Alain Colignon, #1.

  • l’année dernière
Transcription
00:00 [Musique]
00:07 Eh bien, bonjour et merci.
00:11 [Applaudissements]
00:17 Métis d'être plus nombreux qu'à ma première conférence où vous étiez 17.
00:22 [Rires]
00:24 Vous vous reproduisez comme des fourmis ou comme des virus et c'est très bien.
00:29 Buriel Béclélé, que je remercie d'avoir organisé une manifestation de sainte de cette importance
00:36 et qu'à ce titre j'aime appeler la bonne apart des fourmis,
00:42 nous a envoyé un e-mail où elle invite les orateurs à ne pas ressasser toujours la même chose.
00:50 Elle trouve qu'on radote un peu et elle a raison.
00:54 Elle veut que nous soyons constructifs, positifs et qu'on instille un peu de bonheur dans ce monde de prout.
01:02 J'avais donc initialement pensé à un spectacle de Paul Daines
01:06 où j'aurais enchaîné de magnifiques baby snakes et des boustouflants Hollywood spinning,
01:13 mais Muriel a oublié d'installer la barre.
01:17 Soit, en tout cas nous n'allons pas parler du Covid.
01:22 Nous allons éviter ces tristes années que nous venons de passer.
01:27 Je vais en profiter pour me présenter car beaucoup me connaissent de nom,
01:33 mais peu savent vraiment qui je suis.
01:36 Ma vie n'est pas banale.
01:40 J'ai passé 25 372 jours sur cette terre.
01:47 Et 25 370 fois je me suis réveillé en me disant que la vie était belle.
01:54 Même si depuis trois ans la décadence de l'Occident s'accélère de façon vertigineuse.
02:01 Ce que nous n'avions pas prévu quand nous avions 20 ans.
02:04 Je suis le fils d'un homme profondément érudit,
02:08 un homme de lettres, un homme de sciences et un médecin très humain.
02:14 Un médecin de campagne à Bruxelles.
02:18 Le bien-être de ces patients fut toute sa fortune.
02:22 Ma mère qui est dans la salle sera centenaire dans huit ans.
02:27 Elle n'est pas vaccinée.
02:33 Elle a fait deux fois le Covid dont elle s'est parfaitement sortie
02:38 en sucçant de l'hydroxychloroquine et de l'hiverméthyl.
02:43 Bien sûr, bien sûr, elle prend aussi régulièrement des polyphénols.
02:53 Les quercitines du chablis à gauche et les flavonoïdes du muscadet à droite.
03:00 J'ai deux enfants, parfaitement normaux même si ça ne saute pas aux yeux, à première vue.
03:11 Ma fille a épousé un pilote de ligne avec qui elle s'envoie régulièrement en voyage.
03:20 Et de ces voyages sont nés mes dix petits-enfants.
03:26 Enfin un, mais qui en vaut dix.
03:30 Et qui est adorable.
03:32 Avec mes frères, j'ai fait l'Académie des beaux-arts de dessin et l'Académie de musique
03:40 où j'ai d'ailleurs emmené ma mère au solfège.
03:43 Avant, elle chantait faux.
03:46 Maintenant, elle sait qu'elle chante faux.
03:49 Après avoir été virée de toutes les écoles communales et royales du pays pour insoumission,
03:57 j'ai été réduit à passer le jury central.
04:00 Depuis, j'adore les maths car c'est la plus belle invention de l'homme
04:06 et avec ce propos, je vais donner des cours grand public pour expliquer avec clarté
04:11 le cheminement de la pensée mathématique au cours de l'histoire de l'humanité.
04:15 Les jeunes et les moins jeunes et les très vieux qui n'ont rien compris aux maths
04:21 et même les blondes, y sont conviés.
04:25 Non, c'est une blague, elles n'y arriveront pas.
04:28 Mon peintre préféré est William Bougraud,
04:34 le peintre de l'insaisissable, du moment perdu et du rêve,
04:40 le peintre qui trempe ses pinceaux dans des larmes et des caresses.
04:45 Pas celui-ci.
04:47 Mon musicien préféré est Frédéric Chopin, celui dont les doigts sont des caresses et des larmes.
04:56 Nous avons acquis un moulin à deux pas du domaine de Georges Sand, dans le Berry,
05:01 cette région méconnue de France, où les balles populaires sont encore légion.
05:08 Nous y avons organisé un festival.
