Et par quel coup de baguette magique ils ont réussi.
00:07:37 Mais oui, ça m'a mis sur le cul, vraiment.
00:07:40 - À l'époque, parce qu'on parle de maintenant, on reparlera encore de Nosta et de ce que vous
00:07:44 faites là maintenant.
00:07:45 Évidemment, ça va encore un petit peu évoluer.
00:07:46 À l'époque, sur NRJ, quand votre duo s'est formé, c'était comment ?
00:07:51 Qu'est-ce qui vous réunissait déjà à l'époque, au tout début ?
00:07:54 C'est déjà cet humour, évidemment, un peu décalé, potache un peu que vous avez.
00:07:58 Comment ça s'est créé, cette alchimie entre vous ?
00:08:00 - Je ne sais pas.
00:08:01 Elle a dit qu'on avait un humour potache.
00:08:02 - C'est pas beau, ça ?
00:08:03 - C'est bien, populaire, potache.
00:08:04 On l'assume totalement.
00:08:05 On est comme ça.
00:08:06 Quand tu te retrouves dans un barbecue avec des copains, mais tout le monde a un humour
00:08:12 potache.
00:08:13 - Je pense, oui.
00:08:14 - C'est ça qui vous a réuni ?
00:08:15 - Nous, on l'a tenu.
00:08:16 - C'était quoi le truc qui vous a réuni ? Parce que vous avez eu le temps d'y penser, depuis
00:08:19 le succès d'NRJ.
00:08:20 Vous avez dit "mais qu'est-ce qui fonctionne entre nous ? Est-ce que c'est vraiment ça
00:08:23 qui a accroché l'auditeur ?"
00:08:24 - Dans le démarrage de l'émission du "Réveil du Roi" à l'époque, puisque c'était ta question,
00:08:33 j'étais persuadé, moi, quand ils sont venus me chercher, j'étais sur contact avant, qu'ils
00:08:38 avaient une bonne équipe et un bon duo, parce que j'avais eu un bon duo avec Mike, qui a
00:08:44 eu son accident de moto.
00:08:46 Et forcément, ce duo s'est fait aussi de manière magique.
00:08:52 On a fait aussi un succès à l'époque.
00:08:54 Et je voulais recréer quelque chose comme ça.
00:08:57 Et je sais que ça ne se crée pas n'importe comment.
00:08:59 Je sais que ça se crée avec de belles personnes, de vraies personnes, en étant naturelles
00:09:03 et puis, en étant un peu plus humain.
00:09:05 De belles personnes, de vraies personnes, en étant naturelles et puis en vivant des
00:09:10 choses ensemble.
00:09:11 Et ce qu'on a fait, rappelle-toi, à l'époque, on l'a su au mois de juin, on a fait toutes
00:09:17 les sorties possibles, inimaginables.
00:09:19 - On a passé du temps ensemble.
00:09:20 - On est allé à la mer avec les enfants.
00:09:22 - On a appris à se découvrir, en fait.
00:09:25 - Voilà, exactement.
00:09:26 Alors, je veux dire, comme un couple qui se découvre en tout bien, en tout honneur, parce
00:09:30 que là, c'était un couple vraiment radiophonique.
00:09:32 - C'était un peu amis au premier regard, quoi.
00:09:34 - Exactement.
00:09:35 - On a testé si ça marchait ou pas.
00:09:37 - Et puis, on s'est marrés, on s'est marrés, on s'est retrouvés dans des sorties.
00:09:42 Moi, qui bois pas, je bois pas d'alcool.
00:09:45 - On dirait pas pourtant.
00:09:47 - Non, pas ça.
00:09:48 - Mais on s'est mis des murs, genre.
00:09:51 Mais c'était vraiment, vraiment, vraiment, vraiment sympa, les deux amis qui se découvrent.
00:09:56 - D'ailleurs, on a la vidéo du pipi gay, t'as l'air.
00:10:01 - Et moi, comme j'ai rencontré Olivier, j'étais aussi en radio avec d'autres personnes.
00:10:07 Et je me suis dit à ce moment-là, en fait, la radio, je pense pas que c'est pour moi,
00:10:12 en fait, parce que j'avais pas eu une expérience très probante à ce moment-là.
00:10:17 Et honnêtement, j'étais à deux doigts d'arrêter la radio et probablement de me reconvertir
00:10:23 vers autre chose.
00:10:24 Je me suis dit, c'est pas pour moi, ça marche pas.
00:10:26 - C'est pour ça que sa carrière, c'est grâce à moi.
00:10:28 - Voilà, c'est ce que j'allais dire.
00:10:30 - Tu notes les mots de la bouche.
00:10:31 - Il a des royalties chaque mois.
00:10:33 Et puis, je me suis dit, bon, allez, on tente une dernière fois, j'ai envie de dire.
00:10:37 J'ai rencontré Olivier et honnêtement, j'ai aucun problème à le dire.
00:10:41 Moi, je débarquais un peu au hasard comme ça en radio.
00:10:44 Et il m'a appris, en fait, énormément de choses, énormément de réflexes.
00:10:49 Mais j'avais déjà en moi cette volonté de ne pas faire de la radio pour qu'on parle
00:10:54 de moi, pour qu'on passe sur ceci.
00:10:56 Enfin, juste parce qu'on avait envie de s'amuser et de faire de la radio pour les auditeurs,
00:11:01 pour les gens.
00:11:02 Voilà.
00:11:03 Et ça, ça nous a vraiment réunis.
00:11:05 Et j'ai appris énormément de choses avec lui.
00:11:08 Et voilà.
00:11:09 Après, j'ai pris un autre envol, j'ai appris d'autres choses.
00:11:11 Mais honnêtement, si j'ai continué la radio, c'est parce que je l'ai rencontré.
00:11:15 - Ça, c'est déjà une belle histoire.
00:11:17 Ensuite, l'histoire est encore plus belle parce que le Réveil du Roi, à l'époque,
00:11:20 ça marque, et je le disais en intro, mais c'est fou ce que ça a marqué toute une génération.
00:11:23 C'était phénoménal.
00:11:25 Je pense que tout le monde écoutait ça le matin, en tout cas, on va dire dans l'âge
00:11:30 pour écouter, mais même on obligeait les parents à écouter quasiment ça.
00:11:33 Est-ce que vous vous rendiez compte du phénomène que c'était ? Comment vous le ressentiez ?
00:11:38 Ce qui n'existe plus vraiment aujourd'hui, d'ailleurs.
00:11:40 - Il y avait des retours.
00:11:41 C'est vrai que quand tu vois, on faisait, et d'ailleurs, là, on le voit en image, là,
00:11:46 là, on distribuait des frites.
00:11:48 On avait décidé de faire une tournée où les samedis et les mercredis après-midi,
00:11:52 comme l'a dit Isa, notre truc, c'est de faire de la radio pour les auditeurs.
00:11:56 Et si on est là, même sur Nostalgie aujourd'hui, c'est pour ça.
00:12:00 C'est pour que les auditeurs s'amusent, qu'ils retrouvent ce phénomène où on n'est pas
00:12:06 cadré, où on n'est pas, tu vois, on a cette espèce de liberté de parler comme tout le monde parle.
00:12:12 - Et ça peut partir en vrai à n'importe quel moment, parce qu'on ne sait même pas
00:12:16 quelle bêtise on va lâcher avant d'ouvrir.
00:12:18 - Il y a de la spontanéité, il y a de l'inattendu, et c'est ce qui fait qu'on prend plaisir aussi
00:12:23 à faire de la radio.
00:12:25 - Et sur l'image qu'on voyait là, on avait décidé de partir justement, et plein de fois
00:12:29 on l'a fait, de partir à la rencontre d'auditeurs, et on va le faire encore cette saison-ci,
00:12:34 parce que finalement, qui fait la radio ? Mais c'est les auditeurs, sans auditeurs,
00:12:39 il n'y a pas de radio.
00:12:40 Donc forcément, et puis alors, on a la chance d'être sur la radio numéro 1.
00:12:43 Et je reviens à cette friterie, où on va aux quatre coins de la Belgique, et on se
00:12:49 rend compte que ça fonctionne quand on arrive à ces endroits, et oui, mais à chaque fois,
00:12:55 on a prévu un stock de frites et on est en...
00:12:58 - En raid.
00:12:59 - En rupture de stock, on arrive à des endroits comme Arlon, où t'as 500 personnes qui sont
00:13:05 là, dès qu'on arrive, c'est un truc...
00:13:08 Non mais t'imagines, c'est juste, on vient juste distribuer un paquet de frites.
00:13:12 - Et on n'est pas des rock stars, on est juste des bouffons de l'AFM.
00:13:15 - Et là, tu te dis, waouh, mais en fait, t'es ces gens qui sourient, qui nous disent merci,
00:13:22 qui...
00:13:23 Ouais, on s'en rend compte, mais c'est vrai que c'est touchant ce que tu dis, que ça
00:13:28 a marqué toute une génération, parce que moi, en revenant là maintenant, justement,
00:13:33 et quand on voit les messages sur les réseaux sociaux, parce que ça existait moins, c'était
00:13:36 le début des réseaux sociaux à l'époque, et quand on voit aujourd'hui les retours qu'on
00:13:41 a sur les réseaux sociaux, mais c'est magnifique, et c'est là qu'on se dit, waouh, mais en
00:13:45 fait, on a vraiment touché les gens, parce que t'as les gens de l'époque qui pouvaient
00:13:49 dire "ouais, on est dedans, on est dedans", mais là, ça fait 6 ans, 7 ans...
00:13:53 - 7 ans, ouais.
00:13:54 - Ça fait 7 ans.
00:13:55 - 7 ans, 2016.
00:13:56 - Et quand on voit que les gens sont toujours là et qu'ils attendaient notre retour, c'est
00:14:01 juste génial.
00:14:02 - Justement, quand on entend ça, on se demande, mais pourquoi ça s'est arrêté ? Donc,
00:14:06 à l'époque, qu'est-ce qui a provoqué la fin du réveil du droit ?
00:14:10 - On peut le dire.
00:14:11 - C'était dans la multitude où il y a prescription.
00:14:12 J'avoue, je connais pas la raison.
