• il y a 2 ans
Les Vraies Voix avec Rodrigo Arenas, Nadir Kahia, Philippe Bouriachi.
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Transcription
00:00 Les vraies voix sud radio.
00:02 Parce que comme chaque soir on commence par trois mots qui ont fait l'actualité.
00:06 J'ai parlé d'un président de la république, celui qui est en exercice Emmanuel Macron,
00:09 mais un autre a fait sa rentrée hier.
00:10 Une interview sur TF1 de Nicolas Sarkozy qui aurait dû faire du bruit
00:14 mais elle a été complètement occultée, il faut bien le dire, par l'actualité russe.
00:17 Et l'interview d'Emmanuel Macron, on va en parler.
00:19 Le mot "Russie" justement, après la mort d'Evgeny Prigojin dans un crash aérien,
00:24 le leader du groupe paramilitaire Wagner,
00:26 et bien même la très sérieuse ministre des affaires étrangères française se prend à ironiser.
00:31 Vous allez voir ça.
00:32 Et puis on va parler des BRICS, c'est un événement géopolitique majeur.
00:36 Le club des pays émergents qui voudrait concurrencer l'Occident s'agrandit de six nouveaux pays.
00:41 L'Iran, l'Argentine, l'Égypte, l'Éthiopie, l'Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis.
00:45 On va parler du président de la république, de l'ancien président de la république Nicolas Sarkozy
00:55 qui était l'invité hier de TF1.
00:57 Il devait notamment parler de son livre et parler de son actualité.
01:01 Nicolas Sarkozy qui a rebondi sur beaucoup de choses,
01:04 qui est intervenu sur beaucoup d'aspects politiques
01:07 et qui a parlé notamment du front national.
01:09 On va l'écouter dans quelques instants.
01:11 Sur Sud Radio, on va même l'écouter tout de suite.
01:13 Ce qui est insupportable, c'est de reprocher au Rassemblement National
01:17 qui m'a toujours combattu et que j'ai toujours combattu.
01:20 C'est de lui reprocher de ne pas être dans le cadre de la république.
01:24 Un parti qui présente des candidats aux élections
01:27 et qui a un groupe parlementaire d'une centaine de députés,
01:30 comment peut-on dire qu'ils ne sont pas républicains ?
01:33 Et je n'aime pas ce procès systématique en extrême droite.
01:38 C'est leçon de morale.
01:40 C'est leçon de morale.
01:42 Est-ce que Nicolas Sarkozy a changé depuis qu'il était président de la république ?
01:45 Ses propos sur le Rassemblement National de l'époque, qui s'appelait Front National,
01:49 ses propos étaient beaucoup plus durs entre 2007 et 2012.
01:53 Philippe Bourgiaki.
01:55 - La dédiabilisation du Front National orchestré et opéré par Marine Le Pen a très bien fonctionné.
02:01 La preuve, c'est que Zemmour a fait passer Marine Le Pen pour Barbie.
02:04 C'est pour vous dire à quel point.
02:06 Mais en tout cas, je suis d'accord sur un point avec lui.
02:09 Lorsqu'on prend certaines positions,
02:12 l'extrême gauche vous dit que vous êtes immédiatement d'extrême droite.
02:16 Parlons sur la sécurité, si vous marquez un hashtag "je soutiens les forces de l'ordre",
02:21 vous êtes forcément d'extrême droite.
02:23 - Vous vous êtes fait traiter de militant d'extrême droite ?
02:25 - Très peu, mais ça m'est arrivé plusieurs fois.
02:27 Comme l'extrême droite me traite d'extrême gauche lorsque je prends certaines positions,
02:30 donc tout va bien.
02:32 - On est toujours le fasciste ou le gauchiste de quelqu'un.
02:34 - C'est ça. C'est le filet.
02:36 Mais le souci, c'est qu'en ayant abandonné certains terrains,
02:38 comme celui de l'immigration, comme celui de la sécurité,
02:41 et en laissant le monopole exclusif, le copyright, au RN et au FN,
02:46 dès que vous rentrez là-dedans et que vous tenez des propos censés,
02:49 ou on vous dit, c'est des propos qui sont tenus par l'extrême droite,
02:53 donc tu ne peux pas le tenir.
