• l’année dernière
Robert Despré, bénévole de l'association Bethléem, était l'invité de BFMTV ce dimanche pour parler de la traversée de la manche par les migrants.

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Transcription
00:00 -Non, il y a également beaucoup de familles.
00:02 Actuellement, beaucoup de familles avec des enfants
00:06 et même des enfants vraiment en bas âge,
00:10 qui viennent de pays où il y a la persécution, la guerre,
00:15 des conditions de vie effroyables.
00:18 Et comme je viens de l'entendre, malheureusement,
00:20 ils se retrouvent sur le littoral, dans des conditions de vie
00:23 qui ne sont vraiment pas dignes d'un accueil en France,
00:25 si on peut parler d'accueil, d'ailleurs.
00:27 -Pourquoi ? Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
00:29 Comment vous décririez, vous qui vous rendez sur le terrain,
00:31 ces conditions de vie ici en France ?
00:33 -Ecoutez, la première fois que j'ai découvert la situation,
00:37 c'était en 2014.
00:39 C'était avant la grande jungle de Calais.
00:42 J'étais effaré de voir ce que je voyais en France.
00:46 J'ai beaucoup voyagé dans des pays comme l'Inde,
00:49 où il y a une misère dans certains endroits qui est extrême,
00:52 et j'étais effaré de découvrir une chose semblable en France,
00:55 plus le froid qui s'ajoute,
00:58 sans nourriture,
01:00 avec des vêtements abîmés,
01:03 parfois sans chaussures, même.
01:04 C'est terrible.
01:06 Voilà. Donc, voyant la situation,
01:09 on a pris tout de suite,
01:11 avec l'association, les choses en main
01:14 pour leur venir en aide.
01:16 L'association existait déjà dans le domaine caritatif.
01:19 On a créé un département humanitaire
01:21 et on s'est organisé progressivement.
01:23 Ensuite, on a rejoint un collectif d'associations
01:26 qui travaille sur Calais et sur Grande-Synthe.
01:29 On est organisé en interassociation
01:32 pour leur venir en aide d'une façon permanente.
01:35 Nous, on y va le mercredi.

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