• l’année dernière
Un homme de 34 ans a été condamné à de la prison ferme pour des coups portés à son chien. Le prévenu, qui n'a pas contesté, a écopé d'une peine de huit mois de prison et une interdiction définitive de détenir un animal. Des violences qui augmentent selon la SPA. 

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Transcription
00:00 Des associations qui sont témoins d'une violence de plus en plus présente envers les animaux.
00:06 On récupère des animaux dans un état de plus en plus dégradé,
00:11 des animaux qui subissent de la violence avec des coups infligés, des blessures extrêmement graves,
00:16 avec une violence psychologique qui peut avoir des conséquences extrêmement graves sur le comportement de l'animal.
00:21 Aujourd'hui, concernant les maltraitances animales, il existe trois niveaux de peine maximale.
00:27 Les actes de cruauté sur un animal sont punis de trois ans de prison et 45 000 euros d'amende.
00:32 Si l'auteur des faits est le propriétaire de l'animal, c'est alors considéré comme une circonstance aggravante
00:38 et la peine monte à quatre ans d'emprisonnement et 60 000 euros d'amende.
00:42 Enfin, si ces actes de violence provoquent la mort de l'animal, la peine est de cinq ans de prison et de 75 000 euros d'amende.
00:50 Mais ces peines sont-elles équivalentes selon le type d'animal violenté ?
00:54 Théoriquement, si on violente un chien ou une poule, on a encore exactement la même peine,
00:59 puisque c'est une peine qui est prévue pour les violences commises sur des animaux domestiques.
01:03 Le chien et la poule étant des animaux domestiques, la peine est la même.
01:07 Par contre, à partir du moment où il n'est plus captif, un animal sauvage qui n'est pas captif n'est plus un animal protégé au titre de cette loi.
01:14 Selon la SPA, les signalements pour maltraitance animale ont augmenté de 52 % en 2022.
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