00:14:13 - Moi non plus.
00:14:14 - J'ai jamais du tout dit le réveil du droit.
00:14:17 - Oups, ça, ça va être à moi de répondre, là.
00:14:21 Mais voilà, c'est une époque, en fait, où j'avais un peu, après 5 années de Morning
00:14:25 avec toi, et c'était au moment où je venais d'avoir mon fils, et il était tout petit,
00:14:31 il était bébé, et vraiment, comme maman, je ressentais vraiment le besoin de me rapprocher
00:14:36 géographiquement de lui, et le hasard a fait que cette année-là, il y a une certaine
00:14:41 radio qui m'a appelée et qui m'a demandé si je voulais pas animer, prendre les commandes,
00:14:46 en fait, d'une radio régionale, là où j'habitais, dans le coin où j'habitais, et faire le
00:14:51 Morning, là, et ça m'a paru évident.
00:14:54 - Ça tombe vite pas.
00:14:55 - Voilà.
00:14:56 J'avais un peu l'impression d'avoir fait le tour, au niveau de la co-animation avec
00:14:58 Olivier, je me rapprochais de mon fils, et en même temps, je continuais à faire ce
00:15:02 que j'aime.
00:15:03 Et il y avait un nouveau challenge, il y avait un nouveau défi, le fait d'avoir ma propre
00:15:07 émission, et de ne plus être dans la co-animation, et donc j'ai relevé ce défi.
00:15:12 - Comment tu l'as dit, Olivier ?
00:15:14 - Je sais plus comment je...
00:15:15 - Parce que du coup, c'est Apple qui a pris la décision, du coup.
00:15:18 - Ben oui, oui.
00:15:19 - Il y a eu deux décisions, parce qu'on a monté le Réveil du Roi, à l'époque, avec
00:15:24 Stéphane Gilbert, aussi, qui est aujourd'hui directeur à Contact, et je crois que c'est
00:15:31 lui qui est parti en premier, c'est ça, il est parti en premier, et toi en deuxième.
00:15:35 Enfin, c'était à la suite de deux coups durs pour le Réveil du Roi, d'avoir d'abord
00:15:42 Stéphane Gilbert qui s'en va, et puis Isa, où c'était...
00:15:45 - Steph qui était le directeur en antenne.
00:15:47 - Oui, le directeur en antenne.
00:15:49 Et donc, voilà, ça m'a fait...
00:15:52 Enfin, voilà, j'en ai pleuré, parce que c'était notre dur.
00:15:57 Maintenant, qu'est-ce que tu veux que je te dise quand Isa vient te dire "oui, écoute,
00:16:02 je dois partir, je vais aller travailler sur Vivacité, et puis, ok, c'est très bien,
00:16:10 je veux me rapprocher de mon fils, qu'est-ce que tu veux que je lui dise ?"
00:16:13 Je vais pas lui engueuler, je vais lui dire "Allez, allez, allez !"
00:16:15 - Je note qu'Olivier balance le nom de la radio.
00:16:18 - Oui, mais de ça on a en parlé, tu sais, tu vois qu'Isa a fait des départs...
00:16:21 - Mais c'était un peu ta voûte avec lui, donc...
00:16:23 - On est dans un talk média, on y va, on se prouve.
00:16:26 - Mais tu lui en as pas voulu, tu as tout à fait compris la décision de femme.
00:16:29 - Mais bien sûr, mais attends, de un, il y avait ça, et puis alors on avait quand même,
00:16:34 cette année-là, fait le réveil du roi, une partie chez toi, donc elle avait accouché,
00:16:40 et en juin, c'est ça que tu as accouché ?
00:16:43 - Ouais, c'est ça, le 13 juin, exactement.
00:16:45 - Installé le studio chez toi.
00:16:46 - Et on a installé le studio au mois de septembre, et on a fait une bonne partie de l'émission
00:16:50 en direct depuis là-bas, avec le bébé qui était à côté.
00:16:53 - Ah oui, c'était génial, et ça, les gens adoraient aussi, tu vois, des petits moments
00:16:57 comme ça, alors après, elle te dit, non, écoute, moi je veux me rapprocher en même temps.
00:17:03 Tu sais, je comprends, aujourd'hui, Isa revient quand même avec moi, mais différemment,
00:17:08 et j'en suis très heureux, parce que dans le réveil du roi, il y avait cette co-animation,
00:17:13 comme elle l'a dit, elle l'avait fait le tour, elle l'a dit, elle a raison, de cette co-animation,
00:17:18 où moi, j'avais vraiment le lead, et aujourd'hui, en fait, et c'est ça qui est génial,
00:17:22 et qu'on a pu remarquer, c'est que ça fonctionne, même si elle revient à côté de moi,
00:17:28 comme animatrice, parce qu'aujourd'hui, elle n'est plus en co-animation.
00:17:31 Aujourd'hui, c'est vraiment deux animateurs qui sont à l'antenne.
00:17:36 - Concrètement, ça change quoi, en fait ? Concrètement, par exemple, sur une intervention...
00:17:41 - Mais en général, tu sais, allez, si je te prends l'exemple d'un film, par exemple,
00:17:46 tu as Bourvil et... enfin, je ne sais pas, nous...
00:17:49 - Et De Funès, Laurel et Hardy...
00:17:52 - Je ne vais pas nous comparer à des grands comme ça, mais pour faire un duo qui fonctionne,
00:17:56 en général, comme De Funès et Bourvil, tu as toujours un faire-valoir.
00:18:01 Et forcément, Isa, à l'époque, était mon faire-valoir.
00:18:04 - Mais attention, c'est absolument, pour moi, en tout cas, pas négatif, le mot "faire-valoir",
00:18:08 parce qu'un bon faire-valoir va pouvoir... - Bien sûr !
00:18:12 - ...amener dans la brillance l'autre.
00:18:15 - Et c'est ça, et quand tu peux utiliser un faire-valoir, et la faire grandir aussi,
00:18:19 et lui donner de l'espace, et voilà.
00:18:22 Mais c'était moins dans la prise de l'ide, tu vois, à l'antenne.
00:18:26 Et donc, ce qui change ici, c'est vraiment qu'on a le lead tous les deux.
00:18:32 C'est Olivier et Isa, même si à l'époque, c'était Olivier et Isa,
00:18:35 mais déjà, de par le nom de l'émission, Le Réveil du Roi,
00:18:39 c'était déjà moi qui avais un peu le lead, tu vois.
00:18:41 Aujourd'hui, on n'est plus là-dedans du tout, c'est la Nosta Family,
00:18:44 et on est là à deux animateurs qui prennent le lead ensemble.
00:18:48 - Oui, même si je ne suis pas dans le lead, en fait, ça ne me pose pas de problème,
00:18:52 c'est juste qu'à l'époque, je pouvais stresser avant de prendre l'antenne, etc.,
00:18:59 ne pas savoir quoi dire exactement, j'avais besoin d'être cadré,
00:19:03 que maintenant, je peux prendre le lead, de toute façon, je suis à l'aise,
00:19:06 il faut rebondir, voilà, il n'y a plus un problème.
00:19:09 - C'est aussi ton expérience sur Vivacité, où tu étais finalement toi, vraiment en lead,
00:19:14 durant toutes ces années. - Oui, il n'y avait personne d'autre pour le faire,
00:19:17 donc si je prenais l'antenne, il n'y avait pas un peu à quoi dire,
00:19:21 voilà, exactement, donc voilà, je suis beaucoup plus à l'aise dans mon métier maintenant.
00:19:26 - Mais tu sais, j'ai écouté Isa aussi plusieurs fois,
00:19:30 parce qu'elle est dans ma région, donc forcément, si je mets Vivacité,
00:19:35 et que je branche... - Tu peux dire un amur, tu peux le dire.
00:19:38 - Du coup, j'entends Isa, et Isa est une très très bonne animatrice,
00:19:43 et je suis vraiment content qu'elle ait fait ces années-là.
00:19:47 - T'es gentille. - Mais l'histoire est belle en plus,
00:19:50 si c'est pour mieux se retrouver. - C'est vrai, mais oui, c'est ça,
00:19:52 tu vois que ça valait la peine que je te quitte. - Exactement.
00:19:54 - Et on le dit, Isa est partie Vivacité Namur,
00:19:57 toi, tu as fait un petit bonhomme de chemin aussi, en dehors du groupe Energies,
00:20:01 t'es partie toi-même sur Vivacité, t'es revenu sur Energies,
00:20:04 maintenant tu es sur Nostalgie, qu'est-ce que t'as appris de ces années-là,
00:20:09 un petit "bourlinguer", mais ton passage sur une chaîne généraliste,
00:20:13 puis passer à revenir sur Energies, puis arriver sur Nosta,
00:20:18 passer cette saison-ci bien avant, mais qu'est-ce que t'as appris de ces années-là ?
00:20:22 - Alors, j'ai appris une chose, c'est qu'il ne faut jamais rester dans un projet
00:20:25 dans lequel tu ne te plais pas, ou tu as fait le tour.
00:20:29 Et c'est vrai qu'à l'époque, Isa est partie,
00:20:33 puis on a continué le Réveil du Roi pendant deux ans,
00:20:37 et je pense que, sincèrement, on aurait mieux fait d'arrêter le Réveil du Roi
00:20:40 quand Isa est partie, parce que, voilà, on a continué,
00:20:44 mais ça ne donnait pas la même chose, parce qu'il n'y avait pas le dur, simplement.
00:20:48 Et donc, voilà, on a décidé d'arrêter, alors qu'est-ce qu'on fait ?
00:20:53 Qu'est-ce qu'on fait à ce moment-là ? Moi, ça ne me plaisait plus vraiment,
00:20:56 donc, OK, qu'est-ce qu'on fait ? Et puis, déjà, on avait parlé avec Fred Herbet,
00:21:02 on s'était un peu parlé dans les couloirs, est-ce que, peut-être, peut-être que pas.
