Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, était lundi 21 août 2023 l’invité du 8h30 franceinfo.
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00:00 à l'instant du député Renaissance, Karl Olive, qui s'exprime dans le JDD et qui en profite pour vanter le sens populaire de son poulain, visiblement, Gérald Darmanin.
00:08 Gérald Darmanin qui fera sa rentrée dimanche prochain à Tourcoing. Est-ce que vous avez été invité ?
00:14 - Je n'ai pas prévu d'y aller. Je ne crois pas que ce soit envisagé ou prévu. Mais moi, je serai dimanche dans le Loiret pour une rentrée de terrain des militants de Renaissance.
00:24 Je pense que c'est aussi mon rôle comme secrétaire général délégué du parti.
00:27 - Vous n'avez pas été invité à la rentrée de Gérald Darmanin ? - Ce n'est pas prévu. Peut-être il y a quelques jours.
00:31 Mais en tout cas, je pense qu'il y a des initiatives politiques, qu'il y ait des débats, qu'il y ait un engagement.
00:37 On nous a reproché parfois d'être tous les mêmes, de ne pas faire assez de politique, etc.
00:40 Donc il y a de la politique dans notre famille politique, dans notre majorité, dans notre parti. C'est très bien.
00:44 Ensuite, il y a des sensibilités. Il y a des façons de s'exprimer différentes. Ce qu'il ne faut pas perdre, c'est le sens du collectif et le sens de l'unité.
00:51 Moi, derrière la première ministre, je suis très attaché. J'ai mon histoire politique personnelle, qui n'est pas celle d'autres ministres, de Gérald Darmanin en particulier.
00:59 Et c'est très bien qu'on travaille ensemble. Mais il faut qu'on garde, dans cette période, on parlait du budget, on parlait du défi du pouvoir d'achat,
01:04 de la transition écologique qui me tient beaucoup à cœur, qu'on garde un esprit collectif.
01:07 - Ça vous inquiète que la guerre de succession soit déjà lancée ? - J'espère qu'elle ne l'est pas, ne doit pas l'être.
01:12 Mais on parle beaucoup de 2027, de réussir, bien agir en 2027 pour 2027. Il faut bien agir en 2023, en 2024, en 2025, en 2026.
01:24 Moi, c'est ça qui me préoccupe. Le président l'a dit. On est à un an de mandat, de début du mandat, du second mandat d'Emmanuel Macron.
01:31 On est à un an du début de la législature. J'ai été élu député pour la première fois en juin 2022. Ça fait un an que notre Parlement, notre gouvernement agissent.
01:39 Il reste encore 80 % du temps de mandat. - Et pourtant, Gérald Darmanin, il assume, il dit ce qui m'intéresse n'est plus 2017, plus 2022.
01:46 C'est ce qui se passera en 2027, comme si ce qui allait se passer d'ici là, finalement, ne comptait pas vraiment.
01:50 Est-ce qu'il ne va pas un peu vite ? Et est-ce que Matignon ne doit pas un peu apaiser, voire recadrer les trous ?
01:56 - Ça, c'est pas à moi de le dire, mais je crois que Gérald Darmanin, il se projette vers l'avenir. C'est à la fois son droit et sa responsabilité.
02:02 Mais ce que je dis pour nous tous, c'est que la réussite de 2027, parce qu'on veut éviter le populisme, l'extrémisme,
02:10 qui sont des dangers importants pour nos démocraties, on a tous raison de le rappeler, ça passe par la réussite maintenant de ce qu'on fait
02:16 sur le pouvoir d'achat, la transition écologique, l'emploi, la réindustrialisation, nos transports publics, nos grands services publics,
02:23 santé, éducation, maintenant, 2023, 2024, 2025, 2026. C'est ça qui compte.