05:11 C'est un festival pour des musiciens de talent originaire du Berry
05:15 et de le destiner à un public berichant.
05:19 Ce festival a été évidemment amputé par les années de Covid.
05:28 Ah, mais j'allais oublier, je suis aussi médecin.
05:34 Depuis bientôt 45 ans et chirurgien depuis 39.
05:38 J'ai un tropisme pour la flébologie, l'échographie de laser
05:42 et j'ai enseigné ces matières dans des DU parisiens,
05:47 notamment à Paris Saint-Chronique-des-Cartes, à la salle Pétrière,
05:51 à Santiago du Chili également.
05:54 J'ai aussi enseigné au Collège international de médecine esthétique,
05:58 qui vient récemment d'être revendu à des labos pharmaceutiques.
06:03 Je n'y enseigne donc plus.
06:06 Enfin, vous savez certainement que j'ai envoyé les Vandenbroek de Jemep,
06:12 Emmanuel André et autres cueilleurs de champignons, au diable.
06:16 Je n'ai pas fermé mon cabinet,
06:19 j'ai travaillé comme s'il n'y avait pas d'épidémie,
06:22 j'ai prescrit de l'hydroxychloroquine comme le recommandait le professeur Raoult,
06:27 aucun de mes patients n'est décédé, aucun n'a eu besoin d'hôpital,
06:31 aucun n'a eu besoin d'oxygène.
06:34 Et bien sûr, je n'ai pas mis de masque.
06:38 J'ai pris deux années de suspension,
06:43 je suis devenu le méchant complotiste
06:46 et sur ce point, ils ont parfaitement raison.
06:50 J'affirme qu'il y a un complot, même si nous devons bien considérer
06:55 qu'il est d'une extraordinaire complexité.
06:59 Mais ils blanchent ses racines dans le passé
07:02 et plutôt que de vous parler du Covid, je vais vous parler du passé.
07:06 Le monde a certes bien changé en un peu moins d'un siècle,
07:11 l'enseignement par exemple.
07:14 Quand j'ai fait mes études, les profs de philo avaient encore des lettres.
07:18 Croyez-moi, ils connaissaient parfaitement les 26 lettres de l'alphabet.
07:23 Et bien lorsque ma fille fut diplômée grâce à un pacte d'excellence,
07:28 il suffisait d'en connaître une seule pour devenir prof,
07:32 n'importe laquelle sauf le S, qui était devenu interdit.
07:37 Prenons la mode par exemple.
07:40 Et bien dans les années 30, un homme c'était ça,
07:43 élégance, classe, plis de pantalon, bien repassé.
07:48 Aujourd'hui c'est ça.
07:51 Dans le temps, nous voyions aussi des rêves,
07:59 mais aujourd'hui ils ont changé de place.
08:03 Prenons un autre exemple, la musique.
08:10 Et bien aujourd'hui, c'est ça.
08:16 Hier, c'était ça.
08:22 Le monde a changé, mais heureusement nous les médecins,
08:33 nous sommes restés fidèles à nous-mêmes.
08:36 Tenez mon copain Jérôme, chirurgien, mon excellent confrère chirurgien,
08:42 qui est devenu ministre des Finances de François Hollande.
08:45 Normal, puisque comme Zorro, Jérôme a mis son bistouri
08:49 au service de la lutte contre la fraude fiscale.
08:52 Je n'ai jamais dû.
08:54 De compte à l'étranger, ni maintenant, ni avant.
08:58 Je demande donc ces accusations et j'ai saisi la justice d'une plainte en diffamation.
09:02 En réalité, Jérôme Cahuzac avait oublié qu'un jour où il était allé skier à Saint-Maurice,
09:08 il avait ouvert un compte pour payer sa vignette autoroutière.
09:12 Et barda, la justice lui est tombée dessus.
09:15 Pas un regard, pas un mot sur le jugement dans son procès pour fraude fiscale et blanchiment.
09:20 Trois ans de prison ferme, cinq ans d'inéligibilité.
09:24 Ce qu'il avait aussi oublié de dire, et c'est pour ça que je le cite,
09:28 c'est que le compte suisse de Cahuzac avait été approvisionné par un labo.
09:33 Je ne me souviens plus de son nom, mais ça commence par "Pfff".
09:37 [Rires]
09:39 Jérôme Cahuzac a précisé, dit le point,
09:42 qu'une fois le compte ouvert, peu de versements des laboratoires Pfizer
09:46 avaient été effectués en 1993.
