Noyades, agressions, viols : Révélations sur les cas de dangers à la plage de Malibu

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Transcript
00:00 On va voir.
00:01 Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau programme.
00:05 C'est l'heure de la présentation de notre intermédiaire.
00:08 Nous sommes à la mairie de Bougolfe.
00:11 C'est la mairie de Dakar.
00:15 On a parlé à la mairie de Ndawol.
00:18 Le cadre de la maison est sur une petite plage.
00:20 C'est la sécurité de la maison.
00:24 On vous laisse présenter notre intermédiaire.
00:27 Bonjour, je m'appelle Pape Maguette Sambou.
00:31 Je suis agent administratif dans la mairie de Bougolfe.
00:33 Je suis aussi le comité de gestion de la plage.
00:38 La mairie a fait une arrêtée depuis 2017.
00:42 Pape Sambou est en train de partir en Guinée.
00:47 On a parlé de sécurité et de sécurité de la maison.
00:54 On a fait un tour de la plage interdite.
01:00 Mais on voit que c'est bondé de monde à des heures tardives.
01:05 Vous avez des mesures à prendre?
01:07 Les travailleurs et les employés de la plage sont très occupés.
01:14 On est très occupés.
01:19 On ne peut pas aller à la plage.
01:22 Si on sort de Sénégal, on va aller dans la sous-région.
01:26 On va juste aller à la plage.
01:28 Comme j'ai eu la chance d'aller à Ghana, on ne va pas y aller.
01:32 On ne verra pas qui va y aller.
01:34 Mais ici, on voit les plages interdites tous les jours.
01:39 Donc, on n'a pas assez d'autorités de force de défense et de sécurité.
01:45 Si on dit que la plage interdite est à la baignade
01:50 on ne peut pas y aller.
01:56 On ne peut pas attendre que les gens de Sénégal se déplacent.
02:04 Donc, notre responsabilité en tant que mairie
02:07 c'est de créer un comité de gestion pour s'assurer de la sécurité de la plage.
02:14 On a fait ça sur l'instruction de l'état central et sous notre supervision.
02:20 Le préfet n'a pas de territoire donc il faut avoir un territoire.
02:26 Actuellement, on travaille avec des partenaires
02:31 pour valoriser la plage et renforcer la sécurité.
02:36 On a aussi aménagé un espace pour les pompiers
02:45 et c'est acceptable ici.
02:47 Les surveillants de plage peuvent venir ici
02:52 car le périmètre est très long.
02:55 Il faut prendre 3km pour voir la cité-douane et les gens pour surveiller la plage.
03:02 On leur demande de venir ici car la plage est très verte.
03:11 C'est là que l'on voit le drapeau vert.
03:16 Ici, c'est jaune et c'est acceptable.
03:18 Ici, c'est rouge mais on ne peut pas y aller.
03:22 On doit prendre un bâton pour que les gens puissent entendre.
03:27 C'est notre responsabilité donc on attend notre temps.
03:32 On a constaté un cas de noyade avant l'ouverture de la saison.
03:40 Car l'état a dégrété l'ouverture et la fermeture.
03:45 On a aussi vu sur les réseaux sociaux
03:51 qu'il y a eu un cas de noyade très récemment.
03:55 - Quelle explication as-tu? - On peut laver la plage de Malikar
03:59 et la tuer.
04:01 C'est très souvent le cas mais on ne l'a pas fait.
04:08 Car nous suivons les statistiques de très près.
04:11 Ce cas n'a pas été précisé depuis le début.
04:19 C'est un cas de noyade car les services des sapeurs-pompiers
04:22 qui dépendent de la préfecture et de l'état central
04:26 nous donnent la bonne information.
04:28 Et jusqu'à présent, nous n'avons pas eu de cas de noyade.
04:32 On a aussi vu des gens sur la plage
04:35 et on ne sait pas ce qui les a tués.
04:37 On ne sait pas encore les forces de défense et de sécurité.
04:44 On peut enquêter et nous avons une personne de 40 ans
04:49 qui est en morgue.
04:51 Mais nous n'avons pas eu de cas de noyade.