02:54 Si l'extrême droite demain dit que le ciel est bleu et que je constate qu'il est bleu,
02:57 qu'est-ce que je fais ?
02:58 - Effectivement. Alors j'ai dit, est-ce que Nicolas Sarkozy a changé depuis 2012 ?
03:02 On pourrait dire aussi, est-ce que le RN a changé depuis 2012 ?
03:05 Après tout, Nicolas Sarkozy avait battu Jean-Marie Le Pen en 2007.
03:08 Vous en pensez quoi, Nadir Kaya ?
03:09 - C'est un peu compliqué parce qu'en tant que citoyen engagé,
03:12 et donc militant associatif complètement indépendant du jeu politique,
03:16 moi ce qui me désole, c'est l'importance qu'on peut donner à...
03:20 - Aux étiquettes ?
03:21 - Non, à un délinquant comme ce Sarkozy, ça, ça a changé depuis 2012.
03:24 Donc par rapport à ce qu'il peut dire politiquement,
03:27 je pense que c'est plus entendable, parce qu'à un moment donné,
03:31 il a été au pouvoir...
03:32 - Quoi qu'il dise.
03:33 - Quoi qu'il dit, oui, bien sûr, évidemment, parce qu'il a été au pouvoir,
03:35 mais je rappellerai qu'il a été quand même condamné dernièrement,
03:37 même s'il a fait appel.
03:38 - Il a fait appel, donc il est toujours présumé le chanceur entendue.
03:41 - Tout à fait, mais il a quand même des affaires,
03:42 donc à un moment donné, en termes de moralité ou de leçons à donner,
03:46 tout en sachant qu'il était lui aussi au pouvoir,
03:48 qu'est-ce qu'il a fait réellement à l'époque contre le Front National,
03:50 je ne pense pas qu'il a fait suffisamment pour les mettre hors jeu d'un point de vue politique.
03:55 - Alors, Laurence qui est avec nous depuis l'héros, au 0826, 300-300,
03:59 est-ce que vous êtes d'accord avec l'ancien président de la République ou pas ?
04:02 - Euh... j'ai loupé un épisode.
04:05 - C'est pas grave, sachez qu'on a changé de président depuis Nicolas Sarkozy,
04:08 il y a eu ensuite François Hollande et ensuite Emmanuel Macron,
04:11 je plaisante ma chère Laurence, c'est pas grave.
04:13 Nicolas Sarkozy qui disait qu'il fallait arrêter d'ostrastiser
04:16 ce qu'on appelle l'extrême droite et notamment le Rassemblement National.
04:20 - Oui, c'est-à-dire que moi je suis très simple et je suis très légaliste.
04:24 Où un parti est interdit, il est autorisé.
04:27 S'il est autorisé, on débat avec.
04:29 Sinon, c'est pas la démocratie.
04:31 La démocratie c'est fait pour débattre et la richesse des innés naît des débats.
04:36 Si vous les interdisez, vous pensez dans un bocal.
04:39 C'est exactement ce que nous avons actuellement,
04:41 nous avons la pensée dans le bocal extrême-centre et rien d'autre.
04:44 Et la diabolisation tout le reste.
04:46 - Mais écoutez, là on est là pour débattre tous ensemble sur Sud Radio,
04:49 vous avez vu, vous avez des écologistes, des insoumis,
04:52 des militants associatifs aussi, on va en parler,
04:55 on donne la parole à tout le monde sur Sud Radio.
04:57 Allez, je continue à rembobiner l'actualité,
04:59 dans l'actu, je le disais, il faut revenir sur ce qui s'est passé en Russie
05:03 avec la mort mystérieuse et pour le moins suspecte
05:05 du chef de Wagner, Evgeny Prigojine,
05:07 qui n'en finit plus d'alimenter les réactions.
05:10 Alors, d'abord, sachez-le, le président ukrainien,
05:13 Volodymyr Zelensky, s'est empressé de dire que l'Ukraine n'était pour rien
05:16 dans le crash aérien du patron de la milice Wagner.
05:19 Quoi qu'il en soit, et ça c'est beaucoup plus rare,
05:21 j'aimerais vous lire le communiqué de presse
05:23 qui a fait beaucoup réagir de Catherine Colonna,
05:25 la ministre des Affaires étrangères française,
05:27 qu'elle s'est mise à ironiser, je cite,
05:29 sur "le taux de mortalité élevé parmi les proches de Vladimir Poutine".
