La FIA savait !!!
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00:00 Mais il y a plusieurs choses que j'aimerais ajouter à cette partie.
00:02 D'abord, il semblerait que la FIA était au courant avant les révélations de TV Globo,
00:05 mais manquait de preuves.
00:06 En fait, Charlie Whiting, qui était directeur de course à l'époque,
00:09 avait depuis raconté qu'il avait eu la première info au Brésil en 2008
00:12 par Nelson Piquet Senior cette fois.
00:14 "Écoutez, au Brésil, j'ai parlé à Nelson Piquet.
00:16 J'ai été son mécanicien pendant plusieurs années et nous sommes restés bons amis.
00:20 Il est venu me voir dans mon bureau et nous avons discuté.
00:22 Et puis, tout d'un coup, il a fermé la porte.
00:24 Il a appuyé son pied sur la porte pour que personne ne puisse entrer
00:26 et il m'a raconté ce qui s'est passé à Singapour.
00:28 Il visait Flavio parce qu'en gros, l'essence de ce qu'il disait était
00:32 "Flavio a obligé mon gamin à se cracher".
00:34 Je me suis dit "Waouh, c'est du sérieux".
00:36 Je ne sais pas à qui d'autre il en avait parlé,
00:38 mais il m'a simplement dit "Garde ça pour toi".
00:40 En faisant ça, il savait que j'en parlerai à Max.
00:42 Max Mosley donc, président de la FIA à l'époque.
00:44 Voici ce que l'intéressé a déclaré sur l'affaire à ce moment-là.
00:47 "Nous avions sa déposition, sa déposition signée.
00:49 Mais bien sûr, c'est loin d'être suffisant,
00:51 car je savais que même si je produisais cette déposition avec toute l'histoire
00:54 et que Nelson témoignait, la défense serait la suivante.
00:57 Nous venons juste de le licencier, il est juste rancunier,
00:59 il essaie juste de causer des problèmes".
01:01 Manquant de preuves, il avait alors recruté des enquêteurs pour éclaircir l'affaire.
01:04 "Introduit clandestinement dans le paddock, s'il te plaît".
01:06 On parle d'un truc sérieux.
01:07 Au Grand Prix de Belgique, ils interrogeaient des gens pour l'enquête
01:10 et voilà comment ça se passait.
01:11 C'est toujours Mosley qui parle.
01:12 "Ils ont été introduits clandestinement dans le paddock
01:14 car je savais que personne ne devait savoir,
01:16 pas même Bernier et Cliston, qu'ils étaient là.
01:18 Car si Flavio l'avait découvert, il aurait pu tout arrêter.
01:21 La première personne qu'ils ont convoqué était Alonso
01:23 et il a nié toute connaissance de ce qui s'était passé.
01:25 Beaucoup de gens pensent probablement qu'Alonso savait,
01:28 mais il est intéressant de noter que le commissaire principal,
01:30 qui avait une grande expérience des interrogatoires,
01:32 m'a dit qu'il était convaincu qu'Alonso disait la vérité.
01:35 Donc ça allait.
01:35 Mais la personne suivante qu'ils ont convoqué était Pat Simons,
01:38 parce qu'il était l'une des quatre personnes impliquées.
01:40 Et Pat, bien sûr, est quelqu'un de tout à fait honnête,
01:42 alors quand on lui a posé la question évidente,
01:44 il a dit "je ne peux pas répondre à cette question".
01:46 Bien sûr, dès qu'il a dit ça, c'était comme un aveu.
01:49 Nous avons donc convoqué Flavio devant le Conseil Mondial
01:51 et le reste appartient à l'histoire.
01:52 La suite, vous la connaissez.