Patrick Vignal, député La Renaissance de l'Hérault

  • l’année dernière
Une mission parlementaire veut s'attaquer aux commerces illicites qui, pour une grande partie d'entre eux, ne sont que de simples lessiveuses pour blanchir l'argent de la drogue.

Cette mission a été confiée à deux députés, un député socialiste du nord, Roger Vicot, et le député Renaissance de l'Hérault, Patrick Vignal.

Les deux parlementaires veulent notamment s'attaquer aux épiceries de nuit, salons de coiffure et autres kebas qui n'ont que très peu de clients, mais qui gagnent quand même beaucoup d'argent.

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00:00 venu nous rejoindre, on va parler de rentrée scolaire avec vous, peut-être de rentrée politique si on a le temps, mais avant ça,
00:05 on va surtout évoquer cette mission parlementaire
00:07 à laquelle vous avez été intégré avec un autre parlementaire, député socialiste du Nord, Roger Vico, mission parlementaire qui veut s'attaquer
00:15 aux commerces illicites qui, pour une grande partie d'entre eux, dites-vous, ne sont que de simples lessiveuses pour
00:22 blanchir l'argent de la drogue, et Dieu sait si c'est un sujet d'actualité.
00:25 Écoutez, effectivement, bonjour. D'abord, je me suis retrouvé à Bordeaux sur un forum sur la médiation sociale, et ma loi d'ailleurs va
00:32 être appliquée, et donc les élus 150 maires, mais on le dit, notamment Sébastien Cotte, adjoint maire de Montpellier,
00:39 ainsi que Michael Delafosse, ont un vrai souci sur certains commerces,
00:43 certains barachicha,
00:45 salons de massage, épiceries de nuit, kebabs, qui sont des lessiveuses, c'est-à-dire en gros, il n'y a pas de clients,
00:52 simplement, il recycle l'argent de la drogue. Je prends un exemple,
00:54 c'est dans toutes les villes, quand vous allez chez un coiffeur qui vous demande 5 euros pour une coupe,
01:00 comment il fait pour payer ses charges, l'énergie, les salaires, le shampoing ? Donc avec Roger Vico,
01:06 - En tout cas, c'est des façades, dites-vous.
01:08 - Pas tous, moi je pense que les épiceries de nuit sont nécessaires.
01:12 Sauf que j'aime l'autorité et une concurrence loyale. Ceux qui vendent des cigarettes, et vous, si vous avez, Guillaume Roulin, acheté
01:21 un bureau de tabac et que vous payez des taxes, c'est anormal.
01:24 Quand vous pensez qu'il y en a qui vendent du protoxyde d'azote, et qu'on a nos gamins qui sont défoncés au protoxyde, donc il faut
01:31 remettre de l'ordre et du sens. Donc on va démarrer un tour de France avec Roger Vico.
01:35 J'ai fait comme je fais toujours, un questionnaire auprès des maires pour savoir eux
01:40 comment ils voient l'avenir. Vous savez, aujourd'hui, on a dépourvu les maires de pouvoir de police.
01:46 Moi j'ai envie, et j'avais travaillé, rappelez-vous, sur Action Coeur de Ville, l'État avait mis 5 milliards pour
01:52 redynamiser, réenchanter les Coeurs de Ville. Il faut que les maires puissent aussi avoir un pouvoir de décision.
01:57 Vous avez des territoires où il y a 40 bars à chicha ou 40 épiceries de nuit. Il faut remettre du sens.
02:03 - À Montpellier, vous dites, il y en a 200, c'est ça ?
02:05 - 200 commerces.
02:07 - Mais il y en a qui travaillent sans ?
02:09 - Attendez, je n'ai pas dit qu'il y a 200 commerces illicites, non plus.
02:11 Mais je pense qu'il y en a certains qui sont en train de blanchir la drogue.
02:13 - Mais alors comment vous faites ? A partir de quels critères ? Parce que c'est des enquêtes pénales de police qu'il faut faire derrière ?