05:34 Elle ajoute, c'est manifestement une activité à risque.
05:38 Alors, on aurait pu dire dans la même lignée, en citant les inconnus.
05:43 - La police n'exclut ce pas de dame pas la thèse du suicide.
05:47 - Bon, faut-il mieux en rire ou pas ?
05:49 Est-ce qu'elle est à sa place, la ministre des Affaires étrangères,
05:52 quand elle ironise de la sorte, Rodrigo Arenas ?
05:56 Qu'on avait retrouvé et qu'on a reperdu.
05:58 On va vous retrouver, Rodrigo Arenas, sachez-le.
06:00 Philippe Bourghiaki.
06:02 - Bon, elle devrait peut-être pas ironiser sur ce genre de choses,
06:06 mais c'est vrai et c'est factuel qu'être proche de Vladimir Poutine
06:10 et lui tourner le dos, c'est prendre beaucoup de risques.
06:12 Et les probabilités de mortalité sont plus importantes que de gagner au loto.
06:16 Donc, ça va, je suis pas proche de Vladimir Poutine, donc tout va bien.
06:20 Mais je lui tourne quand même le dos, donc je devrais faire gaffe.
06:22 - Si vous réagissiez de la sorte, vous seriez peut-être
06:24 ministre des Affaires étrangères un jour.
06:26 Rodrigo Arenas, on vous a retrouvé depuis la Drôme, je crois.
06:29 - Oui, pardonnez-moi, mais mon iPhone a sauté
06:31 parce que tout simplement il fait trop chaud.
06:33 Et même la technologie ne résiste pas.
06:35 - Et vous savez quoi ? C'est un reportage qu'on va faire en direct
06:38 pendant deux heures, voir comment se passent les universités d'été
06:40 de la France insoumise.
06:42 On verra bien si vous gardez encore du matériel.
06:44 Nadir Kaya ?
06:45 - Non, mais c'est vrai qu'on en rigole.
06:47 Bon, après, de la part d'une ministre de tenir ses propos là,
06:50 je pense qu'elle a le feu vert de l'Elysée,
06:52 donc elle peut se permettre de le faire.
06:53 Quand on voit la position de la France contre la Russie,
06:56 donc ça va aussi dans ce sens et dans cette forme d'humour.
06:59 Mais après, c'est vrai, quand on voit comment en Russie
07:02 on traite ses opposants, notamment Poutine, depuis des années,
07:05 à prendre cet accident-là, ça nous fait sourire légèrement.
07:10 Donc il n'y a pas de surprise.
07:12 Et c'est plus qu'un opposant, il a quand même déclaré la guerre
07:14 à un moment donné à Poutine, ouvertement, devant toutes les chaînes du monde.
07:18 Donc à un moment donné, quand on fait ça,
07:20 on sait très bien les conséquences.
07:23 De voir que ça s'est résolu d'une certaine façon,
07:27 on ne pouvait pas croire que ça allait en rester là.
07:30 Donc d'apprendre cette nouvelle-là, je pense que pour la plupart des gens
07:32 qui connaissent un petit peu la situation internationale
07:34 et notamment l'historique des Russes dans ce type de situation,
07:38 on pense que ça pouvait être une solution finale pour lui.
07:41 Vraie question qui se pose.
07:42 - Et ce qui est fou, c'est qu'il a pu prendre un avion de Moscou à Saint-Pétersbourg
07:46 et après c'était passé.
07:47 Ce qui est fou, c'est qu'il était entre Moscou et Saint-Pétersbourg
07:49 depuis des semaines et des semaines après sa tentative de mutinerie.
07:53 Effectivement, je vous propose de continuer à réviser l'actualité
07:56 avec cet événement géopolitique majeur.
07:59 On parle des BRICS, le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud,
08:04 qui va s'élargir.
08:06 Ce groupe qui voudrait concurrencer le G7,
08:09 c'est-à-dire les pays les plus riches occidentaux,
08:11 auxquels on ajouterait le Japon,
08:13 et bien ils accueillent six nouveaux pays, je le disais,
08:15 l'Ethiopie, l'Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, l'Iran, l'Argentine et l'Égypte.