09:49 Ajoutant, écoutez bien, l'argent ne pouvait pas venir des comptes officiels du laboratoire.
09:56 Il y a donc eu un "go between".
09:59 Selon lui, le laboratoire a financé l'ensemble des partis politiciens.
10:05 Le gouvernant serait-il impliqué, à votre avis, dans de sordides complots
10:11 avec les laboratoires pharmaceutiques ?
10:14 [Bruits de dégout]
10:16 L'OMS et cette myriade d'institutions sanitaires nationales et internationales
10:23 qui décident à notre place, pourraient-elles être la proie des laboratoires pharmaceutiques ?
10:30 [Rires]
10:31 Mais il suffit de regarder le passé
10:34 et tout de même de voir que nous avons été à la source d'énormément d'actions humanitaires.
10:39 Par exemple, celles que les USA, avec le Public Health Service,
10:44 qui contrôle, je vous le rappelle, le NIH et le CDC,
10:48 menaient pendant 40 ans une campagne humanitaire en faveur des Noirs d'Alabama et du Guatemala.
10:56 Ils avaient suffisamment payé jusqu'à la guerre de sécession, il fallait bien les aider un petit peu.
11:01 Je ne vous raconte pas de blague ici.
11:05 Eh bien, au Guatemala notamment, le dévouement du Public Health Service a été total.
11:12 Le docteur John Charles Cutler, qui dirigeait ce service,
11:17 a été chargé par le gouvernement des USA du Syphilis Experiment,
11:22 au cours duquel, je dis bien, il a délibérément inoculé la syphilis à 1 500 guatemaltèques,
11:32 sans les avoir informés bien sûr, mais graphiquement, comme le vaccin, FIDA.
11:38 [Rires]
11:40 Cette étude en double aveugle était destinée à évaluer les traitements de la syphilis,
11:47 ce qui est très louable.
11:49 Dès lors, ces patients auxquels on avait inoculé la syphilis ont reçu un traitement ou un placebo,
11:56 par tirage au sort.
11:58 750 guatemaltèques inoculés n'ont donc pas été traités pour servir de témoins,
12:05 de groupes de contrôle, comme on le dit aujourd'hui.
12:08 Bon, il n'y a pas mort d'hommes. Enfin, si, il y a mort d'hommes.
12:12 Mais quelques centaines de guatemaltèques, on ne va quand même pas en faire un fromage, non ?
12:18 Une bonne étude scientifique possède toujours un groupe témoin.
12:22 C'est ce que Raoult n'a pas compris.
12:24 - Vous écoutez ce qu'on dit, d'accord, vous avez une erreur.
12:27 - Non, je m'en fous, je te jure.
12:29 - Oui, vous êtes devant le péjurail, c'est "je m'en fous".
12:31 - Donc, si on s'en fout, on peut partir. Vous savez, je m'en fous.
12:33 - Bon, alors, allez-y.
12:35 [Rires]
12:36 Ce prétent de Raoult n'a pas fait de groupe de contrôle comme les États-Unis ou Guatemala.
12:41 Il a traité tout le monde.
12:44 Tout le monde, mais quelle idée, quand même !
12:47 [Rires]
12:49 Mais revenons à Koetler.
12:51 Dans la pré-guerre, Koetler a poussé la rigueur scientifique encore plus loin dans l'étude de la gonorée,
12:59 ce qu'on appelle vulgairement la "shot piece".
13:02 Toujours sous l'égide du gouvernement américain et mandatée par le gouvernement,
13:07 et au prétexte de surveiller la santé des prostituées noires,
13:12 il les a contaminées avec des gonocoques en insérant dans leur sexe un tampon imbibé de pu.
13:19 [Rires]
13:21 C'est hallucinant, quand même.
13:23 Et pendant ce temps-là, les USA, le gouvernement américain,
13:27 instruisaient avec les alliés le procès de Nuremberg contre 23 médecins nazis.
13:33 Koetler ne fut jamais inquiété.
13:36 Il termina paisiblement sa vie en contemplant sa collection de crânes syphilitiques
13:41 depuis son bureau de la Graduate School of Public Health de l'université de Pittsburgh,
13:47 dont il était doyen.
13:49 Il mourut paisiblement en 2003 à l'âge de 88 ans.
13:56 Bien sûr, les USA ont demandé pardon.
14:00 "What the United States government did was shameful, and I am sorry."