04:59 Nous ne pouvons pas le savoir.
05:02 Il n'y a pas de notable qui dit que nous sommes en crise.
05:08 Nous sommes en phase de crise.
05:11 Vous devez déployer vos forces et votre effectif
05:18 pour gérer plus de 3km sur la côte.
05:23 C'est une question importante
05:26 et ça engage la responsabilité de tout le monde.
05:31 En commençant par les parents.
05:35 Si tu es un père, tu dois savoir où te mettre.
05:40 Car nous rencontrons des cas.
05:43 Surtout au mois d'août.
05:47 La fréquentation de personnes qui vont à la plage atteint un pic.
05:51 Malibu Plage va recueillir 10.000 personnes
05:57 venant de partout dans le département
06:01 jusqu'à Rufusque.
06:04 Nous attendons 9h pour mettre la garde
06:10 et on siffle la fin de la récréation de la maison.
06:16 Mais au-delà de 19h, les gens persistent.
06:20 Je ne suis pas le maître de la légitimité
06:25 ni le pouvoir de les attaquer.
06:29 Mais la journée est terminée.
06:34 A 19h, tout le monde rentre chez lui.
06:37 Ils sont là pour vous faire confiance
06:41 car on met le camp à 9h et on lève le camp à 19h.
06:46 C'est ce qu'on a signé avec les surveillants de plage.
06:50 C'est un contrat bien déterminé.
06:54 Les parents sont là pour sensibiliser.
06:59 Si les enfants veulent voir la table, c'est interdit.
07:04 Ils peuvent aller à l'exit de la maison.
07:07 Toutes les voix autorisées, les imams, les badiens
07:12 les délégués de quartier, tout le monde le connait.
07:16 On est là pour vous faire confiance et vous faire passer le message.
07:21 On vous dit ce qu'il faut faire et vous le faites.
07:24 Mais il n'y a pas de bancas, les enfants sont là pour vous.
07:28 Depuis 2017, l'association National des maîtres nageurs
07:33 a dit qu'on est à presque 80 noyades.
07:37 C'est entre 18 et 24 ans.
07:40 C'est ce qui nous fait penser que nous sommes en retard.
07:45 Beaucoup de médias ont fait des reportages sur la mort des enfants.
07:54 Mais c'est parce qu'ils sont en retard.
07:58 On ne peut pas dire qu'ils sont en retard.
08:03 On a fait un effort pour les sortir de la maison.
08:10 Mais ils sont là pour nous faire confiance.
08:12 Donc, la perception de la mort avec cette nouvelle génération
08:18 m'a fait peur et je n'ai pas peur de rien.
08:21 C'est le problème de nos parents.
08:24 On a même formé des jeunes pour les sensibiliser et les préparer.
08:30 Avant de sortir, ils ne nous disaient pas de partir.
08:34 On ne peut que ça.
08:37 Maintenant, tu es en retard et tu es en retard.
08:41 Tu es en retard et tu es en retard.
08:46 Il faut que nos parents nous soutiennent.
08:50 On est en train de mettre en place des canevas qui nous permettent
08:55 de sortir avec les enfants.
08:58 Mais ce qui nous fait peur
09:00 est lié à l'eau car on ne peut pas faire de la vie.
09:07 Donc, la période de canicule est très difficile.
09:10 On doit sortir pour prendre de l'air.
09:13 Pour se distraire mais pas pour se faire mal.
09:16 Tu l'as dit, la plage est interdite.
09:20 C'est un malaisie à plus de 3km de la côte.
09:25 Les enfants ont une perception de la mort
09:30 qui ne les connait pas.
09:33 Ils ont aussi dit que la plage n'est pas accessible.
09:38 Que pouvez-vous leur dire?
09:42 Quelles messages pourront-ils lancer?
09:45 Ils veulent fréquenter la plage car les jeunes ne sont pas là.
09:49 Le bâton, on a l'expérience
09:54 pour se le bannir, utiliser la force.
10:01 Je parle de jeunes car ils l'ont déjà fait.
10:04 Un homme a dit qu'il pouvait le bannir.