08:19 Rodrigo Arenas, questions internationales qui vous sont chères d'ailleurs.
08:23 Est-ce que ce n'est pas le signe d'une marginalisation de l'Occident
08:27 sur la scène internationale, Rodrigo ?
08:29 - En tout cas, c'est certain de mon point de vue,
08:32 c'est qu'il y a une redéfinition à l'échelle globale,
08:34 à la fois des échanges mais des relations que veulent entretenir les pays entre eux.
08:37 Et que l'époque des accords qui ont eu lieu après la Seconde Guerre mondiale,
08:41 où le dollar et notamment les Etats-Unis prenaient, j'ai envie de dire,
08:44 la suprématie sur les échanges internationaux, y compris sur la présence de monnaie,
08:48 est une époque qui semble être révolue.
08:50 L'émergence après d'autres mouvements qui ont eu lieu dans le monde,
08:55 rappelez-vous les Ménalités, rappelez-vous tous ces mouvements d'échange,
08:58 quand je parle aux pays, je pense à tous ces pays qui veulent s'entendre entre eux
09:01 pour pouvoir peser dans les échanges internationaux
09:03 et ne pas dépendre seulement des empires, j'ai envie de dire.
09:06 Et dans les empires, on pense aux Etats-Unis évidemment,
09:09 mais je pense aussi à la Chine et à la Russie.
09:10 Il est temps que des pays s'émancouent pour pouvoir assurer leur pleine subréalité.
09:14 - Sauf qu'il y a quelques-uns de ces empires qui sont justement membres des fameux BRICS,
09:18 dont la famille Sélargique, il y en a d'Irkaïa, puis le Philippe Bouriaki arabie.
09:22 - Non, je ne suis pas étonné, mais moi je suis pour ce rééquilibre au niveau international.
09:26 Je rappellerai qu'il y a aussi l'Arabie Saoudite qui a rejoint les BRICS,
09:30 mais là c'était un allié historique aussi des Etats-Unis.
09:33 Donc quelque part, si l'Arabie Saoudite se repositionne,
09:36 c'est qu'à un moment donné, les Etats-Unis et leur impérialisme
09:39 ont trouvé ses limites. Et aujourd'hui, il y a des pays qui sont émergents
09:42 et qui ont compris qu'il faut absolument rééquilibrer cette scène internationale
09:46 en se regroupant avec des pays qui sont en train d'évoluer comme l'Inde, le Brésil,
09:50 et qu'il va falloir aussi jouer de la fameuse monnaie et du dollar,
09:54 qui nous rappellent que les Etats-Unis s'imposent un peu partout grâce à ça,
09:58 et qu'il faut aujourd'hui rejouer au niveau des cartes internationales,
10:01 et puis se rééquilibre. Il a aussi intérêt, parce que quand on voit aussi la Russie,
10:05 aujourd'hui, capable de s'imposer en Afrique et de créer un vrai rapport
10:09 de confiance économique avec certains pays d'Afrique,
10:14 sachant que la France, elle, a échoué,
10:16 a une autre façon de dialoguer avec ces pays, on le voit aussi avec le Niger et bien d'autres.
10:20 Donc je pense que c'est quand même important, et ce n'est pas si alarmant que ça.
10:23 - En un mot, Philippe Bouriaquet ?
10:25 - Si, quand même, parce que...
10:27 Alors effectivement, qu'il y ait une monnaie de transaction d'échanges international,
10:32 c'est l'objectif, et en plus il n'est même pas caché.
10:36 Pourquoi pas, on peut en entendre parler,
10:39 pourquoi pas nous, au niveau européen, réfléchir sur une solution alternative,
10:44 dans un premier temps. Mais moi, ce qui me surprend, par contre, dans cette annonce,
10:47 c'est qu'on a que l'Ethiopie, mais pas l'Algérie.
10:50 Alors que l'Algérie a fait une demande bien officielle,
10:52 et au vu de la stabilité économique de l'Algérie,
10:55 c'est vraiment surprenant qu'elle ne soit pas membre des BRICS.
10:57 - Effectivement, la candidature officielle d'ailleurs de l'Algérie
11:00 de l'Algérie a été rejetée par les BRICS, en tout cas à ce stade.

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