00:21:07 Et puis, on parle d'un casting sur Viva Cité,
00:21:11 et en fait, Fred Herbet me dit "va tester, teste le truc, on ne sait jamais,
00:21:15 on verra bien". Et il dit "de toute façon, si ce n'est pas maintenant,
00:21:19 Nosta sera plus tard, on verra". - Ah oui, donc c'est le patron de Nosta
00:21:23 qui t'invite à la TV. - Ah oui, oui, oui, il me dit "écoute, là, pour l'instant,
00:21:28 on n'a rien, on ne sait pas trop, mais tente ta chance, ça peut être sympa,
00:21:33 ça peut être sympa". Et je vais tester le casting de Viva Cité,
00:21:37 et puis je réussis, et puis je suis là-bas pendant un an, j'ai vécu des trucs géniaux,
00:21:42 c'est une super boîte. - Mais est-ce que tu étais sincèrement à l'aise ?
00:21:46 Est-ce que tu t'es pas trop trouvé en décalage par rapport à ce que tu aimes faire ?
00:21:50 - C'est ça, exactement. - Et qui il est, surtout.
00:21:53 - Oui, et qui je suis. Et en fait, c'est exactement ça, j'ai vécu des trucs,
00:21:57 Viva for Life, et sincèrement, pour un animateur, il faut le vivre une fois,
00:22:00 c'est un truc de fou, c'est génial ! Non mais attends, il n'y a plus longtemps,
00:22:04 j'ai fait les fêtes de Wallonie, ça m'a permis, la RTBF, de faire un direct
00:22:08 après le journal de la RTBF, t'imagines ? A l'heure de Grande Écoute,
00:22:12 j'étais comme ça devant la caméra, j'étais tout fou, tu vois,
00:22:17 il y a tous des trucs de dingue que j'ai vécu là-bas, mais effectivement,
00:22:22 je me perdais, moi, je me retrouvais pas. Et tu sais quand les auditeurs,
00:22:26 alors quand on a un qui t'envoie, "mais Olivier, on te reconnaît pas,
00:22:29 t'es qui en fait là-bas ?" C'est pas le Olivier qu'on connaît.
00:22:32 Quand il y en a un qui t'écrit, ça va, mais quand il y en a 50, 100 qui t'écrivent
00:22:36 en te disant "oui mais Olivier, là t'es en train de te perdre, ok,
00:22:39 moi je fais de la radio pour le public, pour les gens, pour leur donner du bonheur
00:22:44 et de la bonne humeur, et si ces gens, je leur plais plus,
00:22:47 c'est que je suis pas à la bonne place." Donc, pour répondre à ta question,
00:22:51 en bref, pendant 10 minutes, c'est ça. Si tu te perds quelque part,
00:22:56 il faut changer. Tu sais, c'est comme un chien qui est mal dans son panier,
00:22:59 il va changer de panier ou aller se coucher un peu.
00:23:01 - Mais tu te sens peut-être trop cadré, là ?
00:23:03 - Non, c'est pas une question de ça, c'est une question que la radio,
00:23:08 elle a un style, déjà le vouvoiement, tu vois, le vouvoiement,
00:23:14 moi je tutoie les gens, parce que les auditeurs, c'est comme mes potes,
00:23:17 donc je les tutoie, donc là je pouvais pas les tutoyer,
00:23:19 donc déjà ça me fait changer de ma personnalité.
00:23:22 Et puis à côté de ça, t'as aussi le style d'émission, moi j'aime lancer des vannes,
00:23:31 enfin tu vois, j'ai besoin de punch, etc., et quand tu lâches des vannes
00:23:35 et que t'as pas de répondant derrière, bah t'en lâches plus,
00:23:40 et donc forcément, bah...
00:23:42 - Je te fais la petite question "typique" derrière.
00:23:45 - Ouais, typique.
00:23:46 - Non, typique et "kipik", et t'as bien fait de dire typique,
00:23:49 parce que c'est ça le truc.
00:23:51 Aujourd'hui, votre matinale est en concurrence avec plein d'autres matinales,
00:23:54 notamment la matinale de "Typique" avec ton ex-collègue d'énergie, Audrey.
00:23:59 Elle, elle est partie sur une radio jeune,
00:24:01 toi tu es parti sur une radio un peu plus vieille.
00:24:03 - Bah parce qu'elle est plus jeune que moi.
00:24:04 - Voilà, je savais que t'allais répondre à ça,
00:24:05 c'était juste en tentant de répondre à ça, je savais que t'allais répondre à ça.
00:24:07 - Non, c'est vrai, et puis alors je suis content parce qu'elle fait un morning,
00:24:10 elle rêvait de faire un morning, donc c'est parfait.
00:24:13 Et puis je les embrasse, puis y a eu le temps qu'il y ait un copain en plus.
00:24:16 - Parfait.
00:24:17 - De ton côté, Isa, on l'a déjà un petit peu évoqué,
00:24:20 mais toi tu es parti donc sur "Vivacité",
00:24:23 le fait que tu reviennes sur "Nostalgie", finalement ça ne change pas grand-chose,
00:24:26 puisque ton réveil sonne déjà très très tôt aussi sur "Vivacité",
00:24:30 tu te retiens quoi de cette expérience sur "Viva" ?
00:24:33 On rappelle donc que tu étais entre 6h et 8h sur "Vivacité", Namur.
00:24:39 - C'est une expérience très différente de ce que j'ai connu fatalement avant sur "Energie",
00:24:43 parce qu'en plus "Survivage" dépendait du pôle info,
00:24:47 donc déjà je faisais des interviews, etc.
00:24:50 J'étais plus dans la recherche d'informations,
00:24:53 de mettre en lumière les acteurs locaux, etc.
00:24:56 On était moins dans le divertissement,
00:24:59 donc j'ai appris plein de choses auprès des journalistes aussi.
00:25:04 Mais un peu comme Olivier, j'ai eu ce sentiment,
00:25:07 et c'est vraiment maintenant que je me rends compte,
00:25:10 maintenant que je suis sur "Nostalgie",
00:25:13 que j'aimais mon métier, j'adorais ce que je faisais,
00:25:16 je le faisais avec toute la conscience professionnelle qu'il faut avoir,
00:25:19 parce que quand on a du respect pour les gens, les auditeurs,
00:25:22 qu'ils soient sur "Nostas", sur "Viva" ou sur "Energie" ou encore une autre,
00:25:25 c'est le même respect.
00:25:27 Donc je me suis dit de faire les choses le mieux possible.
00:25:30 Je me demandais un petit peu ce retour au divertissement,
00:25:33 si le pôle info ne me manquait pas trop.
00:25:36 En fait, je me rends compte que je m'épanouis dans le divertissement,
00:25:40 je m'épanouis avec Olivier,
00:25:43 et dans la vision qu'on a de faire la radio.
00:25:46 Donc ça ne me manque pas.
00:25:49 J'ai appris énormément de choses.
00:25:52 Je remercie cette chaîne qui m'a permis d'apprendre et d'évoluer,
00:25:56 et qui m'a fait confiance.
00:25:59 Je suis contente d'être là où je suis maintenant.
00:26:03 - La séparation s'est bien passée ?
00:26:06 - Très bien passée. En bon terme.
00:26:09 Il y a juste Xavier qui me manque un peu et que j'embrasse.
00:26:12 Xavier qui est le technicien de l'émission.
00:26:15 - Il viendra peut-être un jour bosser avec nous.
00:26:18 - Débaucher tout le monde.
00:26:21 - J'ai un grand chauffe maintenant.
00:26:24 - Débaucher tout le monde.
00:26:27 Tu me fais rire parce que Audrey, la RTBF,
00:26:30 elle est partie en même temps.
00:26:33 On a commencé à faire l'émission,
00:26:36 on devait faire l'émission sur la RTBF et la fête sur l'énergie.
00:26:39 Maintenant, Isa qui vient, ils vont m'en vouloir.
00:26:42 Franchement, je les adore.
00:26:45 Je comprends ce que dit Isa,
00:26:48 parce que c'est vraiment une chouette boîte
00:26:51 aussi là-bas.
00:26:54 Mais c'est vrai que le divertissement,
00:26:57 et je reviens sur ce que tu disais,
00:27:00 moi je te vois beaucoup plus dans le divertissement.
00:27:03 Je sais que tu as besoin de te marrer aussi chaque matin.
00:27:06 - Donc fatalement, là c'était un peu moins possible
00:27:09 parce qu'il y a ce côté information qui fait qu'on doit rester un peu plus sobre.
00:27:12 - Dans les matinales, c'est normal.
00:27:15 On parlait de votre amitié, comment elle est née il y a une dizaine d'années,
00:27:18 et ces années-ci, vous n'avez pas travaillé ensemble.
00:27:21 Est-ce qu'il y a toujours eu des petits coups de fil l'un à l'autre ?
00:27:24 Ou bien à un moment donné, on se perd de vue, tu disais que tu l'écoutais
00:27:27 sur "Une vacité d'amour".
00:27:30 Est-ce que vous êtes resté en contact amis ?
00:27:33 Ou bien là, c'est une forme d'amitié à recréer un peu aujourd'hui ?
00:27:36 - Il y a toujours eu un fil qui a fait qu'on est resté en contact.
00:27:39 On a été un peu plus en contact au début, fatalement,
00:27:42 quand je suis partie. Mais j'avoue que j'ai une grosse part
00:27:45 de responsabilité dans le fait où je me suis un peu mise dans ma bulle
00:27:48 pendant un moment, parce qu'il y avait un nouveau challenge, un nouveau job,
00:27:51 j'avais une autre activité du côté de Godine,
00:27:54 où j'habitais à l'époque, qui était hyper chronophage.
00:27:57 J'avais mon bébé, que je gérais aussi beaucoup toute seule.
00:28:02 Donc ça faisait énormément de choses.
00:28:05 J'avais plus le temps.
00:28:08 - On a toujours gardé contact.
00:28:11 - On a toujours gardé contact.
00:28:14 Même si on s'est moins vus pendant tout un temps,
00:28:17 il n'y a pas ce truc d'amitié à recréer.
00:28:20 L'amitié, elle est là, elle reste.
00:28:23 Qu'on l'utilise un peu plus ou un peu moins, elle est là.
00:28:26 - Moi, je ne suis pas non plus à appeler mes amis tous les jours,
00:28:31 toutes les semaines, etc.
00:28:33 Chacun a sa vie.
