Festival de Tamanrasset de la chanson Amazighe 2008-2

  • il y a 15 ans
Festival de Tamanrasset de la chanson Amazighe du 25 au 31 décembre 2008

Quels sont vos sentiments après votre participation comme porte-flambeau de la chanson amazighe et votre statut de parrain du festival?

Lounis Aït Menguellet: Je suis honoré, content et fier de participer à ce grand événement de la musique et de la chanson amazighes. Personnellement, c’est ma façon de contribuer à cette noble cause qui est la promotion de la chanson et de la musique amazighes.

Djamel Allam: Tout d’abord, je tiens à clarifier qu’on n’est pas des porte-flambeaux mais plutôt des relais de la chanson amazighe en général. Sinon, idem pour moi, je suis sincèrement très content de ma participation, ce n’est qu’une contribution à ma façon pour faire évoluer les choses dans le bon sens.

Quelle vision avez-vous de la chanson amazighe aujourd’hui?

Lounis Aït Menguellet: Elle est ce qu’elle est réellement avec des hauts et des bas. La chanson amazighe, en général, et kabyle en particulier, subit beaucoup d’influences, c’est dire que la question est difficile à résoudre vue sous cet angle, beaucoup de facteurs entrent en jeu.

Djamel Allam: Je suis, quelque part, embarrassé de dire quelques vérités. Je sais que la chanson kabyle n’avance pas, et partant du principe que ce qui n’avance pas recule donc, le constat est vite fait.
Sinon, ce n’est pas dramatique, avec plus de sérieux dans le travail et moins de facilité aussi sans toutefois subir l’influence, on peut faire mieux et sauver la face