02:21 - Il ne vous a pas échappé qu'il y a le GIR qui s'installe à Nîmes ?
02:23 - Oui, pourquoi ?
02:25 - Notre fléau à nous, aujourd'hui, c'est cet argent de la drogue. Vous avez vu que cette nuit encore, il y a eu un jeune, 21 ans, qui s'est fait dézinguer à coups de kalachnikov.
02:33 - Ah non, on n'a pas vu, non.
02:35 - Je vous le confirme, on a un vrai débat. Sur Béziers et à la Devese.
02:37 - Oui.
02:39 - Mais comme ça arrive malheureusement partout en France.
02:41 - Vous avez une information de qui ?
02:43 - Je la tiens, cette information. Vous la vérifierez dans la journée.
02:45 - Un jeune qui a été tué cette nuit ?
02:47 - Oui, il y a eu un jeune de 22 ans qui s'est fait tuer.
02:49 - On vérifiera, évidemment.
02:51 - Mais ce n'est pas très précis. On a toute la France, aujourd'hui, cette drogue, elle pourrit notre jeunesse.
02:55 Quand vous êtes un petit jeune à Montpellier dans un quartier, et vous avez 200 euros parce que vous chauffez, et vous criez quand la police arrive, moi je vais m'attaquer au portefeuille.
03:03 Mais après on s'attaquera au consommateur.
03:05 - Concrètement, vous procédez comment pour exercer ce contrôle, voir cette répression sur ces établissements qui ont tous une façade légale, qui n'ont pas que des activités légales pour certaines d'entre elles ?
03:19 - Vous savez, j'ai rencontré le directeur des impôts, des finances publiques, on va travailler avec le GIR et on va contrôler encore plus ces établissements.
03:29 Vous savez, ce n'est pas très compliqué à contrôler ces établissements. Le vrai débat, aujourd'hui, c'est leur expliquer que nous sommes là, et que moi je veux qu'il y ait des épiceries de nuit, des bars à chicha, des salons de massage, qu'ils soient dans la réglementation.
03:41 Encore une fois, c'est injuste pour les commerçants, femmes et hommes, qui tiennent leur commerce et qui bossent tous les jours.
03:47 Donc cette mission va nous permettre un peu de redéfinir la place des maires, leur possibilité d'avoir un contrôle de police.
03:54 Et puis encore une fois, on a besoin de commerces qui soient diversifiés. Vous le voyez bien, il y a certains quartiers où il y a les mêmes commerces qui sont à côté et qui ne se font pas concurrence, puisqu'une partie blanchit de l'argent.
04:06 Vous savez, le deuxième quinquennat d'Emmanuel Macron, ça va être sur ces réformes sociétales, ça va être sur ce travail-là.
04:12 - Alors, je reviens sur les moyens, quand même, en termes de sécurité, notamment vous étiez avec Gérald Darmanin quand il est venu à Nîmes la semaine dernière, par rapport aux événements du quartier Pisse 20.
04:23 Mais c'est encore forcément des moyens supplémentaires aussi qu'il va falloir affecter pour pouvoir faire ces enquêtes-là.
04:29 Et est-ce que véritablement la police en dispose aujourd'hui ?
04:32 - Vous savez, je pense que ce ne sont pas des moyens supplémentaires. Le vrai débat, c'est qu'on puisse travailler l'État et les collectivités.
04:37 Il y a 30 ans de la CHT sur les quartiers populaires. Si vous pensez que c'est uniquement la secrétaire d'État à la boutique de la ville qui branche les problèmes, ça ne marchera pas.
04:45 Si on veut régler les problèmes des quartiers difficiles, il faut y passer du temps. Il faut qu'il y ait l'éducation, Gabriel Attal. Il faut qu'il y ait la justice, Dupond-Moretti.
04:53 Il faut que Darmanin puisse reprendre le pouvoir et la boutique de la ville. On a délaissé ces territoires.
