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La Solitaire du Figaro Paprec 2023 : Nils Palmieri / Alexis Loison / Lois Berrehar / Arthur Hubert

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Transcription
00:00 Bien, bien hâte d'y aller.
00:08 C'est quand même un petit moment qu'on est là, qu'on va se préparer.
00:10 Donc, ça va être une belle étape.
00:13 Pas mal de choix stratégiques à faire.
00:17 C'est beaucoup d'analyse à faire, beaucoup d'analyse stratégique pour prendre les bonnes
00:20 décisions.
00:21 Puis, arriver en Irlande, c'est quand même sympa.
00:23 Ça changera aussi un petit peu des étapes en France.
00:28 Donc, je m'arrête juste d'aller là-bas.
00:30 Oui, j'aime bien aller au DST.
00:32 Moi, j'aime bien quand le jeu s'ouvre un petit peu.
00:35 Ça, c'est sûr que ça me convient bien en termes de course.
00:40 Et puis, c'est vrai que le DST, en général, j'ai plutôt pris des bonnes décisions l'année
00:42 passée.
00:43 On va essayer de faire la même chose.
00:44 -T'attends quoi de t'exécuter à Paris ?
00:47 -De naviguer comme l'année passée.
00:49 C'est-à-dire vraiment, faire un peu naviguer à ma façon.
00:52 Je sais que j'ai des qualités, mais j'ai aussi des défauts.
00:54 Donc, essayer de faire en fonction.
00:57 Après, on sait que les résultats, des fois, ils peuvent dépendre aussi de beaucoup de
01:00 facteurs.
01:01 Mais je vais en tout cas faire en sorte de faire du mieux possible, naviguer à 100%.
01:07 En tout cas, je suis vraiment bien frais, bien reposé.
01:11 Je pense aussi dans un meilleur état d'esprit qu'au début de la solitaire l'année passée.
01:13 Donc, voilà, il y a trois semaines.
01:15 C'est quand même une épreuve aussi de long cours.
01:17 Donc, il va falloir être bon, qu'il soit jusqu'au bout.
01:21 Ah, ils sont quand même nombreux, là.
01:24 Je pense que déjà, ça a commencé au début avec les algues.
01:26 C'est sûr qu'on va en avoir.
01:27 Donc là, déjà, ça va être un petit peu la guerre avec ce qu'on pourrait se coincer
01:31 dans la quille au niveau des algues.
01:32 Et après, il y a le travers de la Manche, on sait avec les renverses de courant qu'il
01:37 va falloir gérer.
01:38 L'île de White, ça s'annonce pas simple.
01:40 Là, ce matin, les météos, c'est pas possible qu'on s'arrête un petit peu vers l'île
01:46 de White.
01:47 Donc, ça, c'est juste pour le premier quart du parcours.
01:49 Et on a fait un quart.
01:51 Après, il y en a beaucoup d'écailles.
01:52 Et bien sûr, il y a toujours le trafic en Manche.
01:55 Je pense que les deux premières journées, elles vont être intenses.
01:58 Écoute, étrangement bien.
02:06 Il y aura sûrement du stress au départ.
02:07 Mais pour l'instant, tout va bien.
02:08 On a dit aller.
02:10 On est bien préparés.
02:11 Donc, il n'y a plus qu'à.
02:13 Ça, c'est la troisième.
02:15 J'ai redéroulé les deux premières dans ma tête un peu sur la dernière semaine.
02:19 Donc, c'est globalement à consacrer qu'il y aura des coups hauts, des coups bas.
02:23 Et qu'il faudra garder un moral stable.
02:26 C'est une course très longue.
02:27 Il y aura plein de coups à jouer.
02:28 Donc, il faudra rester dans le coup tout le long.
02:30 Il y en a déjà pas mal sur la première étape.
02:32 Avec deux traversées de la Manche pour commencer avec pas mal de courant.
02:34 Et puis après, une fin de parcours assez indécise avec pas mal de bascule devant,
02:40 forcée en direction pour aller jusqu'au face net.
02:43 Donc, pareil, il faudra rester lucide et calme.
02:45 Bien, bien.
02:49 J'ai hâte d'y être.
02:54 Depuis un moment, j'ai hâte d'y être.
02:57 Encore plus cette semaine, je crois.
02:59 Et donc, non, j'ai juste hâte d'y être.
03:03 J'attends.
03:04 C'est tic ?
03:05 Ouais, ouais.
03:06 Comment ?
