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Transcription
00:00 deux semaines après le coup d'Etat au Niger, un sommet des pays d'Afrique de l'Ouest doit se tenir.
00:05 Demain, à Abuja au Nigeria, le régime des poutchistes, lui, se montre pour le moment insensible aux offres de négociations
00:13 venues d'Afrique et des Etats-Unis en vue d'éviter une intervention militaire.
00:16 Bonjour Caroline Baudry.
00:17 Bonjour.
00:18 D'abord très impliquée sur ce dossier, la France, elle, apparaît aujourd'hui plus en retrait.
00:23 Oui, Paris se range derrière la CDAO, le groupement des pays d'Afrique de l'Ouest,
00:26 qui mise aujourd'hui sur la diplomatie pour résoudre la crise au Niger et se la tranche avec la position intransigeante
00:32 qu'elle tenait depuis le coup d'Etat il y a deux semaines.
00:34 Les chefs d'État-major de la région ouest-africaine avaient dessiné vendredi les contours d'une éventuelle intervention armée.
00:40 Paris avait appuyé, je cite, "avec fermeté et détermination" ses efforts pour faire pression sur Niamey.
00:45 Antoine Glazer est journaliste et écrivain spécialiste de l'Afrique.
00:48 Parce que la France a été humiliée par les poutchistes nigériens,
00:53 qui ont quand même réussi à faire en sorte, c'est la France qui a pris l'initiative de rapatrier l'ensemble de ces régions sortissantes.
01:00 Les Italiens, les Allemands et les Américains,
01:05 on voit qu'ils sont beaucoup plus pour des solutions politiques et diplomatiques au niveau de la CDAO.
01:13 Pour Bertrand Baddy, professeur à Sciences Po, les déclarations françaises sont aujourd'hui plus pesées, plus prudentes.
01:18 Il n'est plus question, selon lui, de dénier toute base réelle à ce gouvernement militaire nouvellement installé au Niger.
01:23 Il est question, je cite, de diplomatie.
01:25 - Merci Caroline Baudry.

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