• l’année dernière
Le chanteur s'est produit sous la canicule hier, un peu avant 17h, et une fois l'air rafraichît, il s'est confié a nous. Le chanteur aime être proche de son public, transmettre des notions de partage et de rassemblement, fondamentales à la culture reggae. Il était heureux de voir que les festivaliers connaissaient son dernier projet "Temple road", le nom de sa rue dans son pays adoptif, l'Inde. À 33 ans le reggae-man est toujours en forme après presque une dizaine d'années d'activité, et souhaite continuer à inviter les amateurs de cette musique a se rassembler, voyager, et profiter de la vie.

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Transcription
00:00 Je suis très heureux de jouer dans des festivals qui sont plus ouverts que les festivals reggae,
00:12 même si j'adore les festivals reggae.
00:13 Je suis très heureux de rencontrer des nouveaux publics, des publics qui ne me connaissent
00:16 pas forcément.
00:17 Après je t'avoue, il y a eu quand même pas mal de monde qui connaissait le projet.
00:23 On était bien surpris.
00:24 Ça a été un été énorme, vraiment fabuleux, avec des beaux festivals, des beaux concerts.
00:28 Et là, c'est l'avant-dernière date.
00:31 Donc voilà, on est très heureux.
00:33 C'est le bonheur.
00:35 Il y a quelque chose de commun aux chanteurs et aux groupes de reggae français, mais aussi
00:40 à travers le monde.
00:41 C'est qu'il y a un message derrière.
00:43 On ne va pas juste chanter l'argent, les femmes et le succès.
00:49 Je crois que je n'en connais aucun qui chante ça d'ailleurs.
00:51 Mais non, il y a une envie de communion vraiment avec le public.
00:55 Je ne dis pas que c'est absent chez les autres groupes.
00:57 Mais c'est vrai que c'est un peu mis en avant.
00:59 C'est-à-dire qu'on a envie de célébrer la vie vraiment, la vie sous toutes ses facettes.
01:04 Parce que c'est mes influences.
01:09 J'ai écouté énormément de musique jamaïcaine et de reggae anglais.
01:13 Donc ça, c'est d'une part, j'avais vraiment envie de faire quelque chose qui ressemble
01:17 à ce que j'adore.
01:18 Deuxièmement, j'ai beaucoup voyagé.
01:20 Ça me semblait évident d'avoir une musique qui parle au plus grand nombre au monde entier.
01:26 Je me vois mal arriver dans un pays et chanter en français alors qu'on ne comprend rien.
01:31 L'anglais, pour moi, c'est la langue universelle de la musique.
01:34 La musique est universelle et la langue universelle autre, c'est l'anglais.
01:38 C'est pour ça.
01:40 Des souvenirs à Marseille ? Oui, une de mes premières copines était
01:48 marseillaise.
01:49 La première fois que je suis venu à Marseille, c'était pour passer deux semaines chez elle.
01:52 J'étais bien jeune à l'époque.
01:54 C'est le meilleur souvenir que je garde de Marseille.
01:56 C'est quand elle me faisait visiter les rues de Marseille, les restos, les plages et tout
02:00 ça.
02:00 [Musique]

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