10:13 Il a dit que la plage n'était pas accessible.
10:17 La plage interdite de Peignat n'est pas accessible.
10:20 Il faut que les gens sachent ça.
10:23 Si on ne peut pas le bannir
10:27 et qu'on ne peut pas y arriver, on ne peut pas le bannir.
10:33 On ne peut pas le bannir.
10:35 Le sapeur-pompier est là pour vous assurer de la sécurité.
10:41 Il vous a dit de ne pas y aller.
10:44 Si vous êtes là, vous savez ce que vous allez recevoir.
10:47 Il ne faut pas faire de mal à la plage.
10:53 C'est une plage interdite de Peignat et les sapeurs-pompiers ne sont pas là.
10:59 Le sapeur-pompier ne peut pas y aller pour sauver des vies.
11:03 Il faut que les gens sachent ça.
11:07 Il n'y a pas de solution à ce problème.
11:11 C'est une plage de courant marin.
11:18 Il y a des endroits où le courant ne peut pas y arriver.
11:23 Si vous ne savez pas comment dévier la voie de la marée,
11:28 on ne sait pas ce que ça signifie.
11:30 Il faut être professionnel pour savoir comment contrer le courant.
11:38 Si vous ne pouvez pas le contrer, vous êtes finis.
11:43 Vous disparaîtrez tout de suite.
11:46 Ou vous serez ennuyés par le courant.
11:49 Le sapeur-pompier ne peut pas y aller.
11:51 Il ne peut pas y aller pour sauver des vies.
11:56 - On le sait. - C'est pour ça.
11:58 Il faut y aller pour sauver des vies.
12:01 Il peut même pas y aller pour sauver des vies.
12:05 Il faut être professionnel pour savoir ce qui se passe.
12:14 Parfois, on voit des jeunes qui se mêlent à des viols.
12:20 Ils se mêlent à des viols et se mêlent à des femmes.
12:24 On voit ça partout.
12:26 On voit des cas de viols dans la plage.
12:29 Si on voit 20 personnes qui se mêlent à une femme, on voit qu'ils font des choses.
12:36 - Vous enregistrez ça? - Bien sûr.
12:41 On est tellement regardants et vigilants sur ce que nous faisons.
12:45 La plage de Malibu, le comité des séchiffons,
12:48 ils regardent tout ça.
12:52 Mais en plus, il y a les forces de défense et de sécurité
12:56 qui sont en civil et qui font des renseignements.
13:00 Ils font tout ça pour surveiller les gens.
13:03 Parce que tout le monde est là pour ça.
13:07 Mais il faut qu'on y aille pour le faire.
13:11 Pour s'épanouir, il faut avoir des trafiquants de drogue,
13:17 des barons de la drogue, des pédophiles,
13:20 toutes sortes de personnes dans la société.
13:24 Il faut que tout le monde soit ensemble pour savoir ce qui se passe.
13:31 On sait bien ce qui se passe si on laisse les jeunes se mêler.
13:34 50 personnes qui ont fait un crime, c'est ça que vous identifiez?
13:39 Si on a fait un crime et qu'on a fait un témoignage, c'est ça que vous identifiez?
13:44 Si on a fait un crime et qu'on a fait un témoignage, c'est ça que vous identifiez?
13:52 Si on parle aux jeunes, ils vont entendre ce que vous dites.
13:56 Si vous allez sur la plage, le surveillant vous dit de ne pas y aller.
14:02 Si vous êtes là, vous allez sortir de l'intérieur.
14:06 On va rester là-bas jusqu'à ce que les jeunes sortent et prennent leur portable.
14:11 On va rester là-bas.
14:13 Si vous sortez, vous allez sortir de l'intérieur et c'est dans votre intérêt.
14:18 Machallah, vous avez bien étudié ces informations.
14:25 Oui, je vous en encourage.
14:29 Le travail est difficile et les moyens ne suivent pas.
14:35 Bon courage et bonne continuation dans le travail.
14:39 Je suis en train de vous suivre car vous avez évolué et vous êtes tous grands.
14:44 [Musique]

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