Un petit avion de tourisme à bord duquel se trouvaient deux ou trois personnes, dont le journaliste de télévision Gérard Leclerc, s'est écrasé mardi à Lavau-sur-Loire (Loire-Atlantique), a-t-on appris auprès du parquet et de sources proches du dossier.
Selon un communiqué diffusé dans la nuit de mardi à mercredi par le parquet de Saint-Nazaire, l'avion Robin DR 400 avait décollé mardi à 11h07 de l'aérodrome de Loudun (Vienne) à destination de La Baule (Loire-Atlantique). "A son bord, se trouvaient un pilote et un ou deux passagers, cette information restant à confirmer", ajoute le communiqué, qui ne confirme aucune identité.
Selon des sources proches du dossier, c'est Gérard Leclerc qui pilotait l'avion, comme l'a dit lui aussi à des médias locaux le président de l'aéroclub de Loudun. La fille de l'ancien ministre et président du Sénat René Monory ainsi qu'une amie de celle-ci se trouvaient également à bord, a indiqué à l'AFP l'une de ces sources proches du dossier.
A 11h37, le pilote de l'avion avait annoncé à la tour de contrôle de l'aéroport de Nantes qu'il entrait dans l'espace aérien de Saint-Nazaire mais il ne s'est jamais annoncé auprès des autorités de cette dernière, relate le parquet. "Il n'a émis aucun message de détresse.
Les données de vol disponibles permettent de suivre la trajectoire de vol jusqu'à 11h42, heure à laquelle il a disparu des radars. Il était alors localisé à proximité de Lavau-sur-Loire", poursuit le communiqué. "Très rapidement, l'alerte a été donnée et les secours déclenchés", avec la mise en oeuvre d'un plan SATER (sauvetage aéro-terrestre). Les premiers débris d'avion ont été "repérés dans les canaux, notamment une roue et un morceau d'immatriculation. A l'heure actuelle et malgré les recherches, aucun corps n'a été retrouvé", indique le parquet de Saint-Nazaire.
Selon un communiqué diffusé dans la nuit de mardi à mercredi par le parquet de Saint-Nazaire, l'avion Robin DR 400 avait décollé mardi à 11h07 de l'aérodrome de Loudun (Vienne) à destination de La Baule (Loire-Atlantique). "A son bord, se trouvaient un pilote et un ou deux passagers, cette information restant à confirmer", ajoute le communiqué, qui ne confirme aucune identité.
Selon des sources proches du dossier, c'est Gérard Leclerc qui pilotait l'avion, comme l'a dit lui aussi à des médias locaux le président de l'aéroclub de Loudun. La fille de l'ancien ministre et président du Sénat René Monory ainsi qu'une amie de celle-ci se trouvaient également à bord, a indiqué à l'AFP l'une de ces sources proches du dossier.
A 11h37, le pilote de l'avion avait annoncé à la tour de contrôle de l'aéroport de Nantes qu'il entrait dans l'espace aérien de Saint-Nazaire mais il ne s'est jamais annoncé auprès des autorités de cette dernière, relate le parquet. "Il n'a émis aucun message de détresse.
Les données de vol disponibles permettent de suivre la trajectoire de vol jusqu'à 11h42, heure à laquelle il a disparu des radars. Il était alors localisé à proximité de Lavau-sur-Loire", poursuit le communiqué. "Très rapidement, l'alerte a été donnée et les secours déclenchés", avec la mise en oeuvre d'un plan SATER (sauvetage aéro-terrestre). Les premiers débris d'avion ont été "repérés dans les canaux, notamment une roue et un morceau d'immatriculation. A l'heure actuelle et malgré les recherches, aucun corps n'a été retrouvé", indique le parquet de Saint-Nazaire.
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00:00 - Gérard, c'était l'humour.
00:02 Gérard, c'est l'intelligence.
00:04 Gérard, c'est la finesse, la bienveillance, la gentillesse.
00:07 Je sais qu'on part toujours de toutes les qualités,
00:11 ceux qui parfois s'en vont, mais en l'espèce, c'est une réalité.
00:14 Tous ceux qui l'ont connu ce soir, je les entends,
00:18 je les vois, je les lis.
00:20 Je lis leurs messages et tous disent la même chose.
00:23 C'est un mélange d'intelligence et de...
00:27 de bienveillance qui n'est pas si fréquent,
00:30 de gentillesse, d'empathie pour les autres.
00:34 - Sur le plateau de l'heure des pros, Gérard Leclerc
00:38 a fermé avec fermeté ses convictions.
00:41 On va écouter Olivier Dartigolle, profondément ému ce mardi soir,
00:45 comme nous tous, à CNews, par cette triste nouvelle.
00:49 - On respectait beaucoup sa conscience professionnelle,
00:53 déjà, quand Gérard intervenait sur un sujet
00:56 il le faisait en connaissance de cause.
00:59 C'est son professionnalisme, le journaliste qu'il a été
01:04 dans différents moments de sa vie, et donc une connaissance,
01:08 une expertise, un savoir.
01:10 Et puis, par rapport à moi, plus personnellement,
01:13 étant donné qu'on partageait, disons, une sensibilité,
01:17 il est arrivé de m'encourager,
01:20 mais on en parlait toujours avec le sourire.
01:24 - Autre réaction, celle de Georges Fenech,
01:27 également habitué, vous le savez, des plateaux de CNews.
01:30 Il salue la modération de notre collègue Gérard Leclerc,
01:33 mais également son humour et son rire.
01:36 - C'était quelqu'un qu'on pourrait dire de modéré
01:39 dans ses analyses, dans ses opinions,
01:42 qui tranchait quelquefois avec la vivacité des débats.
01:45 Il restait toujours, bien que ferme, dans ses positions,
01:48 il restait toujours sur une ligne équilibrée.
01:52 On pourrait dire humaniste, quelque part.
01:55 C'est ce qui le caractérisait.
01:57 C'était un excellent ami, plein d'humour.
02:00 Je le revois, moi, quand je pense à Gérard,
02:03 c'est toujours... toujours plein de sourire,
02:06 plein d'humour, de rire, même très fort.
02:09 On l'avait en loge, on discutait.
02:11 Après le plateau, on continuait nos discussions.
02:14 - Élisabeth Lévy, qui a souvent vivement débattu
02:17 avec Gérard Leclerc sur les plateaux de CNews,
02:20 salue un camarade avec qui elle l'appréciait débattre
02:23 à la télévision.
02:24 - On perd un camarade pour nos plateaux,
02:28 un homme absolument charmant et qui, pour moi,
02:32 avait une immense qualité qui est peut-être
02:36 le coeur de l'ADN de CNews, qui est le goût du débat,
02:39 du désaccord. On pouvait s'engueuler sur les plateaux.
02:42 Encore que moi, il m'arrivait d'être d'accord avec lui.
02:45 Sur les retraites, on a fait franc commun.
02:48 Car on était très minoritaire.
02:50 Mais on pouvait se disputer sur les plateaux.
02:54 Et puis, tout de suite après, se reparler tout à fait
02:58 normalement. Il avait de l'humour, il y avait la vie.
03:01 Et puis, je veux dire, il aimait beaucoup de choses,
03:04 de toute façon, de la France, de la culture française.