04:59 C'est-à-dire qu'on a mis l'entre-soi des pauvres et l'entre-soi des riches.
05:02 - C'est un pardon pas trivial, mais ça fait 20 ou 30 ans qu'on a dit ça.
05:04 - Mais oui, ça fait 30 ans, mais je l'assume. Et nous, la gauche, on en prend notre part.
05:08 Il faut remettre de l'autorité. Et quand vous avez remis de l'autorité, il faut aussi mettre de l'éducation populaire.
05:14 Il faut remettre des services publics. Et dans ces territoires, où vous avez des commerces illicites, où vous avez des gens qui blanchissent vers la drogue,
05:20 vous savez qu'il y a même des bureaux de tabac qui sont achetés avec cet argent sale.
05:24 Alors une fois que je vous ai dit ça, les vraies têtes de pont ne sont pas à Montpellier, à Béziers, ils sont à Dubaï.
05:30 - Ça a déjà commencé un peu ce que vous dites là. Juste un mot. Béziers, par exemple, on a diffusé un reportage la semaine dernière
05:35 où la ville de Béziers a procédé à des fermetures, ou le préfet, pardon, le sous-préfet, je dis peut-être une bêtise,
05:41 des fermetures d'épiceries de nuit. Donc il faut renforcer le pouvoir des maires par rapport à ça.
05:46 - Mais c'est obligatoire. Les maires aujourd'hui, qu'est-ce qu'ils font ? Ils font des mariages, des enterrements.
05:51 Il faut redonner au pouvoir des maires. Et ce que je vous dis tout à l'heure, c'est qu'il faut qu'on soit capable de travailler.
05:56 L'État met un euro, les collectivités mettent un euro. On a un problème très sérieux en ce moment.
06:01 Cette drogue, elle pourrit notre jeunesse. Encore une fois aujourd'hui, un point de deal, c'est entre 30 et 50 000 euros par jour.
06:08 Donc moi, je vais m'attaquer au portefeuille. Et je vous le dis, il faudra s'attaquer aussi aux consommateurs, parce qu'ils sont co-responsables.
06:15 Est-ce que vous vous rendez compte qu'on pourrit notre jeunesse ? Écoutez, je vous amène dans des quartiers difficiles.
06:20 Le gamin a 12 ans, il est déscoralisé, il est sur une chaise et il gagne 200 euros par jour.
06:26 Donc il faut s'attaquer au portefeuille de certains et on le fera.
06:29 Patrick Vignal, député La Renaissance de l'Héros, est notre invité ce matin. On vous retrouve dans une minute.
06:33 Bonjour, je m'appelle Alain J. Wells et je voyage dans le temps.
06:48 Qui es-tu, toi qui m'accompagnes depuis tant d'années, si petite mais si vivante ?
06:56 Soif de découverte, envie de mieux comprendre l'évolution de notre société, La France en vrai, votre rendez-vous documentaire, c'est tous les jeudis à 22h50 sur France 3 Occitanie.
07:06 Moi, je suis venue retrouver ton fils Baptiste ici, c'est lui que j'entends là.
07:13 Eh bien oui, il vient d'aller chercher les brebis.
07:21 Je vous présente quoi niveau circulation ce matin, vous êtes peut-être en voiture direction le travail, les vacances sont terminées ou vous allez vous promener dans le département de l'Héros.
07:27 Sur les routes Héroltès, on n'est pas trop embêté, le trafic est assez fluide.
07:30 Si vous prenez le train, il y a quelques trains qui sont en retard.
07:33 Le TER pour Narbonne au départ de Montpellier-Saint-Roch, 8h28, 20 minutes de retard.
07:37 8h44 pour Toulouse, le TGV Nouy, 30 minutes de retard.
07:41 Il y a effectivement quelques perturbations à la SNCF ce matin.
07:44 Si vous avez des infos à partager, 0467586000.