14:09 [Applaudissements]
14:11 C'est fait, on a demandé pardon, l'affaire est close.
14:15 Le Public Health Service, le CDC et le NIH sont blanchis
14:22 et peuvent reprendre leurs activités sans inquiétude.
14:26 Koetler est mort. Vive Fauci.
14:29 [Rires]
14:36 C'est donc lui qui a repris le poste de Koetler.
14:41 Robert Kennedy, un type bien, celui-là, il est très irrité contre Fauci.
14:46 Contre le Public Health Service, le NIH, le CDC, et c'est peut-être le prochain président des États-Unis.
14:54 Il se demande comme moi pourquoi les médecins se taisent.
15:10 Oui, c'est une grande question. Pourquoi nous médecins ne réagissons pas à ce qui se passe.
15:17 La réponse est pourtant simple.
15:20 Les médecins qui font et défont les vérités, nos vérités, les grands chefs de services,
15:26 sont arrosés, et sacrément arrosés.
15:30 Tiens, prenons l'exemple d'une firme que vous connaissez bien tous, parce que c'est Novartis.
15:36 Et si Novartis ne vous dit rien, le Voltaren va lui vous dire quelque chose.
15:43 Eh bien ce laboratoire, de 2002 à 2011, a dépensé des centaines de millions de dollars
15:52 pour organiser de fausses conférences et encourager les médecins à choisir des médicaments,
15:58 leurs médicaments, tout en versant des honoraires exorbitants aux orateurs et aux participants.
16:05 Le problème, c'est que les médecins ne sont pas suffisamment armés pour déceler ces ruses.
16:13 La médecine fondée sur les faits, et la médecine d'excellence,
16:18 sont souvent bien plus influencées par les intérêts des entreprises pharmaceutiques
16:22 que par la santé des patients.
16:24 C'est un prof de Harvard qui dit ça.
16:27 Et un autre.
16:29 La raison est très simple. L'industrie pharmaceutique dépense énormément d'argent,
16:35 une incroyable quantité d'argent, et par des centaines de manières différentes,
16:41 influence le jugement des médecins.
16:46 Alors maintenant nous allons faire un petit saut dans le futur.
16:50 Question de tenter de percer un peu les secrets de notre avenir.
16:55 Tous les grands scientifiques vous parlent de la future pandémie.
17:01 Rassurez-vous, ils n'ont pas besoin d'une boule de cristal pour connaître l'avenir,
17:07 ce sont eux qui l'écrivent.
17:10 Savez-vous ce qu'est le gain de fonction ?
17:13 Eh bien, oui, sans doute, mais je vais vous le rappeler en deux mots.
17:18 Je n'ai entendu qu'un oui alors.
17:23 Le gain de fonction consiste, en résumé, à prendre un virus existant et à le manipuler.
17:32 En quelque sorte, il s'agit de fabriquer un virus OGM.
17:37 Il n'y a rien de plus simple.
17:39 Et on le manipule pour qu'il soit plus virulent, plus contagieux, donc plus dangereux.
17:46 Pourquoi ? Eh bien là nous devons être très optimistes.
17:49 On m'a demandé d'être optimiste, je devais l'être.
17:52 On le manipule de façon à essayer de trouver des moyens de le combattre le jour où il mutera tout seul.
18:03 Oui, c'est très louable évidemment à condition de ne pas avoir pour objectif d'en faire une arme biologique,
18:11 à condition de ne pas créer une maladie qui n'existe pas pour vendre des vaccins qui ne servent à rien.
18:20 C'est ce qui s'est passé avec le Covid sorti du labo P4 de Wuhan.
18:24 Maintenant, nous sommes à peu près certains qu'il n'est pas d'origine d'une zoonose.
18:30 Qu'est-ce qui nous attend ?
18:33 L'Erasmus Medical Center de Rotterdam est le siège du labo P4 où est conservé le virus de la prochaine pandémie.
18:45 Nous avons utilisé ce savoir pour modifier génétiquement le virus H5N1 et essayer de voir si cela aurait aussi pu devenir un airborne.
18:55 Cet homme s'appelle Ron Fouchier. Je peux vous assurer que c'est un grand scientifique et un humaniste.
19:02 Il n'a certainement pas manipulé ce virus pour en faire une arme biologique.
19:10 Cet homme a rendu cependant le virus de la grippe aviaire transmissible par voie aérienne, donc par la peau et la respiration.
