• l’année dernière
Kevin Bossuet, professeur d'histoire, au sujet de la fusillade mortelle à Nîmes : «Quand on parle de carence étatique, on parle de carence au niveau de la sécurité. Parce que les gens qui vivent dans ces quartiers sont terrorisés».

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Transcription
00:00 Quand on parle d'un sentiment de délaissement, de quoi s'agit-il ? Il ne s'agit pas de
00:05 la perte finalement de la fin d'un état provident.
00:08 Je veux dire, ce quartier a été rénové à plusieurs reprises.
00:12 Depuis 2004, il y a des millions d'euros qui ont été mis sur la table pour détruire
00:16 certains logements, pour les refaire, pour donner à ces habitants des conditions de
00:22 vie dites.
00:23 Non, quand on parle de carence étatique, on parle de carence au niveau de la sécurité.
00:28 Parce que les gens qui vivent dans ces quartiers sont terrorisés parce que c'est une plaque
00:34 tournante du trafic de drogue, les habitants ont peur de parler parce qu'ils ont peur
00:39 des représailles.
00:40 Souvenez-vous, en juin dernier, la mairie a annoncé la fermeture de la médiathèque
00:45 parce que les agents ne se sentaient pas en sécurité.
00:48 Il y a des dealers qui entraient dans la médiathèque pour filmer et pour photographier les agents.
00:54 Il y a des dealers qui se mettaient sur le toit de la médiathèque pour surveiller la police
00:58 si cette police entrait.
01:00 [Musique]
01:03 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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