07:49 C'est Patrick Vignal, le député de la Renaissance de l'Héros, qui est notre invité ce matin, Guillaume Rouland.
07:53 Mais avant de poursuivre avec vous Patrick Vignal, Sébastien Garnier, on a confirmation maintenant de ce que Patrick Vignal nous annonçait il y a quelques minutes,
07:59 à savoir la mort d'un jeune cette nuit dans le quartier de la Deuvaise à Béziers.
08:03 Exactement, c'est un jeune de 23 ans qui a été tué effectivement cette nuit lors d'une fusillade.
08:09 Un autre jeune a été blessé, les deux victimes ont été déposées à l'hôpital dans un état grave.
08:14 Et le premier n'a pas survécu, la police avait été alertée pour des coups de feu dans ce quartier de la Deuvaise.
08:20 Mais quand les policiers sont arrivés sur place, tout était terminé.
08:23 De nombreuses douilles ont été retrouvées, des douilles d'armes de guerre type Kalachnikov, effectivement, comme nous le précisait Patrick Vignal.
08:32 Patrick Vignal, Nîmes, Béziers, Montpellier aussi avec des fusillades comme on a pu les observer il y a quelques mois.
08:38 Il y a vraiment un gros problème en ce moment là ?
08:41 Oui, vous savez je pense que oui. J'ai fait le tour de France des villes, Toulouse, Marseille, La Seine, Seine-Denis.
08:48 C'est pour ça que je veux que ma loi sur la médiation sociale se mette en place.
08:52 Vous savez une société ça se met sur un tabouret.
08:54 Éducation, on a mis le paquet, prévention et répression.
08:57 Dans certains territoires on a besoin de remettre de l'humain.
09:00 Vous savez ce qu'on a connu peut-être, le professeur de judo, l'instituteur.
09:03 Et bien aujourd'hui ce qu'on a envie de faire c'est de remettre des gens responsables.
09:07 Et c'est vrai que malheureusement dans notre société aujourd'hui, l'argent facile.
09:12 C'est pour ça que je veux qu'on s'attaque à ces commerces illicites.
09:15 Et on doit vraiment aussi responsabilité des consommateurs.
09:19 Il faut à la fois retrouver de l'autorité, mais après il faut construire une autre société.
09:23 Cette société est en délitement aujourd'hui.
09:25 Il n'y a pas que les problèmes des commerces de proximité illicites, comme vous les appelez, qui régleront le problème de la drogue.
09:31 Là on a quand même le sentiment d'un problème beaucoup plus compliqué que ça.
09:34 Même les syndicats de police, j'entendais Bruno Bartocetti l'autre jour pour SGP Police,
09:39 sur une chaîne de télévision dire que de toute façon le combat de la drogue est perdu d'avance.
09:43 Mais la seule chose qu'on peut faire, c'est en fonction des moyens dont on dispose, c'est essayer de limiter au maximum.
09:48 Quand les policiers le disent.
09:50 - Non mais moi je connais bien Bartocetti, on a fait le tour de ma circoire, rencontré des citoyens.
09:54 Les policiers font le job, mais c'est vrai qu'il y a un vrai débat au niveau international.
09:59 Il faut qu'on arrive à faire en sorte que cette drogue ne rentre pas.
10:02 Ça c'est le premier point. Le deuxième point, je vous donne une information.
10:05 Le précédent mandat, je suis parti à Lisbonne avec Eric Coquerel, sur la dépénalisation du cannabis.
10:11 Je me suis rendu au Canada pour voir les premières ouvertures de coffee shop.
10:15 On devra se poser le débat.
10:17 Je pense qu'aujourd'hui, on n'est pas prêt pour dépénaliser.
10:21 - Oui mais vous êtes en train de dire que peut-être que ce serait la solution ?
10:24 - Je ne vous ai pas dit ça.
10:25 Je vous ai dit qu'aujourd'hui, quand on fait de la politique, c'est avoir les oreilles et les yeux ouverts.
