Henri Guaino : «Avoir refusé l’assimilation est une folie pour une société comme la France qui ne peut pas vivre avec le communautarisme»

  • l’année dernière
L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, était l’invité de la Matinale de CNEWS, ce lundi 21 août 2023. 

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00:00 Mais je ne sais pas s'il faut appeler ça un moratoire,
00:01 il faut reprendre le contrôle de nos frontières
00:03 et choisir qui on veut accueillir, dans quelles proportions.
00:07 En tout cas, il faut maintenant reprendre la maîtrise des flux
00:09 par tous les moyens,
00:11 de façon à ce que nous puissions assimiler ceux qui sont là.
00:15 Alors, ça prendrait beaucoup de temps de faire la liste
00:19 de tout ce qu'il y a à faire.
00:21 Évidemment, encore une fois, l'école est en première ligne,
00:23 mais pas seulement, la justice aussi est en première ligne.
00:26 Mais c'est l'état de la société qui est aussi responsable.
00:32 L'état de la société est l'idéologie dominante
00:37 pendant très longtemps d'une bonne partie de la classe politique.
00:41 Encore une fois, avoir refusé l'assimilation
00:43 a été une folie pour une société comme la société française
00:47 qui ne peut pas vivre avec le communautarisme,
00:49 parce que le communautarisme, c'est le tribalisme interne
00:52 et c'est la guerre des tribus.
00:53 Voilà, ça c'est la première chose.
00:55 Donc, l'assimilation et les flux.
00:59 Mais il y a bien d'autres choses,
01:01 parce que les Gilets jaunes, ce n'était pas l'immigration.
01:04 Et c'était pareil, c'était une espèce de violence
01:06 qui était une violence non contenue, non maîtrisée,
01:09 une violence qui venait vraiment du fond de l'être.
01:12 Donc, il faut, un, arrêter,
01:15 tout faire pour arrêter la montée de cette violence,
01:17 quelle qu'en soit la cause.
01:19 Et ensuite, il faut se pencher sur l'état de notre société,
01:22 de nos institutions, encore une fois, de l'école, de la justice,
01:27 des institutions politiques, de l'économie aussi,
01:31 parce que derrière, il y a aussi une violence économique,
01:33 il y a aussi une violence sociale, une violence culturelle.
01:36 Donc, derrière, il y a un énorme enjeu,
01:40 un énorme défi pour la politique,
01:42 défi qui n'a jusqu'à présent pas été suffisamment pris en considération
01:47 et pas été suffisamment relevé.
01:49 [Musique]
01:53 [SILENCE]

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