03:07 Je la sens.
03:08 Je la sens bien.
03:09 De toute façon, moi, sur cette solitaire, j'avais dit que peu importe les conditions,
03:14 peu importe le parcours, dans tous les cas, je serai avec mon petit bateau et mes concurrents
03:19 et la bataille, elle sera là.
03:21 Je la sens bien.
03:22 Tu la sens bien ?
03:23 Je m'en fous.
03:24 Ça fait un super début de saison.
03:25 Ouais, ouais.
03:26 Ben ouais, forcément, il y a un bon début de saison, il y a des belles choses et donc,
03:34 envie de rester sur cette lancée-là, sur la solitaire.
03:37 Et il y a des ambitions qui sont clairement à pousser.
03:41 Ouais, c'est sûr que si je repars pas avec un podium, je serai déçu.
03:45 Et puis, voilà, gagner la solitaire, ce serait incroyable, plutôt, ce sera le mieux.
03:52 Il y en a plein, comme sur la plupart des étapes, comme la plupart du temps où on part
03:59 en mer en solitaire sur un bateau.
04:01 Mais là, il y a trois tranches manges, donc il y a quand même beaucoup de courant, des
04:07 cailloux, des algues et puis voilà, le travail du figariste en solitaire.
04:12 Donc, on a un peu l'habitude de répéter toujours la même chose, mais c'est le cas.
04:17 Et puis après, c'est vrai qu'on va nord, les conditions là, normalement, ne sont pas
04:20 dantesques, mais il peut y avoir aussi beaucoup de mauvais temps.
04:22 Donc, voilà, ça en fait suffisamment comme ça.
04:26 Et les petits épisodes ?
04:27 Oui, évidemment, ça, c'est sûr que les épisodes de vent léger dans le courant, c'est
04:32 jamais simple.
04:33 On est plutôt là pour faire de la voile que du canoë-caillac en moyenne, c'est ce
04:36 qu'on préfère faire.
04:37 Mais bon, surtout qu'on n'a pas de paguet.
04:41 Mais là, normalement, à priori, sur cette étape là, ça devrait se dérouler pas trop
04:47 mal.
04:48 Donc, ça, c'est plutôt une bonne nouvelle.
04:49 Et puis voilà, on verra bien à quelle sauce on va être mangé.
04:53 Oui, il y a les deux, en fait.
05:01 Il y a effectivement la routine.
05:04 Je suis un peu moins surpris par le jour J, mais à la fois, il y a toujours le stress.
05:09 On part quand même pour naviguer pendant quatre jours, pas dormir, se priver de pas
05:16 mal de choses et puis surtout s'arracher.
05:18 Et puis surtout, essayer de bien faire.
05:21 On essaye à chaque fois de ressasser pour se dire, non, c'est bon, on n'a rien oublié,
05:25 on peut y aller comme ça.
05:26 Et puis bien, avoir le schéma météo en tête, surtout, c'est important.
05:32 Ce qui ne va pas être simple comme à chaque départ d'étape de solitaire.
05:37 Il y a les ingrédients du parcours.
05:39 Déjà, ils ont tout mis rien que dans une étape avec une partie côtière qui fait
05:45 souvent influencer le vent.
05:47 Beaucoup de courant quand même, même si pour le moment, on a des petits coefficients de
05:49 marée.
05:50 Ça va vite augmenter.
05:51 Puis on est quand même dans des zones à très fort courant.
05:52 Donc, très vite, ça peut engendrer des passages à niveau éventuels.
05:58 Et puis, la situation de Montéo, il y a pas mal de petits phénomènes qui passent avec
06:05 des frômes et très atténuées qui sont souvent mal visualisées par les modèles.
06:10 Donc, il y a une grosse part d'incertitude avec un bateau qui peut être 500 mètres
06:13 à côté de nous et qui s'envole avec une risée que nous, on n'a pas.
06:16 Donc, il faudra avoir les yeux ouverts.
06:18 Ça, c'est clair.
06:19 Et puis surtout, croire en ses options.
06:22 On est là aussi pour ça.
06:25 C'est pour jouer avec les options qu'on aura.
06:27 Oui, l'ambition, elle est présente.
06:31 Elle est élevée, c'est clair.
06:33 C'est faire un truc que je n'ai jamais réussi à faire.
06:36 Mais c'est assez naturel de vouloir progresser.
06:39 Donc, voilà, j'ai annoncé un podium à Minima.
06:43 à partir de 8 ans.

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