10:30 On est d'accord ? Je pense qu'il faudra se poser la question.
10:33 Je pense que d'abord, les Français ne sont pas prêts.
10:35 Et en plus, aujourd'hui, ce n'est pas la bonne formule.
10:37 Mais effectivement, on a un vrai débat.
10:39 Nous sommes en train de pourrir une certaine jeunesse par ces influencers, par ce flic.
10:44 Il faut remettre à la fois de l'autorité, mais avoir une société de l'espérance.
10:48 C'est pour ça que mine de rien, commencer par les commerces illicites, ça sera une première partie.
10:53 Après, c'est de l'éducation.
10:55 Vous savez, quand je vois la fête de Moggio, où chaque année, le maire est capable de faire des soirées avec les jeunes
10:59 pour les empêcher de se bourrer la gueule avant de rentrer dans les arènes, ça c'est important.
11:04 Il faut à la fois une éducation, de la prévention et de la répression.
11:08 C'est pour ça que je tiens à mes deux écoles internationales des tranquillités, des médiations.
11:13 Une à Dijon et une à Marseille.
11:15 Il faut s'attaquer au dur.
11:17 Fermeté, mais construire une autre société.
11:19 Parce qu'un flic au bas de l'immeuble, ça ne réglera pas le problème.
11:22 Et un dernier point, je vous le dis, arrêtons de taper sur la police.
11:25 Quand j'entends des gens qui disent « c'est la faute de la police d'aujourd'hui »,
11:28 c'est la faute de la société.
11:30 Et nous les adultes, on a une part de responsabilité.
11:33 - Bon, Darmanin président dans 4 ans ?
11:35 - Écoutez, je ne sais pas, on a tellement de talents.
11:37 Édouard Philippe, Jean Castex, on en a un, mais c'est la vie politique.
11:41 - Bon, mais pendant ce temps-là, on ne s'occupe peut-être pas des vrais problèmes.
11:43 - Bon, écoutez, franchement, je pense que je fais ma part.
11:45 Pas suffisamment.
11:47 - Merci Patrick Vignal.
11:49 - Je ne vous ai pas embêté cette fois-ci.
11:50 - Non.
11:51 - J'ai rien dit.
11:52 - Mais quand j'ai pris l'avion, on m'a redemandé l'autographe de Gérald Norman.
11:54 Je voulais dire Brad Pitt, mais a priori, ça ne marche pas bien Brad Pitt.
11:57 - Parce que la dernière fois que vous étiez venu, j'explique, pour ceux qui n'étaient pas là,
11:59 je vous avais un petit peu comparé, je vous avais dit,
12:01 vous me faites penser à Gérald Norman.
12:03 Est-ce qu'il y a eu des retours suite à ça ?
12:05 - Je vous confirme, descendre de l'avion, j'ai dû signer un autographe.
12:08 Et une soirée Carita TV à Paris, j'ai dû encore signer un autographe.
12:11 Mais si vous pouvez m'appeler Brad Pitt la prochaine fois, ça m'intéresserait aussi.
12:14 - En tout cas ici, depuis hier, on a dit « Ah, demain on reçoit Gérald Norman ».
12:17 Et même certains m'ont conseillé de passer un Gérald Norman comme ça, discrètement.
12:20 - Ah bon ? Pas 4, vous avez dit ça ? - Non, oui, non, non, non.
12:22 Je me suis dit, ce sera les Beatles, et ce sera très bien aussi.
12:25 - Ah, c'est pas trop mal aussi.
12:27 Bon, j'en prie de l'âge. Merci à vous en tout cas.
12:29 - Merci.
12:30 - Dans un instant sur France Nouvelle Véron.
12:31 Une petite histoire, la petite histoire du jour d'Eléopoldine Dufour.
12:34 On va parler d'un bateau, d'un naufrage montpellierrin, le Prao.
12:37 C'est juste après dans quelques instants.

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