19:19 Il a fabriqué le virus de la grippe aviaire humaine.
19:24 Certes, il l'a enfermé dans un des coffres de l'alcatrace des virus.
19:30 Et il prétend qu'il est impossible que ce virus s'échappe car il est surveillé de près.
19:36 Et par qui ?
19:38 Nous faisons notre travail dans un laboratoire très sécurisé.
19:42 La facilité est également très sécurisée.
19:45 Et elle est sous inspection par deux gouvernements, le gouvernement d'Allemagne et l'USA.
19:50 Vous avez besoin d'une très bonne traine.
19:53 On peut donc être tout à fait rassuré.
19:58 Le gouvernement US veille aux grains et le gouvernement néerlandais en prime.
20:05 Eh bien, tout le monde n'est pas de cet avis.
20:08 Et quand je dis tout le monde, même le journal Le Monde n'est pas de cet avis.
20:12 On peut y lire dans un article paru en 2012, ce n'est pas d'hier, cet avis.
20:20 "Fin 2011, le comité de biosécurité s'oppose à une publication ad integrum des travaux des deux équipes
20:28 argant d'un risque d'utilisation par des terroristes."
20:33 Le problème, et tout le monde le sait, c'est, en d'autres termes,
20:39 qu'en publiant sa recette dans la revue Science, Ron Fouchier a donné les clés du coffre.
20:47 La recette du virus est sur le web.
20:51 Le virus n'y est pas, mais sa recette est à côté de celle de Marmiton pour faire un bœuf bourguignon.
20:59 Quand j'y vais à côté de Marmiton, vous faites Google Scholar "Ron Fouchier H5N1"
21:04 et vous avez la recette du virus.
21:07 Donc il vous suffit d'avoir trois fioles, un petit appareil et vous faites le virus.
21:13 Et Ron Fouchier n'hésite pas en prime à dire que ce mutant figure parmi les virus les plus dangereux du monde.
21:23 En 2016, le conseil scientifique du président Obama écrit un rapport au président
21:31 disant que, bien que la génétique soit un énorme espoir pour l'humanité,
21:38 il craigne un sérieux potentiel d'usage à des fins de destruction massive
21:45 autant par des États que par des individus qui possèderaient les moyens techniques.
21:55 Si on vous annonce qu'une épidémie de grippe aviaire humaine se répand sur la planète,
22:03 n'accusez donc pas votre pauvre poulet d'en être responsable.
22:09 (Rires)
22:16 Dirons donc les conclusions positives et constructives de tout ceci avec optimisme.
22:25 La première bonne nouvelle, c'est pour le pangolin.
22:29 Les pangolins peuvent être acquittés, ils n'y sont pour rien.
22:35 Que ce soit le pangolin à gros queues de Chine ou le pangolin à longues queues d'Afrique.
22:46 Ils peuvent dormir sur leurs deux oreilles, ces petits pangolins, vous n'y êtes pour rien.
22:52 Non, les vrais responsables ne sont pas les pangolins, ce sont les margoulins.
22:57 (Rires)
23:00 Et quelle que soit la taille de leur queue.
23:06 (Rires)
23:13 Un peu de sérieux pour conclure, pour une raison qui m'échappe et qui m'échappera sans doute toujours.
23:23 L'ordre s'est compromis en acceptant de soutenir une politique qu'on doit bien qualifier de criminelle.
23:31 Tout d'abord, en ne nous rappelant pas que notre devoir et notre rôle est de servir nos patients,
23:38 même lorsqu'ils sont contagieux, et que nous nous exposons à risque.
23:43 Le docteur Prémec à ce titre, partisan acharné de la vaccination et de la fermeture des cabinets médicaux,
23:50 nous a autrefois envoyé, sans scrupule, faire des biopsies glandulionnaires des patients atteints du SIDA dans les années 80.
23:59 Personne n'ignorait qu'il y avait un sérieux danger de transmission,
24:05 puisque nous ne connaissions pas le mode de transmission à l'époque.
24:09 Mais tout le monde trouvait normal de prendre des risques dans le cadre de son métier.
24:16 Aujourd'hui, non seulement l'ordre a cautionné la fermeture des cabinets,
24:20 mais il s'est fait le plus ardent défenseur de la vaccination,
24:25 en menaçant de sanctions sévères, et j'en sais quelque chose,
24:29 ceux qui mettaient en cause son utilité, et ce, sans aucun discernement,
24:34 et quel que soit l'âge ou l'état de santé de nos patients.