00:28:35 On est allé manger chez Isa plusieurs fois.
00:28:38 Ils sont venus manger à la maison.
00:28:41 On a gardé cette amitié.
00:28:44 Je te dis, il y a quelques mois, on est allé manger ensemble.
00:28:47 Parce qu'on en avait envie et pas parce qu'il y avait un projet.
00:28:50 C'était vraiment l'amitié.
00:28:52 L'amitié, elle est là, elle est sincère.
00:28:55 Mais je sais aussi une chose.
00:28:57 Tu as des amis que tu comptes sur les doigts de ta main.
00:29:00 Forcément, Isa en fait partie.
00:29:02 Elle sait que s'il lui arrive quelque chose,
00:29:05 que ce soit en pleine nuit, un coup de fil...
00:29:08 - Il crope, Olivier !
00:29:10 - Je ne veux pas exagérer non plus.
00:29:12 - Je rêve de fraises, Olivier !
00:29:14 - Par contre, si on me dit ça, je vais me poser des questions.
00:29:17 - Mais qu'elle est grave !
00:29:19 Ce n'est pas possible !
00:29:21 - Comme vous disiez, on avait un niveau de potache.
00:29:24 - C'est bien la démonstration de ce que je viens de me dire.
00:29:27 - C'est sur YouTube.
00:29:29 - On arrive ici.
00:29:31 - Non, mais tu vois ce que je veux dire.
00:29:33 Un coup de fil et l'un et l'autre, on est là.
00:29:36 C'est sûr.
00:29:38 - Les questions un peu plus techniques.
00:29:41 - Sérieuses.
00:29:43 - Comme j'ai reçu quelques jingles, je m'amuse un tout petit peu.
00:29:46 La Nostra Family, vous êtes sur la radio numéro 1 en Belgique francophone.
00:29:52 Mais par contre, le matin,
00:29:55 Nostra Ville n'a jamais été en tête des audiences.
00:29:58 - C'est la faute de nos autres.
00:30:00 - Vous arrivez avec quel objectif ?
00:30:02 - La question est claire.
00:30:04 Qui veux-tu qu'on réponde ?
00:30:06 - On veut qu'on en fasse un numéro 1 le matin, Olivier.
00:30:09 - On ne fait pas de la radio pour ça.
00:30:12 - Exactement.
00:30:14 - C'est mieux.
00:30:16 - Il y en a qui courent après les chiffres.
00:30:20 Moi, je cours après les sourires.
00:30:24 Si on peut mettre des sourires aux plus de personnes possibles, c'est génial.
00:30:28 Si on est numéro 1 pour donner à un maximum de personnes la pêche,
00:30:32 le sourire le matin, c'est génial.
00:30:35 C'est top.
00:30:37 Mais si c'est pour être numéro 1, je m'en fous.
00:30:40 - Pour aller trinquer, voir la petite coupe de champs.
00:30:43 - Vous êtes dans les médias depuis longtemps.
00:30:46 Est-ce qu'il y a possibilité d'arriver en tête ?
00:30:49 - On a envie d'avoir des auditeurs.
00:30:51 On ne veut pas être en tête.
00:30:53 On veut s'amuser, partager.
00:30:55 À partir du moment où tu t'amuses,
00:30:57 que tu aimes ton job, que tu aimes ce que tu fais,
00:31:00 que tu as un bon retour des gens qui partagent le même délire,
00:31:04 ça se fait tout seul.
00:31:06 - Si tu regardes les radios qui sont numéro 1 en tête,
00:31:09 aujourd'hui, en radio, sur les matinales,
00:31:14 ce sont des chaînes d'information.
00:31:17 - On a Bellertiel qui est numéro 2,
00:31:19 mais numéro 3 sur la dernière vague.
00:31:22 - Viva numéro 1.
00:31:24 - Bellertiel numéro 2, Contact est numéro 3.
00:31:27 - Ce sont des chaînes d'information qui sont en premier.
00:31:30 Tu me demandes si on peut être numéro 1.
00:31:32 Non, parce qu'on ne fera pas de l'information.
00:31:35 - La réponse est claire.
00:31:37 - Après, tu dis ça, mais je peux dire n'importe quoi.
00:31:40 Vous pouvez me contredire, évidemment.
00:31:42 Mais il me semble qu'on souhaite mettre mieux l'information
00:31:45 en avant sur Nostalgie, avec notamment les journalistes
00:31:48 qui s'impliquent davantage dans les flashs infos.
00:31:51 Je me trompe ?
00:31:53 - Non, les animateurs qui s'impliquent davantage
00:31:56 sur les flashs infos, parce qu'on fait de l'information dialoguée.
00:31:59 Comme ils font au Canada, au Québec.
00:32:02 On part sur quelque chose comme ça.
00:32:05 Mais ça reste dans l'info.
00:32:08 Ce qu'on va mettre plus en avant, c'est le divertissement,
00:32:11 la bonne humeur, les auditeurs qu'on met en avant.
00:32:14 Maintenant, pour répondre à ta question,
00:32:17 parce que c'est vrai qu'on ne fera jamais de l'information,
00:32:20 mais si le divertissement peut dépasser l'information,
00:32:23 ça peut le faire aussi.
00:32:25 - Je ne pense pas qu'il y en a un qui va dépasser l'autre.
00:32:28 Ça peut cohabiter tous les deux.
00:32:31 Ce n'est pas du tout le même job.
00:32:34 Mais le climat est tellement anxiogène depuis des années.
00:32:37 Il ne faut pas négliger le fait que les gens aient besoin
00:32:40 de se vider la tête.
00:32:42 Il y a des matins où ils n'ont pas envie d'entendre d'information.
00:32:45 Il n'y a personne à blâmer pour ça.
00:32:48 Il y a un moment où on arrive à un quota d'information.
00:32:51 On a besoin d'autre chose aussi.
00:32:54 C'est dans le paysage radio de pouvoir offrir
00:32:57 des informations à des gens qui ont besoin de l'information.
00:33:00 - On ne peut pas consommer de l'un ou de l'autre.
00:33:03 On n'est pas exclusif.
00:33:06 - L'alchimie entre vous deux est toujours là.
00:33:09 Quand on est sur nostalgie, il faut quand même changer
00:33:12 quelques petits trucs, ne fût-ce que le langage.
00:33:15 Comment est-ce qu'on garde la même sauce
00:33:18 et qu'on rajoute un ingrédient ?
00:33:21 - Parce qu'on a évolué.
00:33:24 On a des choses à dire à l'époque pour lesquelles on ne peut plus rire.
00:33:27 - On ne peut plus parce que tu vas être pointé du doigt.
00:33:30 Tu aimerais bien, mais tu ne le fais pas.
00:33:33 - C'est parce qu'on aimerait bien.
00:33:36 Il y a des choses qui ne se disent plus,
00:33:39 comme il y a des humoristes qui ne sont plus à la cote.
00:33:42 L'humour a évolué et on ne rit plus des mêmes choses.
00:33:45 Il y a 10 ou 15 ans, on ne se permet plus les mêmes choses.
00:33:48 On fait attention.
00:33:51 Il faut pouvoir évoluer aussi, en même temps qu'elle,
00:33:54 tout en gardant une certaine liberté.
00:33:57 Je pense que c'est ça qui définit l'émission.
00:34:00 Il y a une liberté de ton.
00:34:03 - Quand on vous dit que vous reprenez la Nosta Family,
00:34:06 que vous reconstituez votre duo,
00:34:09 on vous cadre un peu en disant
00:34:12 que vous alliez plus vers ça ou moins vers ça ?
00:34:15 C'est une vraie question.
00:34:18 - Je le fais très honnêtement.
00:34:21 J'ai dit à Jean-François quand il m'a proposé,
00:34:24 je sais comment je veux faire mon morning.
00:34:27 Je n'ai pas demandé, j'ai demandé carte blanche.
00:34:30 Je lui ai dit que les séquences, etc.
00:34:33 On en parle ensemble, mais je veux qu'on construise
00:34:36 ça ensemble et pas qu'on nous dise
00:34:39 que tu dois faire ça, tu dois faire ça.
00:34:42 Je dis que c'est pour faire plaisir au patron.
00:34:45 Mais plutôt aux auditeurs.
00:34:48 Nostalgie a été très OK avec ça.
00:34:51 Je pense que c'est ça qui est chouette.
00:34:54 Quelle était ta question ?
00:34:57 - Si justement, tu avais demandé de cadrer des choses,
00:35:00 de peut-être faire des choses et de ne pas en faire.
00:35:03 - J'ai eu la chance de passer un an le soir
00:35:06 et de faire le Nosta Club et de commencer à connaître
00:35:09 la station, ce qu'on pouvait y faire, pas y faire.
00:35:12 J'ai chopé ce cadre.
00:35:15 Le cadre de Nostalgie est bien fixé,
00:35:18 mais dans ce cadre, on fait ce qu'on veut.
00:35:21 Avec le soutien de la direction quand même.
00:35:24 - C'est aussi une particularité d'une groupe,
00:35:27 c'est que ça reste une grosse structure,
00:35:30 mais ça reste une structure où il y a de l'audace.
00:35:33 Où on peut se permettre des choses,
00:35:36 où ils vous font confiance, où on teste des choses.
00:35:39 Et ça, dans un paysage qui se lisse un peu partout,
00:35:42 c'est quand même vachement chouette de travailler
00:35:45 dans ce dynamisme et dans cette liberté.
00:35:48 - Vous avez gagné une heure de sommeil
00:35:51 par rapport au duo précédent, non ?
00:35:54 C'était pas 5-9 avant ? - C'était 5-9.
00:35:57 - C'est toi qui ne voulais pas te lever.
00:36:00 - Non, pas du tout.
00:36:03 Je trouvais que c'était une bonne idée,
00:36:06 5-9 justement.
00:36:09 Et c'est vrai que là, on nous a proposé le 6-9.
00:36:12 C'est eux qui nous ont proposé le 6-9 directement.
00:36:15 Mais par contre, là, c'est Sarah qui est avant.
00:36:18 - Comment Sarah ?
00:36:21 - Comment Sarah ?
00:36:24 Donc elle fait l'émission juste avant,
00:36:27 elle fait ça très bien.
