• l’année dernière
Le président de la confédération des buralistes, Philippe Coy, s'adresse aux commerçants dont la boutique vandalisée lors des émeutes n'a toujours pas pu rouvrir : «Ce qui me tient le plus à cœur, c'est de dire à mes collègues ne lâchez rien» dans #LaParoleAuxFrançais.

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Transcription
00:00 Est-ce que des habitants ont déserté certains bureaux de tabac suite aux émeutes des clients fidèles ?
00:06 Je dirais qu'il y a eu surtout des témoignages de soutien.
00:10 Monsieur Poutreau vient de le dire, nous sommes un commerçant d'utilité locale,
00:14 nous sommes l'animateur, le lien social dans bon nombre de quartiers comme de villages.
00:19 Bien évidemment, l'Île-de-France a payé une très lourde tribu à ces émeutes
00:24 et j'ai été frappé de voir beaucoup de témoignages de clients,
00:28 même des affichettes sur des vitrines de magasins fermés.
00:32 On est avec vous, on vous soutient, réouvrez, on a besoin de vous.
00:36 C'est un moment fort dans ces périodes compliquées,
00:41 ces clients sont exaspérés par ce qui s'est passé,
00:45 ils ont besoin de se retrouver, de venir discuter dans nos établissements.
00:49 Le bar tabac à la française, c'est un art de vivre également pour nos concitoyens
00:55 et ces messages que l'on a pu lire, ces mails qu'on a reçus à la Confédération font chaud au cœur
01:02 et ce qui me tient le plus à cœur, c'est de dire à mes collègues, ne lâchez rien.
01:07 Ne lâchez rien parce que c'est un travail d'une vie,
01:11 être entrepreneur, être commerçant, c'est bien évidemment aujourd'hui prendre beaucoup de risques
01:16 et il faut continuer à œuvrer parce que notre métier de commerçant d'utilité locale,
01:22 c'est accueillir 10 millions de français par jour partout sur le territoire et rendre une multitude de services.
01:27 J'ai tendance à dire, nous sommes le plus près des plus éloignés
01:31 et c'est pour cela que nous devons au plus vite réouvrir l'ensemble du réseau des muralistes.
01:35 [Musique]
01:39 [SILENCE]

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