24:38 Ainsi, l'ordre, après nous avoir scandaleusement interdit de traiter nos patients,
24:43 nous suspendait, si nous ne faisions pas la publicité d'un vaccin que nous ne connaissions pas,
24:49 et qui avait été étudié par ceux qui le vendent,
24:53 et qui fut validé par des institutions de contrôle dont nous connaissons maintenant la probité.
25:00 Notre ordre des médecins est tout simplement complice de la dictature des laboratoires.
25:07 Il n'y a pas d'autre mot.
25:10 Et c'est lui, monsieur Degemep, président de l'Ordre National,
25:14 qui est l'instigateur de la déchéance morale de notre profession.
25:18 Lui, que la Commission du Trou a accusé d'incompétence dans la gestion de son parquet,
25:23 notamment dans l'inexplicable affaire concernant Loukna Benaïssa,
25:28 morte sous le coup des viols monstrueux de Droget.
25:34 [Applaudissements]
25:40 Tout le monde n'est pas pourri à l'ordre.
25:42 Le vice-président, le docteur Philippe Boxo,
25:45 qui est non seulement le vice-président de l'Ordre National,
25:47 c'est-à-dire la plus haute position hiérarchique déontologique en Belgique,
25:53 puisque le président est un magistrat, n'est pas un médecin,
25:57 eh bien le docteur Philippe Boxo a dû quand même être soumis à d'énormes pressions
26:03 pour qu'il ait été contraint de choisir la tribune d'un journal
26:08 plutôt que celle de son ordre pour s'exprimer.
26:12 Et c'est lui qui a écrit dans le soir "Le plan de vaccination pue le totalitarisme".
26:18 J'ai donc pris l'initiative de fonder un nouvel ordre des médecins.
26:24 Et il y a ici dans cette salle...
26:26 [Applaudissements]
26:35 Il y a ici dans cette salle deux personnes au moins que je vois
26:40 et qui m'ont dit que mes capacités médicales étaient peut-être correctes,
26:45 mais pas dans la communication.
26:48 [Rires]
26:50 Puisque ça, c'est pas bon.
26:51 Mon fils et monsieur de Broadville, donc, je les crois,
26:55 et je vais les se charger de ma communication.
26:57 Ce seront mes "post-on consulting" à moi.
27:01 [Rires]
27:04 Ce que je vous demande en guise de conclusion,
27:08 c'est vous-même et autour de vous de m'écrire une lettre, une carte postale,
27:15 dans une enveloppe rose, bleue ou blanche,
27:17 sur laquelle vous inscrivez simplement votre ressenti
27:21 en manifestant que vous êtes pour le remplacement de l'ordre des médecins.
27:27 [Applaudissements]
27:32 Ça peut faire une ligne, un paragraphe, une page, dix pages.
27:39 Mettez les timbres en conséquence si vous écrivez 125 pages.
27:42 [Rires]
27:43 Et vous l'adressez à mon adresse, qui va figurer là, vous voyez.
27:48 Vous mettez votre nom, votre prénom, votre date de naissance.
27:52 Vous pouvez utiliser un pseudo, ça n'a aucune importance, c'est l'intention qui compte.
27:57 Et votre signature, qui peut être une fausse signature si vous le souhaitez.
28:01 [Rires]
28:04 On n'en est plus à s'apprêter.
28:06 Et vous me l'adressez à cette adresse,
28:10 donc, Dr Alain Collignon, 68 rue de Mons, à 1400 Nivelles.
28:17 Faites des chaînes de Saint Antoine, parlez-en autour de vous.
28:20 Le jour de la mobilisation générale est venu.
28:24 [Applaudissements]
28:34 C'est ma façon de conclure sur une note d'espoir, car je suis un optimiste forcené.
28:42 Certes, ce que nous avons vécu depuis trois ans est infâme, hallucinant, surréaliste,
28:47 mais ce qui nous attend est bien pire.
28:50 [Rires]
28:53 Alors agissons, c'est tout de suite, et maintenant, et massivement, que nous devons dire stop.
29:00 Merci.
29:12 [Applaudissements]
29:41 [Applaudissements]
30:03 Et c'est d'autant plus émouvant que le mouvement que vous représentez est la véritable force dont je dispose.
30:12 Merci à vous.
30:14 [Applaudissements]
30:24 [Musique]
30:31 [Musique]