00:36:30 Je suis persuadé qu'il faut de l'accompagnement
00:36:33 en pré-morning comme ça.
00:36:36 Sarah, ça colle très bien.
00:36:39 Elle renvoie sur nous, elle donne des petites infos sympas.
00:36:42 - Elle est très chouette, très agréable à écouter.
00:36:45 C'est vrai qu'il y a déjà du monde quand on arrive
00:36:48 sur le Rhine de Bruxelles vers 5h15.
00:36:51 On se rend compte qu'il y a quand même du monde.
00:36:54 - Il y a déjà des gens dans la voiture,
00:36:57 des gens qui écoutent la radio.
00:37:00 - T'es tout seul sur le toit.
00:37:03 - Tout vieillit, maintenant il y a encore plus d'envie.
00:37:06 L'émission vient de débuter, mais on imagine
00:37:09 que ça va évoluer encore un peu, qu'il y aura peut-être des nouveautés,
00:37:12 des trucs que vous allez additionner.
00:37:15 Non, on va laisser comme ça, on verra bien.
00:37:18 Il y a des petites surprises ou des trucs que vous avez déjà en tête
00:37:21 pour la suite de la saison, au moins jusqu'à décembre ?
00:37:24 - Oui, bien sûr, mais il y a des choses qui n'ont pas encore démarré
00:37:27 pour les auditeurs et qu'on puisse préparer les choses correctement
00:37:30 pour les balances à l'antenne. Par exemple ?
00:37:33 - Par exemple, au niveau des rendez-vous,
00:37:36 les meilleurs amis de la Nostafamily, on met les enfants à l'honneur
00:37:39 tous les matins, on a envie que les enfants viennent nous dire
00:37:42 pourquoi ils ont un ou une meilleure amie.
00:37:45 L'idée c'est de les appeler en direct, qu'ils puissent se parler
00:37:48 et en même temps leur offrir un petit cadeau, même si le cadeau n'est pas le moteur.
00:37:51 - C'est pas une Porsche, ou une Ferrari.
00:37:54 - Justement, c'est un propos.
00:37:57 - Oui, c'est une anecdote. - Olivier voulait raconter une anecdote
00:38:00 sur une voiture. - Remet le plan sur lui.
00:38:03 - J'essaie de le lancer pour qu'il raconte son anecdote.
00:38:06 - J'ai raconté mon anecdote parce que dans les photos
00:38:09 que vous avez reprises, dès qu'elles arrivent, on va la montrer.
00:38:12 Je vais un jour faire une animation au casino de Namur.
00:38:15 Je suis là en train de passer la soirée, je fais mon animation
00:38:18 et à un moment donné, il y a un mec qui gagne une Porsche.
00:38:21 Génial, le mec, bravo, il a gagné une Porsche, sympa.
00:38:24 Il vient me voir et me dit "vous savez que c'est grâce à vous ?"
00:38:27 Je dis "qu'est-ce que j'ai à voir là-dedans, je travaille pas pour le casino".
00:38:30 Non, mais c'était Olivier et ce matin, je t'écoutais avec Isa
00:38:33 et Isa a donné dans l'horoscope,
00:38:36 mon horoscope, qui disait "vous avez de la chance au jeu aujourd'hui,
00:38:40 si vous avez envie de jouer, c'est le jour".
00:38:43 Et il dit "je reviens du boulot". - Et il est vraiment allé pour ça.
00:38:46 - Oui, c'est ça, le mec revient du boulot, il a échangé
00:38:49 et il est allé au casino, il a pris un billet,
00:38:52 il dit "j'avais 10 balles dans la poche, j'ai mis 10 balles sur le truc".
00:38:56 Et le mec est reparti avec la Porsche et il nous a remercié nous
00:39:00 comme si c'était nous qui avions fait la Porsche.
00:39:03 - Quand c'est ton jour, c'est ton jour. Il nous a pas emmené faire un tour,
00:39:06 par contre, ça m'émole quand même. - Et il a insisté pour qu'on fasse
00:39:09 une photo. - Devant la voiture, mais pas dedans.
00:39:13 - Oui, non, non. - La photo ne veut pas arriver,
00:39:16 donc tu peux continuer. - Il avait fini son anecdote, je crois.
00:39:19 - L'anecdote est finie. - C'est à toi.
00:39:22 - Ça, c'est Xavier. - Oui, il raconte donc la photo arrive.
00:39:25 - Le collègue d'Isa pendant quelques années sur Viva.
00:39:29 Ça, c'est Isa quand elle était jeune. - C'est l'album de vacances.
00:39:33 - Dans les galeries de la Rennes, on aurait dit les galeries...
00:39:36 - C'est une photo que j'avais faite avec Isa, la photo à Charleroi.
00:39:39 - C'était les galeries... - La bourse.
00:39:42 - La bourse, à côté des 1000 colonnes qui ont disparu.
00:39:45 Ça va intéresser les gens.
00:39:48 - Ça, c'est dans le Nosta Club, l'année passée.
00:39:51 - C'est génial. - Thomas Debergay, son épouse.
00:39:54 - Exactement, mais Thomas, je l'adore.
00:39:57 Parce qu'on est aussi en concurrence. - C'est un ami ?
00:40:00 - Bien sûr, j'adore Thomas et je l'embrasse.
00:40:03 - Ça, c'est moi et Jelly Jumper, et le Kéluc qui est enchaîné des stars.
00:40:06 - Je pense vraiment que la photo avec la voiture,
00:40:09 elle ne va arriver que dans une demi-heure.
00:40:12 - On vient de la penser.
00:40:15 - Bon, sinon, votre contrat, je reviens là-dessus.
00:40:18 Le salaire, évidemment, mais surtout, ce qui nous intéresse,
00:40:21 vous avez signé pour combien d'années ?
00:40:24 Parce que souvent, en radio, c'est 1 an ou 3 ans.
00:40:27 - C'est vrai ? - Oui.
00:40:30 - Pari la, c'est des idées. - Là, je l'apprends.
00:40:33 J'ai toujours négocié mes contrats moi-même.
00:40:36 Je suis en société.
00:40:39 Je vais te le dire, j'ai aucun souci,
00:40:42 c'est un contrat de 5 ans qui se termine l'année prochaine.
00:40:45 - Ah ! - Voilà.
00:40:48 - Oui, parce que tu comptes tes années en groupe.
00:40:51 - Tu as 2 saisons avec Audrey,
00:40:54 3 saisons avec Audrey, 1 saison avec le Nostaclub,
00:40:57 et 1 saison avec Isa.
00:41:00 Je suis en fin de contrat, disponible sur le marché.
00:41:03 - Ils n'allaient pas former un duo pour l'arrêter dans 1 an, ça n'a pas de sens.
00:41:06 - Isa, tu as signé pour combien de temps ?
00:41:09 - J'ai signé un CDI, donc je n'ai pas de durée.
00:41:12 - C'est Olivier qui a bien négocié.
00:41:15 - Ça peut être jusqu'à ma pension.
00:41:18 - Je vous vois bien.
00:41:21 - Je vais devoir te supporter.
00:41:24 - Et là, on vient de donner une info aux autres radios
00:41:27 qui vont mettre des enchères sur la table.
00:41:30 - C'est vrai qu'en radio, tu signes de moins en moins.
00:41:33 - C'est vrai que ce soit dans le secteur public ou privé,
00:41:36 c'est de plus en plus rare,
00:41:39 on prend plutôt des freelance
00:41:42 dont on peut se séparer quand on veut,
00:41:45 comme on veut en général.
00:41:48 - C'est vrai.
00:41:51 - Mais les CDI sont plutôt rares.
00:41:54 - Tu as raison, je crois que tu peux signer un contrat d'un an, 2 ans, 3 ans.
00:41:57 J'ai des copains qui ont signé des contrats de 3 ans
00:42:00 et de 4 mois.
00:42:03 - C'est un métier horrible.
00:42:06 - Aujourd'hui, un contrat, ça ne veut plus rien dire.
00:42:09 Effectivement, Nostalgie, c'est une radio géniale, magnifique.
00:42:12 Evidemment, on n'a pas commencé ce projet pour l'arrêter comme ça.
00:42:15 Donc évidemment, je vais renégocier mon contrat.
00:42:18 - La voilà, cette fameuse photo.
00:42:21 - C'était celle-là ?
00:42:24 - Ah non, c'était...
00:42:27 - Et rousse.
00:42:30 - C'est à cause de mon fils.
00:42:33 - Tu as un accouchement difficile.
00:42:36 - Après avoir accouché, je suis devenue rousse.
00:42:39 J'étais trop rouge pendant que je poussais.
00:42:42 - Il y a plein de photos avec ma chérie qu'on voit aussi.
00:42:45 - On peut parler, d'ailleurs, elle travaille un peu avec vous sur l'émission, Stéphanie.
00:42:48 - Un peu avec nous, un peu.
00:42:51 - Beaucoup.
00:42:54 - Il y a quelqu'un qui s'occupe du WhatsApp, des réseaux sociaux.
00:42:57 On peut peut-être faire le tour de l'équipe Nostel Family.
00:43:00 - Tu peux faire le tour de l'équipe, mais il y a tellement de personnes.
00:43:03 En fait, ce qu'on a voulu avec Isa, c'est de se dire que ce n'est pas notre émission.
00:43:06 Alors OK, il y a Isa et Olivier qui sont devant, super.
00:43:09 Mais ce n'est pas notre émission, mais c'est la radio de toute la team.
00:43:12 Et il y a un nombre incalculable de personnes qui travaillent.
00:43:15 Je ne peux pas citer tout le monde, je vais citer ceux qui sont vraiment
00:43:18 le plus proche de nous.
00:43:21 Alors il y a Stéphanie qui m'accompagne et qui travaille avec nous via ma société aussi,
00:43:25 puisque c'est mon associé dans la société.
00:43:28 - Que l'on voit ici.
00:43:31 - Exactement.
00:43:34 - Pas là, on ne la voit plus.
00:43:37 - On ne la voit plus maintenant.
00:43:40 - Ça c'est le nouveau Isa.
00:43:43 - Voilà.
00:43:46 Et on travaille via ma société, on est associé dans ma société.
00:43:49 - C'est super.
00:43:52 - C'est une radio très impactante.
00:43:55 Elle me fait mes débriefs depuis qu'on se connaît.
00:43:58 Elle écoute la radio, la connaît et c'est une vraie passionnée.
00:44:01 C'est génial et c'est vraiment une professionnelle, on peut le dire.
00:44:04 Et aujourd'hui, elle nous donne un coup de main sur la matinale.
00:44:07 - C'est plus qu'un coup de main.
00:44:10 - Elle produit l'émission, elle donne un coup de main aussi au Standard.
00:44:13 C'est vrai que c'est plus qu'un coup de main.
00:44:16 Elle est au Standard, elle s'occupe des Whatsapp, etc.
00:44:19 Des auditeurs, c'est chouette.
00:44:22 Qui est-ce qu'on a encore ?
00:44:25 - Charlotte.
00:44:28 - Charlotte, tu l'as dit, la journaliste.
00:44:31 Lucie du web, Kevin qui est le programmeur de l'émission
00:44:34 et qui s'occupe de toute la programmation de l'émission.
00:44:37 Et puis il y a les intervenants comme Olivier Labreuil qui vient pour le journal de la musique.
00:44:40 Comme Anthony Kepen qui vient pour parler cinéma.
00:44:43 Brice Depas qui est là.
00:44:46 Stéphanie Dubois qui vient aussi nous parler de la télévision.
00:44:49 - Tout est passionné à chaque fois qu'il t'en parle.
00:44:52 - On parle toujours de votre duo, parce que c'est votre duo qui est reformé.
00:44:55 Mais le fait d'inclure d'autres animateurs et journalistes dans le gimmick de l'émission,
00:45:01 ça permet aussi de se différencier d'autres duos ou même trios matinaux
00:45:06 qui restent un peu fermés.
00:45:09 Est-ce que c'est aussi une façon de se différencier ?
00:45:12 - On n'a pas réfléchi à ça.
00:45:14 On a réfléchi à ce qu'on a envie de faire.
00:45:17 Et à ce qu'on a envie de donner aux gens et aux auditeurs.
00:45:20 Je ne connais pas vraiment ce que font les autres.
00:45:23 J'ai pas vraiment écouté.
00:45:25 Parce qu'en faisant le soir, j'écoutais très peu les émissions matinales.
00:45:29 Je sais juste ce que nous on a envie de faire.
00:45:32 - On ne pense pas en termes de "on veut se démarquer par rapport à tel ou tel"
00:45:35 ou "prendre un créneau".
00:45:37 Non, c'est juste une vision de la radio qu'on a envie de mettre sur pied,
00:45:40 qu'on a envie de vivre comme ça.
00:45:42 Et c'est comme ça que ça naît.
00:45:44 - Et qui correspond à Nostalgie et sa direction.
00:45:47 J'en suis un des hommes les plus heureux du monde.
00:45:52 Parce que franchement, la direction qu'on prend
00:45:56 et dont on a parlé avec Jean-François Pottier et toute l'équipe de Nostalgie,
00:46:00 parce que c'est tout le monde dans le même bateau,
00:46:03 c'est juste génial de se dire "Waouh, on est tous vraiment dans la même direction,
00:46:07 dans le même bateau, il y a un parrain qui va dans un autre sens".
00:46:10 C'est vraiment très chouette à vivre.
00:46:12 - Isa, quand tu es partie il y a 7 ans du groupe,
00:46:15 tu reviens et il y a beaucoup de choses qui ont évolué.
00:46:18 Nostalgie est clairement leader,
00:46:21 Energy a vraiment perdu des parts de marché ces dernières années.
00:46:26 Toi, tu t'es ressenti quoi en revenant dans ce groupe-là ?
00:46:29 Tu as vraiment senti un leadership de Nostalgie,
00:46:31 une atmosphère, une dynamique différente ?
00:46:33 Qu'est-ce que tu as...
00:46:35 - Déjà, je ne travaille pas pour la même radio,
00:46:38 donc fatalement, je pense que...
00:46:40 - Mais les bureaux sont les mêmes, pour le speak au jour.
00:46:42 - Oui, c'est la même place, mais ça a bien changé en 7 ans.
00:46:45 - Oui, même les bureaux ont bien changé.
00:46:48 C'est vrai que ce qui a le plus changé en termes de personnes,
00:46:51 évidemment ce sont les animateurs sur Energy,
00:46:54 Nosta aussi, je pense que ce sont les postes qui bougent le plus.
00:46:57 Après, en interne, dans la boîte,
00:46:59 j'ai retrouvé pas mal de personnes que je connaissais déjà,
00:47:02 qui étaient là.
00:47:05 Après, j'avoue que moi, je suis passée à autre chose,
00:47:08 je découvre autre chose, je ne suis pas dans l'analyse
00:47:11 de ce qui a changé ou quoi que ce soit,
00:47:13 je suis vraiment avec un objectif,
00:47:15 c'est qu'on s'amuse, faire de la radio avec lui.
00:47:17 Je ne regarde pas ce qui se passe sur Energy,
00:47:20 je voyais les petits jeunes arriver, etc.
00:47:22 Je pense que tout le monde fait de son mieux dans ce job-là,
00:47:25 qu'on travaille pour Energy ou pour Nosta.
00:47:27 Et puis, il y a ce truc des matinelles,
00:47:29 j'ai toujours eu l'impression que les matinelles étaient un peu,
00:47:31 je ne peux pas dire un programme dans le programme,
00:47:33 parce que nous, non.
00:47:35 On vit un petit peu dans notre bulle en tant qu'animateur,
00:47:38 on est un petit peu dans notre monde de matinale,
00:47:41 avec qui on jette des ponts, on jette des ponts avec les autres,
00:47:44 parce qu'on travaille beaucoup avec le web,
00:47:46 ou ce genre de choses.
00:47:48 Moi, je suis focus sur la matinale,
00:47:52 et je ne regarde pas trop ce que les autres font.
00:47:55 - Et puis, c'est vrai que votre journée se finit,
00:47:57 on s'entend, l'émission se finit,
00:47:59 et la journée de la semaine, c'est la même chose.
00:48:01 - La journée de la semaine, c'est la même chose.
00:48:03 - La journée de la semaine, c'est la même chose.
00:48:05 - La journée de la semaine, c'est la même chose.
00:48:07 - La journée de la semaine, c'est la même chose.
00:48:09 - La journée de la semaine, c'est la même chose.
00:48:11 - La journée de la semaine, c'est la même chose.
00:48:13 - La journée de la semaine, c'est la même chose.
00:48:15 - La journée de la semaine, c'est la même chose.
00:48:17 - La journée de la semaine, c'est la même chose.
00:48:19 - La journée de la semaine, c'est la même chose.
00:48:21 - La journée de la semaine, c'est la même chose.
00:48:23 - La journée de la semaine, c'est la même chose.
00:48:25 - On est dans l'info, on est dans le truc, un petit peu plus...
00:48:27 - Du coup, l'horoscope, ça m'est passé...
00:48:29 - Parce que déjà, je ne crois pas, moi, personnellement, à l'horoscope.
00:48:31 - Oui, oui, oui, elle n'est pas qu'on y croyait que tu y croyais.
00:48:33 - Oui, oui, oui, elle n'est pas qu'on y croyais que tu y croyais.
00:48:35 - Oui, oui, oui, elle n'est pas qu'on y croyais que tu y croyais.
00:48:37 - Je vous ai bien eu.
00:48:39 - Et donc, voilà, c'est Olivier qui a pris la relève pour le moment.
00:48:41 - Et donc, voilà, c'est Olivier qui a pris la relève pour le moment.
00:48:43 - Mais lui, il y croit à fond.
00:48:45 - En tout cas, je me dis, mais comment a-t-elle fait pendant ces années à vivacité pour vivre sans horoscope ?
00:48:51 - Très bien.
00:48:53 - Être très rationnel, comme ça, très sur le rapport.
00:48:55 - Elle m'a dit, alors je dis, qu'est-ce que tu veux faire ?
00:48:57 - Enfin, tu vois, quand on s'est revus pour préparer l'émission, quoi ?
00:49:03 - Qu'est-ce que tu veux faire ? Qu'est-ce que tu veux pas faire ?
00:49:05 - Ah non, mais il y a un truc que je veux pas faire.
00:49:07 - C'est le horoscope.
00:49:09 - C'est le horoscope. Je dis, tu rigoles ou quoi ?
00:49:11 - Pourquoi tu veux pas faire l'horoscope ?
00:49:13 - Ben non, c'est moi mon truc, voilà, j'y crois pas, parce qu'elle vient de dire maintenant.
00:49:17 - Donc c'est moi qui m'y colle. Mais oui, j'y crois un peu.
00:49:19 - Tu le fais tellement bien, Olivier.
00:49:21 - Merci. Non, mais j'adore Serge Ducas. C'est Serge Ducas qui écrit l'horoscope.
00:49:25 - Oui, oui, oui.
00:49:27 - C'est un copain. - Ah, c'est un pro, hein.
00:49:29 - C'est un pro, il a énormément de talent. Et sincèrement, quand j'ai des trucs à demander dans ma vie, ou des changements,
00:49:35 il y a deux personnes à qui je fais appel. Une voyante qui s'appelle Soledad, qui était dans l'émission...
00:49:43 - À ce revoyant, ce que j'ai animé, si elle est bonne.
00:49:45 - Ben aussi, t'as connu Soledad aussi ?
00:49:47 - C'est peut-être ça que j'ai eu une overdose à un moment donné.
00:49:49 - Oui, oui, c'est ça. Mais qui est dans l'émission que j'ai animée le soir aussi.
00:49:53 Et puis Serge, et je pose la question, et bon sang, à chaque fois, ils ont raison.
00:49:58 Et donc je me dis, non mais c'est vrai...
00:50:00 - Ah, il s'est pris au jeu, là.
00:50:02 - Et donc je me suis pris au jeu et je me dis, bon, allez, ça va, ok, je vais faire l'horoscope et je gère ça.
00:50:09 - La question sans langue de bois, Olivier, c'est à toi que je m'adresse.
00:50:13 Après quatre années où tu as fait le soir, trois ans avec Audrey, une année de Nostaclub,
00:50:19 c'est vrai que le soir, l'audience est plus confidentielle, retrouver la matinale, c'est un soulagement ?
00:50:25 - C'est pas un soulagement. Ça n'a rien à voir avec un soulagement.
00:50:31 Alors c'est une question sans langue de bois, mais sans tabou, j'ai vraiment aucun tabou à parler de ça.
00:50:36 Que ce soit l'émission du soir, que ce soit l'émission du matin, peu importe.
00:50:41 Mais il y a eu deux grands moments dans ma vie, deux grandes périodes.
00:50:46 La première grande période, ça a été avec Mike.
00:50:48 Évidemment, et le "Good morning, Mike", c'était en 2005 et 2006, avant son accident de moto.
00:50:55 Et d'ailleurs, je l'embrasse parce que je l'ai souvent au téléphone,
00:50:58 mais c'est un peu comme, depuis la mort de mon papa, c'est comme mon père.
00:51:02 Quand j'ai aussi une décision à prendre, je l'appelle.
00:51:05 Et là, c'est plus une décision de papa sur ma carrière, en tout cas.
00:51:09 Il sait tout de ma vie et c'est vraiment un de mes meilleurs amis.
00:51:13 Et donc ça, c'était un des grands moments.
00:51:17 Et alors, c'était un matin, un morning.
00:51:20 Et le deuxième grand moment, c'était le Réveil du Roi avec Isa.
00:51:23 Et c'est vrai qu'on faisait le Nosta Club.
00:51:27 Stéphanie, d'ailleurs, faisait le Nosta Club avec moi l'année passée, ma compagne.
00:51:31 Elle était déjà au Standard, elle s'occupait déjà des auditeurs.
00:51:34 Et je me suis dit, peut-être que si un jour on me reproposait un morning,
00:51:40 je ferais ce que j'ai en fait, mon rêve, ce que je voudrais faire.
00:51:44 Et ça, je me le suis dit quelques semaines avant que je sache avec Isa.
00:51:49 Je me suis dit, je voudrais tellement revivre un matin, mais comme ça, avec Isa.
00:51:53 Et donc là, c'est le cas.
00:51:55 Je suis juste super heureux.
00:51:57 Moi, je suis heureux dans la vie parce que ça marche bien avec ma compagne.
00:52:01 Dans ma vie sentimentale, c'est génial.
00:52:04 Dans ma vie professionnelle, c'est génial.
00:52:07 Mais que ce soit un matin ou un soir, peu importe.
00:52:09 Je crois que c'est avec les personnes, avec l'équipe.
00:52:12 Mais que ce soit une matinale, et je sais qu'il y a des animateurs qui courent derrière la matinale
00:52:16 parce qu'elle est mise en avant, etc.
00:52:19 Mais encore une fois, c'est jamais ce que j'ai voulu aller chercher.
00:52:22 Isa et Olivier, on va prendre deux, trois minutes.
00:52:25 On l'a déjà un petit peu évoqué, donc on va peut-être aller droit au but.
00:52:29 Mais pour revenir sur vos débuts en radio.
00:52:32 Olivier, toi, par exemple, tu parlais de Mike.
00:52:35 Mais avant ça, les gens l'ont peut-être oublié, moi je m'en souviens.
00:52:38 C'était l'après-midi, le samedi après-midi, où je pense que tu as aussi noué une autre amitié.
00:52:43 C'est avec Vincent Maréchal aussi, à l'époque.
00:52:46 Donc c'était juste avant le début du Good Morning avec Mike.
00:52:50 Oui, alors, attends, parce qu'il y a eu bien avant.
00:52:53 Moi j'ai commencé...
00:52:54 Oui, je parle de Radio Contact, évidemment.
00:52:55 Oui, c'est ça.
00:52:56 Parce qu'avant, j'ai fait de la radio locale, puis j'ai bossé pendant sept ans au Luxembourg.
00:53:01 C'est une radio où j'ai tout appris.
00:53:03 Vous connaissez Europe 2, ça faisait partie du groupe Europe 2.
00:53:07 Je bossais là pendant sept ans, j'ai tout appris.
00:53:09 Puis effectivement, je suis arrivé à Radio Contact.
00:53:12 Mais je faisais le vendredi soir, le samedi, avant de faire le Good Morning avec Mike,
00:53:16 le vendredi soir, le samedi après-midi, et le dimanche midi 14, je crois que midi 15,
00:53:22 quelque chose comme ça, sur Contact.
00:53:24 Mais j'étais tout seul.
00:53:26 Alors j'ai lié l'amitié avec Vincent Maréchal, effectivement, avec Patoche, du Patoche Club.
00:53:31 Vous vous souvenez du Patoche Club ?
00:53:32 Oui, tellement.
00:53:34 Voilà.
00:53:35 Avec Fred Maltès, qui aujourd'hui aussi, on se retrouve sur Nostalgie,
00:53:40 avec Adrienne Weekend, yeah !
00:53:43 Et donc, quelle était ta question ? J'ai oublié.
00:53:45 Non, donc, on reparlait de ta vie.
00:53:47 Non, c'était bien, tu as fait ta vie, ton œuvre, c'est bien.
00:53:50 Isa, toi par contre, si je me souviens bien,
00:53:52 Toi par contre, après toi !
00:53:54 Avant de faire de la radio, tu étais donc sur NRJ, tu étais d'abord standardiste,
00:53:59 puis tu as pris les commandes des Flash Info, si je me souviens bien,
00:54:03 avant de faire le 6/9 avec Cyril.
00:54:06 C'est ça, au tout début, d'abord je suis rentrée là-bas complètement par hasard,
00:54:11 où je m'occupais de la réception, de la gestion des cadeaux,
00:54:15 et puis j'ai recommencé à prendre des cours du soir à l'Institut de Journalisme, à Bruxelles,
00:54:21 on a accéléré un an, voilà,
00:54:23 et puis j'ai commencé à présenter effectivement les Flash Info sur NRJ,
00:54:28 et je me demandais ce que j'avais envie de faire,
00:54:30 parce que je pensais que j'étais un petit peu arrivée au bout du format,
00:54:33 j'avais envie de tester d'autres choses, j'étais encore jeune,
00:54:36 tester d'autres choses,
00:54:38 et c'est à ce moment-là qu'on m'a proposé de passer à l'animation,
00:54:42 je ne connaissais pas du tout ce registre-là,
00:54:45 et donc j'ai accepté ce nouveau challenge,
00:54:48 j'ai appris que j'aime ça !
00:54:49 Avant Olivier Duroit, ton premier duo, c'était avec Cyril,
00:54:52 qui aujourd'hui fait ses mots qui le ditent, sur Viva !
00:54:55 Voilà, exactement, et puis il y avait Dan aussi à l'époque,
00:54:59 il y avait Gagnon, il y avait Walid, sur la première aussi,
00:55:02 avec qui on a collaboré,
00:55:04 donc voilà, ça se rappelle Walid qu'il a été à l'époque !
00:55:07 Oui, sur NRJ, oui, bien sûr !
00:55:09 Oui, c'est vrai, il a été sur NRJ,
00:55:11 et puis sur Contact aussi !
00:55:13 Moi, Walid, je l'ai connu sur Contact,
00:55:15 il était à Contact,
00:55:16 il est très bien dans ce qu'il fait maintenant,
00:55:18 sur la première, il est bien !
00:55:20 Mais à vrai dire, c'est un mec que j'aime beaucoup,
00:55:24 et je ne l'ai jamais entendu !
00:55:26 Je crois que la dernière fois que je l'ai entendu...
00:55:29 J'ai demandé ce qu'il fait !
00:55:30 Non, ce qu'il fait, je te jure !
00:55:32 Parce que, voilà, j'écoute pas assez de radio,
00:55:34 donc je suis désolé, pour nos amis de la première, je les embrasse !
00:55:37 Ben le matin, sur la route, tu peux l'écouter, si tu veux !
00:55:40 Pour t'informer !
00:55:41 C'est vrai ?
00:55:42 Et quoi, il est à Québec ?
00:55:43 Il voit Walid ?
00:55:44 Ben ouais, on l'entend !
00:55:45 D'accord !
00:55:46 On parlait de votre duo de l'époque,
00:55:49 question un peu plus touchy, libre à vous de répondre ou pas,
00:55:52 il y avait une troisième personne dans votre duo,
00:55:54 c'était le commandant !
00:55:56 Aujourd'hui, le commandant, on n'a plus entendu parler,
00:55:58 il a eu, je ne sais pas ce qu'on peut dire aujourd'hui,
00:56:00 des démêlés judiciaires ?
00:56:02 J'ai aucune idée de ça !
00:56:03 Non ? Il est où, le commandant ?
00:56:05 Alors, le commandant, il est parti à l'époque,
00:56:09 en fait, il a eu une sale période...
00:56:11 Et commandant qui est habillé en commandant,
00:56:13 quand on voit les images à l'antenne !
00:56:15 Il a eu une sale période, il s'est séparé,
00:56:18 c'est vrai qu'un jour, il est venu et il dit,
00:56:20 "ma femme est partie, etc."
00:56:23 Et puis, à un moment donné, il est revenu vers nous en disant,
00:56:27 "mais t'étais déjà plus là, toi !"
00:56:29 "Moi, j'étais déjà partie, on pouvait continuer ensemble..."
00:56:32 Et puis alors, oui, il est venu en disant,
00:56:35 "je m'en vais, je dois changer, ça ne va pas, je suis parti."
00:56:41 Et c'est vrai qu'on s'est retrouvés ce jour-là à un McDo,
00:56:46 et je crois que je l'ai revu une fois,
00:56:48 je l'ai revu une fois au cinéma, ici à Namur,
00:56:54 et puis je n'ai plus jamais eu l'occasion...
00:56:56 - Donc plus jamais l'idée, ça ne vous a jamais traversé l'esprit
00:56:58 de dire, "tiens, on va le reprendre le haut-sûr, du coup, ça paraissait logique."
00:57:01 - Non, parce qu'avec lui, il n'y avait pas vraiment de...
00:57:06 - Il était un peu au commandant, enfin, commandant,
00:57:08 on s'entend, le commandant était au commandant,
00:57:10 à la table de mixage, voilà.
00:57:12 - Mais il n'y avait pas plus d'affinité que ça,
00:57:15 on s'entendait bien, il faisait très très bien son job,
00:57:17 maintenant, bon, après, les chemins partent,
00:57:21 contrairement à Isa, où tu sais que l'amitié est là,
00:57:23 on s'appelle, comment ça va, comment tu vas, etc.
00:57:26 - Il n'y a pas que la radio dans votre vie,
00:57:28 vous avez quand même d'autres activités, me semble-t-il,
00:57:31 même si pour toi, Olivier... - Je suis la piscine.
00:57:33 - Tu as aussi développé une activité de coaching,
00:57:37 toi Isa, tu t'occupais d'un hôtel à un moment donné,
00:57:39 si je ne me trompe pas.
00:57:40 - C'était des chambres d'hôtes. - Des chambres d'hôtes.
00:57:42 - Godin. - Oui, c'est ça, c'était à l'époque
00:57:45 où j'étais encore avec le papa de mon fils,
00:57:47 et raison pour laquelle aussi, je me suis rapprochée,
00:57:49 j'ai quitté Olivier pour me rapprocher de Godin,
00:57:52 parce qu'il y avait beaucoup, beaucoup, beaucoup de boulot
00:57:54 entre les admissions, les check-ins, les check-outs,
00:57:59 les chambres, enfin, ça faisait vraiment beaucoup de travail,
00:58:03 mais bon, voilà, cette activité s'est terminée petit à petit,
00:58:06 le papa a continué, et moi, je me retire de ça
00:58:09 parce que je ne peux plus mener de front plusieurs jobs
00:58:13 à la fois, ce n'est pas possible,
00:58:15 surtout avec des horaires comme maintenant,
00:58:17 si je veux passer un petit peu de temps avec mon chéri,
00:58:20 voilà, Nicolas, que j'embrasse,
00:58:23 et mon petit chéri, le plus petit, avec Axel,
00:58:28 qui a 8 ans maintenant, il faut libérer du temps fatalement.
00:58:31 - Est-ce qu'au début, ou en tout cas il y a quelques années,
00:58:34 c'était indispensable d'avoir un métier sur le côté,
00:58:36 en plus de la radio, ou bien c'était vraiment par plaisir
00:58:38 d'avoir un deuxième métier, ou est-ce que c'était indispensable ?
00:58:41 - Moi, ce n'était pas indispensable, c'était un projet commun
00:58:44 que j'avais à l'époque avec le papa de mon fils,
00:58:47 maintenant, toi Olivier, je ne sais pas si c'était une nécessité ?
00:58:50 - Alors, il y a des trucs qui se font dans la vie,
00:58:52 alors, moi j'étais sur Contact,
00:58:55 et en parallèle, j'avais démarré,
00:58:58 parce que mon père m'a toujours dit, il vaut mieux avoir une carotte à côté,
00:59:01 on ne sait jamais,
00:59:03 et j'avais développé une agence de publicité, etc.,
00:59:06 puis finalement, j'ai arrêté ça quand on a commencé
00:59:09 le Réveil du Roi,
00:59:12 et voilà, et puis alors,
00:59:15 là, il y a quelques... ça fait quoi ?
00:59:18 On rentre dans la septième année avec Stéphanie,
00:59:21 et là, il y a trois ans, elle me dit, tiens,
00:59:24 pourquoi tu ne coacherais pas un peu les gens ?
00:59:27 Pourquoi tu ne donnerais pas une formation ?
00:59:30 Je dis ok, mais alors, si je le fais, tu le fais avec,
00:59:33 parce que finalement, tu me fais mes débriefs, etc.,
00:59:36 c'est toujours très impactant,
00:59:39 donc ok, tu le fais, mais si tu le fais, tu le fais avec moi.
00:59:42 Et Stéphanie bossait dans l'enseignement,
00:59:45 et puis au départ, on s'était dit qu'elle allait bosser à mi-temps,
00:59:48 et qu'on ferait les formations ensemble,
00:59:51 et on s'est dit d'abord sur la radio,
00:59:54 parce que c'est ce que je connais,
00:59:57 et puis finalement, elle a quitté l'enseignement complètement
01:00:00 pour créer ces formations avec moi,
01:00:03 et elle a démarré tout un ensemble de formations
01:00:06 sur les métiers de la voix, etc.,
01:00:09 et le but du jeu, c'est aussi de transmettre.
01:00:12 Il faut savoir aussi que c'est difficile pour des radios
01:00:15 de trouver de bons animateurs.
01:00:18 - Et pour des animateurs de se former aussi à la radio,
01:00:21 parce qu'il n'y a pas vraiment de formation.
01:00:24 - C'est ça, c'est ça, tu vas où aujourd'hui ?
01:00:27 Alors des radios locales, il n'y en a plus 50 000 non plus,
01:00:30 et si tu as envie de rentrer dans un milieu professionnel,
01:00:33 il faut bien te former aussi.
01:00:36 - Il faut du son, il faut pouvoir proposer des maquettes.
01:00:39 La question qui se pose souvent, c'est "ah, mais tiens,
01:00:42 tu as suivi quel cours pour être animatrice radio ?"
01:00:45 Ben, je n'ai pas suivi de cours, j'aurais bien aimé qu'il y en ait à l'époque,
01:00:48 donc c'est vraiment chouette de pouvoir proposer une formation
01:00:51 à ceux qui ont envie de s'essayer au métier de la radio.
01:00:54 - Donc du coup, comment ça se passe pour que Charlotte, par exemple, puisse s'inscrire ?
01:00:57 - Tu peux, mon ami, comment ça se passe ?
01:01:00 - Tu peux aller voir les formations qui sont sur notre site domedia.be
01:01:03 "do" comme "du roi", "olivier", "média"
01:01:06 domedia.be
01:01:09 et puis alors là, il y a l'ensemble des formations.
01:01:12 La prochaine formation qu'on va faire, c'est au mois d'octobre.
01:01:15 C'est une formation qui s'appelle "Une formation immersion"
01:01:18 où on va se retrouver dans un vrai studio à faire une vraie émission
01:01:21 exactement de la même manière qu'on a construit.
01:01:24 Donc les élèves pourront construire une émission de la même manière
01:01:27 qu'on a construit l'émission que vous retrouvez chaque matin à la radio.
01:01:30 Donc t'es vraiment en immersion et tu viens tester
01:01:33 ta vraie séquence, etc.
01:01:36 Et ces formations permettent de se dire, tiens,
01:01:39 déjà à l'élève, de se dire "tiens, peut-être qu'il y a quelque chose derrière
01:01:42 et que j'ai envie de le faire", d'aller plus loin
01:01:45 et puis nous, avec notre analyse, de se dire aussi "tiens, ouais, ok,
01:01:48 tu peux peut-être essayer et tenter de faire quelque chose".
01:01:51 Après, il y a peut-être du boulot ou moins de boulot, etc.
01:01:54 - Ça laisse l'opportunité quand même. - C'est ça. Et on propose d'autres formations,
01:01:57 un cursus en général, un cursus d'un an où on les suit,
01:02:00 on leur propose deux, trois formations avec une démo
01:02:03 à la fin qu'on peut aller remettre.
01:02:06 Mais ce qu'il faut savoir aussi
01:02:09 par rapport à ça, c'est qu'on est vraiment en pénurie d'animateurs.
01:02:12 Trouver un animateur remplaçant
01:02:15 qui vienne nous remplacer quand on est malade ou quoi que ce soit,
01:02:18 c'est très difficile. J'en parlais avec Gaël Sanquer
01:02:21 qui est le directeur international
01:02:24 d'Energy Group, c'est lui qui s'occupe de toutes les stations
01:02:27 et donc c'est notre boss, boss,
01:02:30 qui me disait "on a 250 stations en France,
01:02:33 on ne sait pas trouver d'animateur". C'est fou.
01:02:36 - Eh bien merci, monsieur le professeur. - La petite musique
01:02:39 que vous entendez... - Ah, Isa voulait dire quelque chose. Isa voulait le mot de la fin.
01:02:42 - Vous avez écouté l'émission ? - Tu l'as demandé quatre fois ?
01:02:45 - Oui, c'est vrai. - Oui, t'as écouté !
01:02:48 - Et vous en avez pensé quoi ? - On refait l'émission.
01:02:51 - Avec la première question, c'était ? - Moi aussi je l'ai écoutée.
01:02:54 Je m'en suis mis au réveil quatre minutes plus tôt que d'habitude pour être sûr
01:02:57 de ne pas louper le top horaire de cette heure, puisque vous,
01:03:00 avec vos infos qui débutent un petit peu plus tôt... - T'avais pas écouté depuis le début !
01:03:03 - C'est votre top horaire qui est un peu chiant. - Non, je voulais la dynamique
01:03:06 avec les infos qui débutent à 6h57. Donc voilà, j'ai vraiment mis
01:03:09 mon réveil à 6h56 pour m'entendre. - Oui, mais on démarre à 6h !
01:03:12 - Oui, mais non, ça c'est sans moi, désolé. - T'avais également demandé 7h10 !
01:03:15 Fallait demander l'horaire 7h10, les gars !
01:03:18 - Mais le meilleur est encore 6h et 6h05 !
01:03:21 - Ah bah tant pis, vous écouterez ça demain avec la petite musique
01:03:24 que vous entendez derrière nous. C'est donc la Nosta Family
01:03:27 avec Olivier et Isa, 6h-9h du lundi au vendredi.
01:03:32 On vous souhaite vraiment le meilleur, une super saison.
01:03:35 - Merci. - Merci à vous deux. - Merci à vous deux.
01:03:38 - Si vous avez encore quelque chose à dire, c'est maintenant, c'est tout de suite !
01:03:41 - C'était un grand plaisir de vous retrouver. - Maman, je t'aime !
01:03:45 - Maman, si tu nous regardes...
01:03:49 - 9h, bonne humeur garantie avec la Nosta Family.
01:03:53 - Olivier et Isa.
01:03:55 C'est la famille !

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